Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Elsa

Beta-reader(s): Sayaka1537, Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 31-10-07

Ultimo aggiornamento: 16-10-08

 

Commenti: 59 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Attention, Fic alternative !! :) Kaori travaille dans une maison d’éditions et Ryô est… un escroc !! Tout semble indiquer qu’ils ne se rencontreront jamais...Et pourtant… ^^ Qu’est ce qu’il pourrait ce passer s’ils se rencontraient …? A vous de lire ! :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une raison de vivre...Et de mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une raison de vivre... Et de mourir.

 

Capitolo 3 :: La rencontre.

Pubblicato: 26-05-08 - Ultimo aggiornamento: 26-05-08

Commenti: Bonjour tout le monde!! Me voici de retour avec le troisième chapitre!! ^__^ Le temps est passé trop vite!! O_O Je m'excuse de l'avoir posté si tard, d'autant plus que Grifters'est portée volontaire pour être ma bêta (Merci!!!!!) et l'avait corrigé assez vite!! En tout cas, je suis super contente que quelqu'un continue à m'aider!! Ca me donne de l'assurence et aussi de la qualité à mes chapitres!!! ^__^ C'est pour ça que j'espère que que l'histoire continuera à vous plaire!! (je fais des efforts!!^__^) La recontre Ryô/Kaori est peut-être arrivée vite (?), mais j'avoue que j'avais hâte de les faire se rencontrer!! ^__^ Je vous souhaite une très bonne lecture et aussi merci infiniment pour vos review qui me font super plaisir!!! A bientôt!! J'essaierai de poster le plus vite possible!! :) (Ps: Sayaka, je ne t'oublies pas pour l'aide que tu m'as apporté pour ces deux premiers chapitres!!!) Bises!! :) (Ps2: pardon pour mon erreur dans "pulsions meurtrières"!>.<)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

 

La pluie s’était arrêtée et le ciel se dégageait peu à peu. A cette heure de la journée, plus d’un salarié aurait payé cher pour un bon café.  

 

Miki ne savait plus où donner de la tête. A chaque fois qu’un client sortait, au moins deux autres entraient derrière lui. Tout en gardant son sang froid et continuant à répondre aux demandes de ses clients, elle se dit qu’il était peut-être temps d’embaucher quelqu’un pour l’aider.  

 

A un moment où la porte s’ouvrait pour la énième fois, elle laissa son regard s’attarder sur ce nouveau visiteur. C’était un homme grand, les cheveux d’un noir profond avec un regard ténébreux, saisissant. Il ne devait pas avoir plus de trente ans et il se dégageait de lui un charme magnétique.  

 

Elle le vit s’installer dans un coin de la salle et croisa son regard sur elle. Esquissant un sourire en retour, la jeune femme s’empressa de servir leurs commandes à ses clients puis s’approcha de cet homme mystérieux qu’elle trouvait incroyablement attirant.  

 

Quand Ryô leva pour la deuxième fois les yeux sur Miki, il lui adressa un sourire charmeur et lui demanda un café avant de se replonger dans la lecture de son journal qu’il avait acheté quelques minutes auparavant. Enfin, disons plutôt qu’il faisait semblant de le lire, incapable de détacher ses yeux de cette charmante serveuse auquel il n’était visiblement pas indifférent à en juger par la manière dont elle le couvait du regard derrière le comptoir. Lorsque cette dernière revint quelques minutes plus tard avec sa commande, il tenta de bavarder un peu avec elle.  

 

Il appris son nom et le fait qu’elle était le propriétaire de l’établissement. Cependant, il ne put en apprendre davantage car elle s’excusa bientôt, devant s’occuper des autres clients et Ryo la regarder s’éloigner à regret et tout en se promettant mentalement de revenir fréquemment ici, il se mit à parcourir la rubrique sportive de son quotidien tout en buvant de temps à autre une gorgée de son breuvage brûlant.  

 

C’est au moment où Miki retournait au comptoir que sa meilleure amie entra. Comme toujours, Kaori avait l’air joyeuse malgré la journée quelle avait passé et le week-end qui l’attendait. Sans que Miki ne l’aperçoive, elle lava les tasses de café et elle s’installa à sa place habituelle en face du comptoir.  

