Capitolo 2 :: C’est elle, elle et nulle autre ! Hime !

Pubblicato: 25-10-07 - Ultimo aggiornamento: 25-10-07

Commenti: Coucou à toutes alors voilà la suite qui je l'espère vous plairas tout autant ! Un grand merçi à vous pour vos reviews qui me font plus que plaisir ! Alors surtout n'hésité pas à m'en laisser une.... Et pour remercier ma première revieweuse, Kaori4ever, je lui dédicasse ce chapitre ! Pour finir un immense merçi à ma super béta ! Merçi ma grift ! Bisous read & enjoy !

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Chapitre II : C’est elle, elle et nulle autre ! Hime !  

Encore une fois, la nuit avait fait place au jour, la lumière du soleil venait éclipser celle de la lune. Un autre jour, un nouveau jour ?  

Allongée au milieu de son lit, une jeune commençait difficilement à ouvrir les yeux. La nuit avait été longue et rude pour cette dernière, le peu de sommeil qu’elle s’était offerte ayant été parsemé de cauchemars tous plus ignobles les uns que les autres et l’autre moitié de la nuit passée dans l’angoisse.  

En effet l’homme qui depuis presque dix ans partageait sa vie n’était pas renté, tout du moins pas tant qu’elle était éveillée. Ce fait en lui-même n’était pas des plus étranges, c’était même quelque chose d’anodin ; mais cette fois ci un détail la perturbait. Son partenaire qui d’ordinaire si calme et maître de lui, avait, hier soir, ressemblé à un fauve en cage et malgré mainte et mainte supplique de sa part il n’avait pas desserré les dents. Ryo s’était enfermé ainsi dans un mutisme quasi religieux; et ce n’est qu’en quittant l’appartement qu’il lui parla enfin, lui souhaitant bonne nuit et lui disant de ne pas l’attendre car il allait faire le tour des cabarets avec Mick.  

Elle était donc là, allongée sous ses draps, à moitié éveillée et en même temps à moitié endormie, pensant et repensant encore à l’attitude de son partenaire.  

Ce n’est qu’au bout d’environ une demi-heure qu’elle sortit de sa léthargie et se décida à aller vérifier la présence de ce dernier dans sa chambre. A pas de loups pour ne pas le réveiller elle se dirigea vers sa porte, l’entrebâillant légèrement afin de s’assurer que le bel endormi était bel et bien là. De suite, les battements de son cœur s’apaisèrent.  

Ryo était étendu sur le ventre en travers de son lit, les bras croisés sous son oreiller, la tête tournée en direction de la porte et le drap repoussé négligemment jusqu’au bas de ses reins, offrant ainsi à l’intruse une vue dés plus agréable. (NdB : Et moi je bave !:) (NdA : On est deux dans ce cas ma belle … !)  

Les yeux de Kaori ne se privèrent d’ailleurs pas pour vagabonder sur cette forme endormie, le détaillant sous toutes les coutures, le dévorant du regard des pieds à la tête. (NdB : Kaori, t’es une veinarde !:)  

C’était son petit moment à elle, sa dose de bonheur quotidien. Car durant ce laps de temps il n’était pas Ryo Saeba, il n’était pas City Hunter. Non, il n’était rien de tout cela ! Il était simplement un homme, un homme normal comme il y en a des milliers d’autres sur cette terre. Et elle pouvait alors à cet instant s’imaginer qu’il lui appartenait à elle et à elle seule, qu’elle seule occupait ses pensées, qu’elle seule était la femme qui hantait ses rêves, qu’elle seule avait cette place si importante dans son cœur.  

Cela, hélas ne durait jamais bien longtemps et elle le savait. Dans quelques minutes il commencerait à légèrement bouger et bafouillerait encore et toujours les mêmes paroles. Ce crève cœur qui au fil du temps, au fil des ans, lui devenait de plus en plus insupportable ; allant jusqu'à lui donner l’envie de vomir. Car ce n’était jamais son nom qu’il prononçait de manière suave, avec envie et désir, non c’était toujours celui d’une autre. Elle avait fini par s’e résigner. Mais malgré tout, la douleur demeurait omniprésente se faisant même de plus en plus vive.  

