Capitolo 5 :: Ennemie d’autrefois alliée d’aujourd’hui !

Pubblicato: 02-12-07 - Ultimo aggiornamento: 02-12-07

Commenti: Hello à toutes ! Voilà le 5eme chapitre avec lequel nous rentrons un petit peu plus dans l'histoire ! Je vous remercie mille fois pour vos reviews qui me motivent énormément ; alors n'hésitez surtout pas à en laisser ! ! ! ! J'en veux j'en veux j'en veux !!!LOL Et puis surtout merci à toi ma belle pour tes super corrections ! Read & Enjoy .

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Chapitre V : Ennemie d’autrefois alliée d’aujourd’hui !  

Assise, les genoux remontés contre sa poitrine et la tête posée sur ces derniers, les bras autour de ses jambes ; voilà comment Kaori avait passée sa nuit.  

En Position fœtale.  

Retour aux sources.  

Une position qui rappelait la symbiose fusionnelle de l’enfant avec sa mère et donc remémorait le bien engendré.  

Une position qui l’apaisait mais pourtant ce soir-là Kaori se sentait atrocement mal.  

Du moment où la porte de sa chambre s’était refermée derrière elle, la jeune femme avait laissé libre court à ses larmes, pleurant tout son soul. Elle pleurait déjà lorsque Ryo était parti et continua de plus belle, incapable de s’arrêter jusqu'à ce que, de fatigue sur le petit matin, elle ne s’endorme enfin.  

Les mots que Ryo lui avait lancés à la figure avaient était blessants, terriblement blessants même. Jamais, oh grand jamais, elle n’aurait cru qu’un jour il assène de tels mots :  

« Je ne te veux pas dans mes pattes, tu m’entends ?»  

Kaori était assez digne et assez honnête pour reconnaître que plus d’une fois elle avait été une gêne pour lui mais ne s’était-elle pas rattrapée depuis ? Ne lui avait-elle pas suffisamment montré qu’elle pouvait réellement l’aider et faire la différence lors des affaires ?  

« Tu ne serais qu’une distraction sur laquelle je devrais garder constamment un œil !»  

Elle n’y pouvait rien s’il agissait de la sorte. C’était lui et lui seul qui lors d’une mission la couvait comme une vraie mère poule. Par moment c’était tout juste si elle se sentait le droit de respirer sans son consentement. Cependant, ne lui avait- elle pas montrée encore et encore et encore qu’elle était capable de se débrouiller seule quand il le fallait ? Qu’elle arrivait à mener sa barque sans son aide, sans l’aide de personne ? Que croyait-il ? Que Kaori Makimura était née le jour où ils s’étaient rencontrés ? Des parents morts dès son plus jeune âge, un frère qui bien que particulièrement aimant était constamment absent du fait de son travail ainsi que la découverte de son adoption sans oublier les différents quolibets qu’elle subissait au temps du lycée…Oui ! Elle avait du grandir tôt et vite...  

« Tu n’es pas de poids pour jouer dans la cour des grands Kaori ! »  

Ca elle le concevait parfaitement, non, la seule chose qu’elle voulait c’était être une bonne partenaire et qu’il la reconnaisse en tant que telle. Elle ne demandait absolument rien d’autre.  

« Si tu viens, je me ferai vraisemblablement tuer puisqu’au lieu de penser à assurer mes arrières c’est à te garder en vie que je devrais m’atteler ! »  

Les phrases précédentes lui firent mal, mais avec un peu de recul elle parvenait à comprendre son raisonnement, difficilement, soit mais elle y parvenait. Mais celle-ci fut le coup de grâce, le coup de poignard en plein cœur. Comment avait-il osé lui dire ça à elle ? N’était-elle donc que cela pour lui ? Un poids mort légué par son frère qu’il se devait de traîner derrière lui ?  

C’est sur ces biens sombres pensées que le sommeil vint la cueillir et c’est encore avec ces mêmes pensées en tête qu’elle se réveilla le lendemain.  

Encore une nuit sans sommeil ou du moins si peu. Elle avait besoin de prendre une bonne douche mais opta finalement plutôt pour un bon bain.  

