Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 29-10-07

Ultimo aggiornamento: 25-03-08

 

Commenti: 58 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori a une nouvelle passion et Ryô un nouveau job en plus City hunter. Entre humour et romance.

 

Disclaimer: Les personnages de "CROQUERAS OU PAS" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: CROQUERAS OU PAS

 

Capitolo 6 :: « Opération séduction de ma folle à la massue » dixit Ryô.

Pubblicato: 27-01-08 - Ultimo aggiornamento: 27-01-08

Commenti: Salut tout le monde. Voici le 6ème chapitre. Ne vous inquiétez pas nous allons pas tarder à arriver avec la fameuse séance. Elle est déjà couchée sur papier. Je vous la maje avant d'être off la semaine prochaine pour mon coucours. On continue avec les petits malheurs de Ryô. Bonne lecture et lachez vous sur les com.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Se tenaient devant Ryô six jeunes hommes dont quatre le détaillaient avec avidité. L’Etalon de Shinjuku se sentait vraiment mal à l’aise et priait intérieurement pour que son calvaire finisse rapidement. Quelle idée il avait eu d’accepter cette proposition aussi ! Puis, en tentant d’échapper aux regards langoureux de ses invités, ses yeux accrochèrent une photo le représentant Kaori et lui riant aux éclats. Toute leur complicité transparaissait dans ce simple cliché. Il se reprit en se répétant que le but recherché de tout ce ceci était la reconquête de sa douce. (Ndebéta : Allez, on se motive !:)  

Ryô rejoignit le petit groupe arrêté sur le pas de la porte du salon. En effet, malgré un semblant de ménage, le résultat était loin d’être probant.  

 

- Désolé je n’ai pas fini, bredouilla le nettoyeur.  

- Ce n’est pas grave. Nous sommes là pour aider. Laisse-moi te présenter mes amis.  

 

Le dénommé Ken, un petit bonhomme d’allure joviale portant des lunettes, était spécialiste en design. Le 2ème homme se prénommait Atsuya et allait avoir la lourde tâche d’apprendre à Ryo à cuisiner. L’expert en vêtement répondait au prénom de Nozomi. Et quant au dernier, Toshio, il était spécialisé en soin cosmétologique. (Ndebéta : ca promet)  

Une fois les présentations faites, tout le monde s’attela à finir le ménage. Très vite, le petit groupe dénicha les revues préférées de notre héros et signifièrent leur dégout par de petits commentaires. (Béta : Hihi le voilà percé au grand jour)  

En se baissant, Ryô tomba sur un papier où il reconnut l’écriture de sa partenaire. Elle lui écrivait qu’elle s’absentait pour une séance photo avec Eriko et qu’elle s’excusait par avance de ne pas être là pour son anniversaire. Il se sentit mal, il l’avait traité de menteuse alors que c’était plutôt lui qui mentait assez souvent. Hiro avait remarqué le mot et composa le numéro de Kaori puis lui tendit le téléphone.  

 

- Moshi, Moshi ?  

- Salut ma belle Eriko ! C’est ton Etalon préféré !  

- Que veux-tu ? Demanda la styliste sur un ton peu accueillant.  

- Peux-tu me passer ma partenaire, s'il te plait ?  

- Qu’est-ce que tu lui veux ? Tu n’as pas fini de la faire souffrir ? Elle…Mais lâche ce téléphone Kaori, je n’ai pas fini de lui dire ce que je pense, s'énerva Eriko.  

- Merci Eri, je vais me débrouiller, fit Kaori en reprenant le téléphone. Si tu as encore des reproches à me faire Ryo, dépêche-toi parce que j’ai besoin de me reposer, ajouta froidement Kaori à l’encontre de son partenaire.  

- Je…Je t’appelle pour m’excuser. Tu…  

- Le Grand Ryô Saeba qui s’excuse ? C’est un jour à marquer d’une pierre blanche, ironisa la jeune femme.  

- Kaori...Grogna le nettoyeur.  

 

Le sentant sérieux, Kaori s’excusa prétextant la fatigue. Elle s’excusa de nouveau de ne pas être avec lui pour son anniversaire. Ce à quoi il lui répondit que ce n’était pas grave et lui demanda la date de son retour. Kaori annonça qu'elle reviendrait dans la nuit du jeudi au vendredi. Ryo lui promit alors de venir la chercher, à charge pour Kaori de le prévenir de l'heure exacte de son arrivée. Et c’est tout guilleret que l’Etalon reposa le téléphone sur son socle.  

