Capitolo 3 :: LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE... OU PRESQUE

Pubblicato: 27-11-07 - Ultimo aggiornamento: 27-11-07

Commenti: Salut tout le monde. Voici le 3ème chapitre de la fic. J'espère que cette fic vous plaît toujours autant. Je ne remercierais jamais assez Grifter pour ses corrections. Bonne lecture! Enjoy

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Ryô se mit à attendre Kaori, sachant qu’elle devait prendre ses affaires pour son cours. Cette dernière fit un saut rapide, de telle manière à ce qu’ils ne puissent discuter.  

« Mon ange, si tu crois que je vais laisser cela de côté, tu te trompes. On va s’expliquer ce soir, que tu le veuilles ou pas. »  

Kaori, à son grand étonnement, retrouva ses marques très rapidement et exécuta, sereine, les consignes dispensées. Hikari l’informa qu’elle devrait changer rapidement de groupe, à l’issue des deux premières heures de cours. Ce à quoi Kaori répondit par un large sourire. Ces deux heures lui avaient fait un bien fou ! Quand vint l’heure de rentrer, la tension qui avait quitté la jeune femme revint comme un cheval au galop plus elle approchait de l’appartement. Arrivée devant la porte, elle hésita soudain à entrer. Elle n’eut pas plus le temps de réfléchir que Ryô lui ouvrit et s’effaça pour la laisser passer.  

- Bonsoir Kaori, ton cours s’est bien passé ?  

- Très bien. Pousse-toi un peu du chemin, je voudrais aller dans ma chambre.  

- Bien sur. Je t’attends à la cuisine, le repas est prêt.  

- J’arrive dans 5 minutes.  

Une fois dans sa chambre, elle se demanda comment elle allait pouvoir échapper à la conversation avec son partenaire. Elle avait très bien compris qu’il voulait discuter de la scène du matin.  

Le repas se passa dans un calme somme toute, relatif. Les deux jeunes gens ne savaient comment amorcer la discussion. Au moment du dessert, Kaori prit son courage à 2 mains et avoua à Ryô que tout ce qu’avait dit Reika la laissait froide, qu’elle n’y ajoutait pas foi. Ce dernier parut soulagé de voir que cette histoire ne l’affectait pas plus que cela et qu’elle n’entrait pas dans le jeu de cette peste de Reika. Le nettoyeur préféra pourtant taire le baiser échangé avec Hikari. Il lui annonça avoir déniché un second travail, mais lorsque Kaori voulut en savoir plus, il lui dit que c’était un secret. En réalité, il voulait surtout éviter un coup de massue. (Ndebéta : Ben tiens !)Le reste de la soirée se déroula paisiblement.  

Les semaines qui suivirent s’écoulèrent tranquillement entre les missions de City Hunter, les cours de Kaori et le travail de modèle de Ryô. Ce dernier était tout content quand il y allait. (Ndebéta: Venant de son égo surdimensionné pour tout ce qui touche à la bagatelle et à son corps ca ne m’étonne pas du tout ;)) Certaines de ces dames n’étaient pas indifférentes à son charme mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, Monsieur se tenait tranquille pendant la séance, parvenant même à museler son mokkori le temps nécessaire. Oh, bien entendu, il se rattrapait dès qu’il sortait en se précipitant dans ses cabarets préférés, laissant son mokkori s’en donner à cœur joie. (Ndebéta : Hi hi je l’imagine bien en train)  

Le seul moment notable fut la remise en place de Reika par Ryô devant tout le monde au Café. Il lui avait dit qu’il n’avait aucune intention de se séparer de Kaori et que si elle croyait à cela, elle devait encore croire au père Noël. (Ndebéta : Bien fait pour elle et toc !:) Tout le monde dans le café avait retenu son souffle en guettant la réaction de la détective. Cette dernière partit vexée mais surtout malheureuse de n’avoir pas eu le beau nettoyeur.  

Kaori avait quelque peu de la peine pour la jeune femme malgré tout. Saeko l’assura qu’elle ne devait pas s’en faire et que sa sœur s’en remettrait très vite.  

Cette tranquillité prit fin pour Ryô un soir de mars. Quelques jours auparavant, Hikari l’avait appelé pour une séance. Son frère qui habituellement posait pour ce groupe ayant eu un empêchement. En dépit du fait qu’il aurait préféré passer une soirée tranquille après la mission donnée par Saeko qui lui avait rapporté plus d’embrouilles que d’argent, (Ndebéta : Comme toujours quoi ;))il ne put qu’accepter, sensible à l’argument de poids qui serait d’être rémunéré doublement pour la peine. De plus, l’anniversaire de Kaori arrivant à grand pas, il ne disposait plus trop d’argent d’avance pour lui faire un cadeau à la hauteur de ses sentiments. Ryo avait en effet décidé de se déclarer le jour de son anniversaire. Le fameux soir arriva enfin.  

