Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): MY

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 30-09-07

Ultimo aggiornamento: 30-07-08

 

Commenti: 125 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Petite fic qui devrait comporter environ 5 à 7 chapitres et où on retrouve la petite famille Saeba mais au vert cette fois-ci et à la montagne.

 

Disclaimer: Les personnages de "Escapade dans le Kiso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite convers ...

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   Fanfiction :: Escapade dans le Kiso

 

Capitolo 7 :: Deux renforts valent mieux qu'un

Pubblicato: 17-07-08 - Ultimo aggiornamento: 17-07-08

Commenti: Hello les filles, un grand merci aux lectrices suivantes pour leurs reviews enthousiastes sur le chapitre prédédent par ordre ce post : Sheena, Kaochan, Saoria, Usakisa, Rkever, Kaochan23, Saintoise, Shamane, Cristina, Kithawke, Tennad, Nanou, Didinebis et Sand. Un gros bisous de remerciement à ma petite béta My pour sa correction et je dédicace ce chapitre à Bello et Nanou que j'embrasse très fort ;) J'espère que ce chapitre-ci vous plaira. Bonne lecture ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Kaori venait à peine de quitter la foule compacte amassée tout le long de la rue. Elle s'apprêtait à bifurquer vers le petit chemin que leur avait fait prendre tantôt leurs hôtes quand, soudain, elle vit surgir à peu de distance d'elle un chien étrangement semblable au leur.  

 

-Mokorette ?  

 

L'animal la reconnut aussitôt et se dirigea tout droit vers la jeune femme puis, parvenue à sa hauteur, pila net et se mit à aboyer avec frénésie.  

 

-Que fais-tu ici ? Je te croyais à l'auberge avec Shitake ? Demanda la jeune femme en se penchant vers sa chienne.  

 

Ce faisant, elle remarqua le petit morceau de papier soigneusement enroulé par son compagnon au collier de l’animal.  

 

-Ne me dis pas que tu t'es disputée avec Ryô et lui a faussé compagnie ? Dit-elle en déroulant le message.  

 

A sa lecture, elle blêmit aussitôt. Ainsi donc, les hommes de Myoga avaient profité de leur absence pour tenter de s'emparer du titre de propriété des Misos ! Ryô disait être resté en arrière au cas où ces sales types décidaient de revenir avec du renfort mais surtout pour remettre un semblant d'ordre dans la maison avant le retour des Misos, ne voulant pas affoler ces derniers déjà assez éprouvés ni inquiéter les enfants.  

Ni une ni deux, elle prit Mokorette, essoufflée de son périple, dans ses bras et se hâta de rejoindre le nettoyeur.  

 

 

Ryô était en train de finir de ranger la chambre des enfants, effaçant toute trace du passage des intrus lorsqu'il entendit Kaori l'appeler.  

 

-Je suis à l'étage répondit-il.  

 

Kaori gravit l'escalier après avoir laissé Mokorette rejoindre Shitake dans la cuisine étancher sa soif après sa course endiablée.  

 

-Ryô ?  

 

-Dans la chambre des enfants. Mokorette est avec toi ?  

 

-Oui, j'ai trouvé ton message. Elle est en bas avec Shitake, déclara-t-elle en pénétrant dans la pièce comme il finissait de faire le lit de Zaza.  

 

-De combien de temps dispose-t-on avant leur retour ?  

 

-Environ trente minutes. Je vais t'aider à ranger, proposa la jeune femme en redisposant les oreillers. Une chance que tu te sois trouvé là !  

 

-Détrompe-toi, je n'ai pas fait grand-chose dans cette histoire. Ce sont les chiens aidés du sanglier, soit dit en passant pas commode du tout, qui se sont chargés de protéger l'auberge, dit-il en remettant la petite couverture en place tandis que Kaori ramassait les peluches favorites de son fils jetées à terre.  

 

-Les animaux ?  

 

-Oui. A mon arrivée, la chienne m'a alerté et conduit jusqu'à la grange où j'ai découvert deux abrutis courant dans tous les sens pour tenter d'échapper à Museau. J'ai réussi à les faire parler sous couvert de les laisser en tête à tête avec eux et ils ont craché le morceau : ils avaient été envoyés pour mettre la main sur le titre de propriété des Misos.  

 

-Ne me dis pas qu'ils l'ont trouvé ? S'inquiéta Kaori en priant secrètement que la dernière chance pour les Miso de conserver leur bien ne venait pas de disparaitre.  