 

Pendant ce temps-là, ses nouveaux amis faisaient le tour de l’appartement. Atsuya fut ravi de trouver une cuisine simple et fonctionnelle. Ils n’entrèrent toutefois pas dans la chambre de Kaori en parfaits gentlemen qu’ils étaient et se dirigèrent vers celle de son partenaire. En ouvrant la porte de celle-ci, ils poussèrent un cri d’horreur, qui fit rappliquer en quatrième vitesse ce dernier.  

 

- Quelle horreur toutes ces femmes dénudées, ces vêtements qui traînent et ce bazar ! On dirait la chambre d’un ado de quinze ans ! S'écria Ken.  

- Bon, il y a du travail ! S’exclama le fleuriste. Il faut nous trouver un nom de code.  

- Je propose "Opération séduction de ma folle à la massue", rétorqua Ryô avec son air niais.  

 

La sanction fut terrible. Une massue surgissant de nulle part aplatit le visage du nettoyeur. Tout le monde resta bouche bée mais se reprit très vite. « Beau mais bête » ne purent s’empêcher de songer les hommes présents et ils renoncèrent à trouver un nom. (Ndebéta: il se fait aussi corriger en l’absence de Kaori le pauvre)Les discussions reprirent de plus belle quant au déroulement des opérations.  

 

- Au niveau du visage, je n’ai pas trop de travail. Toutes ces cicatrices renforcent ton côté dangereux et mystérieux et ca te donne un charme fou ! Fit Toshio. Ton plus gros problème ce sont tes mains.  

- Mes mains ?  

- Oui, elles sont calleuses et pour les caresses ce n'est pas très agréable.  

 

Ryo encaissa sans mot dire cette remarque et attendit le verdict de son habilleur personnel qui ne tarda pas.  

 

- Question vêtements, à part des paires de Jeans noirs voire beiges et des tee-shirts, je ne vois que peu de vêtements dans ta penderie qui pourraient te mettre davantage en valeur. Il faut revoir tout cela ! S’exclama le styliste. Je vais te relooker de la tête aux pieds et tu seras irrésistible, tu verras ! Rajouta Nozomi en effleurant le bras de Ryô par une légère caresse. (Ndebéta : hi, hi il se fait draguer)  

- En ce qui concerne cette chambre à la décoration digne d'un lupanar, on va tout revoir et transformer la pièce en chambre romantique à souhait. On va avoir du pain sur la planche mais j’ai déjà quelques idées, rétorqua le petit bonhomme à lunette d’un ton docte.  

- Et toi Atsuya, que lui réserves-tu ? Demanda Hiro qui jusque là n'avait rien dit.  

- Si j’ai bien compris, vendredi c'est l’anniversaire de votre compagne. Comme tous les jours de l’année, elle s’occupe de vous, ce sera donc à vous de lui faire plaisir. Je vais vous apprendre quelques recettes faciles et rapides que vous exécuterez le jour J. Vous verrez, elle sera plus que ravie de se faire chouchouter.  

- Puisque tout le monde sait ce qu'il a à faire, on va le laisser se reposer. A demain Monsieur Saeba, fit Hiro.  

- Appelez-moi Ryô et encore désolé pour votre visage. Bonne fin de soirée à vous.  

 

Le petit groupe laissa Ryô qui se demandait ce qu’ils lui réservaient. Il espérait que grâce à cela, il pourrait reconquérir Kaori. Leur dernière affaire lui avait laissé un gout amer car elle les avait amenés au bord de la rupture. Cette séparation ne pourrait leur être que bénéfique. Il se souvenait des semaines passées avant l’épisode Ichiko, douces et calmes. Il lui avait été agréable de la tenir dans ses bras, d’avoir des réveils en douceur, de vivre presque comme un couple normal puisqu’il n’avait pas franchi le pas de lui dire les trois petits mots qu’elle méritait d’entendre.  

 

« Mon ange, c’est décidé! A ton retour et si tu veux toujours de moi, nous deviendrons un vrai couple. Vivement jeudi soir que je te tienne dans mes bras. Bonne nuit mon cœur » Songea Ryô avant de s’endormir.  

 

Cependant, il eut du mal à trouver le sommeil. Il n’avait pu s’imprégner de la présence de sa partenaire avant d’aller se coucher. N’y tenant plus et ne voulant pas passer sa nuit à se retourner sans cesse dans son lit, il se leva et se dirigea vers la chambre de sa tendre moitié. En y entrant, son cœur se remplit d’une bouffée de tendresse. Il en fit le tour, détaillant chaque meuble, chaque objet emprunt d'elle et prit délicatement le cadre photo représentant son défunt ami en compagnie de l’amour de sa vie.  

