Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 29-10-07

Ultimo aggiornamento: 25-03-08

 

Commenti: 58 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori a une nouvelle passion et Ryô un nouveau job en plus City hunter. Entre humour et romance.

 

Disclaimer: Les personnages de "CROQUERAS OU PAS" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: CROQUERAS OU PAS

 

Capitolo 7 :: CROQUERA OU PAS ?

Pubblicato: 20-03-08 - Ultimo aggiornamento: 20-03-08

Commenti: bonjour tout le monde. Me voici avec la suite de ma fic avec ce que vous attendez toutes. La fameuse séance. Enjoy et bonne lecture. N'hésitez pas à vous lâchez sur les com.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

La matinée était bien avancée ce vendredi et, chose rare, Kaori dormait encore. Ryo se réveilla tout seul. Avant d’aller sous la douche, il fit un détour par la chambre de sa partenaire. Il déposa le bouquet sur la table de chevet et remit en place une mèche de cheveux qui lui tombait sur ses yeux avant de déposer un léger baiser sur son front.  

Il se glissa sous l’eau chaude et en sortit au bout de quelques minutes puis s’entoura la taille d’une serviette et entreprit de suivre les directives laissées par Toshio. Au bout d’une trentaine de minutes, il émergea enfin de la salle de bain pour finir de s’apprêter. Il enfila un de ses nouveaux sous-vêtements, le jeans délavé qui lui tombait parfaitement ainsi qu’un haut noir mettant ainsi encore plus en valeur sa musculature hors norme.  

Il descendit à la cuisine où il commença à préparer le petit-déjeuner et pendant que le café passait, il prépara des toasts grillés et des brochettes de fruits. Puis, une fois que tout fut prêt, il plaça le tout sur un plateau et remonta en direction de la chambre de sa future femme.  

 

Pendant ce temps-là, Kaori s’éveilla tout doucement. Elle se sentait reposée, enveloppée par l’odeur de son partenaire. La première chose en ouvrant les yeux qu’elle vit fut le bouquet. Elle le trouva magnifique et prit délicatement le collier et la carte. Tout en lui souhaitant un bon anniversaire, Ryo lui demandait pardon pour son attitude avec leur dernière cliente. (Ndbéta : C’est mignon :))  

La jeune femme se laissa retomber sur son coussin et huma le parfum de l’homme qu’elle aimait. Elle se demandait comment il avait pu atterrir sur son oreiller. Elle prit ce dernier dans ses bras et le serra sur son cœur. En regardant l’heure à son réveil, elle s’étonna de ne pas s’être levée plus tôt et, à contrecœur, décida de sortir du lit pour aller préparer le petit-déjeuner et réveiller son partenaire.  

Alors qu’elle posait un pied par terre, sa porte s’ouvrit sur l’homme qui occupait ses rêves les bras chargés d’un plateau rempli de victuailles.  

 

- Bonjour Sugar, bien dormi ?  

- Euh, oui. Tu es tombé du lit ce matin.  

- Pas tant que ça. Il est tout de même onze heures. Petit-déjeuner au lit pour la Demoiselle. Bon anniversaire Kaori ! Dit Ryo en déposant le plateau sur les genoux de sa moitié.  

- Merci Ryo, tu me gâtes. Un bouquet, un collier et le petit-déjeuner au lit, fit Kaori avec un grand sourire.  

- Et une nouvelle nuisette, rétorqua Ryo avec un léger rictus pervers. (Ndbéta : Mdr, je l’imagine bien)  

- Oui, d’ailleurs je me demande bien comment j’ai pu la revêtir. Je ne m’en souviens pas, demanda la jeune femme tout en brandissant une massue. (Ndbéta : Aie, aie voilà la punition divine)  

- Je le reconnais, c’est moi. Pas taper, pas taper ! Implora le nettoyeur à genoux. C’est plus agréable de dormir à l’aise qu’engoncée dans ses habits, non ? Et puis tu étais si fatiguée et tu dormais si bien depuis la voiture que…Je n’ai pas eu le cœur de te réveiller...  

