Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Elsa

Beta-reader(s): Sayaka1537, Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 31-10-07

Ultimo aggiornamento: 16-10-08

 

Commenti: 59 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Attention, Fic alternative !! :) Kaori travaille dans une maison d’éditions et Ryô est… un escroc !! Tout semble indiquer qu’ils ne se rencontreront jamais...Et pourtant… ^^ Qu’est ce qu’il pourrait ce passer s’ils se rencontraient …? A vous de lire ! :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une raison de vivre...Et de mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une raison de vivre... Et de mourir.

 

Capitolo 6 :: La Force du Destin

Pubblicato: 16-10-08 - Ultimo aggiornamento: 16-10-08

Commenti: Bonjour à tous !!! Alors, par où commencer… Je voulais m’excuser pour le temps que j’ai pris à poster la suite !! O_O Je m’en rends compte c’est triste… Mais j’espère tout de même que lire la suite de l’histoire vous fera plaisir (que vous n’avez pas trop oublié ce qui s’est passé !^^’’), en tout cas, je suis contente de poster. Je vous souhaite une agréable lecture !! J’essaierais d’être plus « rapide » la prochaine fois (je m’étais avancée un peu pendant les vacances mais je me rends compte à quel point ce n’est pas facile d’écrire une histoire… Enfin je ne le réalise pas maintenant, mais c’est par rapport à l’écriture et aussi à l’ordre dans lequel les événements doivent se dérouler !^^’’) A bientôt !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

 

Sur le moment, Kaori ne savait pas quoi penser. Elle relut la carte une seconde fois, puis sourit mais d’un sourire forcé. C’est une voix familière qui la ramena à la réalité.  

 

-Qu’est-ce que c’est Kaori ? Demanda Miki qui s’impatientait, d’autant plus qu’elle ne pouvait bouger.  

 

Pour toute réponse, la jeune femme tendit le morceau de papier à son amie qui, curieuse, le lut d’une traite.  

 

« C’est raté pour ce soir ! » Se-dit-elle.  

 

Kaori sourirait toujours, prétendant que cela n’était rien. Pourtant, au plus profond de son être elle peinait à réprimer un sentiment de colère mêlé à une profonde déception  

 

-Mais regarde ! Il t’a donné un autre rendez-vous demain !  

-Et alors ? Répliqua Kaori irritée. Rien ne me dit qu’il me posera un nouveau lapin !  

- Il t’a tout de même offert des fleurs pour se faire pardonner, insista Miki.  

 

Ça, Kaori ne pouvait le nier. Toutefois, cela ne prouvait rien non plus. Elle contempla une nouvelle fois le bouquet qui fit disparaître provisoirement sa colère. Mais cela ne dura pas longtemps et sa colère reprit vite le dessus.  

 

-A l’origine, commença-t-elle, c’était lui qui a tant insisté pour m’inviter. Rien ne m’oblige à y aller !  

Puis, voyant l’expression de Miki, Kaori s’empressa d’ajouter :  

- Et de toute façon, j’ai un autre rendez-vous, de travail qui plus est, donc je ne pourrais pas y aller.  

- Kaori, je sais autant que toi que ton rendez-vous ne durera éternellement. Qu’est-ce que tu peux être têtue ma chérie !!  

 

Un bref silence s’installa entre les deux amies. Ce fut Miki qui le rompit.  

-Tu sais Kaori, je crois que tu lui accordes déjà trop d’importance sur ce qu’il fait ou laisse de faire. Si je ne te connaissais pas je dirais que…  

- Tu ne dirais rien, l’interrompit son amie. D’ailleurs, je me demande bien comment j’ai pu accepter son invitation ! Il m’a aidé je l’admets, alors qu’il en avait nullement l’obligation, mais qu’est-ce qu’il peut être irritant !!  

- Ah ? C’est bon signe, répliqua Miki en souriant. Tu sais qu’entre la haine et l’amour il suffit d’un pas…  

Irritée par les paroles et l’attitude de son amie, Kaori prit un coussin qui se trouvait sur le canapé du salon et le lui lança à la figure.  

- Hey ! Dit Miki amusée. C’est injuste de s’attaquer à une malade incapable de se défendre !! Tu m’écoutes Kaori ?!  

