Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 29-10-07

Ultimo aggiornamento: 25-03-08

 

Commenti: 58 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori a une nouvelle passion et Ryô un nouveau job en plus City hunter. Entre humour et romance.

 

Disclaimer: Les personnages de "CROQUERAS OU PAS" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: CROQUERAS OU PAS

 

Capitolo 8 :: LE CONCOURS DE DESSIN

Pubblicato: 25-03-08 - Ultimo aggiornamento: 25-03-08

Commenti: Bonsoit tout le monde. Nous arrivons à la fin des aventures de notre couple de nettoyeurs. Je me suis amusée à l'écrire. J'espère que cela vou plaira. Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Après un dernier regard sur la fenêtre de son salon, Kaori, son carton sous le bras, se dirigea vers l’association. Elle ne cessait de se repasser le fil de la soirée précédente en tête. Son partenaire lui avait offert le plus merveilleux cadeau d’anniversaire : Son amour. C’est plus légère qu’elle accéléra le pas pour rejoindre le plus rapidement possible son professeur de dessin.  

 

Pendant ce temps là à l’appartement, le nettoyeur qui, après avoir pleuré toutes les larmes de son corps suite au départ de sa moitié, s’était installé sur le canapé. Il avait enfin avoué son amour à Kaori et leur nuit avait été merveilleuse. Pour la première fois de sa vie, il s’était totalement abandonné à elle, en symbiose parfaite et ce qu’il avait ressenti dépassait mille fois tout ce qu’il avait pu expérimenter jusque là. Il pouvait dire qu’il était enfin heureux avec la femme qu’il aimait. (Ndbéta : Il était temps qu’il se lance tout de même ;))  

Kaori arriva à l’immeuble après avoir fait un détour par le tableau. Elle salua Hikari et s’excusa pour la scène de la veille.  

 

- Il est vrai que ce n’est pas courant de voir voler des massues, dit Hikari dans un grand éclat de rire. De plus, je ne comprends pas la réaction qu’a eu ton ami. Cela n’avait jamais eu lieu auparavant.  

- Pardon ? Ryo n’a jamais eu cette réaction avant ? S’étonna la jeune femme. Le pervers n°1 du Japon a su se tenir correctement ? Impossible !  

- Ah si ! Une fois, il a eu cette réaction en pensant à sa femme selon Micha, rajouta Hikari, en dévisageant une Kaori écarlate. C’est la seconde fois que tu rougis à l’évocation de ton « ami ».  

- Non, non, ce n’est rien, s’empressa-t-elle de répondre désireuse de changer de sujet. Je suis venue pour m’excuser pour hier soir mais aussi pour te montrer quelque chose.  

 

Kaori sortit le dessin qu’elle avait réalisé pendant que son compagnon était encore dans les bras de morphée. Hikari le trouva très réussi. Il s’en dégageait tellement d’amour. La jeune femme avait su capter la lumière et avait joué avec le clair-obscur, rendant son partenaire encore plus beau. La petite brunette attendait, anxieuse, le jugement de son professeur. (Ndbéta : Dis-moi Kaochan, tu ne voudrais pas nous le dessiner Ryo parce que je suis déjà en train de baver rien qu’en l’imaginant ;)) (Nda : Si quelqu’un veut le faire à ma place car moi, à part dessiner Astérix, c’est tout lol !) (Ndbéta : Ok, si tu me laisses quelques mois de délai, je veux bien essayer ;))  

 

- Kaori, c’est époustouflant ! C’est le meilleur de tous les travaux que tu m’as montrés ! S’écria Hikari. Surtout comparé à celui que tu as réalisé hier soir.  

- Je ne vois aucune différence. C’est toujours le même modèle.  

- Ce n’est pas grave. Tu le vois avec les yeux de l’amour. J’ai quelque chose à te proposer. Voilà, une association organise un concours de dessin ouvert à tous et j’ai besoin d’un modèle féminin. Pose pour moi, s’il te plaît.  

- Euh… Je…  

- Tu as déjà posé pour des photos. Dis-toi que c’est la même chose.  

- D’accord !  

- J’ai une autre idée. Participe avec ton dessin. Je suis sure que tu recevras un prix, s’empressa-t-elle d’ajouter, voyant Kaori sur le point de refuser.  

- J’accepte même si je sais que je n’aurais aucune chance.  