 

-Rebonjour Miki !!  

 

Cette dernière sursauta à l’écoute de cette voix qui lui était familière. Elle faillit casser la tasse qu’elle tenait entre les mains mais parvint à la rattraper de justesse.  

 

-Kaori, la prochaine fois, si j’en casse une, tu devras vraiment me la payer !! Dit-elle en lui montrant la tasse qu’elle avait réussi à sauver.  

-Jusque là tu n’en as cassé aucune à cause de moi…Répliqua la jeune femme pour se défendre. Tiens puisque tu sembles de si bonne humeur, je te propose de dîner dans notre restaurant préféré qu’en dis-tu ?  

 

Kaori avait posé les coudes sur le comptoir, son menton sur la paume de ses mains. Au même moment, Miki déposa la tasse, pensive quant à la réponse à donner à son amie.  

 

-Hum…Je sais pas trop Kaori…Hésita-t-elle. Tu sais que j’ai beaucoup de travail et…  

-Et tu crois que ton patron ne te laissera pas sortir plus tôt c’est ça ? Acheva Kaori ironiquement. Allez, ça fait un moment qu’on n’est pas allées manger chez Chen et puis tu sais très bien que ce n’est pas parce que tu fermes à peine quelques heures plus tôt ton café que ton chiffre d’affaires va chuter. Allez…S’il te plait ! Supplia-t-elle en prenant son regard de chien battu pour faire céder Miki ce qui en manqua pas.  

 

Convaincue, Miki céda. La jeune femme avait eu, il est vrai, une semaine difficile et l’idée de partir plus tôt pour que quelqu’un cuisine à sa place lui ferait du bien. Elle accepta donc de bon cœur.  

 

Elles parlèrent ensuite de tout et de rien, notamment de leurs journées respectives quand soudain, Miki se rappela de quelque chose qui, pour elle, était de la plus haute importance.  

 

-Kaori, regarde et dis-moi si tu ne trouves pas cet homme là-bas beau garçon…Dit-elle à voix basse à son amie en désignant une table située dans un coin de la pièce, loin derrière Kaori, où un homme aux cheveux noirs lisait un journal. Kaori, qui sirotait tranquillement son café, se retourna à peine, complètement désintéressée.  

 

-Ouais bof, répondit celle-ci.  

-Comment ça bof ? S’indigna Miki en posant ses poings sur ses hanches. Ce n’est pas tous les jours que mon café reçoit ce genre de visites !  

- Profites-en alors, dit Kaori qui semblait plus intéressée par le fond de sa tasse qu’aux propos de son amie.  

-Il serait temps que tu t’intéresses un peu aux garçons ma chérie, tu ne crois pas ?  

-Inutile. Je suis très satisfaite avec la vie que je mène.  

- Mais oui…Je te crois… Murmura Miki pas du tout convaincue par ces paroles. Tu ne changeras donc jamais.  

 

Kaori s’apprêtait à répliquer mais elle n’en eut pas le loisir. En effet, un client s’était approché du comptoir afin de régler son addition.  

Voulant changer de sujet, Miki sourit en voyant que son client n’était autre que le bel homme qui l’avait abordée quelques minutes auparavant. Elle voulut faire un signe discret à son amie mais se résigna finalement en voyant que Kaori faisait semblant de lire un message qu’elle venait de recevoir sur son téléphone portable.  

 

Miki calcula rapidement le solde et le tendit à Ryô. Profitant de ce bref contact, il ne put réprimer l’envie d’inviter Miki à dîner mais avant même que celle-ci n’ait pu répondre quoi que ce soit, une personne intervint à sa place.  

 

-Désolée mais Miki a déjà prévu quelque chose, intervient Kaori en se levant de son siège et en posant sa main sur le comptoir. Ce faisant, elle se saisit de la tasse de Ryo et sa main de Kaori effleura l’espace d’une seconde celle du nettoyeur.  

A ce contact électrique, Kaori retira prestement sa main, entraînant la chute de la tasse de café qui se fracassa en plusieurs morceaux sur le sol.  

