Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Elsa

Beta-reader(s): Sayaka1537, Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 31-10-07

Ultimo aggiornamento: 16-10-08

 

Commenti: 59 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: Attention, Fic alternative !! :) Kaori travaille dans une maison d’éditions et Ryô est… un escroc !! Tout semble indiquer qu’ils ne se rencontreront jamais...Et pourtant… ^^ Qu’est ce qu’il pourrait ce passer s’ils se rencontraient …? A vous de lire ! :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une raison de vivre...Et de mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for m ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Une raison de vivre... Et de mourir.

 

Capitolo 5 :: Annulation.

Pubblicato: 30-07-08 - Ultimo aggiornamento: 30-07-08

Commenti: Bonjour!!!! Je suis super heureuse de vous retrouver pour ce chapitre!! ^__^ Vous n'imaginez pas à quel point j'ai été contente de lire toutes vos reviews!! Ca m'a fait hyper plaisir!!!! Merci donc à Sand, Saoria, Nanou, Indiana, Moon47, Stella, Cristina, Kitty80, Tokra, Lyly, Rkever, Kaori62, Kaori4ever, Kaori-Maki, Shamane, Ladan, Billa, Imou84 et surtout à Grifter!!! Ca me donne la force de continuer!! ^___^ Voici donc le dernier chapitre avant que je ne parte en vacances (dans deux jours...) !! Mais pendant mon séjour, je ferais de mon mieux pour avancer dans l'histoire pour ainsi vous donner dans les plus brefs délais la suite!!! En attendant, je vous souhaite une agréable lecture et aussi bonnes vacances à tous!!!!! :) Bizes!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Tôkyô, la ville qui ne se couche jamais.  

La lune était cachée par les nuages sombres mais la lumière des lampadaires illuminait chaque recoin de la ville de sorte que, même tard dans la nuit, on pouvait penser qu’il faisait encore jour. De fait, les habitants et les touristes arpentaient encore les rues à cette heure tardive.  

 

Kaori avait accepté l’invitation à dîner de Ryô mais uniquement pour le lendemain. Elle se sentait trop fatiguée. Sachant son amie en sécurité, elle accepta finalement de rentrer chez elle.  

Ryô lui offrit gentiment de la reconduire et la jeune femme exténuée accepta de bonne grâce. Tout en s’installant dans la Mini, elle lui indiqua le nom de la rue.  

 

- Et n’allez pas en profiter Ryô ! S’exclama Kaori qui retrouvait peu à peu son sourire.  

- Qu’allez-vous donc imaginer ? Rétorqua Ryô à son tour. Au moins, je saurais où venir vous chercher demain soir, ajouta-il avec un clin d’œil complice à son intention. (Ndbéta : Il ne perd pas le nord au moins ;))  

 

Malgré elle, Kaori rougit légèrement. Elle se sentit soudain très embarrassée par ce regard chaud dont il la couvait de nouveau et ne savait pas quoi lui répondre. Toutes ces réflexions s’entrechoquaient dans sa tête jusqu’à ce que tout devienne flou. Lentement et avant même qu’elle ne s’en aperçoive, la fatigue aidant, Kaori sombra dans un sommeil sans rêves.  

 

La Mini rouge emprunta sans difficultés les rues désertes de Tôkyô. Malgré ce qu’il avait dit à Kaori quelques minutes auparavant, personne ne connaissait aussi bien la ville que lui. Il avait vécu, survécu parfois même, dans cette sorte de monde parallèle qui coexistait silencieusement avec la métropole.  

 

Ryô avait repéré de suite l’immeuble de la jeune femme. A présent, seules quelques voitures osaient s’aventurer dans l’obscurité de la nuit. Depuis qu’ils avaient quitté l’hôpital, une fois de plus, le silence était retombé. Mais cette fois, ce n’était pas à cause de la tension palpable qui régnait dans l’habitacle. Non. Sans même avoir eu besoin de tourner la tête Ryo devina que la jeune femme s’était assoupie. Tout était calme et le jeune homme se laissa aller à fredonner un air. Il appréciait beaucoup cette ambiance : Conduire au beau milieu de la nuit dans sa ville qui faisait semblant de dormir.  

 

« Une cigarette et ça aurait été parfait » Se dit-il en son fort intérieur.  