- Ryo…  

- Et puis, je n’en ai pas profité, je te le jure ! Rajouta le jeune homme avec un regard de chien battu qui acheva de la convaincre et d’annuler la punition qu’elle lui réservait.  

 

Kaori éclata de rire à la vue de son partenaire et sa massue disparut aussi sec. Ce rire était doux aux oreilles du jeune homme. Qu’il était bon d’avoir la personne aimée à ses côtés !  

 

- … Ryo… Ryo. Tu m’écoutes !  

- Hum…Tu disais ?  

- Tu es dans la lune. Je disais que je ne pourrai pas tout avaler. Tu as trop fait à manger.  

- C’est normal, j’ai prévu pour deux, répondit Ryo en plongeant son regard onyx dans les prunelles noisette de sa partenaire.  

- Euh...Mangeons avant que tout ne refroidisse alors, bredouilla la jeune femme en faisant une petite place à l’Etalon.  

 

Tout en mangeant, ils parlèrent de tout et de rien. Elle le complimenta sur sa tenue et il lui répondit tout simplement qu’il avait décidé de faire des efforts vestimentaires quand ils ne seraient pas en mission. En dépit du fait qu’elle n’en laisse rien paraître, Kaori se mit en tête qu’il avait dû rencontrer quelqu’un durant son absence et que c’était pour cette femme qu’il s’habillait aussi élégamment. La marque de rouge à lèvres de la veille en était bien la preuve. Aussi, se dépêcha-t-elle de finir de ranger, sentant ses larmes monter.  

 

- Je vais me doucher. Il faut que j’aille au tableau et Miki doit m’attendre, dit précipitamment la jeune femme en déposant le plateau sur sa table de nuit.  

- Attends, j’ai encore un cadeau pour toi. Il est dans ma chambre, ne bouge pas, je reviens vite, dit Ryo en se précipitant vers son antre, inconscient du trouble de sa douce.  

 

L’esprit de la jeune femme tournait à mille à l’heure. Etait-ce cette Ichiko qui avait profité de son absence pour se frayer un chemin jusqu’au cœur du nettoyeur ou bien Reika ? Non ! Cela ne pouvait pas être elle car il avait pris sa défense devant tout le monde. En revenant dans la chambre, l’Etalon la prouva pensive.  

 

« Kaori, que se passe-t-il ? A quoi peux-tu bien penser ? Pourquoi cette petite mine ? » S’interrogea mentalement le nettoyeur.  

 

- Encore bon anniversaire, dit Ryo en lui tendant son paquet.  

- Merci. C’est magnifique ! S’exclama Kaori en prenant l’ensemble. C’est beaucoup trop ! Tu n’aurais pas du !  

- Tut… Tut… Tut. C’est pour te remercier de me supporter depuis toutes ces années. Va vite te préparer le temps que je range la vaisselle. Je t’attends dans le salon.  

 

En entrant dans la salle de bain, Kaori remarqua tout de suite les produits de beauté de Ryo qui trainaient sur l’étagère. Cela renforça encore davantage son idée qu’il avait une femme dans sa vie. Tous ces cadeaux étaient seulement là pour faire passer la pilule plus facilement. Après avoir rangé la cuisine, le nettoyeur alla s’installer sur le canapé en réfléchissant à leur future soirée.  

Regardant l’heure qui tournait, il alla frapper à la porte de la salle de bain pour demander à la jeune femme si elle pensait bientôt être prête. Sortant de ses songes, Kaori lui répondit qu’elle arrivait dans les cinq minutes. Ryo redescendit donc au salon.  

Kaori termina de se préparer et fit un effort pour faire honneur à son partenaire. Avant de sortir, elle prit le pendentif avec elle. En entendant les pas de sa partenaire dans les escaliers, l’Etalon se tourna vers elle et ne put s’empêcher de la trouver magnifique dans cette tenue.  

 

- Prêt ? Demanda-t-il avec un tendre sourire aux lèvres.  

- Oui. Pourrais-tu m’aider à accrocher mon collier, s’il te plaît ? Demanda Kaori en lui tournant le dos.  

