Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Sheena

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 18-10-07

Ultimo aggiornamento: 10-04-08

 

Commenti: 98 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: En l'absence de Ryo une nouvelle affaire se présente à Kaori : infiltrer une secte pour retrouver et libérer la nièce d'un ministre. Cependant tout n'est pas aussi simple que cela ! Et, ce qu'elle va découvrir derrière ces portes dépassera l'imaginable !Elle devra faire face à l'ignominie humaine. En resortira t'elle indemne ?

 

Disclaimer: Les personnages de "' In Sanguis Veritea Es '" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: ' In Sanguis Veritea Es '

 

Capitolo 7 :: Chapitre VII : Dans la gueule du loup

Pubblicato: 19-03-08 - Ultimo aggiornamento: 19-03-08

Commenti: Alors voilà un chapitre qui sera peut être un peu barbant à lire car je rentre dans des explications un peu techniques mais je trouvait cela nécessaire pour la suite ! En tout cas je tiens à remercier toutes mes ' revieweuses '. Alors merçi aux miss qui suivent (vous êtes des amours et j'espère que cela vous plaira toujours autant !) : Zabelle, Percefone, Didinebis, Pinky, Nanou, Grifter, Kitounette, RKever (encore mille pardon miss ^_^'), Cristina, Sirine et Tennad. J'attends de savoir ce que vous en pensez, en attendant Read & Enjoy !!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Chapitre VII : Dans la gueule du loup  

 

 

 

Confortablement assise dans le siège arrière de la voiture qui selon toute vraisemblance devait la conduire au QG de la secte, la tête posée contre la vitre, Kaori regardait défiler le paysage. En réalité, son esprit était à mille lieux de là.  

Hormis la présence de l’homme au volant elle était seule et c’est à ce moment précis, alors qu’elle était conduite loin des siens, qu’elle prit réellement conscience de l’ampleur de ce qu’elle s’apprêtait à faire.  

Elle avait accepté une affaire sans en avoir dit le moindre mot à son partenaire, une affaire qui au fur et à mesure que le temps passait devenait de plus en plus floue.  

 

Oh grand jamais Ryo n’aurait accepté une affaire sans en connaître les tenants et les aboutissants. C’était la règle d’or dans leur métier pour rester en vie.  

Ne jamais se lancer tête baissée. Toujours analyser et décortiquer minutieusement le moindre petit fait. Toujours tout connaître pour pouvoir anticiper le prochain mouvement de son adversaire dans le seul et unique but que plus aucun doute ne subsiste et que l’on ait l’esprit clair.  

 

Elle en était parfaitement consciente. L’analyse minutieuse qu’elle et Saeko avaient faites ensembles de cette affaire laissait paraître encore de nombres zones d’ombres, le doute et les incertitudes s’insinuant un petit peu plus en elle. A l’heure actuelle, Kaori n’était plus certaine que d’une seule chose : Elle avait fait le bon choix. Elle savait que peu importe ce qu’il lui en coûterait, elle sauverait cette jeune fille. Peu importe le prix à payer, elle ne pouvait pas laisser une gamine aux mains de ces monstres.  

 

C’est alors que sa discussion avec Miki lui revint en mémoire.  

 

 

 

* ¤ * Flash Back * ¤ *  

 

 

Cela faisait deux jours qu’elle avait accepté la mission de Saeko, deux jours à potasser encore et encore un dossier gros comme deux annuaires téléphoniques, deux jours qu’elle s’abîmait les yeux en cherchant le moindre petit détail sur des photos toutes plus horribles les unes que les autres. Mais plus elle s’imprégnait du dossier et plus sa résolution de sauver cette jeune fille s’intensifiait. Kaori pouvait maintenant mettre un nom et un visage sur cette malheureuse.  

 

Sayane Murphy: 1m65. 58 Kg. Cheveux longs, bouclés et de couleur châtain. Yeux Verts. Légère cicatrice au niveau de la tempe gauche.  

Une jeune fille tout juste âgée de 19 ans, ayant perdue ses parents (Mr & Mme James Murphy, riches industriels de la cote ouest) dans un accident de voiture alors qu’elle n’avait que 3 ans. Recueillie et élevée comme sa propre fille par Mr Kaname Sousuke, Ministre de l’Intérieur. Très studieuse et cultivée, Sayane était inscrite à la prestigieuse université de Tokyo où elle suivait un enseignement en droit, afin de suivre les traces de son oncle et de se lancer dans la politique. (NDA : L'université de Tokyo est largement perçue comme la plus prestigieuse dans de nombreux domaines. Todai est particulièrement connue pour ses facultés de droit et de littérature. Cette université a produit de nombreux membres de l'élite politique japonaise.) Particulièrement réservée et introvertie, Sayane avait des difficultés à interagir avec les gens de son âges, se sentant plus à l’aise avec des personnes un peu plus âgées.  