 

Le véhicule ralentit et s’arrêta devant un immeuble blanc à balcons. Kaori ne dormait pas profondément car aussitôt que le moteur stoppa elle se réveilla. Pendant quelques secondes, la jeune femme se remémora tous les derniers événements passés afin de se souvenir de la raison pour laquelle elle se trouvait une nouvelle fois dans la voiture de « L’homme du café ».  

 

Elle se rappela soudain qu’elle s’était endormie et prit une expression terrifiée.  

 

- Vous voilà chez vous Mademoiselle, l’entendit-elle lui dire.  

 

Elle regarda au dehors et s’aperçut qu’elle était arrivée devant chez elle. Puis, elle se retourna brusquement vers Ryô qui la regardait, souriant. Pendant un quart de seconde, Kaori avait douté de la parole du jeune homme et s’était endormie dans une voiture inconnue en compagnie d’un homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, comme si elle pouvait lui remettre sa vie, en toute confiance.  

 

- Merci de m’avoir raccompagnée Ryô, commença Kaori d’un air troublé.  

-Mais je vous en prie !  

 

La jeune femme sortit du véhicule et salua discrètement le conducteur.  

 

- Demain, je viendrai vous chercher à 19h00, ca vous ira ? Lui lança ce dernier avant de redémarrer.  

 

Kaori sursauta et pour toute réponse, acquiesça de la tête et lui fit un signe de la main avant de disparaître dans le hall d’entrée. Elle prit l’ascenseur puis tira mollement les clés de l’appartement de son sac.  

L’intérieur de l’appartement était simple mais spacieux et meublé, au goût de la jeune femme. Sans même prendre la peine d’allumer la lumière, Kaori traversa l’étroit couloir menant à sa chambre. Posant son sac sur la chaise, elle s’allongea sur son lit sans le défaire et sans se changer.  

 

A peine avait-elle fermé les yeux que son esprit se trouva à nouveau porté vers un univers où les soucis n’existaient pas, là où tout était possible.  

Au loin, le grondement d’un moteur s’évanouit dans l’obscurité.  

 

*-*-*-*-*-*-*  

 

Le soleil était levé depuis plusieurs heures et ses rayons s’approchaient progressivement du lit où Kaori dormait paisiblement. Le réveil qui était posé sur la table de chevet affichait 10 heures. Kaori ouvrit finalement les yeux et se redressa brusquement.  

 

-Pourquoi ais-je oublié de fermer les rideaux ? Gémit-elle en tournant la tête.  

 

Cette dernière était lourde, Kaori eut l’impression qu’elle n’avait pas beaucoup dormi. A peine la jeune femme avait ouvert les yeux qu’elle voulait se rendormir, sans succès.  

Puis une idée lui apparu comme un éclair. Oubliant son mal de tête, elle se releva tout d’un coup.  

 

-Miki !!  

 

*-*-*-*-*-*-*  

 

A l’hôpital, les médecins avaient reprit du service, les blocs opératoires étaient de nouveau occupés.  

En effet, tôt le matin, un autocar avait malencontreusement dérapé et terminé sa course dans le quartier Minami-Aoyama près de la station de métro Gaienmae. Seul le conducteur avait été blessé et les passagers se trouvaient en état de choc.  

Plusieurs infirmières et psychologues allaient et venaient dans le hall d’entrée afin d’accueillir les nouveaux blessés.  

Sans se doutait de ce qu’il se passait dans l’hôpital, Kaori croisa une infirmière et se dirigea à l’accueil où elle rencontra une hôtesse autre que celle de la nuit dernière. La jeune femme s’identifia rapidement et exposa la raison de sa visite. Cette fois, elle fut autorisée à voir son amie.  

 

A peine fut-elle arrivée devant la porte de la chambre de Miki qu’elle vit des infirmières s’y précipiter et entendit plusieurs voix dont celle de son amie. Inquiète, elle se précipita à son chevet et vit avec effroi son amie se débattre contre les médecins qui la sommaient de rester tranquille. Miki, qui ne voulait rien entendre, tentait de sortir de son lit. Quand elle vit Kaori, un large sourire se forma sur ses lèvres.  

 

- Tu tombes à pic Kaori ! Tu vas me faire sortir d’ici et le plus vite possible !  