 

Confus de cet incident malencontreux, les deux responsables s’accroupirent en même temps pour ramasser les morceaux éparpillés. Et c’est alors que leurs regards se croisèrent pour la première fois. Cet échange ne dura que quelques secondes mais sembla une éternité pour les deux concernés.  

Pendant ce cours laps de temps, Kaori se noya dans le regard noir et ténébreux de Ryô. Celui-ci exprimait une certaine détresse mais dissimulait aussi beaucoup de mystères. Quant à Ryô, ébloui par la beauté naturelle de Kaori, il eut l’envie soudaine de la voir sourire à tout jamais et de la protéger.  

 

En spectatrice privilégiée de la scène qui venait de se jouer sous ses yeux, Miki s’empressa d’intervenir en ramassant les morceaux qui restaient. Elle avait bien comprit que quelque chose s’était produit entre ces deux individus.  

A cette pensée, elle ne put s’empêcher de sourire.  

 

Reprenant soudain ses esprits comme elle se relevait, Kaori rougit légèrement, se sentant soudain toute chose.  

 

-Permettez-moi de me présenter : Je m’appelle Ryô Saeba, dit l’homme en lui tendant la main.  

 

La jeune femme, encore toute chamboulée par ce qui venait de se produire mit un petit moment à réaliser cette main offerte. Finalement, elle répondit avec chaleur et se présenta à son tour.  

 

- Je suppose que c’est avec vous que Miki avait rendez-vous, repris Ryô en tentant de maîtriser sa voix pour ne pas laisser transparaitre son trouble.  

-C’est exact, rétorqua Kaori en croisant de nouveau son regard charmeur posé sur elle et se noyant de nouveau dans ses prunelles noir nuit.  

-Je regrette de devoir décliner votre invitation Monsieur Saeba, répondit précipitamment Miki. J’avais vraiment prévu de faire quelque chose d’important.  

-Soit, je m’incline, répondit-il en cachant mal sa déception. Sur ce, je vous laisse Mesdemoiselles. Au plaisir de vous revoir, lâcha-t-il en les gratifiant toutes deux d’un sourire enjôleur.  

 

Puis, il s’éclipsa, laissant les deux jeunes femmes admirer sa carrure alors qu’il passait la porte d’entrée  

Kaori lui avait fait une impression étrange, un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Il se surprit même à espérer la revoir très bientôt. Après tout, si elle était l’amie du propriétaire du café, elle reviendrait forcément. Il lui fallait juste s’armer de patience.  

 

*-*-*-*-*-*  

 

La nuit était tombée sur la capitale nippone lorsque Miki et Kaori entrèrent dans leur restaurant favori où elles furent accueillies par leurs connaissances.  

Le restaurant en question se trouvait au bord de la baie de Tôkyô, là où il y avait une vue magnifique et dégagée sur le Rainbow bridge illuminé et resplendissant dans l’obscurité.  

 

Elles s’installèrent à leurs places habituelles, profitant du fait que pour le moment, le restaurant n’était pas rempli. Les clients arrivant au fur et à mesure. Après quelques minutes d’attente, le vieux Chen les rejoignit et prit de leurs nouvelles.  

Il avait toujours été profondément reconnaissant à Kaori de lui avoir sauvé la vie quelques années plus tôt. Sans famille, il avait tout perdu jusqu’à sa maison. C’est alors que son chemin croisa celui de Kaori. La jeune femme le recueillit et l’aida progressivement à s’en sortir.  

Le jeune homme était maintenant à la tête de son propre restaurant et n’en était pas peu fier.  

 

La conversation entre les trois amis dériva sur la vie sentimentale de Kaori, au grand dam de cette dernière. Chen lui aussi s’étonna de ne pas voir sa charmante amie accompagnée.  

 

- Mais toi, tu es toi-même célibataire Miki si je ne me trompe pas ? Répliqua Kaori pour dévier de sujet en trempant ses lèvres dans le cocktail maison apporté par son Chen.  

- Oui, mais tu sais très bien pourquoi, lâcha Miki le regard soudain triste.  