Quelques jours auparavant, Ryo l’avait averti que ce soir là, il ne serait hélas pas présent à cause d’un contretemps fâcheux qu’il ne pouvait pas décommander. Une excuse bidon en somme mais sa partenaire qui ne fut pas dupe. Elle ne chercha même pas à savoir quel alibi il lui sortirait pour couvrir son absence car, la 2nde fois qu’elle l’avait questionné, il s’était renfermé comme une huître après lui avoir sorti qu’ils n’étaient pas mariés et qu’il pouvait encore occuper ses soirées comme bon lui semblait. Depuis lors, le sujet n’était plus revenu sur le tapis.  

Ryô se dirigea tout guilleret vers l’immeuble, mokkori en avant, persuadé de faire encore des ravages. Arrivé sur place, il se prépara. Quand les élèves arrivèrent, il écouta avec une pointe d’orgueil les éloges qui fusèrent sur son corps d’Apollon. Cependant, quelque chose clochait dans le décor et le mettait mal à l’aise. En effet, les voix étaient quelque peu viriles. Quand il se retourna, il fit face à 15 hommes et pas une seule femme à l’exception du professeur de dessin. Il reçut aussitôt une douche glacée qui acheva de calmer ses ardeurs. Le nettoyeur déconfit ne comprenait pas comment des hommes pouvaient être admis dans un cours de dessin pour jeunes filles et n’avait qu’une envie : Prendre immédiatement ses jambes à son cou et ficher le camp d’ici en quatrième vitesse ! Mais il ne pouvait le faire, ayant fait une promesse. Aussi, bon gré, mal gré, il prit la pose. Jamais de sa vie deux heures ne lui parurent si longues ! Il tentait bien d’occulter les œillades incendiaires des élèves ainsi que les commentaires sur son physique et sur le fait qu’il pourrait servir de quatre heures à l’un d’eux.(Ndebéta : Pris à son propre piège, je suis écroulée la miss ) En bref, il était au supplice !  

Le malheureux ne cessait de se répéter dans sa tête qu’il ne faisait tout ca que pour offrir un cadeau digne de ce nom à sa partenaire, que cela en valait le coup ! Puis, il lui vint une idée coquine de lui posant pour sa belle en privé avec une récompense à la fin. Son corps, tout autant que son esprit réagit et un coucou monumental apparut. Cela n’échappa pas aux personnes présentes. Les gloussements le firent vite redescendre. (Nda dans tous les sens du terme) (Ndebéta: Mais il n’est pas sortable ma parole :)  

La fin du cours arriva au grand dam des élèves mais au plus grand soulagement du beau brun ténébreux. Enfin, du moins le croyait-il. Car, alors qu’il se dirigeait vers le vestiaire, un élève l’interpella.  

- Bonsoir, moi c’est Micha et je suis fleuriste. (Nda clin d’œil à mon fleuriste) C’est quoi ton petit nom ? Demanda un homme de la carrure de Falcon en lui adressant une œillade incendiaire.  

- Heu, moi c’est Ryô, bafouilla le nettoyeur.  

- Tu m’as l’air bien timide. Pourtant quand j’ai suggéré que ton corps de dieu grec se marierait très bien avec mon physique de jeune premier, ton corps a réagi.  

A ses paroles, Ryô eut un blanc dans ses pensées puis tout lui revint en mémoire.  

- Désolé, vous faites erreur, rétorqua-t-il en essayant de se dégager de la main de Micha posée sur son épaule et qui glissait dangereusement vers sa taille. Je pensais à ma femme. (Même si elle ne le sait pas encore)  

- C’est dommage…Mais si tu changes d’avis, tu pourras me trouver au jardin d’Eden, rétorqua le fleuriste, tout en caressant d’un doigt le torse de Ryô.  

Cette marque de tendresse fit dresser les cheveux sur la tête du pervers n° 1 de Shinjuku. Après le départ des élèves, Hikari vint s’enquérir de l’Etalon qui était complètement amorphe.  

- Ryô, vous allez bien ? Demanda-t-elle avec un brin d’ironie dans la voix.  

- Je…Je crois…Du moins je l’espère. Mais je ne comprends pas, comment des hommes peuvent participer à des cours de dessin ? Je croyais que vos élèves étaient des filles uniquement !  

- Non, j’avais dit en partie seulement. Je ne suis pas sure que vous ayez bien tout assimilé quand je vous ai demandé de poser.  

- Et le panneau à l’entrée stipulant : « Cours de dessin réservé aux jeunes filles. » ?  

- L’ancien directeur ne voulait travailler qu’avec des jeunes femmes. Pour ma part, je préfère quand c’est mixte.  

- Si j’avais su ça j’aurais mieux fait de refuser. C’était quoi ce type ? Oser me draguer, MOI ! L’étalon de Shinjuku ! Beurk ! Beurk ! Beurk !!!!  

- Ne vous inquiétez pas pour Micha. C’est un grand cœur d’artichaut. Quand il verra son modèle habituel, il vous oubliera vite. Tenez voici pour votre peine et à mercredi prochain. Ce sera de nouveau des filles et nous aurons une nouvelle élève dans le groupe, dit Hikari en tendant l’enveloppe à Ryô qui finissait de s’habiller.  

Ryô rentra chez lui en se frottant à tout ce qui portait des jupes afin de se remettre de la tentative de drague subie.  

A suivre  

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