 

Kaori connaissait l’aversion de son amie pour les hôpitaux et les médecins mais au point de mettre sa propre santé en danger…  

 

- Miki reste tranquille, commença Kaori en s’approchant du lit. Si les médecins ne te laissent pas sortir, c’est bien parce que tu n’es pas encore en condition.  

- Ecoutez ce que dit votre amie Mademoiselle, intervint le médecin qui n’avait jamais vu une patiente réagir de cette façon.  

- Je m’en moque ! S’exclama à son tour Miki. Je ne veux pas rester ici une minute de plus !  

 

Les bras croisés, Kaori ne savait plus quoi penser, le médecin non plus d’ailleurs. Elle réfléchit un instant puis eut une idée et demanda à parler en privé au médecin. Ils sortirent donc tous deux dans le couloir.  

 

-Est-ce que Miki doit encore faire des examens ou bien absolument avoir l’assistance d’une infirmière ? Demanda Kaori en prenant soin de choisir ses mots.  

- Et bien…Hésita le docteur. Nous l’avons gardé en observation et ce matin tout avait l’air de bien se passer. Mais après ce qui vient d’arriver, je pense qu’il serait préférable de la garder encore ici quelques jours.  

- Cela produira l’effet contraire à vos espérances Docteur. Je connais mon amie et son aversion pour les hôpitaux. Si elle n’a besoin que de repos, je m’engage à l’emmener chez moi et à m’occuper d’elle personnellement. Tout ce dont elle a besoin, c’est de repos n’est-ce pas ?  

- Oui, c’est exact.  

- Je pourrais même lui administrer les médicaments qu’il faut.  

- Si vous vous en sentez capable et que vous vous engagez à la surveiller, je pense qu’il n’y a pas de problèmes. Mais si la moindre complication survient, ramenez-la immédiatement !  

- Entendu ! Répondit Kaori.  

 

Heureuse d’avoir pu convaincre le médecin, elle se précipita dans la chambre de Miki afin de lui annoncer la bonne nouvelle. Elle fut suivie de près par le médecin qui lui fit les dernières recommandations et lui demanda de remplir le formulaire de sortie.  

De son côté, Miki débordait de joie. Jamais elle n’avait apprécié l’atmosphère des hôpitaux, leurs couloirs ainsi que leurs chambres blanches stérilisées. Tout cela la rendait malade et lui faisait se remémorer un douloureux passé qu’elle s’efforçait vainement d’oublier.  

 

*-*-*-*-*-*-*  

 

Ryô n’avait pas beaucoup dormi cette nuit. Quelques heures seulement mais peu lui importait. Il avait reprit le volant de sa Mini car son patron l’attendait pour une réunion. Il se souvint soudain que Shin lui avait demandé de trouver une tactique pour se débarrasser de la Shohan’Edition. Avec les événements de la nuit passée, il avait complètement oublié ces recommandations.  

 

- Merde, j’avais totalement oublié ! Grogna-t-il en jetant sa cigarette par la fenêtre.  

 

Il ne comprenait quel intérêt son patron pouvait trouver à couler une aussi petite maison d’édition mais il n’était pas payé pour penser après tout mais bien pour agir et c’est précisément ce qu’il comptait faire.  

 

Arrivé à destination, plusieurs hommes se trouvaient déjà à l’entrée de l’immeuble. Il sortit de son véhicule et se dirigea directement à l’étage ou Shin et ses hommes l’attendaient.  

 

- Bien le bonjour Ryô ! S’exclama Shin. Tu n’as pas l’air dans ton assiette, tu as bien fait ce que je t’ai demandé hier soir ?  

- Oui. Le restaurant a bien été détruit, répondit Ryo en allumant une autre cigarette (Nda : Il fume trop non ?). (Ndbéta : Oui mais ce qui est plus dégueulasse encore c’est qu’il ait détruit ce restaurant, Miki aurait très bien pu ou rester ou même Kaori)Mais tu sais que ne n’est pas à moi de faire ce genre de boulot !  

- Je sais, je sais… J’aurais pu demander à quelqu’un d’autre de vérifier à ta place mais tous mes hommes étaient occupés à aménager l’appartement et tu étais le seul disponible et dans les parages qui plus est.  

 

Il fit une courte pause puis repris.  

 

-As-tu eu le temps de réfléchir à une tactique pour nos futurs adversaires ?  