Mais la jeune femme était déjà sortie de la pièce.  

« Dans le mille ! » Murmura la malade pour elle-même.  

 

Les deux jeunes femmes s’étaient rencontrées depuis plusieurs années, elles se connaissaient très bien. Sur le moment, c’est ce qui énerva Kaori lorsqu’elle sortit de la pièce. Elle ne voulait absolument pas l’admettre mais elle savait tout au fond que son amie n’avait pas tout à fait tort. Cependant, sa décision était prise, elle n’avait pas l’intention d’aller au rendez-vous de ce Ryô Saeba.  

D’un geste las, elle prit tout de même soin de mettre le bouquet de fleurs dans un vase pour éviter qu’elles ne fanent puis se jeta sous la douche.  

 

*-*-*-*-*-*  

Le lendemain, la journée se passa sans encombre. Miki devait avant tout se reposer, ce qu’elle fit sous l’œil bienveillant de Kaori dont la colère s’était peu à peu calmée. Elles discutèrent longuement de plusieurs choses, notamment du passé, évoquant avec nostalgie leurs années à l’université.  

 

En début d’après-midi, la jeune femme reçut un coup de fil de son frère lui apprenant de mauvaises nouvelles. (Une nouvelle entreprise, une autre maison d’édition. L’inauguration très prochaine d’une maison d’édition concurrente allait bientôt ouvrir ses portes.  

 

-Je n’ai pas encore pu avoir des détails sur cette entreprise, continua Hideyuki. Evidemment plusieurs éditeurs peuvent posséder des droits d’exploitation d’œuvres littéraires, mais il est tout de même préférable qu’on se méfie d’eux.  

- Ne t’en fait pas frérot. Tu connais notre prestige ! Ce n’est pas comme si les auteurs ne nous feront plus confiance !  

- Je sais… C’est bien aujourd’hui ton rendez-vous avec Hirumu Shizuoka?  

- Exact, répondit Kaori. Et tu connais déjà sa réponse ! D’ailleurs, d’après mes information, elle ne l’a pas encore achevé son livre !  

- Raison de plus ! S’indigna Hideyuki à l’autre bout du fil. Kaori, je n’ai pas besoin de t’apprendre ce métier, tu sais très bien comment ça se passe.  

 

Kaori le savait mais elle connaissait également Hirumu Shizuoka. Cette dernière allait sans aucun doute accepter que la « Sho’han éditions » publie cette œuvre. Après avoir écouté les dernières recommandations de son frère, la jeune femme raccrocha.  

 

*-*-*-*-*  

Son rendez-vous devait avoir lieu dans un café situé dans le quartier d’Ueno. Kaori qui avait déjà rencontré l’auteur savait que malgré sa célébrité dans le monde de l’écriture, cette dernière avait su rester simple. Parmi ses écrits on comptait divers romans mais également des essais depuis peu.  

 

Arrivée quelques minutes en avances au café, Kaori s’installa en attendant. Hirumu Shizuoka arriva à son tour quelques instants après. C’était une femme relativement grande et tutoyant la quarantaine. Elle reconnut aussitôt Kaori et après lui avoir fait la bise, s’installa en face d’elle.  

Dès le premier coup d’œil, Hirumu sut que quelque chose tracassait Kaori. Elle l’avait assez rencontrée pour être devenue son amie, pour connaître le moindre de ses soucis. Elle la questionna sur le sujet mais pour la première fois, Kaori sembla hésiter à se confier. Pour elle, ce qui lui préoccupait était sans importance, elle devait à tout prix penser à son travail. Cependant, devant l’insistance de son amie, la jeune femme céda et lui raconta sa rencontre avec Ryo Saeba.  

 

- … Il y avait aussi une carte où il me donnait un autre rendez-vous, finit-elle.  

- Tu sembles triste qu’il ait annulé ce rendez-vous, je me trompe ? Demanda Shizuoka.  

- Pas du tout ! Répondit Kaori embarrassée. Je me moque complètement de ce qu’il fait ! D’ailleurs, si je devais aller à ce rendez-vous, c’était ce serait par pure obligation !  

Hirumu sourit devant l’entêtement de son amie à lui faire croire qu’elle ne ressentait strictement rien pour ce Ryo Saeba.  