- Tu as tort, crois-moi, renchérit Hikari. Mais avant tout, il faut que tu donnes un titre à ton œuvre. Es-tu libre cet après-midi pour poser ?  

- Euh…Oui. Mais pas avant quinze heures. Il va falloir que j’y aille, déclara-t-elle soudain en s’apercevant de l’heure. Pour le nom, j’ai pensé à « Abandon dans l’amour. » Qu’en dis-tu ?  

- Pas mal du tout ! Approuva Hikari.  

- Super ! A toute à l’heure.  

 

Alors que la nettoyeuse sortait de l’immeuble, son portable se mit à sonner. Au bout du fil, Miki qui les invitait à venir manger au Cat’s, n’ayant pu faire la fête la veille au soir. Kaori accepta et la prévint qu’elle arrivait dès que possible, juste le temps pour elle de récupérer son partenaire. A peine rentrée chez elle, elle fut assaillie par un nettoyeur brun très heureux de retrouver sa moitié.  

 

- Tu m’as manqué, dit Ryo après un baiser qui la laissa pantelante.  

- Toi aussi, mon amour, lui répondit la jeune femme en passant ses doigts dans la chevelure ébène de son homme. Nous sommes invités pour manger au Cat’s puis il faudra que je file retrouver Hikari.  

- …  

- Elle a besoin d’un modèle féminin pour une de ses toiles et m’a demandé de poser pour elle, expliqua aussitôt Kaori.  

- Elle a très bon goût, reconnut-il en se penchant vers elle pour lui reprendre les lèvres, mais…  

- Mais ?  

- A peine ensembles et déjà tu n’as plus de temps pour moi, gémit le Japonais. Mon petit Mokkori se sent tout seul, tout comme ton Ryô chouchou, ajouta le Pervers numéro Un en faisant des ronds sur le sol du bout du pied, sous l’œil amusé de sa femme.  

- Et si je te promets de me rattraper ce soir ?  

- Si tu me prends par les sentiments…Répliqua-t-il avec un sourire charmeur. Allez ! En route alors ! Fit le nettoyeur en se redressant et entrelaçant ses doigts aux siens.  

 

Arrivé au café, le nettoyeur ne sauta pas sur la belle mercenaire, comme d’habitude, ce qui surprit l’assemblée. Quand son acolyte lui demanda s’il était malade, il répondit tout simplement qu’il ne souhaitait pas priver Kaori de son superbe Mokkori power par la faute de tête de poulpe. Alors que les filles félicitaient la seconde moitié de City Hunter, le pervers blond fondit en larmes en pleurnichant « ma Kaori, pourquoi lui et pas moi ? ». L’Américain fit savoir au concerné le fond de sa pensée en lui décochant un coup de talon rageur, doublé par un plateau lancé par un ex-mercenaire qui n’avait pas apprécié la plaisanterie de tantôt.  

 

- Kaori, il m’a fait mal, la grosse brute ! Pleurnicha le nettoyeur qui, à cet instant précis, ressemblait plus à un gamin de cinq ans avec la morve au nez qu’à la terreur du milieu. A quoi ça sert que je ne saute pas sur Miki pour éviter de me faire abîmer pour ma Kaori ? Se plaignit Ryo en se précipitant dans les bras de sa belle pour se faire consoler. (Ndbéta : Il pleurniche à bon escient à ce que je vois ;)  

 

Si cette vision du couple enlacé ravit les femmes présentes, un gros boum, résultat d’une massue envoyée par une jolie infirmière ayant marre d’entendre geindre son fiancé détourna l’attention. Après ce petit intermède, tout le monde s’installa à table. Le repas se passa dans une ambiance bonne enfant, malgré le vol de temps à autre de massues et de tirs de python.  

A la fin du repas, Kaori s’excusa de ne pouvoir rester plus longtemps et après avoir chaleureusement remercié ses hotes et se rendit à son rendez-vous, non sans une dernière promesse de faire attention. Une fois sur place, elle demanda à Hikari ce que cette dernière attendait d’elle. Lorsque son interlocutrice lui demanda de se dévêtir, sa réaction ne se fit pas attendre : Elle piqua un fard monumental et se dit qu’elle aurait mieux fait de refuser. La voyant stressée, Hikari l’assura qu’elles ne seraient pas dérangées. Kaori finit par se laisser convaincre et alla se déshabiller dans une petite cabine au fond du bureau puis les jeunes femmes se mirent rapidement au travail.  