-Tu vas être ravi. Non seulement j’ai trouvé une solution mais elle pourrait bien nous rapporter quelques millions.  

-Vraiment ? Je suis toute ouïe.  

 

Ryô avait pensé à cette idée dans la voiture avant son arrivée. Il prit quelques minutes avant de commencer son explication, le temps de choisir correctement les mots.  

 

-Dans le dossier que tu m’as remis, j’ai vu que la Shohan’ Edition était plutôt bien cotée en Bourse. Je me suis dit qu’on pouvait utiliser ce facteur pour la « Cuire à petit feu ». Mais avant tout, j’aurais besoin que tu fasses quelque chose pour moi.  

- Pas de souci, de quoi s’agit-il ?  

- J’aurais besoin d’une société écran qui a disparu il y a cinq ans. Ainsi, les registres juridiques existent toujours et personne ne nous soupçonnera. On aura qu’à dire qu’un nouveau directeur est apparu, a tout restructuré afin de convertir l’entreprise en maison d’édition car c’est un marché en pleine expansion.  

- Et ensuite ?  

- Ensuite, ça se complique. Il faudrait que nous fassions croire que nous voulons acheter la Shohan’ Edition. Mais pour cela, nous avons besoin d’un bon financement.  

- Ce que nous n’avons pas forcément, l’interrompit Shin. Je refuse de jeter de l’argent par les fenêtres pour posséder quelque chose que je veux anéantir !  

- Laisse-moi continuer et tu comprendras, répliqua Ryo avec le plus grand calme.  

 

Maintenant, il savait parfaitement ce qu’il avait en tête et poursuivit son explication.  

 

- Je connais une méthode pour faire fructifier l’argent et acheter à terme l’entreprise. Le truc, c’est de savoir manipuler l’information des actions. Bien évidemment, rien de tout cela n’est légal. Premièrement, tu sais que la Shohan’Edition est bien cotée en bourse. Il faudra donc acheter le plus d’actions possibles. Parallèlement, on répandra la rumeur de son achat. Nécessairement, la crédibilité de l’entreprise ne va cesser de croître tout comme la notre puisqu’on laissera penser que les deux maisons d’éditions fusionneront prochainement pour obtenir une plus grande part de marché. En conséquence, la valeur de toutes les actions va encore augmenter. A ce moment-là, nous vendrons les actions que nous avons achetées auparavant pour ainsi gagner une plus-value énorme.  

 

- Et ensuite ?  

 

- Ensuite c’est très simple. Il faudra répandre la rumeur que la Shohan’ n’a pas été achetée en raison d’un petit incident qui fera baisser sa cote. Les actions s’écraseront et nous pourront les acheter de nouveau à moindre prix. L’idéal serait de posséder plus de soixante pourcent du capital de l’entreprise pour en prendre possession et en faire ensuite ce que nous souhaitons avec. En l’occurrence, la mettre en pièce. Mais avec toutes les rumeurs que j’ai l’intention de lancer, le rachat même de l’entreprise sera certainement inutile.  

- Crois-tu réellement que cela marchera ? Demanda Shin d’un air suspicieux.  

 

Bien que ce soit lui le patron de son gang, il ne s’était jamais vraiment intéressé au fonctionnement de la bourse. Malgré les explications précises de Ryô, tout était encore un peu confus dans son esprit.  

 

- Fais-moi confiance Shin. Le commerce des actions est en fait une guerre de l’information. Et les rumeurs ont un grand effet sur la fluctuation du prix de celles-ci. »  

 

Sans même prendre le temps d’attendre la réplique de Shin, il le salua ainsi que Tetsuya et les autres, puis repartit sans dire un mot. Sachant le Cat’s fermé pour quelques temps encore, Ryo décida cette fois de rentrer directement chez lui.  

 

*-*-*-*-*-*-*  

 

Kaori habitait au premier étage. Ce n’était certes que quelques marches à monter mais pour les infirmiers qui transportaient Miki, cela paraissait plutôt de l’escalade.  

Enfin installée dans le salon, Miki, allongée sur un lit à roulettes remercia à nouveau le docteur qui les avait accompagné d’avoir bien voulu la laisser partir. Ce dernier, toujours un peu inquiet pour sa patiente, expliqua à Kaori pour la énième fois qu’il fallait faire très attention et veiller à ce qu’elle prenne bien ses médicaments puis il se retira.  

