Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 29-10-07

Ultimo aggiornamento: 25-03-08

 

Commenti: 58 reviews

» Scrivere una review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Kaori a une nouvelle passion et Ryô un nouveau job en plus City hunter. Entre humour et romance.

 

Disclaimer: Les personnages de "CROQUERAS OU PAS" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is a Beta Reader?

 

A Beta Reader is a person who agrees to read and correct fanfictions of other authors. You just have to choose a beta reader and contact them by email to ask them to prof-read your work. Don't forget to give credit to your beta readers when you post your fic. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: CROQUERAS OU PAS

 

Capitolo 4 :: Jalousies

Pubblicato: 04-12-07 - Ultimo aggiornamento: 04-12-07

Commenti: Bonjour tout le monde, voici le 4ème chapitre de ma petite fic. Ravie de lire que Ryô se faire torturer vous plaît. J'ai bien rigolé en l'écrivant. J'espère que ce chapitre vous plaira toujours autant. Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Après cet incident, Ryô ne put honorer les cours du mercredi suivant, City Hunter dut reprendre du service. Pendant cette période les nerfs de Kaori furent mis à rude épreuve. En effet, la jeune femme vivait très mal que leur cliente très entreprenante ne jette son dévolu sur son ténébreux partenaire et que ce dernier ne soit pas du tout insensible à ses avances. Ichiko avait très bien compris que Kaori serait sa plus grande rivale.  

En dépit du fait que Ryo sautait sur sans cesse tout ce qui avait des attributs féminins, les sentiments que le pervers numéro 1 du Japon nourrissait à l’égard de sa partenaire ne lui avaient pas échappé, tout comme les regards caressants dont il couvait Kaori lorsqu’elle avait le dos tourné.  

Ayant pour objectif de mettre le modèle dans son lit, elle ne se gênait pas pour tenter de le séduire ouvertement. Kaori avait eu par exemple le déplaisir de les retrouver dans les bras l’un de l’autre plus d’une fois alors qu’elle revenait de la cuisine les bras chargés du repas.  

 

Dans ces moments-là, Kaori se sentait trahie et choisissait de se réfugier dans son atelier, affichant un masque d’indifférence qui se fissurait chaque jour davantage sous la souffrance ressentie. Ce n’est que dans ses toiles qu’elle laissait éclater sa douleur. N’ayant pas oublié les paroles de Ryô lui disant qu’ils n’étaient pas un couple, Kaori réfrénait de son mieux sa jalousie et ses massues volaient moins. Toutefois, quand elles partaient elles se faisaient de plus en plus lourdes et l’infortuné Ryô venait à espérer que sa mission ne se termine assez rapidement. En effet, suite à une massue qui l’avait laissé KO plus longtemps que d’habitude, une dispute s’ensuivit, faisant naître un froid entre les deux partenaires.  

 

- Ca ne va pas la tête ? Tu as presque failli me tuer, fit Ryô en se relevant difficilement. T’es folle, il faut te faire soigner !  

- C’est moi qui suis folle ? Je te trouve enlacé avec notre cliente en rentrant mais ce n’est rien, je devrais être habituée à tes changements d’humeur depuis le temps, dit Kaori. J’avais cru que ton changement depuis les explications avec Reika serait définitif mais chassez le naturel et il revient au galop.  

- Qu’est-ce que tu veux, je suis comme je suis. Si tu n’es pas contente, la porte…  

- Arrête avec cet argument, il est éculé ! Le coupa Kaori. Ce que je ne supporte plus, c’est ton manque de respect envers moi. Que tu veuilles coucher avec ta cliente, je m’en fiche mais que tu te permettes de me dénigrer derrière mon dos. Je ne te le permets pas. J’ai aussi droit au respect ! (Ndebéta : ben tiens !)  

 

Sur ces dernières paroles, leur cliente se permit de se mêler à la conversation, ce qui finit de mettre le feu aux poudres.  

 

- Mademoiselle Makimura, je ne comprends pas votre réaction car il ne parlait pas de vous, minauda Ichiko alors que c’était elle qui avait lancé la conversation sur Kaori.  

- Ne me prenez pas pour une idiote ! J’ai très bien entendu, rétorqua la petite brunette, froidement. Un conseil, restez à votre place, espèce de sorcière !  