De son côté, Ryô, était parti en ville en compagnie de son ex-partenaire s’adonner à leur passe-temps favori : La drague. Après l’avoir bien taquiné, Mick finit par avouer qu’il était heureux pour le duo mais que si Ryo s’avisait de la faire souffrir, il aurait affaire à lui ! Le Japonais le rassura en lui disant que maintenant qu’il avait Kaori dans ses bras, il n’allait pas la laisser partir.  

 

En fin d’après-midi, après s’être rhabillée Kaori demanda à voir le dessin. Elle trouva le résultat très beau.  

 

- Hikari, est-ce que je peux te demander une faveur ?  

- Oui.  

- Pourrais-je avoir le tableau à la fin de l’exposition, quitte à ce que je te l’achète maintenant ? C’est pour l’offrir à mon compagnon.  

- Je te le donne sans problème. Je n’ai pas envie d’avoir des ennuis avec un homme jaloux, dit la jeune femme avec un grand sourire. Mon frère m’a raconté ses mésaventures avec ton partenaire, ajouta-t-elle devant la mine déconfite de son modèle.  

- Merci. A samedi prochain alors, pour l’exposition.  

- Je dépose ton dessin en même temps que le mien. Merci pour avoir posé pour moi Kaori, lui dit-elle en la gratifiant d’un sourire.  

 

La nettoyeuse se dépêcha de rentrer à l’appartement où l’attendait son amour de partenaire. Ce dernier avait dressé la table en l’attendant et avait même réchauffé le dîner. Après le repas, ils s’installèrent au salon et Ryô lui narra son calvaire avec les garçons. Aux épisodes des tentatives de dragues à l’encontre de son amant et de l’apparition des massues, Kaori répondit par un grand éclat de rire et se moqua gentiment de lui en lui rétorquant que c’était ce qu’il faisait subir à leurs clientes. Ryô se mit à bouder et, pour se faire pardonner, Kaori se glissa sur les genoux de son homme et l’embrassa.  

 

- Tu boudes ?  

- Ce n’était pas drôle. De vrais pervers ! Ils n’en voulaient qu’à mon petit corps ! Gémit-il pour tenter de l’apitoyer.  

- Je les comprends. Comment résister ?  

- Où est passée ma timide partenaire ? Vous vous dévergondez, Mademoiselle Makimura.  

- J’ai un bon professeur pour cela, fit la jeune femme en s’échappant des bras de son partenaire.  

- Attention si je t’attrape…Rétorqua l’Etalon en commençant à la poursuivre dans l’appartement.  

 

En deux enjambées, il la rattrapa et, sans lui laisser le temps de dire ouf, l’emmena dans leur chambre.  

 

- Tu ne devais pas te faire pardonner de m’avoir laissé tout seul cet après-midi ?  

- Oui et je compte bien respecter ma promesse. Dit Kaori en volant un baiser à son homme.  

 

Ils passèrent la nuit à s’aimer et ne s’endormirent qu’au petit matin. Au réveil, Kaori lui annonça qu’elle allait participer à un concours de dessin ainsi qu’Hikari et lui demanda s’il pensait pouvoir l’accompagner le samedi suivant pour l’exposition. Ryo accepta aussitôt, ne pouvant rien lui refuser.  

La semaine passa à la vitesse de l’éclair, le couple City Hunter se la coulant douce et profitant l’un de l’autre. Kaori invita tous ses amis à venir assister au vernissage de l’exposition.  

Le samedi tant attendu arriva enfin. La petite brunette prit à part son chéri et lui fit promettre de ne pas s’énerver. Bien qu’intrigué par la demande, le nettoyeur accepta en échange d’un baiser de sa douce. (Ndebéta : Il ne perd vraiment pas le nord ce Ryo ;))A l’intérieur, ils retrouvèrent Hikari, Hiro et toute la joyeuse bande. Ryô se chargea des présentations à Kaori. Les garçons reconnurent que le nettoyeur avait bon goût et trouvèrent Kaori très sympathique. Ryo était content car sa douce avait encore conquis des cœurs. Ils commencèrent la visite en admirant les premières toiles qu’ils trouvèrent intéressantes. Arrivée à proximité de la toile d’Hikari, la moitié féminine de City Hunter commença à stresser.  

 

- Ryô, tu m’as promis de ne pas t’énerver, n’est-ce pas ?  