Une fois lavée et son petit déjeuner expédié, la jeune femme décida de faire le grand ménage de l’appartement. Tout devait y passer : Faire la poussière, passer l’aspirateur, nettoyer les vitres, trier et ranger les vêtements ainsi que les magazines, inventorier les ustensiles de cuisines, nettoyer de fond en comble la salle de bain, les WC, et même la salle de tir et les armes.  

Plusieurs jours durant Kaori s’attela à sa tache, poussant le vice jusqu'à récurer les joints du carrelage de la cuisine. Elle passait plusieurs heures confinée dans cet appartement, ne sortant que pour aller vérifier le tableau à la gare ainsi que dire bonjour à Miki et par là même occasion prendre un café. L’appartement brillait du sol au plafond. Tout était propre, javellisé, désinfecté, aseptisé. Kaori avait toujours trouvé dans le nettoyage un moyen de s’aérer l’esprit. A travers ce dernier elle semblait à nouveau avoir de l’emprise sur les choses et pouvait enfin être maître de la situation. (Ndebéta : pauvres Ryo et Kaori, ils me font de la peine. NdA : Hélas on dirait qu’ils ne savent que se déchirer c'est deux là…. Ou bien est ce nous, les auteurs, qui les torturons un peu trop… ?!)  

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Cette frénésie du nettoyage dura pendant plus d’une semaine jusqu’à ce qu’un jour elle reçoive un coup de fil de Saeko lui demandant si elle pouvait passer la voir. Croyant qu’il était arrivé quelque chose à Ryo, Kaori s’empressa de lui répondre par l’affirmative.  

Une fois le combiné raccroché, cette dernière se mit à faire les cents pas dans le salon en suppliant intérieurement Saeko de se dépêcher d’arriver. Elle était comme un lion en cage, se demandant ce qu’avait bien pu arriver à Ryo, Mick et Falcon.  

Son partenaire l’avait bien appelé quelques fois mais elle n’avait jamais eu le courage de décrocher, préférant s’asseoir sur le canapé et l’écouter laisser son message sur le répondeur.  

Chaque coup de téléphone était le même. Il prononçait tout d’abord son nom d’une voix tendre et douce, la suppliant de prendre l’appel, chose qu’elle hésitait à faire et après une plage de silence, le nettoyeur finissait par prendre une grande inspiration pour l’informer que tout allait bien pour lui et qu’il espérait qu’il en soit de même pour elle. Il lui demandait ensuite ce qu’elle faisait et puis certainement lassé d’une conversation à sens unique, laissait s’échapper de sa gorge un long soupir avant de lui dire de prendre bien soin d’elle, et lui demandait pardon. Ses messages ne se terminaient jamais par un au revoir, non, ils s’achevaient tous par cette demande de pardon et par la supplique muette qu’elle soit acceptée.  

A peine s’était-elle plongée dans ses réflexions que le bruit d’un moteur de voiture la fit revenir sur terre. Elle s’avança à la fenêtre et vu que la Ferrari rouge de Saeko était garée en bas de l’immeuble. La policière n’allait certainement pas tarder à frapper à la porte.  

En effet, une minute plus tard, sa visiteuse était sur là.  

Lorsque Kaori ouvrit la porte d’entrée, ce ne fut pas l’inspecteur Nagomi mise sur son trente et un et toute pomponnée comme à son habitude qui se tenait devant elle, mais une femme au visage défait, les traits tirés et le regard dans le vide. Kaori afficha un sourire de circonstance et se décala légèrement sur le côté pour la laisser entrer. Cette dernière ne se fit pas prier et sans un mot alla directement s’asseoir sur le canapé après avoir déposé un volumineux dossier sur la table basse. Kaori commença à paniquer. Que s’était-il bien passé pour mettre l’inspectrice dans un pareil état ? (Ndebéta : Aie aie, pourvu que Ryo n’air rien !)  

Ce fut donc d’un pas hésitant qu’elle rejoignit Saeko et n’y tenant plus lui demanda de but en blanc :  

- Saeko ? C’est Ryo ? Il lui est arrivé quelque chose ?  