- Kaori, ça suffit ! Tu dépasses les bornes et en deviens ridicule. Laisse Ichiko tranquille, c’est une histoire entre toi et moi ! Acheva Ryo en prenant sa partenaire par les épaules pour l’éloigner de leur cliente qui était en train de la narguer.  

- Prends la défense de la brebis égarée, c’est ton métier après tout.  

- Oui, je dois la protéger de toute menace, toi y compris si tu devais mettre sa vie « en danger ».  

 

Le regard du nettoyeur se fit soudain plus dur pour appuyer ses dires même si toute cette situation lui serrait le cœur. Il ne comprenait pas la réaction de sa partenaire. Cette dernière se dégagea d’un geste en lui disant qu’elle avait très bien compris son manège et partit en claquant la porte. Elle alla se réfugier au Cat’s pour quelques heures avant son cours de dessin.  

 

Il n’y a que lors de ses cours de dessins que Kaori retrouvait une certaine sérénité. Pendant ce laps de temps, elle oubliait tout. Du fait de ses progrès, elle intégrait aujourd’hui le groupe pour lequel Ryô posait.  

Après avoir fait connaissance avec les autres élèves, la jeune femme installa ses affaires. Quelques minutes plus tard, Hikari pénétra dans la pièce et leur annonça que malheureusement leur modèle habituel serait remplacé par son frère. Les autres élèves semblaient visiblement très déçus de ce changement de programme et Kaori se dit en son fort intérieur en s’asseyant derrière son chevalet que pour attirer de tels soupirs de déception du fait de son absence, ce modèle habituel devait surement être très beau. Dommage…Le cours se déroula bien malgré les petites rougeurs qui coloraient les joues de la jolie brunette. Kaori n’était en effet pas habituée à voir des hommes nus en dehors de que son partenaire.  

De son côté, Ryô ne cessait de penser à l’attitude de sa moitié. Ce n’était pas de sa faute s’ils avaient parlé d’elle, c’était sa cliente qui avait initié la conversation après tout. Il fut tiré de ses pensées par l’arrivée d’Ichiko dans le salon.  

 

- Je suis désolé pour l’attitude de ma partenaire.  

- Je ne vous en veux pas à vous mais elle m’a fait mal en me traitant de sorcière, dit la jeune femme les larmes aux yeux. (Ndebéta : larmes de crocodile, ne tombe pas dans le panneau Ryo !)  

 

N’aimant pas voir une femme en pleurs, il prit sa cliente dans ses bras pour la consoler. Ils restèrent quelques temps ainsi enlacés. De mots tendres en caresses, ils s’apprêtèrent à s’embrasser quand un bruit incongru mit fin à ce moment de tendresse. L’estomac du nettoyeur venait de lui rappeler qu’il était l’heure de manger. (Ndebéta : Mdr, voilà que l’estomac s’en mêle, c’est fichu pour Ichiko !:)Tout en s’excusant, Ryô se dirigea vers la cuisine pour voir ce qu’avait pu préparer Kaori pour le dîner. Il vit qu’elle n’avait rien fait et poussa un cri de désespoir, faisant accourir sa cliente.  

 

- Ryô, que se passe-t-il ?  

- Il n’y a rien à manger !!!!!!!!!!!!!!! Gémit le beau brun désespéré et tirant une tête d’enfant de 5 ans.  

- Je vais préparer quelque chose ! Rétorqua sa cliente.  

 

Le repas se passa calmement. Le nettoyeur complimenta la jeune femme sur sa cuisine mais lorsque cette dernière lui demanda si elle cuisinait mieux que sa partenaire, il ne répondit pas et fit dévier la conversation sur un sujet moins sensible.  

 

La fin du cours arriva trop vite au goût de Kaori car elle marquait aussi la fin de son calme. Elle ne s’aperçut pas qu’Hiro l’avait rejointe alors qu’elle rangeait ses affaires.  

 

- Bonsoir Mademoiselle, cela vous dirait de prendre un verre avec moi ? Je me présente, je m’appelle Hiro.  

- Désolée mais je ne suis pas venue ici pour me faire draguer, répondit froidement Kaori.  

- Ne vous méprenez pas. Je ne veux pas vous draguer mais j’ai bien vu que vous n’alliez pas bien. De plus, vous n’avez rien à craindre de moi, ajouta Hiro avec un petit clin d’œil complice. Je n’aime que les hommes.  