 

-Heureusement non, ils n'en ont pas eu le loisir.  

 

-Ouf ! J'espère qu'ils ont eu la peur de leur vie ces sales types !  

 

-Pour ca, ne t'inquiète pas ! Sourit Ryô ironiquement. Voilà, ici c'est bon. Les enfants ne sauront pas que quelqu'un a farfouillé dans leurs affaires, dit-il satisfait en l'entrainant à sa suite dans le couloir.  

 

-Est-ce qu'ils ont fait beaucoup de dégâts à l'étage ? Je n'ai rien remarqué au rez-de chaussée.  

 

-Viens donc voir par toi-même la chambre de nos hôtes et tu auras un aperçu de l'état dans lequel j'ai trouvé la notre et celle des enfants.  

 

Elle lui emboita le pas et, parvenue sur le seuil de la chambre des Misos, ouvrit les yeux en grands et se retint de pousser un cri à la vue de l'étendue du désordre : tout était sans dessus dessous et le sol était recouvert d'une multitude d'objets. On aurait dit qu'une tornade était passée par là !  

 

-Mon dieu ! C'est ignoble de s'en prendre ainsi à de pauvres gens ! Je ne sais pas ce qui me retient de... commença la jeune femme en fulminant de colère en s'avançant dans la pièce, enjambant les tiroirs de la vieille commode.  

 

Ryô posa une main sur son épaule.  

 

-Myoga a joué sa carte, à notre tour maintenant de jouer la notre. Dès demain, Gabrielle sera là et je crois avoir eu une idée pour forcer ce pourri à se dévoiler au grand jour.  

 

-Tu as un plan ?  

 

-Oui, je t'expliquerai tout ce soir lorsque nous serons seuls. Pour le moment, il faut se hâter !  

 

-Tu as raison ! Dit-elle en bandant tous ses muscles comme elle l'aidait à redresser l'armoire.  

 

 

Ils achevaient tout juste leur tache que Mokorette et Shitake qui montaient la garde sur le perron se mirent soudain à aboyer, prévenant le couple qu'ils n'étaient plus seuls, et allèrent accueillir le reste de la troupe. Kaori eut tout juste le temps de redescendre et d'épousseter sa tenue que Tsunéo franchissait le seuil de l'auberge.  

 

-Maman ! Tu as raté le grand feu d'artifice ! S'écria les yeux encore brillants le petit garçon en s'accroupissant pour prendre la chienne dans ses bras.  

 

-Ca vous a plu alors ? Interrogea son père en descendant à son tour.  

 

-Oh oui, c'était très joli ! Répliqua Zaza en pénétrant à l'intérieur. Dommage que papa n'ait pas eu le temps de ramener l'appareil photo…, ajouta déçue la fillette en reportant son regard vers son père puis vers la chienne. Mokorette t'a embêté n'est-ce pas ?  

 

-En fait... Non, pas cette fois-ci, répondit Ryô en caressant le poil de l'animal gentiment, geste qui surprit ses deux enfants mais tira un sourire à sa moitié.  

 

-Ah bon ? Tu as été sage Mokorette ? Voilà qui est surprenant ! S'étonna Zaza.  

 

-En fait, je m'apprêtais à vous rejoindre lorsque j'ai reçu un appel qui m'a retenu ici un bon moment, mentit Ryô pour excuser son absence et le fait qu'aucune photo n'immortalise la soirée. Je suis désolé les enfants.  

 

-Un appel ? S'inquiéta Mr Miso. Rien de grave j'espère ?  

 

-Non. Tout va bien, il s'agissait seulement d'un vieil ami. Vous savez ce que c'est : une chose en entrainant une autre, on a bavardé et évoqué le bon vieux temps et je n'ai pas vu l'heure passer, sourit contrit le nettoyeur en se massant la nuque.  

 

-Je me suis inquiétée pour rien, intervient Kaori en venant étayer ses propos.  

 

-En tout cas, les enfants ont été très sages pendant votre absence, déclara le vieil homme en passant sa main dans les cheveux de Tsunéo.  

 

-Et on a appris plein de choses !  

 

-Si vous me racontiez un peu ? Demanda Ryô en faisant s'asseoir chacun de ses bambins sur ses genoux.  

 

Aussitôt, les deux enfants se mirent à débiter leurs ressenti de la soirée, noyant leur père sous un flot de paroles incompréhensibles.  