- Pas de problème, fit ce dernier en lui prenant le collier des mains.  

 

Il l’attacha et laissa ses mains s’attarder sur la nuque de sa charmante partenaire. Il était comme hypnotisé par son cou et se retenait difficilement de ne pas le dévorer de baisers.  

 

- Merci pour le collier et tous ces présents.  

- Ce n’est rien. Allez en route ! Répondit-il en se dirigeant vers la porte.  

- Attends, s’écria Kaori en l’attrapant par le bras.  

 

Puis, prenant son courage à deux mains, elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un chaste baiser sur sa joue. Et, sans attendre la réaction de son partenaire qui n’en revenait pas de l’audace de la jeune femme, elle sortit rapidement de l’appartement. Le sourire du nettoyeur se fit plus radieux à ce geste et il la rejoignit dans le garage.  

Le trajet jusqu’au Café se passa en silence. Après un crochet par la gare où le tableau était vierge d’XYZ, ils arrivèrent à destination. Ryo continua à se montrer galant envers la femme de sa vie en lui ouvrant la portière puis en lui tenant la porte. Les attendaient au Cat’s toute la petite bande ainsi qu’Hiro et Micha.  

A peine eut-elle posé un pied à l’intérieur que Kaori fut assaillie par une ventouse humaine blonde lui promettant une folle nuit d’amour comme cadeau d’anniversaire. Pout toute réponse, Mick reçut non pas une mais deux massues lancées respectivement par l’héroïne du jour et sa tendre infirmière. Ryo, quant à lui, se tenait tranquille au grand étonnement des jeunes femmes en présence. Kaori prit le temps de finir de saluer tout le monde et fut très surprise par la franche poignée de main entre son partenaire et Hiro.  

 

- Bonjour et joyeux anniversaire, ma belle ! Déclara le fleuriste en lui tendant un gros bouquet. Je suppose qu’il doit être moins beau que celui que tu as du recevoir ce matin, n’est-ce pas ? Interrogea-t-il en lui décochant un clin d’œil complice.  

- Comment peux-tu être au courant ? S’étonna la jeune femme.  

- Bien qu’il provienne de ma boutique, ce n’est pas moi qui l’ai fait mais un charmant détective brun.  

 

Tout le monde se tourna vers le Pervers numéro un du Japon qui se gratta derrière la tête, gêné par ces révélations. Pour changer de sujet de conversation, il ne put s’empêcher de faire le pitre en sautant sur la belle ex-mercenaire. En représailles, Falcon lui envoya un plateau et Kaori une massue en or massif. (Ndbéta : le pauvre vieux Mdr)  

 

- Tu es magnifique ! Ton ensemble est très élégant mais ne provient pas de ma boutique, remarqua la jeune styliste qui les avait rejoints.  

- Euh…C’est…C’est un cadeau de Ryo, bafouilla la nettoyeuse cramoisie.  

- Et ce n’est pas le seul, rajouta Hiro.  

- Il m’a aussi offert ce collier et s’est montré aux petits soins pour moi en m’apportant le petit-déjeuner au lit ce matin.  

- Il y en a qui ont de la chance ! S’exclamèrent en chœur les jeunes femmes en présence, e, regardant leur compagnon respectif pour certaines.  

 

Malgré toute cette bonne humeur, un rapide éclat de tristesse traversa les yeux noisette de la moitié féminine de City Hunter qui ne passa pas inaperçu au regard du nettoyeur.  

 

« Mon ange, que se passe-t-il ? Pourquoi cette tristesse le jour de ton anniversaire ? » Songea Ryo.  

 

La tension monta d’un cran avec l’arrivée des sœurs Nogami. Saeko salua chaleureusement son amie tout en lui souhaitant un bon anniversaire. Elle la complimenta sur sa tenue et Kaori la remercia en rougissant, peu habituée à recevoir autant de compliments. Quand Reika s’avança, tout le monde retint son souffle inconsciemment. Nul n’avait oublié la scène qui s’était déroulée quelque temps auparavant. Ryo se rapprocha imperceptiblement de sa partenaire qui se retrouva enveloppée par sa douce chaleur. Tout en jetant un regard méprisant sur le duo, la détective salua tout de même du bout des lèvres Kaori avant de s’installer au bar sans aucune autre parole.  