- Je tiens toujours mes promesses. Ne t’inquiète pas mais pourquoi diable est-ce que tu …Commença-t-il pour se taire deux secondes plus tard devant l’œuvre et ouvrir des yeux grands comme des soucoupes.  

- Kaori…Tu es nue ! S’écria Miki.  

 

A ces mots, tout le monde se rua vers la toile. Ce pauvre Umi vira au rouge. Mick, quant à lui, se mit en mode pervers baveux et commença à s’approcher dangereusement de la jeune femme. Tout cela n’échappa à l’œil de lynx de l’Etalon qui le menaça de la pire vengeance s’il osait ne serait-ce qu’esquisser un geste en direction de son ange. Les filles n’en revenaient pas. Kaori avait réussi à surpasser sa timidité !  

 

« Espèce de pervers, arrêtez de mater ma femme ! Je vais les tuer. » Hurla intérieurement le Japonais devant les invités qui se pressaient devant le tableau.  

 

« J’ai promis de ne pas faire d’esclandre. Kaori ne me le pardonnerait pas. Mais comment résister devants tous ces mâles en rut qui osent la déshabiller du regard. Mon python ? Où est mon python ? »  

 

Sentant la colère de son homme et gênée pas les mâles présents, Kaori se rapprocha de lui, ce qui eut pour effet de le clamer sur le champ. Il entoura ses épaules de son bras et la plaqua contre lui.)  

 

- Tu es magnifique mon cœur. Toutefois, j’aurais préféré te garder pour moi. Tu aurais pu me le dire plus tôt pour me préparer psychologiquement, lui murmura-t-il taquin au creux de l’oreille.  

 

Après avoir arraché la sangsue blonde du tableau et que l’effet de surprise soit passé, tout ce petit monde continua la visite en se dirigeant tranquillement vers la partie amateur. Cependant, Ryô gardait toujours un œil sur le chien en rut lui servant de meilleur ami et qui ne cessait de baver sur le fessier de sa partenaire. Devant le dessin de Kaori, ce fut au tour des filles et des « Queers » de baver sur la plastique du Pervers numéro un du Japon.  

 

« Mon ange, je te bats. J’ai plus d’admirateurs que toi malgré le fait que je m’en passerais bien de certains, fanfaronna ce dernier intérieurement. »  

 

- Tu as vu Mick ? J’ai la plus jolie et la plus douée des femmes, se moqua Ryô.  

- Ce n’est pas juste ! Pourquoi a-t-il fallu qu’elle le choisisse lui ? Pleurnicha l’Américain.  

- Très joli titre et surtout très évocateur s’en amusa Saeko. Je crois que mes dettes sont annulées.  

- Ne crois pas ça. Tu vas me les payer et tout de suite même ! Je vais trouver…  

- Ryô chéri… L’interpella Kaori d’un ton doucereux.  

- Oui Mamour ? Fit L’Etalon en se faisant tout petit, prêt à recevoir un coup de massue.  

- Tu es puni ! Lâcha la jeune femme.  

- « Puni » ? Comment ca « Puni » ?  

- Plus de mokkori ni de câlins pendant quelques temps, répondit tout simplement la petite brunette.  

- Tu ne peux pas me faire cela ! Et puis si tu me punis, tu te punis aussi, répliqua-t-il tout fier de son raisonnement.  

- J’ai attendu huit ans avant que tu te décides alors je peux bien m’en passer pendant quelques jours.  

- Tu en es vraiment sure ? Fit Ryô en s’emparant des lèvres de sa partenaire pour un baiser langoureux qui la laissa pantoise et cramoisie.  

 

Après avoir fait le tour de l’exposition, ils décidèrent d’aller au café du coin en attendant d’avoir les résultats du concours. Kaori leur apprit qu’après la fin de l’exposition les œuvres primées seraient vendues aux enchères et les bénéfices reversés à l’association organisatrice. A cette nouvelle, Mick déclara qu’il allait se mettre sur les rangs pour acquérir l’œuvre où figurait son premier amour. Sa fiancée l’assomma d’une massue tandis qu’un étalon jaloux le menaçait de son python. Ryo lui promit de lui faire sortir le diable du corps à coup de magnum s’il ne s’arrêtait pas de fantasmer sur sa femme. A ces menaces, le pervers blond lui rétorqua qu’il pouvait au moins lui laisser le dessin puisque lui avait le modèle vivant à la maison.  