Unique héritière de la famille et de la fortune colossale de son oncle, elle avait le profil parfait pour tomber dans la spirale infernale qu’est une secte.  

 

Pour résumé en deux mots : Cible parfaite.  

Voilà la femme fille qu’elle allait devoir récupérer.  

 

Après avoir relu pour la énième fois le profil de la jeune Murphy, Kaori referma le dossier, attrapa sa tasse de café vide et se leva du canapé afin d’aller laver cette dernière à la cuisine.  

Une fois fait, elle prit son manteau puis se dirigea vers le guéridon près de la porte d’entrée, là où se trouvaient les clefs de leurs voitures. Elle tendit la main vers les clefs de sa Fiat Panda mais suspendit son geste pour finalement s’emparer de celles de Mini. Bien que ses dernières paroles l’aient terriblement blessé, elle avait un besoin quasi viscéral de ressentir la présence de Ryo lorsque ce dernier n’était pas là.  

 

C’est donc au volant de la voiture de son partenaire qu’elle se rendit au Cat’s Eye, là où Miki l’attendait impatiemment depuis que Saeko lui avait expliqué brièvement l’affaire.  

À peine eut-elle le temps de faire deux pas dans le café que sans un mot à son encontre, l’ex-mercenaire fonça droit vers la porte afin de tourner l’écriteau pour signifier aux éventuels clients que le café était fermé.  

 

 

- Bonjour quand même Miki ?!  

 

- « Bonjour» ? A non Kaori, tu te trompes ! Ce n’est pas un bon jour ! Pas quand Saeko vient de m’apprendre que ma meilleure amie allait venir me voir afin que je l’hypnotise et qu’ainsi elle puisse infiltrer une secte, répondit cette dernière sur ton quelque peu sec.  

 

- Miki je t’en pris calme-toi, et laisse-moi….  

 

- Me calmer ? Mais comment veux-tu que je me calme alors que tu as accepté de prendre une affaire aussi dangereuse, de Saeko en plus, sans en toucher un mot à Ryo ! Explique-moi comment veux-tu que je me calme quand je vois mon amie envoyée en mission suicide ?  

 

- As-tu donc si peu confiance en moi Miki ? Ne crois-tu pas que j’ai pesé le pour et le contre avant de donner mon accord ?  

 

- Non, car je te connais Kaori ! Je sais qu’au moment même où Saeko t’a dit que cette affaire concernait une gamine qui s’était faite endoctriner par des êtres abjects, tus n’as plus été capable de raisonner clairement. Je sais pertinemment qu’à cet instant-là ce n’était plus ta tête qui raisonnait, mais ton cœur !  

 

- Et tu insinues que c’est mal ? Rétorqua Kaori blessée, se sentant jugée par son amie.  

 

- Dans ton métier, dans notre monde oui.  

 

- Miki comment p… S’indigna Kaori.  

 

- Laisse-moi finir s’il te plait. Oui, laisser nos sentiments et nos appréhensions prendre le dessus dans une affaire, cela revient à signer nous-même notre arrêt de mort. Comprends-moi bien, je ne te dis pas qu’il ne faut pas écouter notre cœur, mais juste savoir faire la part des choses. Je sais ce que tu vas répondre à cela. Tu vas me dire que Ryo a dit un jour qu’il ne prenait une affaire que si cette dernière faisait battre son cœur. N’est-ce pas ce à quoi tu pensais ?  

 

- Oui répondit-elle d’une faible voix, commençant enfin à comprendre ce que Miki voulait lui dire.  

 

- C’est une bien belle phrase mais tu dois bien comprendre qu’il ne prend pas sa décision sur des critères aussi subjectifs que ceux-la. Sa décision est mûrement réfléchie, tout est passé au peigne fin, et lorsqu’enfin il a pris connaissance de toutes les données et que plus aucun doute ne subsiste, il donne son accord. En professionnel, il prend le temps d’analyser, de considérer toutes les possibilités sinon le risque serait bien trop gros, et le prix à payer bien trop cher.  