 

« Maki, tu m’as laissé un merveilleux cadeau. Moi qui n’avais jamais connu que la violence et la mort, elle m’a fait connaître l’amour. Je sais que je l’ai faite souffrir plus d’une fois mais dorénavant je te promets que c'est bel et bien terminé. A partir d’aujourd’hui, ne resplendira que son merveilleux sourire. » Pensa Ryô en reposant la photo.  

 

Il continua son petit tour, caressant ça et là les affaires de Kaori, humant son parfum qu'il trouvait apaisant. Et c'est ainsi qu'il tomba par hasard sur une petite nuisette parme en soie. Il se mit aussitôt à fantasmer et immanquablement son mokkori pointa le bout de son nez. Se maitrisant à grand-peine, le nettoyeur la reposa à sa place puis reprit le chemin de sa chambre tout en clopinant. (Ndebéta : Mdr, il ne résiste même pas à une petite nuisette, rien à faire on ne nous le changera pas)  

Sa nuit, bien que reposante, lui sembla bien trop courte et dès heures tapantes, des coups sourds furent frappés à la porte. Maugréant contre ses visiteurs, Ryo se dépêcha d'aller ouvrir à ses visiteurs.  

 

- Salut, salut mon bel Apollon, fit joyeusement Micha. Bien dormi ?  

- Pourquoi tant de haine ? Gémit notre nettoyeur, dépité. J’ai encore envie de dormir  

- Pas le temps ! Aujourd’hui, nous avons un programme chargé et ce jusqu’à jeudi. Pendant ces 3 jours Ken va s’occuper de ta chambre. Il faudra que tu trouves un endroit où dormir jusqu’à jeudi soir, lui expliqua le fleuriste.  

- S’il veut, il peut venir chez moi ! S’exclama Nozomi.  

- Ou bien chez moi ! Rétorqua Atsuya  

- Et pourquoi pas chez moi ? Rajouta Toshio.  

- Je resterai chez moi. J’ai assez de place, hurla le Japonais pour se faire entendre au milieu de la petite dispute.  

- Ouh là ! C’est qu’il mordrait presque, le taquina Micha. Continuons : Ce matin, c'est soin du corps avec Toshio et cet après-midi shopping pour renouveler ta garde-robe en compagnie de Nozomi et, accessoirement Toshio. Demain matin encore shopping totalement consacrée à ta partenaire et l’après-midi bricolage avec Ken. Ne t’inquiètes pas, il ne te sautera pas dessus, Ken est fidèle. Par contre, je ne te garantie rien pour les trois autres. Ce sont de vrais pervers, ajouta le compagnon de Hiro.  

 

A ces révélations, Ryô se décomposa de plus en plus. Il devrait laisser son python à la maison s’il ne voulait pas faire un carnage pour se défendre, à moins qu’il n’utilise les massues de Kaori. Le malheureux poussa un grand soupir à fendre l'âme en apprenant tout ce qu'ils lui avaient réservé et commençait presque à regretter sa décision mais il lui fallait tenir bon.  

Le voyant perdu dans ses pensées, le fleuriste eut tôt fait de l'interpeller pour le faire redescendre sur terre. Il lui expliqua que ce jeudi matin, il allait passer tout son temps avec lui le petit veinard et ce serait jeudi après-midi qu'il dévoilerait ses talents culinaires.  

 

- Je suppose que l’on commence maintenant ? Soupira l’Etalon, déjà fatigué avant même d’avoir commencé.  

- Sitôt ta douche prise. Tu vas prendre ce vanity et utiliser les produits avec un point bleu de suite, expliqua l’expert en cosmétique.  

 

Pendant que le Pervers numéro 1 du Japon était dans la salle d’eau pour s’apprêter, Atsuya prépara un petit-déjeuner pour tout ce petit monde. Puis attendirent que le nettoyeur les ait rejoints pour entamer leur repas. Les 5 jeunes hommes discutaient de tout et de rien et Ryô se fit la réflexion qu’il se sentait presque comme au Cat’s avec Kaori et les filles quand elles se faisaient leur après-midi papotage. Après s’être restaurés, le petit groupe se sépara, Ken s’enfermant dans la chambre tandis que Toshio et Ryô s'installaient dans la salle de bain. Les 3 autres, après avoir donné un petit coup de main pour vider la chambre, partirent en ville. Ils se donnèrent tous rendez-vous au Cat’s pour le déjeuner et faire le point sur cette première matinée.  