- Si tu le dis, sourit Hirumu en changeant de sujet tout en sortant de son sac à mains un petit calepin sur lequel elle griffonna quelque chose avant de le tendre à son interlocutrice.  

 

Sur la page, on pouvait lire « 愛し» (= Itoshi, Bien-aimé). La jeune femme se demandait pourquoi Shizuoka avait écrit cela. Elle n’eu pas besoin de poser la question que cette dernière lui demanda.  

- Sais-tu comment on lisait ce kanji dans l’ancien temps ?  

Déconcertée, Kaori se prit au jeu et répondit à la question, hésitante :  

-Et bien… Je suppose que ce n’est pas « Itoshi » ?  

- Exact. Dans la littérature de l’ère Heian, on le lisait « Kanashii ».  

Kaori fut surprise de la réponse. Le premier Kanji « 愛» (= Ai) était celui qu’on utilise aussi pour écrire Amour.  

Pourquoi alors ce même Kanji avait été utilisé autrefois pour écrire le mot Tristesse ? L’écrivain répondit à sa place, sur un ton léger et évasif.  

 

- Peut-être que l’Amour est par nature quelque chose de douloureux ?  

 

Kaori ne se rendit tout de suite compte du sous-entendu que son amie venait de lui dire. Faisant le rapprochement avec leur précédente conversation, elle devina que cela la concernait.  

-Je ne suis pas amoureuse de lui !! S’exclama Kaori qui devint rouge pivoine. Je le connais à peine !!  

- Je disais ça pour te taquiner Kaori !!  

 

Bien qu’elle eu répondit cela, Hirumu avait une arrière pensée qu’elle ne voulait pas dévoiler. Un cout silence s’installa entre les deux femmes pendant lequel Kaori reprit son sang-froid. Après tout, elle n’était pas venue pour discuter de Ryô mais pour parler boulot. Aussi, la jeune femme alla-t-elle droit au but et évoqua sa volonté d’acquérir les droits d’édition de son prochain roman.  

 

-Nous sommes persuadés que ce sera un succès, dit calmement Kaori. C’est la raison pour laquelle ce serait un grand honneur pour nous de vous publier.  

Shizuoka sourit devant la franchise de son interlocutrice. A peine l’annonce de l’écriture d’un nouveau livre lâchée que déjà plusieurs maisons d’éditions se bousculaient pour en posséder les droits.  

-Je parie que c’est Makimura qui t’as demandé ça ? Demanda-t-elle tout en connaissant la réponse.  

-…Oui, hésita Kaori en rougissant.  

 

Depuis quelques années, Hirumu Shizuoka avait fait confiance à la Sho’han Edition. Depuis, elle cédait en premier lieu les droits à cette dernière.  

-Je n’ai pas le droit de divulguer les détails de l’histoire en cours d’écriture, toutefois…  

 

Elle tira de nouveau de son sac un vieux cahier qui avait tout l’air d’être un manuscrit. Kaori surprise, eut un moment de recul, ne sachant comment réagir. Toutes deux savaient qu’un manuscrit ne devait jamais être divulgué avant la signature du contrat.  

- C’est plus fort que moi. J’aime garder mes manuscrits sur moi, expliqua l’écrivain. Et puis qui aurait l’idée de me le voler ? Ajouta-t-elle en haussant les épaules, confiante.  

Kaori hésita à ouvrir le manuscrit, sachant que ce n’était pas très fair play par rapport aux autres maisons d’édition.  

-Nous sommes entre amies et pas entre professionnels. Tu peux bien lire quelques lignes pour me dire ce que tu en penses ! Insista Hirumu avec un sourire.  

 

La tentation était trop forte. La jeune femme avait eu l’occasion de lire tous les romans de l’auteur, œuvres qu’elle avait toutes dévorées. Finalement, elle acquiesça du chef et feuilletant au hasard les pages, lut un court passage.  

 

La nuit s’était abattue sur le royaume. Désespérément, le roi était parvenu à rentrer au château. Mais y serait-il à temps ? Rapidement, il se remémora les derniers événements survenus, les raisons pour lesquelles ses ennemis dont il ne connaissait toujours pas l’exacte identité étaient parvenus à l’éloigner de son amour.  