La pauvre Kaori était dépitée devant ces discussions surréalistes. En effet, les filles de leur côté n’étaient pas en reste. Avec les amis d’Hiro, elles étaient en train de spéculer sur la somme à laquelle allait se vendre le dessin de Kaori. Tout le monde était d’accord pour dire qu’elle allait remporter un prix. Il fallait entendre les commentaires flatteurs des femmes présentes lors de l’exposition mais aussi au Café qui avaient reconnu le bel endormi.  

La jeune femme vit rouge en entendant une femme dire à ses amies qu’elle allait faire connaissance avec ce bel Endymion. L’une d’entre elles lui répondit qu’il devait déjà avoir une compagne et que pour cette dernière, c’était une chose négligeable. En entendant cette réplique, Kaori sentit sa massue la démanger. Prête à se lever pour aller dire de vive voix à cette femme ce qu’elle pensait de ses propos, elle sentit les mains de son compagnon lui enserrer délicatement la taille et la ramener vers lui. Il lui murmura de laisser tomber et de se concentrer sur lui.  

Malgré ces marques de tendresse évidentes, la femme se leva et se dirigea vers la table des nettoyeurs. Ne prenant même pas en considération la petite brunette, elle commença à draguer le brun ce qui énerva fortement la nettoyeuse. Kaori laissa éclater sa colère quand la pot-de-colle proposa à son homme une partie fine.  

 

- Non mais ça ne va pas la tête ! C’est courant chez vous de proposer à un homme casé de coucher avec vous alors qu’il est accompagné de sa compagne ? Espèce de vieille rombière ! Hurla Kaori.  

- Je ne vous permets pas de m’insulter ! Petite péronnelle ! Rétorqua son interlocutrice.  

- Pé…Pé…Péronnelle. Tu vas voir espèce de vielle peau ! Fulmina la jeune femme, massue dégainée.  

- Mon ange…L’appela doucement Ryô, sentant la situation dégénérer à vitesse grand v.  

 

La jeune femme se tourna vers lui, attendant ce qu’il avait à lui dire.  

 

- J’adore quand tu mets en colère : Tu es tellement jolie.  

 

Sous tous ces compliments, Kaori rougit et dans un grand pouf, la massue disparue comme par enchantement.  

 

- Quant à vous Madame, j’ai déjà une ravissante compagne et, question physique, vous ne lui parvenait même pas à la cheville. Je n’aime que le naturel, asséna-t-il.  

 

Puis sans plus se préoccuper d’elle, il se tourna vers ses amis et déclara qu’il était temps de retourner à la salle pour la proclamation des résultats. En effet, plus la déclaration approchait, plus la tension augmentait chez les artistes. Après les discours traditionnels des organisateurs et différents mécènes, le moment tant attendu arriva. Dans la catégorie « Confirmé », le dessin d’Hikari obtint le second prix. Puis vint l’annonce des résultats pour les débutants. Kaori était sur les nerfs. La sentant tendue, Ryô l’enlaça et la plaqua contre son torse musclé. La jeune femme se laissa envahir par la douce chaleur apaisante de sa moitié qui ne cessait de l’assurer à l’oreille qu’elle alliait être récompensée et qu’il ne pouvait en être autrement.  

Après l’annonce des second et troisième prix, toute la joyeuse petite bande retint son souffle. Ils trouvaient que le speech du président du jury expliquant qu’il n’y avait eu aucune difficulté et que l’œuvre parlant d’elle-même avait obtenu l’unanimité, bien trop long. Enfin, ce dernier annonça le grand gagnant : « Abandon dans l’amour. » Un très large sourire illumina le visage du nettoyeur et ce fut une explosion de joie chez les filles. Elles congratulèrent à tour de rôle Kaori qui ne savait plus où donner de la tête. Mick tenta bien de profiter de l’euphorie générale pour tenter une attaque sur la jeune femme mais Falcon qui veillait au grain d’un coup de poing, l’assomma. Miki proposa aussitôt de fêter dignement cette victoire au Cat’s.  

Ryo préféra décliner l’invitation en arguant que lui et sa compagne avait déjà quelque chose de prévu. (Ndebéta : Mokkori night je présume, pas vrai ?)En effet, Ryo avait fait promettre à sa coéquipière une folle nuit d’amour si elle gagnait un prix pour qu’il accepte que les deux dessins soient vendus. Il comptait bien que sa charmante moitié s’acquitte de sa dette et fut largement récompensé lors de la nuit qui suivit.  

 

A suivre…  

 

 


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