 

La jeune barmaid voulait à tout prix essayer d’oublier qu’elle avait été abandonnée pratiquement dès sa naissance et avait été ballotée depuis sa plus tendre enfance de familles en familles d’accueil. La malheureuse s’était renfermée un peu plus sur elle-même à chaque jour qui passait, ne parvenant pas à trouver sa place et il fallut la rencontre avec Kaori au lycée pour qu’elle s’ouvre enfin aux autres et accepte l’amitié et le réconfort que son amie lui offrait.  

Petit à petit, elle parvint à retrouver une vie normale et termina ses études.  

Après avoir cumulé divers petits boulots, elle eut l’idée de reprendre le café où elle traînait durant leur adolescence avec Kaori.  

 

Kaori comprit qu’elle venait de rappeler de mauvais souvenirs à son amie et s’en excusa avec un petit sourire contrit. Miki la rassura et les deux amies commencèrent à déguster leur plat du jour tout en bavardant gaiement. Kaori s’évertuait à détendre l’atmosphère de son mieux et bientôt Miki partit d’un grand éclat de rire lorsque soudain, Kaori eut un mauvais pressentiment. En effet, elle percevait une singulière odeur et se confia à son amie. Cette dernière s’en étonna, ne sentant rien d’anormal.  

 

-Ne t’en fais pas, lui dit-elle, ce n’est surement rien.  

 

Mais Kaori ne parvenait pas à avoir l’esprit tranquille. Aussi lâcha-t-elle ses baguettes pour se précipiter de plus en plus inquiète vers la cuisine. Là, elle se rendit compte avec horreur qu’il y avait une grande fuite de gaz menaçant à tout moment de faire exploser le restaurant.  

 

Sans même prendre le temps de réfléchir davantage, elle courut dans la salle de restaurant et tenta de faire sortir les clients mais sans succès. Ces derniers la dévisageaient comme si elle divaguait totalement avant de tout à coup percevoir l’odeur à leur tour. Les serveurs, réalisant eux aussi ce qui se passait, prièrent tout le monde d’évacuer le restaurant le plus rapidement et le plus calmement possible.  

Hélas, il était trop tard. Pris d’un vent de panique et dans une cacophonie générale, les clients se mirent à courir vers la sortie la plus proche.  

 

- Miki, vite ! Viens avec moi ! Lui enjoignit Kaori en la prenant par le bras et en l’attirant vers la sortie.  

- Kaori ! Chen ! Où est Chen ? S’écria Miki horrifiée en cherchant du regard leur ami sans le trouver.  

 

Kaori le localisa enfin et se précipita vers lui. Le vieux Chen refusait de quitter ce restaurant qu’il avait mis tant de mal à construire alors que, tout autour de lui, les poutres soutenant l’édifice se brisaient net et tombaient à peu de distance du duo.  

Pour couronner le tout, un incendie se déclara dans la cuisine et se répandit dangereusement vers eux.  

 

- Je t’en prie Chen ! Il faut partir ! Tout va s’effondrer d’une minute à l’autre.  

-Non ! Ce restaurant est tout ce qu’il me reste, sans lui…  

-S’il te plait…  

 

Finalement, Chen accepta de lui emboiter le pas et ils se mirent à longer les murs en direction de la sortie.  

Une nouvelle explosion se produisit et Kaori eut tout juste le temps d’émerger du bâtiment couverte de poussière, portant presque à bout de bras son ami inconscient.  

Elle essaya vainement de trouver sa meilleure amie parmi la foule devant elle mais n’y parvint pas. Prise de panique que Miki soit restée à l’intérieur, peut-être évanouie sous les gravas, Kaori se mit à hurler son nom :  

 

-Miki !!!!  

 

Sous le choc, elle ne vit pas approcher un homme qui lui apprendre qu’une jeune femme était entrée de nouveau dans l’établissement, sans vouloir attendre l’arrivée des secours. Désespérée, Kaori ne pouvant se résigner à attendre l’intervention des pompiers pour retrouver son amie, échappa aux mains de l’homme qui tentait de l’en dissuader et se fraya un chemin parmi les décombres du restaurant.  

 

Le feu se propageait de plus en plus mais Kaori refusait d’y penser. Il fallait à tout prix retrouver Miki ! Pourquoi diable était-elle retournée là-bas ?  