« Pourquoi ? »  

C’était la question qu’il ne cessait de se poser. Galopant à présent sur la passerelle menant à la herse, il fut surpris de voir que tout était normal. Pas de traces d’attaques, ou de luttes. Pourquoi alors « elle » l’avait prévenu que la Reine courait un danger ?  

« Votre destin est maudit mon Roi ! »  

Ces mots résonnaient comme une sentence. Silencieusement, il descendit de son étalon, sortit son épée et se dirigea vers la salle du trône… »  

 

Kaori arrêta là sa lecture, à contre cœur. Elle n’avait pas pris connaissance du début, mais l’histoire lui semblait passionnante. Pourtant, la fin de l’histoire en elle-même semblait proche, pourquoi n’était-elle qu’au milieu du livre ? Elle interrogea Shizuoka du regard qui lui sourit.  

-Car après cette histoire, il y en a une autre qui continue.  

- Qu’advient-il de la Reine ? Arrive-t-il à temps pour la sauver ? Demanda Kaori qui avait oublié ses soucis.  

- Hélas non, elle a été assassinée durant son absence, divulgua Hirumu. L’histoire ne s’arrête pas là car comme tu peux l’imaginer Kaori, le Roi va vouloir se venger. Et quelle vengeance ! Il retrouvera rapidement ceux qui ont commis ce méfait et les tuera tous jusqu’au dernier, allant même jusqu’à arracher le cœur de son plus farouche adversaire !  

- Pourquoi m’avez-vous raconté tout cela… ? Demanda Kaori qui fut un peu bouleversée par le sort réservé au meurtrier.  

- Comme ça. Je voulais te parler de quelque chose mais pas maintenant. Quand je serais sûre de moi… Mais dis-moi, n’as-tu pas quelque chose à faire… ?  

 

Kaori consulta sa montre. Il n’était pas loin de dix-huit heures. Elle pensa vaguement à son rendez-vous avec Ryô qui devait être à dix-neuf heures.  

Pendant quelques instants, Hirumu l’observa d’un air mystérieux, comme si elle s’attendait à une certaine réaction de la part de son amie. Mais rapidement elles continuèrent leur conversation.  

 

-Ce que je t’ai montré à l’instant, ce n’est que le brouillon. J’ai bientôt terminé mais il me faut encore faire les retouches de dernière minute…  

 

Pendant qu’elle parlait, le ciel s’assombrissait peu à peu pour faire place à la nuit. Kaori posa à son amie plusieurs questions pour son travail mais quelque chose la perturbait. De nouveau, elle revit le visage de Ryô. Pourquoi subitement ne cessait-elle de penser à ce rendez-vous qu’elle avait décidé de ne pas honorer ? Lorsqu’elle avait reçu les fleurs et le mot d’excuse, Kaori avait été sûre d’elle. A présent, elle se demandait pour quelles raisons valables elle ne devait pas y aller, comme si sa décision antérieure avait été insensée.  

 

Shizuoka continuait de parler, répondant aux questions de son interlocutrice. L’auteur nota de nouveau cet air absent dans le regard de Kaori et lui demanda à nouveau si tout allait bien. Kaori répondit par l’affirmative tout en réfléchissant au temps qu’elle prendrait pour de rendre au Sunrise, le café où Ryo l’attendait certainement. Étant à Ueno, il lui faudrait bien quinze minutes en voiture.  

Il était dix-neuf heures moins cinq.  

 

*-*-*-*-*  

C’était comme si ses membres ne réagissaient plus à sa raison. Prétextant soudainement un rendez-vous urgent de dernière minute dont elle venait subitement de se souvenir, Kaori se leva, s’excusa auprès de son amie puis partit. Elle ne se demanda même pas ce qui lui prenait. À présent, tout était clair. Il fallait qu’elle aille à ce rendez-vous !  

 

Elle se dirigea rapidement vers son véhicule, démarra et fonça en direction de l’Hôtel Sunrise.  

 

Hirumu avait peu été surprise par la réaction de son amie. C’était comme si elle savait que cela devait arriver. Elle reprit son air mystérieux et murmura des paroles que seule elle pouvait comprendre.  

 

-Seraient-ils les suivants ?  

 

 

A suivre…  

 

Explications :  

L’ère Heian est la période du Japon qui s’étend de 794 à 1185.  

 

 


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