- Je ne voulais pas être désobligeante, je m’appelle Kaori, enchantée, fit la brunette en lui tendant la main.  

- Enchanté Kaori. Alors partante pour ma proposition ? Réitéra le modèle.  

- Avec plaisir !  

 

Kaori attendit que Hiro se rhabille et ils se dirigèrent vers un café tout en devisant tranquillement. Au fil de la discussion, Kaori raconta son histoire et Hiro lui expliqua comment il avait fait connaissance de Yoshi à Paris. D’une simple invitation à boire, la soirée se transforma en dîner, si bien qu’en fin de soirée, ils s’étaient liés d’une très forte amitié.  

 

Pendant ce temps-là à l’appartement, l’ambiance était en apparence et en l’apparence seulement à la séduction. En effet, Ryô ne cessait de penser à sa partenaire qui n’était toujours pas rentrée en dépit du fait que sa cliente se pende à son cou et qu’elle lui prodiguait de sensuelles caresses.  

 

- Ryô, à qui penses-tu ? Demanda la jeune femme.  

- Rien d’important !  

- Alors concentre-toi sur moi, fit Ichiko d’une voix chaude avant de l’embrasser à pleine bouche. (Ndebéta : beurk mais laisse-toi pas faire nigaud aussi)  

 

C’est dans cette position que Kaori les retrouva. Elle sentit comme si un coup de poignard lui lacérait le cœur mais au prix d’un effort surhumain, ne laissa rien transparaitre de sa douleur.  

 

- Oh, bonsoir Melle Makimura. Vous êtes rentrée, Ryô va être soulagé maintenant. Il va pouvoir se détendre, fit mielleusement Ichiko tout en continuant à caresser le torse du nettoyeur.  

- Je suis encore ici chez moi, répondit Kaori. De plus, ce que je fais ne vous regarde en rien.  

 

Et sur ces paroles, elle se dirigea vers sa chambre. Ryô, qui jusque là n’avait rien dit, se leva et la lui emboita le pas.  

 

- Où étais-tu passée ? Demanda-t-il à peine entré dans la chambre.  

- Tu t’en soucies ? J’aurais cru que tu serais déjà au lit avec ta cliente à l’emmener au 7ème ciel, répondit sèchement sa partenaire. Sache que cela ne te regarde pas ! C’est ma vie privée et comme tu me l’as gentiment fait remarquer, nous ne sommes pas ensemble. Alors va rejoindre ta cliente pour te « détendre » ! Elle t’attend.  

 

Ryô sortit le cœur lourd de l’antre de son ange. Il s’était enfin rendu compte qu’il l’avait blessée profondément. Après des semaines à s’être montré tendre et à la séduire, il avait lamentablement tout fichu en l’air à cause de sa cliente. Il redescendit au salon le regard vide pour se servir un verre.  

 

- Ryô, nous pouvons reprendre où nous en étions avant l‘arrivée de ta soi-disant partenaire, murmura Ichiko en se rapprochant du Japonais.  

- Nous n’en étions nulle part. Vous feriez mieux d’aller vous coucher. Bonne nuit, dit-il amer en lui tournant le dos.  

 

Et il la planta dans le salon sans aucune autre forme de procès. Vexée, la jeune femme lança un coup de pied rageur dans les affaires à dessin de Kaori, cassant une partie de son matériel. Puis, se sentant soulagée, elle monta se coucher. (Ndebéta : je vais me la faire si ca continue gr()  

 

Le lendemain matin, Kaori se rendit compte du carnage en descendant à la cuisine. Elle sut tout de suite qui en était l’auteur et serra les poings de colère mais prépara malgré tout le petit-déjeuner. Vautré dans son lit, Ryô entendit sa partenaire se mouvoir. Il décida donc de se lever car il se doutait qu’elle ne viendrait pas le réveiller et se dirigea vers la salle de bain. Sous la douche, son esprit fonctionnait à 1000 à l’heure. Il se demandait bien comment il allait s’y prendre pour obtenir son pardon cette fois-ci. Tout en descendant les marches, il remarqua les affaires de sa douce et comprit que ce ne serait pas encore aujourd’hui que leur relation se dégèlerait.  