 

- Que se passe-t-il ? Demanda Kaori, un peu inquiète pour la cadette Nogami.  

- Elle a pris conscience qu’elle n’avait aucune chance avec ton partenaire. Ne t’inquiète pas pour elle, elle s’en remettra, lui répondit l’inspectrice. Il faut dire qu’il lui a fait comprendre que son cœur était déjà pris, rajouta Saeko, inconsciente de l’émoi que cette dernière réplique avait fait naître dans le cœur de la petite sœur de son ancien amour.  

 

Au bout d’un moment, tout le monde repartit vaquer à ses occupations. Le duo se sépara, Kaori ayant prévu de passer l’après-midi avec Hiro et Ryô devait aller faire quelques courses pour le repas du soir. Avant de séparer, il lui rappela qu’elle avait son cours.  

Une fois seuls, Hiro demanda à son amie ce qui se passait. Il la sentait préoccupée. Kaori lui confia ses doutes quant à la nouvelle attitude de son partenaire et que pour elle, ce changement d’attitude devait être amoureux pour prendre autant soin de lui. Ce qu’il lui confirma. Cette nouvelle fut comme un coup de poignard dans le cœur de la jeune femme mais elle n’en laissa rien paraître. Pour éviter de trop y penser, elle fit dévier la conversation vers l’attitude de Ryo envers le modèle. Hiro lui raconta qu’ils s’étaient expliqués et que Micha les avait beaucoup aidés.  

En fin d’après-midi, Kaori repassa en coup de vent à l’appartement récupérer ses affaires et prévint le nettoyeur, installé dans la cuisine.  

 

Tout en sortant de l’appartement, Kaori était perdue dans ses pensées. Ryo devait préparer un bon diner pour sa belle amie ou pour elle afin de lui annoncer en douceur qu’il allait se mettre en couple et qu’elle devrait partir pour qu’il puisse installer sa rivale dans l’appartement. Oui, ça ne pouvait être que ça !  

Tous ces changements vestimentaires et dans son comportement l’expliquaient. Qui était cette femme qui avait réussi en quelques jours là ou elle avait échoué en huit ans ? Arrivée à son cours de dessin, elle s’efforça de faire le vide dans sa tête. Pendant deux heures, elle allait se consacrer à son passe-temps favori.  

 

De son côté, Ryo avait terminé de préparer tout ce qui devait être réfrigéré et avait programmé le four. Il monta vite se changer et récupéra les clefs de la Mini. Il arriva au cours quelques minutes après sa douce.  

Une fois sur place, Hikari le prévint qu’il allait faire connaissance avec la nouvelle élève. Il se déshabilla rapidement, ne conservant que son boxer. Kaori ne fit pas attention à l’arrivée du modèle et finissait d’installer son matériel.  

Hikari s’avança vers elle pour le lui présenter. Quand elle posa les yeux sur le modèle, elle eut un hoquet de surprise. Se tenait dans un coin de la salle son partenaire en train de deviser tranquillement avec une des jeunes femmes présentes. Elle ne pouvait percevoir la conversation mais pensait avoir enfin déniché la femme derrière le changement opéré chez Ryô. Pour preuve, malgré qu’il soit à moitié nu devant cette dernière, il ne lui sautait pas dessus. Kaori ne parvenait pas à détacher son regard du couple. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux à la vue de la main du nettoyeur posée sur l’épaule de la jeune femme.  

Pourtant, du côté des jeunes gens, la conversation prenait une tournure que la petite brunette ne pouvait imaginer.  

 

- Bonsoir Ryo, je me présente, Sakura.  

- Bonsoir, répondit le modèle, charmeur. Que puis-je pour vous ?  

- Je…J’ai…Je vous trouve très beau et je me demandais si nous pouvions prendre un verre ensemble ? Demanda la jeune femme, troublée par le regard perçant du Japonais posé sur elle.  