 

-Pas tous les deux en même temps, sourit amusé Ryô. Zaza, à ton tour.  

 

-D'accord ! Il y avait des enfants qui défilaient dans les chars et...  

 

-Que diriez-vous d'une bonne tisane ? Suggéra Mme Miso.  

 

-Excellente idée ! Approuva Kaori. Je vais vous aider.  

 

 

Une fois les enfants couchés après avoir quémandé que leur mère leur lisent une histoire et que les adultes s'étaient retirés au salon pour disputer une âpre partie d'échecs, Ryô profita de l'occasion pour demander au couple de retraités la permission d'inviter un ami à venir se joindre à eux et leur prêter main forte pour démasquer Myoga au grand jour. Mr et Mme Miso échangèrent un bref regard et accédèrent immédiatement à cette requête.  

 

Un peu plus tard, une fois seuls dans leur chambre, Kaori demanda à Ryô de lui exposer son plan d'action. Ce dernier reposait intégralement sur le concours de Mick mais il restait à le convaincre, ce qui ne serait pas une mince affaire.  

 

-Et tu crois qu'il accepterait ? Interrogea pas convaincue du tout la jeune femme. Tu sais qu'il déteste tout ce qui n'est pas nimbé de néons et bruissant de foule.  

 

-Laisse-moi faire, rétorqua Ryô en composant le numéro de l'intéressé. Allo ? Mick ?  

 

-Ryô ? Mais où étais-tu donc passé ? J'ai cherché à te joindre à plusieurs reprises sans succès. J'ai dégotté un nouvel club où les filles sont à tomber, dit-il en balayant la salle enfumée dans laquelle il se trouvait accoudé au bar et sirotant un bon cru. Il faut à tout prix que tu vois ca ! S'écria l'Américain tout excité sans laisser le loisir à son interlocuteur de parler.  

 

-Tu n'as pas reçu mon sms l'autre jour ? S'étonna le nettoyeur.  

 

-Quel sms ? J'ai rien reçu du tout.  

 

-Je te prévenais qu'on allait en famille passer quelques jours chez l'ancien professeur de lycée de Kaori à Tsumago.  

 

-Vous êtes dans le Kiso ? Mais qu'est-ce que tu es allé t'enterrer là-bas ?  

 

-En fait, c'est plutôt sympa comme coin. D'ailleurs, je comptais te demander de te joindre à nous. Un bon bol d'air frais te ferait du bien et puis, si je ne m'abuse, ta douce infirmière personnelle s'est absentée pour un congrès, non ?  

 

-Holà, holà, tu veux que moi je vienne m'encrouter dans un coin perdu où il n'y a même pas des clubs ? Tu veux ma mort ou quoi ?!?  

 

-On a besoin de toi, juste deux ou trois jours, le temps de nous aider à coincer un sale type. Je te revaudrai ca, promis.  

 

-Et qu'est-ce que j'aurai à y gagner ?  

 

-Tu te souviens de la petite brune plantureuse qu'on a rencontrée dans ce bar de Sakura Dori ? Celle avec de magnifiques arguments, si tu vois ce que je veux dire, et qui en pinçait sérieusement pour toi ?  

 

A l'évocation de la magnifique créature croisée au comptoir et sur laquelle Mick avait aussitôt flashé, le regard de ce dernier s'alluma, son intérêt soudain éveillé.  

 

-Comment s'appelait-elle déjà ? Elle était sublime !  

 

-Kimiko.  

 

-C'est ca, Kimiko...Fit-il rêveur.  

 

-Figure-toi Mick que je l'ai revu en ton absence et que j'ai son numéro.  

 

-Quoi ? Faux-frère, tu savais qu'elle m'avait tapé dans l'œil et tu la dragues dans mon dos ? C'est déloyal !  

 

-Tu oublies que je suis casé et fidèle moi maintenant. En plus, c'est toi qui la branches.  

 

-Ben tiens...  

 

-Je suis sérieux, je promets de vous mettre en contact si tu me dépannes sur ce coup-là.  

 

-Il faut que je réfléchisse.  

 

-Dois-je préciser que ca ferait plaisir à Kaori que tu acceptes sans compter que les enfants aimeraient voir leur tonton préféré, insista Ryô en revenant à la charge.  

 

-C'est bon, n'en rajoute plus où je vais finir par chialer. Je serai là pour demain milieu de matinée… Mais tu as intérêt à tenir ta promesse !  