 

- Bonjour, Kaori. Bien Dormi ? Demanda-t-il en entrant dans la cuisine.  

- Très bien. Déjà levé ? Ta nouvelle conquête est encore en train de dormir dans ton lit, je suppose.  

- J’étais seul cette nuit, répondit doucement le nettoyeur, laissant Kaori dubitative.  

- Bonjour mon cœur, tu aurais pu m’attendre ce matin ! C’est le froid qui m’a réveillé, dit la nouvelle arrivée en se lovant contre l’Etalon de Shinjuku. Melle Makimura, je suis désolée pour vos affaires mais vous savez, dans le feu de l’action, je les ai malencontreusement bousculées. (NDeBéta : Mon œil !:()  

- Kaori, il ne s’est…  

- Tais-toi, espèce de menteur ! Je te déteste ! Reste avec ta poule, le coupa Kaori sans un regard pour lui alors qu’il tentait de se justifier.  

 

Elle se dirigea en trombe vers la porte et sortit de l’immeuble en pleurs. Ryô avait le cœur en miettes en entendant la porte se refermer tel un couperet. Il se tourna vers sa cliente et lui annonça que dès le soir même son affaire serait réglée.  

Kaori arriva au Cat’s en courant et s’essuya de son mieux le visage avec sa manche puis prit une profonde inspiration pour se donner une contenance et pénétra à l’intérieur. Peine perdue car Miki remarqua sur le champ que quelque chose clochait.  

 

- Bonjour Kaori ! Tiens, lui dit-elle en déposant devant son amie une tasse de café fumant et une part de délicieux gâteau au chocolat. Le chocolat, c’est toujours bon pour le moral.  

-Bonjour vous deux, merci mais je n’ai pas faim.  

- Qu’a-t-il fait encore ?  

- Rien qui ne sorte de l’ordinaire. Je n’ai pas envie d’en parler.  

 

Un silence pesant s’installa pendant quelques minutes et ne fut brisé que par le tintement de la porte annonçant un nouveau client.  

 

- Bonjour et bienvenue au Cat’s Eyes Café ! Que désirez-vous ?  

- Un café et un baiser de la jolie jeune femme assise au bar, fit le nouveau venu.  

- Bonjour Hiro, répondit Kaori en lui plantant une bise sonore sur la joue sous les yeux ébahis de Miki. Seul Falcon continuait à nettoyer ses assiettes, comme si de rien n’était.  

 

La clochette tinta de nouveau et la porte s’ouvrit sur un pervers blond à moitié déshabillé.  

 

- Kaori, mon amour ! Viens dans mes…  

 

La fin de la phrase se perdit dans un grand boum, signe que le blond s’était lamentablement écrasé sur le carrelage à la vue du couple.  

Après quelques secondes de flottement, Kaori présenta son ami à tout le monde puis se dirigea avec lui vers une table à l’écart.  

 

- Alors ma belle, qu’est-ce qui ne va pas ?  

- Rien d’important.  

- Tu me le diras quand tu le voudras… Dis-moi tes amis ont l’air sympathiques, surtout le grand baraké là-bas derrière le comptoir, j’en ferais volontiers mon quatre heures. Il est libre ? - Hiro il est marié et avec Miki la jeune femme que tu vois là, sourit Kaori. De plus, tu es déjà en couple si je me souviens bien, poursuivit-elle. Excuse-moi je reviens tout de suite, Miki m’appelle.  

 

La jeune femme rejoignit ses autres amis qui s’empressèrent de la bombarder de questions :  

 

- Qui est-ce et où l’as-tu rencontré ? Demanda Miki. Il est très mignon.  

- C’est vrai qu’il est pas mal et aussi très gentil.  

- Et Ryô dans tout cela ? Demanda Mick déconfit.  

- Ryô qui ? Fit froidement Kaori. Si tu parles de ton copain de beuverie, il doit être avec sa nouvelle conquête à l’heure qu’il est.  

 

Et sur ces dernières paroles, elle prit des mains de Miki le plateau contenant la tasse de café pour Hiro et retourna auprès de lui. Quelques minutes plus tard, ils quittèrent le café pour une journée shopping, laissant le reste de la bande se perdre en conjectures. Qu’avait-il bien pu se produire entre le couple de nettoyeurs pour que Kaori affiche autant de mépris à l’évocation du nom de Ryo mais surtout, quelle était réellement la relation de la jeune femme avec ce séduisant Hiro ?  