 

-Qu’est-ce qu’on est bien chez soi !! S’exclama Miki en levant les bras, enfin seules.  

- Ne commence pas Miki, supplia Kaori en lui demandant de ne pas trop bouger.  

- Tu sais, il n’y a que ma jambe qui doit rester immobile. Du reste, tout va bien !!  

- Peut-être, mais j’ai reçu des ordres !  

- Oui chef ! Répondit Miki d’un air amusée.  

 

Miki se sentait particulièrement heureuse. A part bien sur le fait qu’elle ne pouvait se déplacer à sa guise et que son café devait, pour un certain temps, rester fermer. Au moins, pensait-elle, elle n’avait pas à rester dans cet affreux hôpital !!  

Comme les deux amies n’avaient pas eu l’occasion de se parler, Kaori lui raconta en détail ce qu’il s’était passé la nuit dernière après qu’elle se soit évanouie comme le sauvetage de Falcon l’arrivée providentielle de Ryô.  

 

- J’ai réussi à avoir les coordonnées de ton sauveur, ajouta Kaori. Avec toute cette agitation, je ne savais pas du tout comment le remercier.  

- Il faudra que je le rencontre. Je lui dois beaucoup ! Dit Miki.  

 

Un sourire étrange, curieux apparu sur ses lèvres puis elle changea de sujet.  

 

- Ce Ryô Saeba est vraiment venu ?  

- Et bien, répondit Kaori un peu embarrassée, apparemment il était là par hasard. Il a un sale caractère mais il m’a beaucoup aidé, je le reconnais.  

- Je crois que quelque chose est en train de…  

- Je t’arrête tout de suite Miki. Ne vas pas te faire de fausses idées, il est juste gentil.  

- Tu as son numéro ou bien tu n’as pas l’intention de le revoir ? La coupa Miki souriante.  

- Nous avons rendez-vous ce soir.  

 

Cette dernière phrase, Kaori l’avait presque murmurée. Elle sentit son sang bouillir à l’intérieur et chauffer ses joues prendre une jolie teinte carmin qui fit davantage sourire Miki.  

Avant même que Miki ait pu pousser un cri de joie pour son amie, la sonnette de la porte retentit.  

 

*-*-*-*-*-*-*  

 

Dans son appartement, Ryô dormait tranquillement sur le sofa quand soudain le téléphone sonna. Plus que contrarié et sentant un affreux mal l’envahir la tête, il décrocha.  

 

- Ryô Saeba à l’appareil.  

- C’est moi répondit Tetsuya. Ecoute, ça ne va pas te plaire mais on a besoin de toi ce soir pour mettre certaines choses en place. On a trouvé ce que tu voulais et on voudrait tout contrôler avec toi.  

 

Et il raccrocha sans même laisser à Ryô le temps de dire quoique ce soit.  

 

- Et merde !! S’exclama-t-il en reposant brutalement le combiné tu téléphone.  

 

Finalement, aujourd’hui n’allait pas être un bon jour.  

 

*-*-*-*-*-*-*  

 

Surprise de voir apparaître un fleuriste au seuil de sa porte, Kaori demanda deux fois à l’homme si le nom inscrit sur la carte était bien le sien.  

 

- Pas de doute Mademoiselle, se contenta-t-il de répondre.  

 

N’ayant pas le choix, la jeune femme signa le reçu et prit le gros bouquet d’œillets que le fleuriste lui tendait. Miki fut plus que surprise de voir son amie revenir avec un si beau cadeau.  

 

- Un admirateur secret Kaori ?  

 

Celle-ci ne l’écoutait pas tant elle était intriguée. En effet, qui aurait bien pu lui offrir des fleures ? Tout en les examinant, elle découvrit une carte. Lentement, elle posa le bouquet sur la table du salon et décacheta l’enveloppe. Voici ce qu’elle lut sur le petit carton qui se trouvait à l’intérieur :  

 

Kaori,  

 

J’ai le regret de vous apprendre qu’un malheureux contretemps m’empêche de venir vous rejoindre pour le dîner comme il était initialement convenu.  

Je ne sais comment me faire pardonner. Je ne peux que vous offrir ces fleurs en gage de ma sincérité et vous invite à reporter notre rendez-vous à demain, même heure, au café du Sunrise.  

 

 

Votre dévoué Ryo.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de