 

Dans la salle de bain, Ryô ouvrit les pots que Toshio lui remit et ravala sa salive à la vue de leur contenu. Il crut d'abord à une plaisanterie mais lorsqu'il croisa le regard de Toshio, celui-ci opina de la tête et lui rappela que tous ces efforts étaient pour sa dulcinée, ce qui remotiva fortement Ryô et bon gré mal gré, il s'exécuta. Il se sentait ridicule et le fit savoir par grognements, ne pouvant pas parler avec ce masque sur le visage. Il était forcé d’écouter le babillage de Toshio lui expliquant quels produits utiliser et leur fréquence pour réhydrater son visage et réparer les effets des soirées passés dans les cabarets. Une fois le masque retiré, l’Etalon se sentit tout de suite plus léger.  

 

- Ryô, tu as bien compris tout ce que je t’ai expliqué ? C’est important d’avoir une belle peau.  

- Oui…Oui…Balbutia le nettoyeur en lisant la notice d'utilisation au dos du pot.  

- Pour ton corps, il n’y a pas grand-chose à faire. Tu as une vie dangereuse si j’en crois toutes les cicatrices qui jalonnent ce superbe corps, fit l’expert en beauté avec une tête de pervers lubrique.  

 

Aussitôt, une massue fit son apparition entre les mains du nettoyeur et sur le manche on pouvait lire « Pervers à éradiquer, gays ou hétéro ! »  

 

Une grosse goutte apparue sur les tempes de deux hommes et Toshio reprit immédiatement ses esprits.  

 

- Le plus grand problème reste tes mains. Elles sont marquées par le fait que tu utilises des armes.  

- Comment le savez-vous ? Demanda le brun étonné.  

- Votre compagne a dit à Micha et Hiro que tu étais détective privé, répondit tout simplement Toshio. Pour tes mains, tu utiliseras cette crème matin et soir pendant ces 3 jours puis une fois de temps en temps. Une fois par mois, tu feras un soin plus important en utilisant cette machine. Tu les tremperas une demi-heure dans ce bain bouillonnant et tu finiras par ce sérum.  

- Hein ? Je ne vais tout de même pas passer plus de temps que Kaori dans la salle d’eau, de quoi j'aurais l'air ? Je suis un vrai mec et pas une fille ! S’insurgea Ryo en prenant son air le plus macho.  

- Prendre soin de soi n’est pas une tare. De toute façon, les femmes modernes aiment les hommes qui prennent soin d’eux, lui assena son interlocuteur. Et puis, c’est toujours plus agréable d’embrasser une peau douce que du papier de verre.  

- Ok, ok, je n’ai rien dit. Je vais faire ce que tu m’as expliqué, céda Ryô. Allons chercher Ken, il va être l’heure de rejoindre les autres au café. Je vais me changer.  

 

Ryô se rendit dans la chambre de sa partenaire pour prendre ses affaires entreposées là le temps des travaux dans sa chambre. Une fois prêt, il rejoignit les deux experts et ils se rendirent à pied au Cat’s.  

 

Pendant ce temps là au café, Hiro était déjà arrivé et devisait tranquillement avec la belle tenancière. L’ex-mercenaire connaissait les penchants du jeune homme pour avoir capté quelques bribes de la conversation qu'il avait eu avec Kaori quelques jours plus tôt. Elle sourit en réalisant que le jeune homme avait flashé sur son époux. Ce à quoi Kaori avait répliqué qu’Umibozu était très heureux avec sa femme dans un grand éclat de rire. Miki, amusée, adressa un clin d'œil adressé à la jeune femme et celle-ci lui expliqua la vérité sur sa relation avec Hiro. Ce dernier était gay et à en juger par le regard langoureux dont il couvait le géant, il venait de flasher sur l'e-mercenaire car il ressemblait furieusement à son compagnon.  

Miki répliqua alors qu'elle regrettait mais ne partageait pas son mari au charme ravageur, ce qui fit s'étouffer le géant au visage carmin qui s'éclipsa à la réserve, gêné.  

 

- Qu'est-il arrivé à ton visage ? S'étonna Miki en notant le vilain bleu.  

- J’ai rencontré le poing d’un homme jaloux, répondit simplement le jeune homme.  

- Ton homme jaloux ne serait pas grand, brun, les yeux noirs et pervers sur les bords par hasard ?  

- Oui. Il faut dire aussi qu’il m’a trouvé avec Kaori dans les bras. Elle avait trébuché et pour ne pas qu’elle se blesse, je l’ai rattrapée. Il ne nous a pas laissé le temps de nous expliquer et est aussitôt rentré dans une rage folle. Pensant qu’il allait s’en prendre physiquement à Kaori, je me suis interposé et voilà le résultat.  

 

« Et avec cela, il n’est pas jaloux... »Ironisa la jeune femme en son fort intérieur.  