 

-Tu me connais, je n'ai qu'une parole.  

 

-Vous parviendrez à survivre jusque là ? Plaisanta Mick.  

 

-On va essayer, sourit Ryô. Je contacte Saeko de ce pas pour ta couverture, termina le Japonais sur le point de raccrocher.  

 

-Il va sans dire que je veux aussi tous les renseignements dont tu disposes sur elle pour qu'elle me tombe dans les bras… et c'est non négociable !!  

 

-Tu es dur en affaire mais c'est d'accord ! A demain !  

 

-Attends ! Tu as bien dit que vous étiez tous là-bas ? Reprit Mick alors qu'une pensée venait soudain de lui traverser l'esprit. Ca veut dire que Mokorette aussi ?  

 

-Oui, mais rassure-toi, elle... Commença le nettoyeur en comprenant le cheminement de pensée de son ami et tentant de désamorcer la situation.  

 

-Taratata !!! Désolé vieux mais ca change tout : il faudra vous passer de moi.  

 

-Mick, écoute...  

 

-Que dalle ! Ta saucisse sur pattes me hait et réciproquement. Mes pantalons ont assez souffert de mes précédentes rencontres avec elle et je tiens à avoir un semblant de fringues à me mettre sur le dos, ajouta le blondinet. Trouve-toi un autre pigeon, tiens Umibozu par exemple. Je suis certain qu'il serait ravi de vous rejoindre avec la belle Miki.  

 

-Mick, tu es la seule personne de mon entourage qui convienne pour cette tache, crois-moi. Et puis, en ce qui concerne la chienne, c'est vrai qu'elle t'a pas mal malmené par le passé mais elle s'est beaucoup assagi depuis, je suis le premier à le reconnaitre. Hier, elle a même neutralisé deux malfrats et...  

 

-C'est non, tu auras beau me dire tout ce que tu veux, si elle est là, elle va me pourrir mon séjour !  

 

-Mick ? Ca fait plaisir de t'entendre, intervient avec un sourire dans la voix Kaori qui n'avait pas perdu une miette de la conversation en prenant le portable des mains de son époux pour tenter de rallier Mick à sa cause.  

 

-Kaori ? Euh oui, moi aussi, rétorqua-t-il coincé, se calmant sur le champ.  

 

-C'est adorable de ta part de bien vouloir te prêter au jeu. On a vraiment besoin de toi et de tes talents d'acteur, rajouta-t-elle mielleuse en adressant un clin d'œil à Ryô qui sourit, imaginant la tête que devait faire son ami.  

 

Il le savait incapable de refuser quoi que ce soit à sa moitié. La partie était gagnée !  

 

-...  

 

-On t'attend avec impatience. Tu verras, c'est très sympa ici et la cuisine de Mme Miso est fabuleuse. A demain ! Je t'embrasse ! Je te repasse Ryô. Mick ?  

 

-Ouais ? Maugréa Mick.  

 

-Ne t'en fais pas pour Mokorette, je veillerai personnellement à ce qu'elle ne t'ennuie pas : c'est promis !  

 

-...Mon bon cœur me perdra, c’est d’accord.  

 

-Tu connais le trajet ? Interrogea Ryô en reprenant l'appareil.  

 

-Ne t'inquiète pas pour ca et remercie ta tendre moitié pour m'avoir convaincu plutôt. Bye !  

 

 

A quelques kilomètres de là, le promoteur Myoga ne parvenait pas à décolérer et tournait en rond comme un lion en cage, ruminant l'échec cuisant infligé à ses deux hommes par le nettoyeur. Armé d'un tisonnier, il venait de réduire précautionneusement en miettes tout ce qui trônait auparavant au-dessus de l'âtre dans l'espoir de se calmer les nerfs mais hélas, rien n'y faisait.  

Deux heures plus tôt, alors qu'il attendait bien à l'aise à l'arrière de sa voiture garée à l'orée de la foret en tirant une bonne bouffée de son cigare de luxe, quelle ne fut pas sa surprise et celle de son chauffeur de voir rappliquer à toutes jambes les deux hommes de mains. Ces deux nigauds revenaient de leur mission en haillons et sales à faire peur ! Que s'était-il donc passé ?  

 

-Qu'est-ce que c'est que cette tenue ? Questionna Myoga abruptement en baissant un peu plus la vitre de sa portière, laissant volontairement les deux hommes crasseux dehors comme ces derniers faisaient mine de vouloir pénétrer dans l'habitacle. Restez où vous êtes ! Vous empestez la sueur comme des chevaux !  