-Kaori, calme-toi et…Commença la policière mais son interlocutrice ne la laissa pas poursuivre et pale comme un linge, prit ses mains entre les siennes, les serrant fortement.  

- Est-ce que c’est grave ? Dis-moi Saeko !  

- Ce n’est pas à propos de Ryo Kaori ! Il va bien…Enfin je suppose car je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis son départ. Non si je suis venue, c’est pour toi.  

- Pour…Moi ? Mais pourquoi ? Répondit Kaori surprise avec un soulagement mal contenu.  

- Je suis parfaitement consciente que je n’ai pas le droit de te demander ce que ce que je m’apprête à faire, et cela me rend malade rien qu’a l’idée, mais je suis dos au mur et l’on ne me laisse pas le choix… Je ne sais même pas par quoi commencer, fit Saeko la voix nouée d’angoisse.  

- Par le début Saeko, commence par le début. Dis-moi ce que tu as à me dire et nous aviserons ensuite.  

- Eh bien voilà : J’aurais besoin de toi pour une affaire des plus délicates, à vrai dire c’est une vraie mission « casse-pipe », lui expliqua-t-elle tout en détournant le visage, incapable de soutenir son regard. (Nebéta : mais bien sur, pour changer grr.)As-tu déjà entendu parler de « I.S.V.E. » ?  

- Le nom me dit quelque chose mais sans plus.  

- L’I.S.V.E est le nom d’une secte très puissante qui sévit depuis plus de vingt ans maintenant sur l’archipel. Ses membres prétendent détenir la réponse au mal-être de notre société et assurent qu’après avoir suivi un de leurs séminaires, peu importe l’état dépressif ou non de la personne, cette dernière en ressortira heureuse, comblée et en parfaite harmonie avec le monde qui l’entoure.  

Cependant derrière toutes ces belles paroles se cache en réalité une abomination ! Très peu de personnes ressortent de leurs soi-disant séminaires. Juste quelques-uns simplement pour servir d’exemple et montrer à quel point ils déteignent la solution miracle ! Car bien entendu, ils ne relâchent pas n’importe qui. Uniquement, ceux pour qui le monde extérieur n’avaient plus aucun sens, ceux qui se sentaient au fond du gouffre. Et là miracle ! Après ce fameux stage, les voilà de nouveaux heureux, épanouis, satisfaits.  

Ce que l’opinion publique ne sait pas, c’est qu’en réalité derrière tout ce blabla et ce tape à l’œil ils utilisent les individus comme de simples cobayes, le but de cette secte étant en fait la recherche génétique. Ils ont à leur disposition d’énormes moyens financiers sans compter le fait que de grands chercheurs font partis de ce groupe. Nos informations nous laissent à penser qu’ils auraient des années d’avance sur le reste du monde dans ce domaine.  

- Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as besoin de moi Saeko ? Certes l’I.S.V.E. est une secte mais ce n’est pas la seule du Japon, loin de là ! Que veux-tu que je fasse ? Là je suis perdue !  

- Disons que récemment les choses ont pris un nouveau tournant. Il y a tout juste huit mois de cela, la nièce du Ministre de l’Intérieur s’est faite enrôlée. Nous avons tout tenté pour l’en soustraire, en vain. A chaque fois qu’un policier s’infiltrait dans cette organisation peu après son identité était découverte et sa mort passait pour un suicide. Mon œil ! Les malheureux se sont fait exécutés et leur mort maquillée en suicide oui. Le ministre est de plus en plus sur les nerfs et réclame promptement des résultats que, pour le moment, il faut bien l’admettre nous sommes incapables de lui donner. Mon père et moi jouons notre poste sur cette affaire…. Récemment, j’ai appris que les chefs de cette secte ont jeté leur dévolu sur une nouvelle proie et pas des moindres, toi en l’occurrence !  

- Moi ? Comment ça moi ?! Qu’est-ce que tout cela veut dire ?  

Saeko se pencha alors vers la table basse et pris le dossier qui se trouvait dessus puis en sortit une dizaine de photos où l’on distinguait clairement deux hommes à la mine patibulaire.  