 

La clochette tinta, annonçant l’arrivée de la moitié de Hiro flanqué de ses amis. Micha embrassa son compagnon et salua la jeune femme. Falcon la rejoignit quand il entendit les autres arriver. Depuis qu’il avait fait la connaissance de Hiro, il n'osait se montrer qu'en présence de sa femme par peur de se faire draguer.  

Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit sur un pervers blond qui s’élança vers Miki mais il ne put aller bien loin car un plateau lui écrasant le visage suivi d’une massue lancée par sa jolie infirmière le stoppèrent net dans son élan. Sur ces entrefaites, Ryo, Toshio et Ken arrivèrent à leur tour. Le Pervers n°1 s’élança à moitié déshabillé en hurlant un grand « Miki, Kazue dans mes bras mes chéries ! » mais fut lui aussi vite refroidit par la menace d’un bazooka devant les yeux.  

Comprenant qu'il ferait mieux de se tenir à carreaux, il s'attabla avec le reste de la bande.  

Mick se moqua tout d'abord de son jumeau quand il le vit assis avec tous ces males, lui qui sautait d'habitude sur toutes les femmes alentours mais la menace de voir de très près le canon du magnum de son acolyte lui fit vite retrouver son calme. Chacun expliqua le déroulement de la matinée et tout le monde rigola à l’évocation de la séance de soin du nettoyeur. Ce dernier vexé, grommela des paroles incompréhensibles. Miki changea de sujet et lui demanda des nouvelles de son amie. Ryo lui répondit qu’elle rentrerait dans la nuit de jeudi à vendredi et qu’il s'était proposé d’aller la chercher.  

 

Alors qu’ils arrivaient au dessert, les sœurs Nogami entrèrent. Si l’Etalon salua chaleureusement Saeko, il n’en fut pas de même pour la cadette. Il faisait comme si elle n’existait pas. Ce comportement surprit tout le monde mais ils ne dirent rien. Saeko voulut comme toujours de lui demander de travailler pour elle mais le commando de choc lui rappela qu’il avait du pain sur la planche jusqu’à jeudi. De plus, le nettoyeur ne tenait pas plus que cela à amoindrir ces chances avec sa belle partenaire. Prenant congé de ses amis, il partit pour une après-midi de shopping en compagnie de Nozomi et de Toshio.  

 

Les heures qui suivirent lui parurent une éternité pour lui si peu habitué à faire les boutiques. Au bout de trois magasins, il n’avait plus qu'une seule envie : Retrouver son canapé chéri et ses magazines.  

 

- Comment les bonnes femmes font-elles pour aimer perdre du temps dans les boutiques ? Grogna-t-il en trainant la patte.  

- Qu’est-ce qui ne va pas encore ? Demanda Toshio. Déjà ce matin, tu grognais.  

- Ne me dis pas que c’est un gamin capricieux ! S’exclama l’expert vestimentaire.  

- C’est pire. Il agit en macho et un de la pire espèce.  

- Ryô, il faut que tu trouves la part de féminité qui est en toi.  

- La part de féminité qui est en moi ? Avec un tutu et des ballerines peut-être, railla Ryô.  

- Puisque tu ne veux pas faire d’effort pour toi-même, dis-toi que tu le fais pour Kaori, asséna Nozomi exaspéré par les propos de l’Etalon. Même si elle t’aime comme tu es, je suis sur qu’elle apprécierait encore plus d’avoir un homme qui fait des efforts pour elle.  

- Si c’est pour Kaori, je vais en faire, capitula finalement le nettoyeur.  

 

Les jeunes gens repartirent sur de nouvelles bases, les uns promettant de se dépêcher et les autres de ne pas trop râler. Les heures passèrent rapidement. Ryô devait reconnaître que Nozomi connaissait très bien son métier. Celui-ci avait opté pour des tenues qui le mettaient encore plus en valeur tout en restant pratiques. Comme l’Etalon ne faisait pas sa mauvaise tête et qu’il ne sautait pas sur les vendeuses, il se fit draguer plus d’une fois mais n’en profita pas. Comment ne pas baver devant cet éphèbe qui portait un jean délavé lui moulant parfaitement son postérieur et un haut qui mettait incroyablement en valeur sa musculature.  

Toutefois à un moment donné, Ryô faillit perdre son sang-froid et dégommer ses nouveaux amis. En effet, pendant le déménagement, Nozomi avait subtilisé un de ses caleçons et arrivé dans un magasin spécialisé en sous-vêtement, il le brandit de sa poche.  

 

- Qu’as-tu osé me ramener ? Demanda le gérant du magasin qui n’était autre que le compagnon de Nozomi.  