- Je regrette mais ne peux répondre favorablement à votre demande, rétorqua l’Etalon en posant sa main sur l’épaule de son interlocutrice. J’ai déjà une femme dans ma vie et je suis très amoureux d’elle.  

- Elle en a bien de la chance… Lâcha Sakura avec un petit sourire contrit. Il faut que j’installe mon matériel, ajouta-t-elle pour couper court à sa gêne.  

- Ryo, peux-tu venir un instant ? L’appela Hikari. Laisse-moi te présenter notre nouvelle élève : Kaori.  

- Nous nous connaissons déjà, répondit ce dernier.  

- Bon, très bien. Tout le monde en place. Ryo, aujourd’hui, tu enlèves le caleçon et le drap. (Ndbéta : Allez, allez Ryo, on obéit !:)  

 

« Ce n’est pas possible ! Ils se sont données le mot ou quoi ? Ils ne sont pas frères et sœurs pour rien. Super…J’espère que Kaori ne va pas me tuer…Je n’imaginais pas ma première séance de pose comme cela mais la seconde ou la troisième en privé. » Pensa le Pervers numéro Un du Japon gêné.  

 

« Ryo, tout…Tout nu ? Mais comment vais-je faire pour tenir ou me concentrer ? Il ne faut pas que je sois face à lui ! » Songea Kaori, plus rouge que le rond du drapeau Japonais.  

 

Ryo se délectait de la vision de sa partenaire. Elle était vraiment trop mignonne quand sa timidité reprenait le dessus ! Il ôta son caleçon et s’installa, comme par hasard, bien en face de sa belle et tendre moitié. La pauvre Kaori sentit sa température corporelle monter aussitôt d’un cran. Elle ne tiendrait jamais ! Elle dut s’y reprendre à deux fois pour tenir son fusain. Elle ne savait pas par où commencer, elle qui, d’habitude, n’avait aucune difficulté à exécuter un dessin.  

La pauvre ne pouvait s’empêcher de jeter des regards noirs aux autres femmes présentes qui ne cessaient de baver sur son partenaire. (Ndbéta : Et on les comprend)  

 

« Arrête de me regarder comme cela ! Concentre-toi sur le dessin ! Oublie que c’est ton partenaire, l’homme qui occupe ton cœur ! » Se répétait Kaori, tel un mantra.  

 

- Tout se passe bien, Kaori ? S’enquit Hikari en regardant l’esquisse de la jeune femme.  

- Hum…Hum…Se contenta de répondre Kaori.  

- Si tu veux, tu peux aller te rafraîchir. Les toilettes sont juste à côté, proposa la jeune femme.  

- Merci. Je reviens de suite. Veuillez m’excuser.  

 

« Mon ange, j’adore quand tu es troublée comme cela. C’est un vrai délice de sentir ton regard couler sur moi. »  

 

Kaori se précipita vers les toilettes. Elle se passa de l’eau froide pour tenter de faire baisser sa température tout en se demandant comment elle allait bien pouvoir tenir. La jeune femme n’en pouvait plus de sentir le regard chaud et caressant de son partenaire sur elle.  

Au bout de quelques minutes, elle prit son courage à deux mains et retourna dans la salle de cours. Elle avait retrouvé un teint plus normal et était moins tremblante.  

Toutefois, elle voyait toujours autant rouge quand elle entendait les autres femmes dire qu’elles feraient bien du nettoyeur leur quatre heures.  

 

« Mais elles ont fini de fantasmer sur Ryo, oui ? C’est MON partenaire ! Elles sont pires que lui ! Non mais, regardez la rousse ! Et que je me redresse et que je gonfle la poitrine en faisant un petit rire qui ressemble plus à un gloussement de dinde qu’à un rire. Elle va se calmer, c’est mon homme ! » Hurla intérieurement la petite brunette, avant de s’assombrir.  