Dans ton cas Kaori, tu as donné ton accord pour une affaire où les zones d’ombres sont plus nombreuses que le reste…Mais après tout, cela ne devrait pas m’étonner venant de toi, tu as le cœur sur la main, toujours prête à aider les autres sans jamais demander quoique ce soit en retour.  

 

- Arrête Miki, je ne suis pas une sainte.  

 

- Non, mais à mes yeux tu n’en es pas loin.  

 

 

Puis de manière plus légère elle ajouta :  

 

-Après tout, tu supportes bien Ryo depuis presque huit ans maintenant, si ça ce n’est pas de la sainteté je ne m’y connais pas ! Tu devrais être reconnue comme martyre Kaori, moi je te le dis !  

 

 

Ces dernières paroles détendirent soudainement l’atmosphère qui était devenue quelque peu pesante depuis le début de la conversation. Les deux amies éclatèrent d’un rire franc et cristallin qui raisonna dans tout le café.  

 

 

- Je suppose que Saeko t’a donné le dossier avec le rapport de leur enquête et tout ce qu’ils savent sur L’I.S.V.E. ? Demanda Miki  

 

- Oui en effet, elle m’a donné tout cela il y a deux jours lorsqu’elle est venue me faire part de sa requête.  

 

- L’as-tu regardé avec soin ?  

 

- Je ne fais que cela depuis deux jours, j’ai lu et relu les différents rapports, j’ai examiné assidûment toutes les photos à la recherche du moindre indice mais rien. Rien de bien probant ci ce n’est le fait que…Kaori laissa sa phrase en suspend, ne sachant pas comment dire cela à Miki.  

 

- Le fait que quoi ? Que tu ressembles étrangement aux filles qu’ils sacrifient ? Que tu as les mêmes traits, le même physique qu’elles ?  

 

- Comment sais-tu cela Miki ?  

 

- Kaori, crois-tu réellement que j’ai laissé partir Saeko sans lui avoir auparavant tiré les vers du nez ?  

 

- Non, bien sur que non, je te connais. Et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je t’apprécie tant. Alors es-tu d’accord pour m’hypnotiser ?  

 

- Je n’ai pas le choix de toute façon. Il est hors de question que je te laisse y aller sans le moindre mécanisme de défense ! Mais je te le redis une nouvelle fois, je suis contre toute cette affaire. Tu devrais au moins avertir Ryo !  

 

 

Devant le mutisme de Kaori elle ajouta :  

 

- Montons à l’étage, nous y serons plus tranquilles et à l’abri des regards indiscrets.  

 

 

Elles prirent toutes les deux l’escalier pour arriver devant la porte qui menait au salon de Miki et Falcon. Là, la barmaid fit signe à Kaori de prendre place sur le canapé.  

 

 

- Saeko m’a demandé de t’hypnotiser afin qu’avec l’aide d’un stimulus choisi, tu puisses retrouver cet état de transe et ainsi assister de manière plus sure à leurs séances de « lavage de cerveau ». Avant de commencer, es-tu d’accord et surtout es-tu prête ?  

 

- Oui, oui Miki je suis d’accord et quant à savoir si je suis prête, cela sera également oui !  

 

- Très bien. Je vais d’abord te faire un petit topo sur l’hypnose pour que tu comprennes ce que l’on va faire et que tu puisses le reproduire.  

 

- D’accord.  

 

- Ce qu’il te faut savoir, c’est que l'hypnose est souvent considérée comme un état modifié de conscience. Cet état est différent des autres états modifiés de conscience tels que la relaxation ou de la méditation car il permet de faire la dissociation entre le conscient et l'inconscient. Cet état peut être léger comme par exemple le rêve ou plus profond. Cette dissociation qui s’effectue, permet à l'inconscient de se libérer des entraves et blocages du conscient, et de se manifester de façon autonome par des phénomènes hypnotiques comme l'amnésie, l'anesthésie, la régression en âge, et bien d’autre.  

Pour ma part, moi je dirais plutôt que l'hypnose c’est comme un état d'hyper concentration. Tu me suis jusque là ?  

 

- C’est bon. Pour le moment, je comprends.  

 

- Ok, une autre chose à savoir est qu’il existe plusieurs méthodes pour induire l’hypnose chez quelqu’un mais pour que cela marche réellement il faut trouver les solutions adaptées à la psychologie de la personne à hypnotiser.  