- Comme tu peux le voir, c’est ce qu’est sensé porté ce merveilleux homme au corps de dieu grec. (Ndebéta : Hi voilà qu’il expérimente ce que ca fait de se faire subtiliser ses sous-vêtements)  

- Mais c’est mon caleçon ! Où l’avez-vous pris ? Hurla Ryô à la vue de son caleçon fétiche.  

- Calmes-toi. J’allais te le rendre. Il fallait bien que je te l’emprunte pour montrer ce que tu portais. Il faut que tu sois impeccable même en sous-vêtement. Ces caleçons larges ne sont pas très seyants, argumenta Nozomi.  

- Mais j’ai besoin de place pour mon mokkori, rétorqua le Pervers.  

- Je n’en doute pas mais il sera mis plus en valeur dans des boxers plus moulant, dit le compagnon de Nozomi.  

- Je le confirme, rajouta Toshio avec une leur perverse dans le regard.  

 

« Au secours, des pervers !» Hurlait intérieurement le beau brun.  

 

- Va essayer ces quelques modèles et fais un petit défilé pour nous les monter, lui ordonna Nozomi en lui mettant une sélection de sous-vêtement dans les bras.  

 

Le choix s'avéra excellent, tous ces sous-vêtements choisis rendaient Ryo encore plus sexy, nul doute que Kaori allait craquer !  

 

La fin de journée arriva au grand soulagement de Ryô qui avait plus que hâte de rentrer chez lui. Il ne sentait plus ses pieds. Malgré les propositions de l’aider à ramener ses paquets, il préféra rentrer seul. Il tenait à sa vertu.  

 

- Bonsoir Monsieur Saeba, j’ai avancé dans mes travaux pour votre futur nid d’amour. A demain, le salua le designer.  

- Je l’avais oublié celui là, grommela le nettoyeur.  

 

Il poussa un soupir de soulagement et se vautra sur le canapé. Enfin seul ! Hélas pour lui, il n'eut pas le loisir de savourer sa tranquillité bien longtemps car on frappa à la porte d'entrée. Grognant contre le sort qu'i semblait s'acharner contre lui, il se releva et alla ouvrir la porte, prêt à envoyer paitre cet importun.  

 

- Salut mon Etalon préféré, fit l’inspectrice d’une voix sensuelle.  

- Que veux-tu Saeko ? Si c’est pour du boulot, je t’ai déjà dit non.  

- Bonsoir Ryô, dit la seconde sœur Nogami. Et pour moi, tu ferais un effort ?  

- Pour toi encore moins. Tu comprends vite mais il faut t’expliquer longtemps, rétorqua le nettoyeur sèchement.  

- Ryô, j’ai vraiment besoin de toi sur ce coup-là, argua l'inspectrice.  

- Comme à chaque fois. Mais avec toi je récolte plus d’emmerdes que de bénéfice. Et là, ce n’est vraiment pas le moment.  

- Je laisse tomber. Pourquoi es-tu si froid avec Reika ? D’habitude…  

- C’est entre elle et moi. Ne t’en mêle, elle sait parfaitement pourquoi. (Nebéta : Bien envoyé !:))  

- Qu’as-tu encore fait ? Demanda la belle inspectrice en se retournant vers sa sœur.  

- Rien !  

- Vraiment ? Pourtant tu as encore cherché à dénigrer ma partenaire et à prendre sa place malgré ce que je t’avais dit au café devant tout le monde.  

- Reika, tu es impossible. Cela ne t’avais pas suffit la première fois ? Je t’avais prévenue de ne pas t’en prendre à elle, trouve-toi une autre proie, la gronda sa sœur. Désolée pour le dérangement Ryo mais si tu peux au moins mettre tes indics sur le coup pour des renseignements, ce serait sympa, rajouta la jeune femme en déposant un dossier sur la table basse.  

- Bonne soirée. Je verrai ce que je peux faire mais je ne te promets rien, répondit le nettoyeur.  

 

Tout en feuilletant le dossier et se dirigeant vers la cuisine, il ne put s’empêcher de penser qu’il s’était fait avoir. Il fut interrompu dans ses pensées par la sonnerie du téléphone. Au bout du fil c'était Kaori qui l’appelait pour lui donner son heure d’arrivée le vendredi matin. Après lui avoir demandé de ses nouvelles, l’Etalon ne put cacher à sa partenaire la demande de Saeko. Au son de sa voix, Kaori devina de suite qu’il allait travailler pour elle, profitant de son absence et le lui dit d’une petite voix. Pour la réconforter, Ryô lui expliqua qu’il devait seulement mettre ses indics sur le coup et ne prendrait pas aucun risque inutile. Après une dernière promesse de faire attention, ils raccrochèrent, Kaori devant reprendre le travail.  