 

La respiration toujours sifflante de la course qu'ils venaient d'exécuter depuis l'auberge des Misos, Negi se laissa glisser contre le tronc du cèdre centenaire voisin du véhicule et s'accroupit la tête entre les jambes, incapable de faire un pas de plus. Les poumons toujours en feu et avalant à grande gorgée l'air frais du sous-bois, Satsuma quant à lui peinait à calmer les tremblements nerveux de son corps sans y parvenir. Il venait d'avoir la frousse de sa vie et n'était pas prêt d'oublier son incursion chez les Misos !  

 

-Que s'est-il passé nom de dieu ? On dirait que vous venez de rencontrer le diable en personne ! Et qu'avez-vous fait de vos habits ? S'impatienta le promoteur.  

 

-...Et bien...Commença Satsuma en croisant le regard furibond de Myoga posé sur lui. On a rencontré disons, un imprévu.  

 

-Un "imprévu" ? Reprit Myoga sur un ton glacial qui fit avaler de travers ses deux interlocuteurs.  

 

-Euh...Enfin, quand je dis "un" imprévu, je devrais plutôt dire quatre imprévus Chef, crut bon de corriger Satsuma, je vais tout vous expliquer...  

 

-Je n'ai que faire de vos explications bande de bons à rien ! Avez-vous déniché ce foutu titre de propriété oui ou non ? Et attention à ce que vous allez me répondre si vous tenez à faire de vieux jours ici !  

 

-C'est à dire que...C'est un peu compliqué...Intervint Negi timidement en venant à la rescousse de son comparse.  

 

-Expliquez-moi donc en quoi est-ce compliqué de s'introduire en douce dans une vieille auberge en l'absence de ses occupants, je serais curieux d'entendre ca, rétorqua doucereusement le promoteur véreux en dégainant un automatique de la poche de sa veste et en armant le chien pour donner plus de poids à ses propos.  

 

Au déclic, les deux acolytes se raidirent et avalèrent de travers.  

 

-Pitié Chef ! Mokorette, Shitake et Museau nous ont attaqués par surprise alors qu'on retournait la maison, avoua Negi penaud.  

 

-On faisait pas le poids Chef !  

 

A l'évocation des animaux, Myoga en tomba à la renverse pour se relever aussitôt hors de lui :  

 

-Vous vous foutez de moi ? Vous êtes en train de me dire qu’un sanglier apprivoisé flanqué de deux teckels sont parvenus à mettre en déroute deux de mes hommes ?  

 

-Mais patron Saeba a surgi alors qu'il devait se trouver avec les autres au masturi et...Tenta Negi en sentant soudain la colère de son chef se diriger vers lui.  

 

-La ferme bande d'incapables ! Plus un mot ! S'écria Myoga en faisant feu sur Negi et effleurant le lobe de son oreille, n'entrainant qu'une légère brulure mais suffisante pour terroriser le malheureux qui porta immédiatement la main à son membre ensanglanté. Dis-toi bien que la prochaine fois je ne me contenterai pas de viser ton oreille, suis-je clair crétins ?  

 

-...Oui, oui, bredouillèrent en chœur les deux compères la tête basse.  

 

-Démarre ! Dit-il en remontant sa vitre au chauffeur qui avait assisté à toute la scène en silence.  

 

Ce dernier s'exécuta et la voiture prit la direction de la propriété du promoteur, les deux infortunés trottinant sur ses flancs pour la suivre.  

 

-Chef ! Attendez-nous Chef ! Supplia Satsuma comme le véhicule prenait de la vitesse.  

 

-Sème-moi ces deux couillons ! Ils me tapent sur les nerfs ! Ordonna Myoga à son chauffeur comme il rangeait son arme.  

 

Le chauffeur opina du chef et dans un nuage de poussière, laissa loin derrière eux Negi et Satsuma toussotant et à bouts de force rentrer par leurs propres moyens.  

 

"Personne ne s'est jamais opposé à moi City Hunter ! Personne ! Je t'avais pourtant prévenu que si tu tentais quoi que ce soit, je n'hésiterai pas à m'en prendre à tes sales gosses! C’est la guerre que tu veux, c’est la guerre que tu vas avoir !" Se jura mentalement le promoteur alors qu'un plan machiavélique se faisant jour dans son esprit dérangé.  

 

A suivre...  

 

 

 


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