Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Indiana

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 06-12-07

Ultimo aggiornamento: 28-01-08

 

Commenti: 53 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Imaginons un instant que Kaori ne soit pas ce qu'elle prétend être ... qu'il y ait plus d'ombres entourant son passé que ce que l'on croit ... Comment ses amis et surtout comment Ryô va réagir face à ce passé ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Deux vies, un seule actrice" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Deux vies, une seule actrice

 

Capitolo 3 :: Le début de l'histoire

Pubblicato: 13-12-07 - Ultimo aggiornamento: 13-12-07

Commenti: Bonjour, si j'avais du donner un titre à ce chapitre qui n'est aucun rapport avec l'histoire, je l'aurais certainement appelé " La Galère" ou "L'Embrouille"! Sans rire, ce que vous allez lire n'est pas moins que la cinquième version de mon chapitre original, c'est vous dire l'ampleur de mon problème!lol Bon je pense que certains trouveront les raisons qui ont poussé Eriko a entrer dans le Milieu, légèrement futiles mais je ne voulais pas trop m'attarder sur le pourquoi de l'histoire mais plutôt sur comment Kao est devenue tueuse! C'est pourquoi l'explication peut paraître sommaire mais je crois qu'elle suffira pour ce que je veux écrire par la suite. Par avance, je peux vous dire que le dans le prochain chapitre , on va décourvir les conditions dans lesquelles Kaori est devenue Pearl, les raisons de son partenariat avec Ryan et certainement un peu plus sur les sentiments qui les animent... Oh, je n'en dit pas plus, sinon je vais vous gâcher le plaisir! En tout cas, je vous souhaite une bonne lecture et une fois n'est pas coutume n'hésitez pas à laisser des reviews! Bisous et à bientôt!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Eriko sentit tous les regards de l'assemblée se poser sur elle, tentaient de la sonder, de trouver des réponses dans ses deux prunelles. Et plus particulièrement un certain regard noir de geai qui plus que les autres essayait de lire en elle. A l'évidence, ils ne connaissaient pas toute l'histoire. La jeune styliste soupira bruyamment, raconter cette tranche de sa vie et de celle de Kaori, lui était plus que difficile. Par respect pour Kaori, elle avait toujours gardé le silence et maintenant ça l'embêtait un peu de devoir tout leur dire. Mais il était sûr qu'elle ne pourrait quitter le café sans leur en avoir dit plus. Elle s'assit au comptoir et commanda un café serré à Miki puis elle lui demanda d'aller chercher une valise couverte d'autocollants que Kaori avait du lui confier à son emménagement avec Ryô. La valise ne s'ouvrait qu'avec le bon code qu'Eriko connaissait par coeur. Elle l'ouvrit et en sortit divers objets, vestiges du passé de Kaori, un des trésors attira le regard de Ryô...une arme...un Magnum...qui lui fit parcourir un frisson sur la peau. La présence de cette arme dans les affaires de son ange ne faisait que confirmer les dires de The Death et les suppositions de Falcon. Eriko sortit de nombreuses photos, s'empressa de ranger l'arme que Ryô ne pouvait lâcher des yeux et commença un tri sélectif des clichés. Elle en montra une à ses interlocuteurs: il la représentait avec Kaori devant un panneau indiquant l'aéroport de New York. Elles posaient comme deux touristes en voyage, un grand sourire collé au lèvres et le regard pétillant. Eriko commença un récit qui aller faire des dégâts dans les esprits présents:  

- Peu de temps après la fin de nos études, j'ai obtenu un travail aux Etats-Unis dans un grand atelier de couture. J'avais un peu peur de me retrouver seule dans une grande ville telle que New York, c'est pourquoi j'ai demandé à Kaori de m'accompagner, ce qu'elle a accepté avec plaisir. Nous nous sommes donc envolés pour les States toutes les deux et nous nous sommes installées dans un petit studio en périphérie. Pendant que je travaillait la journée à l'atelier, Kaori avait dégoté un travail de serveuse dans un fast-food: elle s'y plaisait beaucoup, et il faut dire que sa joie de vivre remportait un franc succès auprès des clients du café. Les gérants l'ont vite considérée comme l'une de leur amis et beaucoup de personnes venaient dans cet établissement juste pour voir le visage de Kaori, au moins une fois par jour.  

A la mention du bonheur que distribuait son ange, Ryô ne put s'empêcher de sourire.  

"Alors comme cela où que tu ailles, qu'importe les personnes avec lesquels tu es, tu illumines toujours la vie de ceux qui croisent ton chemin, mon ange."  