 

Il mangea rapidement puis sortit faire la tournée de ses indics pour Saeko. Tous lui promirent d’avoir les renseignements pour jeudi au plus tard. Ryo ne tarda pas comme à l'accoutumée dans ses cabarets préférés, n’ayant qu’une envie, se reposer. Il en avait pour encore deux jours de folie avec cette équipe de choc. De retour chez lui et après une bonne douche, il se dirigea vers la chambre de sa partenaire pour dormir. A défaut de l’avoir près de lui, il dormirait cette nuit dans ses draps.  

 

Le lendemain, il fut tiré d’un énième rêve durant lequel il posait pour sa partenaire par la bande. Il les invita à entrer le temps qu’il finisse de se préparer. Mais alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il fasse un petit effort vestimentaire, il descendit avec son sempiternel jean noir et son tee-shirt rouge. A l’exclamation de déception qui s'ensuivit, il leur répondit qu’il se réservait pour Kaori. La matinée passa rapidement. L’après-midi fut tout aussi calme car chacun des deux hommes était concentré sur son travail. Mise à part la petite larme versée pour ses posters mis à la poubelle, Ryô apprécia les changements dans sa chambre. Ken l’avait repeinte en blanc en ajoutant quelques touches de couleur lin ce qui adoucit le caractère masculin de la pièce. Il avait même ajouté une coiffeuse pour Kaori et quelques bibelots. Son bon vieux canapé avait fait place à deux fauteuils. Le designer lui annonça que le lit serait livré jeudi en début d’après-midi et lui souhaita une bonne soirée avant de s'éclipser.  

 

Alors qu’il espérait passer enfin une soirée tranquille, Saeko débarqua accompagnée de Falcon et de Mick. Le fait d’avoir mis ses indics sur le coup avait déterré un trafic encore plus important et Saeko, ne voulant pas attendre, leur avait demandé de l’aide. Refusant pour la forme, Ryô profita de l’absence de sa partenaire pour agir. Une fois sur place, tout se passa rapidement et sans casse pour le détective. Il eut tôt fait de neutraliser l'ennemi et livra la bande pieds et poings liés à Saeko et ses hommes prévenus par un appel anonyme. Le reste de sa nuit s'écoula aussi bien que la veille dans l’odeur de sa douce.  

Le jeudi matin, Ryô se réveilla avec à l’esprit que sa partenaire revenait le soir même. Si tout se déroulait comme il l'espérait City Hunter allait devenir un vrai couple. Avant de rejoindre le fleuriste, il prit le paquet acheté la veille et sur le chemin, il repensa à toutes ces années perdues avec Kaori. Combien de fois l’avait-il rabaissé pour éviter de craquer ? Il en avait perdu le compte depuis si longtemps, mais à partir d’aujourd’hui, tout aller changer.  

 

En entrant au Jardin d’Eden, il fut accueilli par Micha qui le serra dans ses bras. La réaction du nettoyeur ne se fit pas attendre. Il sentit ses cheveux se dresser sur la tête et hurla de dégoût qu’il était à cent pour cent hétéro. Le fleuriste lui répondit amusé qu’il le savait pertinemment et lui demanda les goûts de Kaori en matière de fleur. Ryô lui expliqua qu’elle adorait les immortelles. Micha décida de rajouter des roses rouges mais aussi des œillets blancs. Il expliqua à l’Etalon qu’il allait devoir construire lui-même le bouquet. Ce dernier paniqua et Micha le rassura en lui disant que tout se passerait bien car il était persuadé qu’il était doué de ses mains. Il lui montra les bases et lui laissa la place et se mit à lui poser des questions sur les gouts de sa partenaire. Tout en façonnant le bouquet, Ryô s'efforça de lui répondre de son mieux.  

 

- La première fois que je l’ai rencontrée, elle n’avait que seize ans et tenait plus du garçon manqué que de la jeune fille. Pour preuve, je l’avais pris pour un jeunot et je l’avais surnommée Sugarboy. Déjà à l’époque, elle n’avait peur de rien et encore moins de moi. C'est toujours le cas. Il faut dire qu’elle a des massues et qu'elle sait s'en servir c'est le moins qu'on puisse dire ! C'est même un miracle que je sois toujours vivant avec les coups qu'elle me donne. Se lamenta-t-il en se massant le crane. A la mort de son frère, je l'ai prise sous mon aile et elle s'est installée chez moi. Au début, je ne la voyais que comme la petite sœur de mon meilleur ami, fit Ryô un doux sourire accroché aux lèvres.  