Dans ton cas, nous allons plutôt nous diriger vers de l’autohypnose car c’est un état qu’il te sera facile de retrouver et qui ne prendra pas beaucoup de temps à atteindre. Nous utiliserons les « vérités physiologiques humaines » pour faciliter la relaxation préalable à l’état de transe. Pour te donner un exemple, pense à ta respiration, souviens-toi de ce ceci et mets-le en application : " Ma respiration est paisible, j’observe son rythme qui se ralentit, s'approfondit au fur et à mesure que je me détends de plus en plus profondément". Cette proposition ne fait que décrire un fait physiologique vrai et donc on ne peut que croire en la vérité de ce qui advient. On devient ainsi plus coopérant et par conséquent on entre rapidement en hypnose.  

 

- Si je te comprends bien, je dois me décontracter et relaxer tout mon être pour pouvoir être réceptive à l’hypnose.  

 

- C’est exactement ça.  

 

- Mais je voudrais juste qu’on éclaircisse un point Miki : L’hypnose va-t-elle me permettre d’effacer de ma mémoire voire, d’oublier, les expériences que je vais vivre dans cet endroit ?  

 

- Je dirais plutôt que sous certaines conditions, l’hypnose peut permettre de retrouver des souvenirs profondément enfouis dans notre inconscient. Maintenant à savoir si l’hypnose peut nous faire oublier quelque chose, je répondrai que non. Tout ce que nous vivons s'inscrit forcément dans notre mémoire et il est impossible d'y effacer quoique ce soit. On peut toutefois transformer un souvenir pénible voir invalidant en souvenir neutre. C’est faire une abréaction. (Ndebéta : C’est cool, j’apprends plein de trucs, merci.) (NdA : J’essaye d’être le plus crédible possible, bien que là on rentre dans quelque chose qui pour les puristes ne l’est pas forcément….^_^). Certaines techniques permettent aussi de revivre des instants douloureux et de les « éteindre » par l'hypnose. Une autre possibilité consiste à permettre à la mémoire de mieux s’organiser et de ce fait elle n’utilisera que ce qui est nécessaire. Il est donc possible, non pas de faire oublier, mais plutôt d'empêcher à la conscience d'accéder à certaines informations. Néanmoins, ces informations ne devront pas avoir une charge émotionnelle importante car si c’est le cas, notre inconscient luttera pour les projeter à notre conscience et ceux-ci nous atteindront avec pertes et fracas.  

 

- Une fois hypnotisée, je n’oublierai donc pas ce que j’ai vécu mais ma conscience les rangera soigneusement dans un tiroir de ma mémoire que je pourrai fermer à clef pour ne pas que ces derniers me dérangent. D’accord, c’est clair maintenant.  

 

- Si nous faisions une tentative ?  

 

- Je suis prête !  

 

- Très bien ! Alors, viens donc te mettre face à ce miroir, regarde droit au fond de tes yeux et essaye de sonder ton âme. Relâche tous les muscles de ton corps. Ta tête puis tes épaules et tes bras ne pèsent plus rien. Ta respiration est paisible, tu observes son rythme qui se ralentit, s'approfondit au fur et à mesure que tu te détends de plus en plus profondément. Tu te sens bien, sereine et en sécurité. Maintenant, garde cette sensation en mémoire et lorsque tu y parviendras lors de ton auto-hypnose, tu seras à ce moment là. Tout ce que tu vivras dans les deux heures qui suivent sera instantanément enfermé dans un des tiroirs de ta mémoire afin de ne pas perturber ta conscience, fit Miki d’une voix douce et légère.  

 

 

Kaori, de nature émotive et très sensible n’avait pas rejeté l’hypnose et se trouvait dorénavant en transe hypnotique. Dans cet état, elle était présente physiquement aussi bien que mentalement et pouvait si besoin est, entendre et interagir avec son environnement.  

 

 

- Maintenant, je vais compter jusqu'à trois et une fois que j’aurai fini de compter, ta conscience reprendra son rôle...Un, deux, trois.  

 

- Est-ce que ça a marché ?  

 

- Oui, comme sur des roulettes.  

 

- Miki, je…Je ne comprends pas, comment se fait il que je me rappelle tout ce que tu m’a dis ? Si cela avait marché comme on le voulait, mon inconscient n’aurait-t-il pas empêché que je puisse avoir accès à ces souvenirs ?  

 

- Non ma belle, car là tu n’as pas fais de l’auto-hypnose, c’est moi qui t’ai hypnotisé pour que d’une, tu sois plus réceptive à ta propre autohypnose et que de deux, ton inconscient suive les directives que l’on veut lorsque cela sera lui qui aura le dessus.  