 

-MIKI !!!!!  

 

Kaori criait de toutes ses forces en se couvrant la bouche de sa manche. Elle évita de justesse une poutre qui s’écroula sous le poids des flammes qui la consumait. Finalement, elle parvint à distinguer une forme inerte au sol et reconnut de suite son amie. Elle s’approcha et vit qu’elle n’était qu’inconsciente.  

Elle remarqua également avec horreur que sa jambe gauche était bloquée sous une table.  

Il fallait à tout prix la sortir de là et vite !  

 

Elles avaient toutes deux respiré trop de gaz et il leur restait très peu de temps avant que restaurant ne s’écroule complètement. Elle se laissa glisser aux cotés de son amie et s’efforça de déplacer le meuble sans y parvenir. Elle tenta alors de se redresser pour aller chercher de l’aide et, titubant, refit le chemin en sens inverse, ses yeux tachant de percer au-delà du mur de fumée acre qui lui brûlait la gorge.  

 

Malheureusement, les forces de Kaori l’abandonnaient rapidement et sa vue se brouilla. Elle crut voir soudain une silhouette se découper devant elle entre les flammes mais ne parvenait pas avec précision qui était ce mystérieux chevalier qui venait à leur secours. La seule chose qu’elle parvint à distinguer fut la carrure imposante d’un homme.  

L’homme en question lui demanda si elle pouvait encore marcher ce à quoi elle lui dit que oui tandis qu’il l’enveloppait dans un drap trempé pour la protéger des flammes puis l’aiguilla en direction de la sortie toute proche lui assura-t-il avant de retourner son attention vers Miki.  

 

-Mais mon amie…  

-Je m’occupe d’elle, allez !  

 

Kaori s’empressa de lui obéir et s’avança donc dans la direction indiquée. Alors qu’elle atteignait enfin l’extérieur, elle entendit un grondement sourd et vit arriver derrière elle son mystérieux sauveur, Miki dans ses bras puissants, également enveloppée d’une linge humide.  

 

Les quelques spectateurs assistants à la scène applaudirent à ce sauvetage. Kaori poussa un soupir de soulagement à la vue de son amie saine et sauve et courut vers elle. La jeune femme ne s’était même pas aperçue que plusieurs véhicules de pompiers étaient arrivés sur les lieux et avaient commencé à circonscrire l’incendie.  

 

Plusieurs pompiers et infirmiers se précipitèrent vers Miki pour l’emmener dans un des véhicules afin de lui faire respirer de l’oxygène.  

Kaori tenta vainement de convaincre les pompiers qu’elle n’avait rien, mais elle dût se plier aux exigences des pompiers qui lui prièrent de prendre aussi de l’oxygène.  

 

Quelques minutes plus tard, après avoir pris des nouvelles de Chen qui avait entre-temps repris connaissance, Kaori voulut à tout prix connaître l’identité du sauveur de son amie.  

Elle le retrouva près du véhicule où Miki était en réanimation pour s’assurer qu’elle allait bien.  

 

-Je vous en suis infiniment reconnaissant pour ce que vous venez de faire Monsieur ! Monsieur ?  

-Tout le monde m’appelle Falcon.  

-Vous nous avez sauvé la vie à mon amie et moi, comment pourrais-je jamais vous remercier ?  

-Mais…Ce n’était…Rien…Bredouilla le géant gêné. Comment va-t-elle ?  

-Elle est actuellement en réanimation et souffre d’une fracture de la jambe. Nous allons la conduire à l’hôpital pour de plus amples examens. Grâce à vous, joli sauvetage mon vieux ! Le félicita à son tour l’infirmier.  

 

Terrassée par toutes ces émotions qu’elle venait de vivre, Kaori sentit soudain ses jambes se dérober sous et sans l’intervention d’un homme qui la rattrapa de justesse dans ses bras, elle se serait effondrée à terre.  

 

 

-Holà, doucement, lui dit-il d’une voix chaude en l’aidant à se rétablir.  

-Vous ?  

-Vous voyez que vous auriez du accepté mon invitation à dîner, ajouta Ryô sans la libérer totalement de son étreinte.  

 

A suivre…  

 

 

 


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