« Qu’est-ce que je raconte ! Il n’est pas à moi mais à cette Sakura. J’ai bien vu avec qu’elle douceur il lui parlait. De plus, elle a beaucoup plus de charme que moi avec ses longs cheveux bruns et ses grands yeux verts. Et surtout, elle semble être la douceur incarnée contrairement à moi qui ne m’exprime qu’avec des massues. Ouvre les yeux ma pauvre Kaori, lui et toi en formerez jamais un vrai couple…C’est elle qu’il aime… »  

 

Malgré ses sombres pensées, elle se força à esquisser un petit sourire en croisant le regard du nettoyeur.  

 

« Mon cœur, ce n’est pas beau d’être jalouse surtout que tu n’as rien à craindre. La seule avec qui j’ai envie d’être, c’est toi. » Se dit Ryo, en lui rendant son sourire.  

 

Il remarqua l’éclair de tristesse fugace qui passa dans le regard de sa partenaire et son cœur se serra. Il n’eut de cesse de la dévisager pour comprendre ce qui passait dans la petite tête de sa moitié. Le léger sourire qu’elle lui fit le rassura quelque peu et il reprit sa contemplation.  

 

« Mon ange, tu es belle quand tu es concentrée. Je suis sur que ton œuvre sera magnifique. Comment ne pas l’être avec un modèle tel que moi ! » Se vanta le jeune homme.  

 

« Quelle douceur et quelle délicatesse quand tu tiens ton fusain et que tu le fais courir sur le papier. J’imagine déjà tes mains parcourir mon corps en caresses légères, s’attardant parfois ça et là sur mes cicatrices comme si tu voulais les faire disparaître. Mon cœur, tu es une femme pleine de séduction même si tu n’en as pas conscience. Quelle sensualité quand tu mordilles ta lèvre inférieure. Si proche et si loin, j’aimerais les goûter. Puis tes lèvres remplaceraient tes mains, me caressant de ton souffle. » Commença fantasmer le Japonais avant de se faire rappeler à l’ordre par le professeur de dessin.  

 

Il retourna à son fantasme après s’être réinstallé.  

 

« Mon bel ange, délicatement, je te ferais prendre la pose et je commencerais par redessiner tes courbes parfaites en ôtant tes vêtements qui masquent tes formes. Quel idiot ai-je été de te dire que tu n’étais qu’une planche à pain ! J’esquisserais d’abord l’ovale de ton visage puis je descendrais le long de ton cou pour finir par ton buste. Je continuerais mon œuvre par ton ventre puis tes jambes. Et quelle paire de jambes ! Longues et fines à damner un saint ! Enfin, viendrait le moment de le rendre définitif. Mes lèvres remplaceraient mes mains afin de laisser une marque plus visible sur ton corps. »  

 

Tellement pris par son fantasme, le corps du Pervers n°1 du Japon réagit et ce qui devait arriva.  

 

MOKKORI !!!!MOKKORI !!!!  

 

La plupart des jeunes femmes en présence ne purent retenir un cri de surprise à la vue du meilleur ami de l’Etalon. Plus d’une furent sur le point de s’évanouir. La réaction de sa partenaire ne se fit pas attendre. Elle lui lança une massue.  

 

- Ryo Saeba, tu n’es qu’un sale pervers ! De plus, tu n’as aucun respect pour moi ! Il a fallu que tu fasses l’idiot pendant le cours. Même cela, tu n’as pas pu t’empêcher de salir le seul moment de détente que j’avais ! Hurla Kaori avant de s’enfuir, gênée d’avoir fait éclater sa colère devant celle qu’elle pensait être la petite amie de son partenaire.  

 

Elle abandonna toutes ses affaires et rentra directement à l’appartement pour s’enfermer dans sa chambre.  

Les personnes présentes furent stupéfaites par la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Comment ne pas être dérouté par la vision d’un petit bout de femme assommant un nettoyeur avec une massue de plus de 1000 tonnes ? Elles le furent encore plus quand elles virent l’Etalon se remettre sur pieds en moins de deux. Tout en s’excusant pour cette fin de cours explosive, il se rhabilla en quatrième vitesse et rentra sur les chapeaux de roue à l’appartement. Arrivé à l’immeuble, il monta rapidement les escaliers, espérant que sa partenaire ne soit pas partie. Il voulait lui expliquer sa réaction, lui dire qu’elle était la seule femme de sa vie.  