C’est pourquoi ce matin là, elle n’attendit pas la phrase fatidique et sortit avant même que son partenaire n’ait eu le temps de bouger ne serait-ce qu’un cil.  

Elle se dirigea alors vers la porte de la salle de bain afin de prendre une bonne douche, car elle savait pertinemment que le peu d’heure de sommeil de la veille allait sinon très vite se faire ressentir.  

Les mains plaquées contre la faïence du mur, la tête rejetée en arrière, elle laissa l’eau caresser sa peau ; enlevant de cette façon le stress, et la fatigue, et dénouant également les muscles de son corps.  

Une fois lavée et habillée, elle se dirigea tranquillement vers les escaliers afin de rejoindre la cuisine où elle allait, une fois encore, préparer un petit déjeuner gargantuesque pour son goinfre de partenaire qui ne se souciait guère de savoir si l’état de leurs finances le leur permettait ou pas. Son estomac réclamait sa pitance et il fallait lui la donner !  

Quand tout fut prêt, elle n’eut pas le coeur d’aller le réveiller ne sachant pas à quelle heure il était rentré. Tôt ce matin certainement car elle s’était endormie vers les 4 heures et il n’était toujours pas là. Kaori décida donc de lui accorder quelques heures de repos supplémentaires. Elle lui écrivit une petite note qu’elle déposa sur la table de la cuisine près de son assiette, lui signalant qu’elle allait vérifier le tableau des messages et qu’il n’avait qu’à la rejoindre au Cat’s une fois qu’il aurait déjeuné. Elle prit donc sa veste, mis ses chaussures et sortit de l’appartement d’un pas décidé.  

Si en bas de l’immeuble Kaori avait levée les yeux vers la troisième fenêtre du denier étage, elle aurait pu apercevoir une silhouette masculine qui la couvait d’un tendre regard.  

Mais cela ne fût pas le cas.  

Elle ne tourna pas la tête et se dirigea vers le centre-ville.  

Au fur et à mesure que ses pas l’entraînaient de plus en plus vers la gare de Shinjuku, Kaori sortait petit à petit de son monde pour s’ouvrir à l’environnement extérieur, prenant conscience de ce qui l’entourait.  

Ses yeux bien souvent se posaient sur des silhouettes de jeunes femmes, toutes plus magnifiques les unes que les autres. Elle se savait loin de ressembler à un top model ou de posséder le sex-appeal de Saeko ou même la sensualité de Miki. A ses yeux, elle se trouvait fade, banale, bref sans intérêt ! (NdB : lol Voilà ce qu’il a gagné notre beau gosse en la rabaissant sans cesse !) (NdA : C’est quand même un beau salaud quand t’il veut !!!)  

Qu’aurait elle donné pour avoir un peu de leur beauté pour n’attirer ne serait-ce qu’une seule et unique fois le regard empli de désir de Ryo, pour connaître, même le temps d’une seule nuit, la sensation de ses bras la serrant fort contre lui, se réveillant au petit matin encore tendrement enlacée contre lui, pour partager au moins une fois le lit de son partenaire.  

Que n’aurait-elle donné pour cela ?  

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Son âme au diable peut être ?  

Perdue dans ses pensées, Kaori ne remarqua pas les deux hommes assis tranquillement sur un banc, la dévisageant des pieds à la tête.  

Ils devaient avoir tous les deux environs la trentaine, les cheveux bruns, le teint relativement mat, bien bâtis et surtout extrêmement séduisants. La seule chose qui pouvait les différencier, était le fait que l’un était de type Caucasien, alors que l’autre était asiatique.  

Elle ne les entendit pas dire qu’elle était parfaite  

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Elle ne les entendit pas dire qu’elle était celle qu’il leur fallait.  

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Elle n’entendit pas non plus lorsque l’un des deux hommes l’appela « Hime ».  

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