- Tu vois ces deux hommes ?  

Kaori opina de la tête, fixant intensément les faciès de ces derniers.  

-Ils sont les têtes pensantes de l’I.S.V.E. et d’après les officiers qui les filent, ils t’ont déjà remarqué depuis quelques jours.  

-Mais…Et moi qui ne m’étais rendue-compte de rien…  

-Crois-moi Kaori, j’ai retourné le problème dans tous les sens, j’ai essayé mille fois de trouver une autre solution mais il semblerait que tu sois réellement ma dernière chance. Cela me rend malade de te demander cela à toi Kaori, et pour te dire la vérité j’aurai préférer y envoyer n’importe qui d’autre que toi, mais…  

- Mais tu n’as pas d’autre choix, termina la jeune femme à sa place, le visage soudain très sérieux. Après tout, ils m’ont déjà remarqué ! Alors si je comprends bien, tu veux que j’infiltre l’I.S.V.E. afin de voir si la nièce du Ministre est toujours vivante et, si c’est le cas, je devrai rentrer en contact avec elle et ensuite tenter de nous faire sortir de là. C’est bien cela non ?  

- Oui, oui, l’idée est là mais cela sera très loin d’être aussi simple que ça !  

- Tu crois ? Je veux dire, je ne suis pas de la police et n’ai donc aucun rapport avec vous. De plus, le fait que je serve de partenaire à un détective privé, cela n’est mentionné absolument nulle. Et même s’ils vont jusqu'à faire des recherches sur moi, que vont-ils trouver ? La fille d’un criminel qu’un flic prit de remords a adopté ? Une pauvre gamine qui enfin de compte n’a grandi qu’avec un frère pour seul modèle ? Il n’y a rien Saeko, strictement rien dans ma vie qu’ils puissent soupçonner.  

- Là n’est pas le problème je suis bien consciente de tout cela, sinon au grand jamais je ne serai venue te trouver. La mission est déjà suffisamment suicidaire comme cela !  

Non, ce n’était pas de cela dont je te parlais …Disons qu’ils s’assurent de manière radicale que leurs sujets leur soient dévoués et loyaux. Durant ce séminaire, les malchanceux qui sont choisis pour rester au sein de leur groupe subissent un véritable lavage de cerveau et les séances de conditionnement continuent même une fois pleinement intégrés à l’I.S.V.E. Les hommes et les femmes sont de véritables soldats répondant à n‘importe quel ordre qui leurs sont donnés. Ces derniers n’ont plus aucun esprit critique et ne savent absolument plus distinguer le vrai du faux, ou le bien du mal. D’ailleurs, pour information personnelle il n’y a pas de profil pour être un adepte, la plupart répondent simplement à un ou plusieurs de ces points : Un développement narcissique élevé, un besoin de connaissance, un besoin de pouvoir, le fait d’être une personne enfermée ou renfermée sur elle-même, ou tout simplement le hasard. Tous les métiers, toutes les classes sociales sont touchées, et tout le monde peut être potentiellement un adepte. Retiens bien cela Kaori : « On ne rentre pas dans une secte, mais c’est elle qui rentre en nous. »  

- Tu crois que je suis assez forte pour tout cela ? Demanda-t-elle plus que surprise par la confiance sans faille que lui démontrait Saeko.  

Après un assez long silence, l’aînée des sœurs Nagomi répondit d’un ton des plus sincères.  

- Kaori, tu es sans aucun doute la femme la plus forte que je connaisse et c’est d’ailleurs pour cela que tu partages la vie de Ryo depuis si longtemps. Tu possèdes une force de caractère hors du commun, tu es juste, droite et honnête et si je peux avoir une confiance aveugle en une personne autre que Ryo, c’est bien à la celle qui forme l’autre moitié de City hunter, à la petite sœur de l’homme que j’aimais… (Ndebéta : Mais c’est vrai qu’elle a l’air de baisser ses barrières et de se dévoiler Saeko, ca change !:)  

La déclaration que venait de faire l’inspectrice avait plus que chamboulée la jeune femme. En effet, celle qu’elle considérait comme son ennemi venait de lui faire le plus beau compliment qu’elle n’ait jamais reçue. Kaori se rendit compte alors que derrière les apparences qu’elle voulait se donner, Saeko avait en réalité le coeur tendre. Il suffisait d’ailleurs de la regarder pour le comprendre : Toute cette histoire l’avait mis dans un état affreux. La policière avait honte de demander à celle qu’elle considérait secrètement un peu comme sa belle-sœur, de se jeter ainsi dans la gueule du loup.  

