Capitolo 7 :: repas tranquille si possible ?

Pubblicato: 09-03-13 - Ultimo aggiornamento: 09-03-13

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La troisième journée se déroula tranquillement, certains professionnels s’étaient donnés rendez-vous pour des séances de tirs de précision dans un vieux hangar des quais, d’autres jouaient les touristes en plein centre ville et enfin certains écumaient les salles de jeux clandestines de la ville.  

Ryo était donc parti faire du tir dans le hangar, histoire de se vider la tête avant le repas prévu dans la soirée. Ce matin encore la jeune femme avait été accostée par un groupe de mercenaires, elle avait réussit à les semer en rentrant dans un bain public. Vraiment il avait hâte que cette semaine prenne fin.  

Le rendez-vous était fixer devant la gare, lieux que tous connaissait et donc plus facile à trouver qu’un petit restaurant de quartier, Ryo avait essayé de décourager sa partenaire à l’accompagner, il avait sorti toutes les excuses imaginables, tenter le chantage, les menaces de tortures, supplier et même essayer de l’enfermer dans la salle de bain bien qu’il ait oublié que le verrou fonctionnait aussi de l’intérieur. Il avait deux heures pour la convaincre de ne pas venir, mais rien n’y faisait.  

Kaori attendit donc son partenaire en bas des marches, elle avait revêtu une robe élégante en satin noir lui arrivant aux genoux, les manches légèrement bouffantes qui partait de la taille, le tissus drapé mettait en avant la taille fine, un léger décolleté sur le devant mais un dos nu en v qui s’arrêtait à la moitié du dos, un fente qui partait mi cuisse et qui laissait voir les jambes de rêve de la jeune femme, autour du cou un collier en perle blanche, des boucles d’oreille chandelier et des escarpins noir finirent la tenue.  

Ryo faillit en avoir une attaque quand il l’aperçut du haut de l’escalier, il en était sur maintenant que le repas serait mouvementé. Qu’elle idée elle avait eu en s’habillant comme ça. D’un côté ça lui rappelait la soirée organisée par Eriko avec pour vedette sa partenaire en Cendrillon, elle portait le même style de vêtement, il ne lui manquait plus que la perruque.  

Il descendit donc les marches tout en la dévorant des yeux ne se rendant pas compte qui lui aussi était détaillé de la tête au pied par la jeune femme. Il avait fait un effort vestimentaire, une chemise rouge carmin, un costume noir coupé simple, la cravate en satin noir qui allait avec et les chaussures en cuir. Il avait essayé de dompter ses cheveux mais sans succès et une odeur de parfum légèrement mentholé flottait autour de lui.  

Ils décidèrent d’y aller à pieds, évitant les soucis de stationnement et aussi pour profiter de la fraicheur du mois de décembre.  

Certains passants se posaient des questions devant les gens présents sur le trottoir en face de la gare, tous les hommes étaient en costume mais avec plus ou moins de réussite, certains n’étaient pas à leur aise et le faisait savoir. Le dîner devait se déroulé dans un restaurant ne laissant entrer que les personnes en tenue de soirée.  

Ryo et Kaori se rapprochait de la gare et déjà les regards se tournaient vers sa partenaire, il se crispa légèrement quand il reconnu les mercenaires qui avaient déjà tenté une approche envers la jeune femme. Arriver au groupe, tous les regards se jetèrent sur Kaori qui discutait tranquillement avec Ryo.  

Soudain une légère rafale fit frissonner la jeune femme et une dizaine de veste de smoking lui fut proposé dans la seconde. Les mercenaires se disputaient pour savoir quelle veste elle allait prendre.  

- Messieurs je vous remercie mais mon manteau me suffira pour le moment.  

- Bien mademoiselle. Dirent en cœur les hommes.  

Ryo tomba à la renverse, de vrais gamins ceux-là. Il avait l’impression d’être dans une cours de récréation et que tous les gamins turbulents cherchaient à attirer l’attention de l’institutrice.  

Un véhicule noir s’arrêta en face du groupe, à son bord le vieil homme qui leur indiqua le nom du restaurant et le chemin à prendre pour s’y rendre, il proposa à Kaori de l’emmener mais celle-ci refusa poliment.  

Le groupe de mercenaires ne passa pas inaperçu dans les rues de la capitale japonaise, tout le monde se retournait à leur passage et les commentaires pleuvaient, surtout sur la présence de Kaori au milieu de tout ces hommes.  

- Tu crois que c’est une vedette ? demanda un salarié.  

- Une famille de la mafia ? dit un autre.  

- Plutôt une politicienne. Rétorqua un autre.  

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