Ryô, de son côté, était occupé à ramasser les affaires de sa moitié et il tomba par hasard sur le dessin qu’elle avait fait la veille de son remplaçant. Il esquissa un sourire en tentant d’imaginer sa tête lors du cours. La pauvre avait très certainement du etre rouge tomate durant la séance…Le nettoyeur se mit à fantasmer sur LA séance où il poserait pour sa belle et son corps réagit inconsciemment. C’est précisément à ce moment-là qu’Ichiko le rejoignit.  

Elle demeura un instant interdite à la vue du mokkori de Ryo et faillit en tomber des nues en réalisant que ce n’était pas sa photo à elle qu’il admirait mais bien celle d’un homme. Ryô se tourna vers elle quand il l’entendit soupirer de déception.  

 

- Vous êtes prête ? Parfait ! Je vais vous déposer chez des amis le temps que je règle votre affaire puisque ma partenaire est sortie, fit Ryô en se dirigeant vers la porte, le matériel non abimé de sa belle dans les mains. Il déposa tout dans l’atelier avant de rejoindre sa cliente qui l’attendait au garage, adossée contre la portière de la Mini.  

 

Arrivé au Café, Ryô abandonna sa cliente au bar et demanda à Falcon s’il avait réussi à obtenir les renseignements demandés. Une fois que l’ex-mercenaire les lui eut communiqués, il se mit en chasse et partit.  

Restée seule au café en compagnie du trio, Ichiko commença à dénigrer ouvertement Kaori tout en buvant le thé qu’on lui avait servi, ignorant totalement que Miki était la meilleure amie de la jeune femme. Miki prit sur elle et choisit d’ignorer cette harpie, préférant reporter son attention sur Mick avec lequel elle entreprit de discuter de tout et de rien, ce qui agaça prodigieusement Ichiko qui ne supportait pas qu’on fasse comme si elle n’était pas là.  

Comme promis, Ryô régla l’affaire en un tour de main. Avant de rejoindre Ichiko il repassa chez lui reprendre ses effets et espérant y trouver Kaori mais elle n’était toujours pas rentrée.  

De retour au café, il rendit ses affaires à Ichiko et empocha son salaire en monnaie sonnante et trébuchante et non en nuits d’amour torrides dans un love hôtel du quartier comme il avait l’habitude de le suggérer.  

Le nettoyeur demanda à ses amis s’ils avaient vu Kaori aujourd’hui et à leur attitude, il sut que oui et comprit qu’elle n’était pas seule, ce que lui confirma Mick.  

Un froid glacial s’empara du cœur du nettoyeur mais il ne laissa rien paraître. Il sortit du café le visage grave. Il avait été trop loin et en avait pleinement conscience. Pouvait-il encore espérer sauver leur duo ? Il ferait tout pour en tout cas ! Ichiko le suivit et n’ayant rien perdu de la conversation, proposa :  

 

- Ryô, nous pourrions passer la soirée ensemble puisque tu es seul ce soir ?  

- Rentrez chez vous ! Quant à ma soirée, je préfère être seul que mal accompagné, aboya-t-il à son encontre en la plantant au beau milieu de la rue.  

 

La fin de l’enquête marqua un retour au calme pour Kaori qui revint de sa journée shopping plus détendue mais refusa tout net de discuter avec Ryo. Son attitude était encore trop fraiche dans sa mémoire et il lui avait fait trop mal pour escompter que tout redevienne comme avant aussi facilement. Ryo le comprit et accepta la mort dans l’âme que leurs échanges se limitent dorénavant aux politesses d’usage entre deux partenaires de travail le temps que sa partenaire enterre la hache de guerre.  

Ils se parlaient de moins en moins et elle affichait en sa présence une froideur mal contenue. De plus, Kaori ne cessait de voir Hiro ce qui faisait enrager Ryo persuadé que ce bellâtre n’avait d’yeux que pour sa belle.  

Malheureusement les rencontres de Kaori avec son nouvel ami ne passèrent pas inaperçues dans le microcosme de Shinjuku et rapidement une rumeur annonçant la séparation imminente du tandem City Hunter remonta jusqu’aux oreilles du nettoyeur.  

 

 

A suivre  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de