- Néanmoins, il est hors de question que je t’envoie au casse pipe sans que tu sois parfaitement préparée ! Je t’ai amené le dossier que l’on a sur l’I.S.V.E, potasses-le bien. Je veux également que Miki te conditionnes à sa façon. Je lui en toucherai un mot si tu acceptes, car je veux que tu puisses suivre les différentes séances qu’ils vont t’imposer sans risque. C’est pour cela que j’aimerais qu’à la suite d’un stimulus quelconque que tu choisiras, tu puisses te mettre délibérément dans un état de transe qui durerait une heure ou deux afin de ne pas subir leur lavage de cerveau. Cela reviendrait en fait à ce qu’une partie de toi vive la séance, mais que dès que l’hypnose cesse tu sois en mesure de ranger toutes ces informations dans une partie de ta mémoire sans que ces dernières ne viennent perturber tes pensées et tes choix.  

Je sais que ça parait un peu compliqué, mais est-ce que tu m’as comprise ?  

- Globalement je crois que oui. T souhaites que tout ce que je vive ait le moins de répercutions possibles sur mon être, et d’une certaine façon tu t’assures tout simplement que leurs séances de conditionnement et de lavage de cerveau ne marchent pas sur moi ! Je saurai comment agir en fonction de telle situation ou de telle demande puisque j’aurai assisté aux séances mais toutes les informations qu’ils auront tentés d’imposer à mon cerveau n’auront aucun effet sur moi, car ce sera sous hypnose que je participerai à cela. Hypnose que je serai capable de m’infliger à moi-même grâce à un stimulus que j’aurai choisi. Est-ce que c’est bien ça ?  

- Tu as tout compris Kaori ! Je vais également mettre des microémetteurs ainsi que de minuscules micros dans les boutons de certains de tes chemisiers, assures-toi de porter l’un d’eux lorsque tu iras à leur séminaire. Il te suffira ensuite de les placer dans différentes pièces pour que l’on ait un support auditif à défaut de visuel. C’est moi qui vais m’occuper personnellement de cette affaire et je veillerai à ce qu’il ne t’arrive absolument rien. Est-ce que tu te sens prête ?  

- Saeko, la question ne se pose même pas ! Bien évidement que j’accepte cette affaire ! Je me demande juste comment Ryo va réagir une fois qu’il sera rentré ?  

- Mal ! Très mal ! Et cela sera bien compréhensible mais sa colère et sa rancœur ne seront pas dirigées contre toi, ne t’en fais pas !  

- Je ne m’en fais pas ! Et de toute façon il sera en colère contre moi. N’oublie pas que tu ne m’as pas forcé la main, j’ai accepté en toute connaissance de cause. Alors s’il désire être en colère contre moi, et bien qu’il le soit, mais il est hors de question que je laisse une gamine se laisser endoctriner par des fous qui abusent de sa jeunesse et de sa naïveté afin de servir leurs desseins immoraux ! Répondit Kaori d’une voix forte et assurée.  

- Tu es une personne d’exception Kaori ! Tu disposes d’une bonté et d’une grandeur d’âme impressionnantes ! Je suis plus qu’honorer de travailler avec toi sur ce coup là ! Et je veillerai à ce que la prime soit en conséquence des risques encourus.  

Sur ces derniers mots Saeko se leva et se dirigea vers la porte, mais avant de refermer cette dernière, elle prononça ces dernières paroles qui émurent Kaori :  

- Ton frère serait fier de toi Kaori, il l’a toujours été et il en est de même pour Ryo ! (Ndebéta : mouais je me demande si Ryo sautera au plafond en apprenant ce que Saeko fait faire à Kaori moi…)  

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