 

- Je devrai donc faire pareil ? Me mettre devant une glace, me concentrer sur mon regard, ma respiration afin d’être parfaitement détendue pour avoir accès à cet état de conscience modifiée ?  

 

- Dans les meilleures conditions, oui c’est ainsi que cela doit être fait tout du moins les premières fois pour que tu ne perdes pas de temps à atteindre cette sensation de plénitude indispensable pour que cela marche. Après, je pense que tu pourras y parvenir sans l’aide du miroir et beaucoup plus rapidement vu la rapidité avec laquelle tu y es parvenue tout à l’heure. Une dernière chose cependant Kaori, je pense vraiment que tu devrais en parler à Ryo ou mieux, attendre son retour.  

 

- Miki, tu sais tout aussi bien que moi, que nous n’avons aucune idée du moment où ils vont revenir. Cela pourrait très bien être dans plusieurs semaines et d’ici là il sera peut être trop tard ! Cela fait déjà huit mois qu’elle est là-bas, chaque jour compte ! Et puis tu sais parfaitement que Ryo m’empêcherait de m’infiltrer dans cette secte. (Ndebéta : Et il n’aurait pas tort, c’est super risqué !)  

 

- Oh que oui je le sais ! Et elle est là, la véritable raison de ton refus d’en informer Ryo car au moment dès que tu aurais fini de lui exposer la situation, il serait déjà dans le 4X4 de Falcon, roulant à vive allure en direction de Tokyo.  

 

- Tu as raison, c’est en partie pour cela mais c’est aussi pour me prouver que ses dernières paroles n’étaient pas vraies, que je ne suis pas comme il me voit. Je veux plus que tout sauver cette gosse car si j’y arrive, c’est que je n’aurai pas tout raté !  

 

- Kaori, de quoi parles-tu ? Je n’y comprends rien ! Qu’est-ce que Ryo t’a encore dit ? Et qu’est-ce que tu aurais raté ?  

 

- Je n’ai plus le temps maintenant Miki. Je dois passer au commissariat voir Saeko pour les derniers détails du plan ainsi qu’aller récupérer auprès d’un de ses collègues les microémetteurs et enfin, une fois de retour à la maison, relire une dernière fois le dossier. Encore merci pour tout Miki, merci d’être toujours là pour moi et de me comprendre sans jamais me juger.  

 

- A quoi servent les meilleures amies sinon ? Lui répondit Miki tout en l’accompagnant devant la porte d’entrée du café.  

 

Et avant que Kaori n’ait pu franchir la porte, la mercenaire la prit dans ses bras tout en lui chuchotant à l’oreille de surtout fait bien attention, de rester toujours sur ses gardes et qu’au moindre pépin, elle décampe !  

 

 

* ¤ * Fin du Flash Back * ¤ *  

 

 

 

La circulation en cette fin de matinée était des plus denses et des plus compliquées dans l’agglomération nippone.  

Ce fut donc au bout d’un long trajet qui sembla à Kaori interminable, que cette dernière vit au loin se dessiner les contours de ce qui semblait être, à première vue un manoir.  

 

Ce dernier ce situait à l’extérieur de la ville et était isolé de tout.  

 

Le chauffeur coupa finalement le moteur de la berline et fit signe à Kaori de descendre et de le suivre.  

 

Lorsqu’elle leva enfin les yeux vers cette haute battisse, un étrange malaise s’empara d’elle comme si une aura malfaisante habitait ces lieux. La jeune femme la ressentait s’insinuer en elle à travers chaque pore de sa peau.  

 

A cet instant précis, son instinct ne lui disait, non, ne lui criait qu’une seule chose : Courir, prendre ses jambes à son coups et s’enfuir, s’enfuir loin de cet endroit où le mal et la désolation régnaient en maîtres. Si elle franchissait ces lourdes portes de bois alors elle rentrerait dans la gueule du loup. (Ndebéta : Je trouve que ça sent le piège à plein nez moi aussi)  

 

Oui, mais voilà, elle avait une mission à effectuer, des personnes comptaient sur elle et elle avait une jeune fille à sauver.  

 

N’écoutant donc que son cœur, elle releva la tête et avança d’un pas qui se voulait sûr et décidé tout en se répétant inlassablement ces quelques mots que son frère lui avait prononcés après la mort de leur père :  

 

« Relève le menton, et bombe le torse. Si tu regardes l’avenir avec espoir, alors l’avenir te sourira. »  

 

 

 

 

 

 

 


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