Une fois la porte passée, il fut soulagé de sentir l’aura de Kaori. Reprenant sa constance, il monta la rejoindre. La vision de son amour en pleurs sur son lit lui vrilla le cœur. Qu’avait-il fait à la vie pour toujours faire souffrir son âme sœur ? Il se rapprocha tout doucement d’elle en l’appelant tendrement.  

 

- Va-t-en ! Va donc rejoindre ta chère et tendre ! S’écria Kaori en se crispant, sentant la main de sonpartenaire sur son épaule.  

- Mais je suis avec elle.  

- Arrête de te jouer de moi ! Je t’ai bien vu avec cette Sakura ! La preuve est la marque de rouge à lèvre que tu avais dans le cou. La preuve, tu as changé ! Tu prends soin de toi ! Assena Kaori en se redressant pour regarder Ryo dans les yeux. Je vais partir pour ne pas te gêner avec ta femme. J’espère juste que nous pourrons continuer à travailler ensemble. Rajouta amère la jeune femme en le toisant.  

- Kaori, tu te trompes. Laisse-moi au moins t’expliquer, répliqua le nettoyeur en la saisissant par le poignet. C’est vrai que j’ai décidé de prendre soin de moi pour faire plaisir à la femme que j’aime et ce n’est pas la jeune femme du cours de dessin. Quant à la marque de rouge à lèvre, c’est une femme qui m’a sauté dessus.  

- Ça t’arrive souvent ! Ne me prends pas pour une cruche ! S’énerva la nettoyeuse. C’est plutôt toi qui leur saute dessus. A moins que…Tu étais dans un de tes cabarets préférés…Alors c’est ça…Une de ces serveuses a réussi à te charmer. Il est vrai qu’à force de les côtoyer…Dit tristement Kaori.  

- Non, ce n’est pas une serveuse et oui, je la côtoie depuis longtemps. Contrairement à tout ce que j’ai pu lui dire, elle est très belle et très douée malgré sa timidité maladive. Elle dégage une telle sensualité sans le savoir que beaucoup d’hommes qui la croisent tombent immédiatement sous le charme. Malgré sa maladresse avec les armes, elle est très douée avec un fusain. J’en ai pour preuve le premier dessin d’un homme peu habillé, expliqua le Japonais en ramenant sa moitié dans ses bras puissants. Sugar, cela fait longtemps que je…Je t’aime, souffla le nettoyeur en s’emparant des lèvres de sa partenaire.  

- Ryo, moi aussi je t’aime. J’ai eu peur en te voyant si prévenant alors que d’habitude tu te montrais si méprisant avec moi.  

- Je sais que j’étais un mufle mais cela va changer…  

- Embrasse moi, le coupa Kaori, les lèvres entrouvertes et les yeux brillants.  

 

Hélas, ce moment de romantisme prit fin quand l’estomac du ventre sur patte leur rappela qu’il était l’heure de la pitance. Avec un sourire éclatant, Kaori déclara qu’elle allait préparer le dîner. A sa grande surprise, son amour de partenaire lui dit qu’il l’avait devancé et l’invita à s’installer confortablement dans le canapé.  

Ecoutant sans rechigner son homme, la jeune femme, après s’être rafraîchie, avait rejoint le salon où l’attendait son futur amant avec deux cocktails à la main.  

 

- Mademoiselle est servie. Cocktail maison sans alcool accompagné de ses brochettes de gambas grillées.  

- Tu me gâtes. Ça provient de chez quel traiteur ?  

- De ton partenaire ! Ainsi que le repas qui va suivre.  

- Si tu sais si bien cuisiner, pourquoi ne l’as-tu pas fait plus souvent ?  

- Disons que je savais faire des choses simples et puis j’avais un cordon bleu à la maison, avoua le Japonais en l’embrassant délicatement.  