Au fil des années, je l’ai vue évoluer, devenir plus femme tout en conservant son petit côté garçon manqué. J’ai été touché par sa fraîcheur, son innocence qu’elle a su conserver malgré la noirceur de notre métier et sans que je ne m’en rende compte, je ne pouvais plus me passer d’elle, finit le nettoyeur avec un voile de tristesse dans la voix.  

- Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de te déclarer ? Demanda Micha.  

- Je ne suis qu’un imbécile, lâcha Ryô.  

 

Tout en devisant, il avait fini le bouquet et le montra fièrement à Micha qui le complimenta. Il invita son ami au restaurant où ils furent rejoints par Hiro.  

Un peu plus tard, le lit fut livré à son appartement et Ryô mit la dernière touche à la chambre en faisant le lit et en déposant le bouquet dans un joli vase ciselé sur la table de chevet.  

En fin d’après-midi, Atsuya arriva pour le cours de cuisine. Il lui montra des recettes simples que le nettoyeur intégra très vite, surprenant son prof en lui montrant quelques petites astuces qu’il connaissait. Le résultat surpassa toutes ses espérances et ses amis se régalèrent visiblement. Après l'avoir aidé à faire la vaisselle et rangé la cuisine, ses coaches partirent et Ryo se retrouva livré à lui-même.  

Que faire pour tuer le temps ? Avisant soudain la télévision, il s'installa dans le vieux canapé moelleux et se mit à zapper avec frénésie mais aucun programme ne parvint à fixer son attention. N’y tenant plus, il décida de joindre l’utile à l’agréable en allant s’amuser dans ses cabarets préférés en attendant l'heure d’aller chercher sa partenaire.  

Arrivé au cabaret de la dernière fois, l’hôtesse avec laquelle il avait passé une partie de la soirée le jour du départ de Kaori lui sauta dessus en pensant passer une bonne soirée cette fois-ci. Il lui fit comprendre qu’il n’était pas intéressé mais malgré cela il ne put l’empêcher de l’embrasser dans le cou ce qui lui laissa une marque de rouge à lèvre.  

 

A deux heures tapantes, Ryô se trouvait au terminal de l’aéroport au niveau des arrivées et dix minutes plus tard, sa partenaire s'avança à sa rencontre. Elle arborait un léger hâle qui la rendait encore plus séduisante, se dit-il en la voyant arriver à sa hauteur, Eriko juste derrière elle. N’ayant pu la faire enrager pendant ces quelques jours et voulant en profiter une dernière fois, il sauta sur la jeune styliste, mokkori en avant.  

 

- Eriko, mon amour ! Viens réchauffer ton Etalon ! S'écria-t-il en volant vers elle.  

- Calme-toi, espèce de dégénéré du slip ! Fit Kaori en lui envoyant une massue.  

- Bonsoir Kaori. Content de te voir. Le voyage s’est bien passé ? S’enquit Ryô, le visage aplati au sol.  

- On te dépose Eriko ?  

- Non merci Kaori, je vais prendre un taxi. Rentre vite te reposer, tu dois être crevée mais le résultat en vaut la chandelle. Encore merci et bon anniversaire ma jolie !  

 

Ils prirent congé de la styliste et se dirigèrent vers le parking, Ryo portant la valise de Kaori. Une fois en voiture, il lui annonça que son cours du mercredi avait été annulé et repoussé à ce soir. Kaori lui demanda comment s’était passé son affaire avec Saeko. Il lui expliqua qu’il avait du intervenir mais la rassura en lui disant que Miki et Umi l’avaient aidé.  

Remarquant soudain la trace de rouge à lèvre sur le cou de son partenaire, elle lui dit qu’elle savait où il avait posé sa soirée. Il leva un sourcil étonné.  

 

- Tu as une splendide trace de rouge à lèvre, là ! Dit-elle en pointant du doigt la zone incriminée.  

 

Il ne nia pas mais lui assura qu’il ne s’était rien passé. Elle ne répondit pas et s’endormit rapidement, le visage tourné vers la fenêtre, harassée par la fatigue cumulée du voyage et des séances photos. Le nettoyeur s'en aperçut et se tut.  

Une fois parvenus à destination, Ryo ouvrit la portière de sa douce et la prit délicatement dans ses bras. Il la monta dans sa chambre où il entreprit de lui faire revêtir une nuisette qu’il avait choisie pour elle et la mit au lit. Puis il déposa sa valise au pied de sa table de chevet et demeura un petit moment à la contempler.  

 

Dieu qu'elle lui avait manqué !  

 

Il déposa finalement un chaste baiser sur ses lèvres et alla se coucher.  

 

A suivre...  

 

 


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