 

Il l’invita à la suivre dans la cuisine. Elle fut émerveillée par la table mise pour deux dans un décor romantique. Son partenaire se montra le plus délicat et le plus galant de hommes en se mettant au service de sa douce. Pendant le repas, Kaori lui demanda qui l’avait aidé.  

 

- Allez Ryo, dis le moi. Tu n’as pas pu faire cela tout seul !  

- Vous êtes bien curieuse, Mademoiselle Makimura. Disons que tu as des amis qui t’aiment bien et veulent te voir heureuse, rétorqua-t-il sur un ton mystérieux.  

- Tu ne m’en diras pas plus, à ce que je vois, dit Kaori, quelque peu déçue par la réponse de son homme.  

- Je te le dirai un jour mais, pour l’instant, ce que je veux c’est de danser avec ma charmante compagne, déclara le nettoyeur en lui tendant la main.  

 

Il appuya sur la chaîne et une douce mélodie envahit le salon. Répondant à l’invitation de son partenaire, Kaori se glissa entre ses bras. Ils commencèrent à se mouvoir lentement ne se quittant pas des yeux. Plus la chanson avançait, plus les mains du nettoyeur caressaient le corps de sa belle.  

De tendres, les baisers se firent de plus en plus sensuels, plus charnels. A bout de souffle, le jeune couple se détacha à regret.  

 

- Je t’aime, mon ange. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé. Tu es tellement belle et j’ai envie de toi, lui chuchota Ryo.  

- Moi aussi. Je veux être à toi cette nuit, lui répondit Kaori, les joues légèrement colorées.  

- Laissez-moi vous enlevez belle Demoiselle, rétorqua le nettoyeur en la soulevant dans ses bras pour l’emmener dans leur chambre. Ferme les yeux, ma puce. J’ai une dernière surprise.  

 

Une fois arrivés devant la porte, le nettoyeur vérifia que sa princesse avait bien fermé ses jolis yeux et pénétra dans sa chambre. Il déposa son doux fardeau délicatement sur le lit puis l’invita à rouvrir les yeux par un doux baiser.  

La jeune femme fut surprise en notant le changement de décoration et d’agencement qui s’était opéré dans la chambre de son partenaire. Tout semblait fait pour un couple. Ne lui laissant pas le temps de répondre, son amant lui reprit les lèvres. Ses mains ne restèrent pas inactives et, tout en continuant à l’embrasser, il se mit à effeuiller sa partenaire.  

Kaori, elle aussi, ne restait inactive et entreprit de déshabiller son homme, caressant ça et là son corps musclé.  

Au fil du temps, les caresses se firent de plus en plus charnelles. Au moment de s’unir, Kaori étouffa son cri de douleur dans le cou de son amant.  

De tendre à voluptueuse, leur union devint plus forte, plus puissante au rythme que leur passion les dévorait. Ce fut dans un même cri qu’ils basculèrent de l’autre coté, dans une dimension qui n’appartenait qu’à eux. Après un dernier « Je t’aime »échangé, les deux amoureux s’endormirent, tendrement enlacés. (Ndbéta : Joli rapprochement ;)  

 

RETOUR AU PRESENT  

 

Imperturbable, Kaori finissait son dessin. Elle ne fit pas attention que deux prunelles onyx la dévisageaient.  

 

- Bonjour mon ange. Bien dormie ?  

- Oh Ryo. Déjà réveillé ?  

- Déjà au travail à ce que je peux voir !  

- J’ai fini. Bonjour, répondit Kaori en reposant son cahier et en embrassant son amant.  

- C’est nettement mieux de commencer la journée ainsi, fit le nettoyeur en reprenant les lèvres de sa femme. Tu ne trouves pas ?  

- Si, j’adore ta manière dire « Bonjour. »  

 

A bout de souffle, les deux amants terribles mirent fin à leur câlin matinal. Après un petit déjeuner rapide, Kaori sortit de l’appartement rejoindre Hikari qu’elle avait appelé pour s’excuser au grand dam du beau brun.  

 

A suivre…  

 

 


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