- J'étais ravie que Kaori ai trouvé un semblant de bonheur dans cette nouvelle vie, vous savez sur le coup je m'en suis un peu voulu de l'arracher à sa vie japonaise juste pour me suivre et m'empêcher d'avoir peur, mais au contraire elle s'est vite habituée. Par contre moi, j'avais beaucoup de mal à m'y faire, même en faisant des efforts ne je parvenais pas à m'intégrer aux groupes de personnes avec lesquelles je bossait. J'avais la vague impression d'avoir été plus engagée pour servir des cafés que pour mes créations. Un jour, ma supérieure m'a dit que si je voulais entrer dans le mouvement, il fallait que je sois un peu plus détendue et que je commence à copier les autres. Hors tous mes collègues avaient des trains de vie de milliardaire, et ce n'était pas avec mon maigre salaire que j'allais pouvoir les suivre dans leurs folles soirées. Pendant un moment, j'ai réussi à tenir la cadence en piochant dans mes économies, sur mes comptes et en empruntant de l'argent à Kaori mais rapidement je me suis retrouvée à cours de liquidités. C'est à ce moment là que tout s'est joué, une de mes collègues qui elle aussi manquait d'argent m'a expliqué qu'elle faisait souvent appel à des amis de son frère qui lui prêtaient ce qu'elle voulait. Sur le coup, je n'ai pas réellement réfléchi et j'ai foncé sans prendre garde à ce qui m'attendait, et sans que je prenne conscience de la situation je me retrouvais en compte avec la mafia locale. Evidemment, au début ce sont vos amis, ils vous prêtent de l'argent et vous disent que vous rembourserez quand vous le pourrez mais bien vite ils commencent à vouloir ce que vous leur devez plus des intérêts. J'ai commencé à paniquer sérieusement car je ne possédais pas la somme qu'ils me réclamaient mais je ne voulais rien dire à Kaori car la connaissant elle se serait mise en danger pour me sauver la mise.  

Eriko fit une pause pour boire une longue gorgée de café, elle reprit un peu d'assurance et continua:  

- Mais un soir, mes créanciers m'ont demandé de les rejoindre dans un de leurs établissements: j'ai prévenu Kaori que je sortais mais je me suis gardée de lui dire où j'allais et ce que j'y ferais. J'y suis allée avec la ferme intention d'en finir, comme si une bonne détermination viendrait à bout de ces malfrats mais j'étais naïve. Quand je suis arrivée on m'attendait en grande pompe, au moins douze hommes étaient là, armés et qui me regardaient avec un sourire mauvais. Leur chef m'a fait comprendre que mon échéance venait d'arriver et que si je ne lui payais pas ce que je devais, il se ferait un plaisir d'écourter ma vie. J'ai pris peur, suis tombée en sanglots, l'ai supplié mais il n'a rien voulu entendre, il a commandé ses sbires qui m'ont mise en joue. Alors que je croyais mon heure arrivée, la première rangée de tireurs fut balayée par une massue surpuissante. J'ai tout de suite su qui venait de me sauver la vie, et c'est sans grand étonnement que j'ai vu Kao sortir de la pénombre. Je n'aurais jamais cru qu'elle me filerait et qu'elle se débarrasserait aussi facilement des hommes de main mais je fut encore plus étonnée par la lueur qui brillait dans ses yeux...une détermination que je ne lui connaissais pas, une envie de mettre au tapis ses hommes qui lui interdisait d'avoir peur. D'ailleurs, elle ne tremblait pas et regardait le boss dans les yeux avec calme pour lui signifiait qu'elle n'avait pas peur de lui. Ce dernier eut soudain un sourire bizarre, il a fait signe à ses hommes de s'arrêtait et m'a demandé de lui présenter mon amie. Mais Kao ne se démontait pas aussi facilement, c'est elle qui lui a répondu haut et clair qu'elle pouvait se présenter seule et qu'elle se nommait Kaori Makimura. Je me rappelle lui avoir donné un violent coup de coude dans le ventre pour la faire taire mais elle n'a rien senti. Son interlocuteur lui a alors dit qu'il avait rarement vu une jeune femme dotée à la fois d'une si grande beauté et d'une si grande force de caractère. Que ce genre de personne manquait dans son métier, j'ai alors compris qu'il essayait de recruter Kaori dans ses rangs mais elle l'a envoyait balader d'un revers de main en lui disant qu'il valait mieux qu'il ne recroise jamais son chemin ni le mien. Mais alors que nous allions passer la porte, il s'est soudain exclamé :" Ma chère Kaori, nous nous retrouverons et cette fois-là c'est avec ton âme que je repartirais". Kao n'a même pas tilté à la menace et m'a entraîné vers la sortie.  

La jeune styliste s'arrêta de nouveau, elle avait un peu peur de continuer son récit qui allait certainement déplaire à certains et à un en particulier. Pourtant Miki, l'encouragea d'un signe de tête à poursuivre, ce qu'Eriko fit de mauvaise grâce:  

- Après cela, Kaori m'a rassuré sur le fait que ces hommes ne nous approcheraient plus et que cette menace n'était que du vent. Je me demandais bien comment elle pouvait prendre la chose avec autant de légèreté alors que nous venions de nous mettre dans une position périlleuse. Après cette entrevue explosive, nous n'avons plus entendu parler des mafieux, et j'ai commencé à croire que Kaori avait raison. Mais un soir alors que je rentrais du travail, un homme a surgit derrière moi et avant que je ne puisse me défendre, j'avais un mouchoir imbibé d'éther sur le nez et je sombrais rapidement dans le sommeil. Quand je me suis réveillée, j'étais attachée sur une chaise dans une pièce entièrement noire, soudain des projecteurs se sont allumés tout autour de moi et j'ai pu voir mes détenteurs qui n'étaient personne d'autre que la bande que j'avais fréquentée. Leur chef s'est approché de moi, m'a caressé le visage avant de me gifler de toutes ses forces en me traitant de noms d'oiseau. J’ai commencé à paniquer mais j’ai décide de ne rien laisser paraître pour ne pas lui donné une entière satisfaction bien que ma lèvre se soit mise à saigner abondamment, je voulais me comporter comme Kaori. Il l'a remarqué et m'a félicité pour mon contrôle mais il m'a dit que de toute façon il n'était pas celle qu'il voulait. Il voulait Kaori et il l'aurait. Une ou deux heures après, Kao est arrivée, elle a enfoncé la porte avec une massue et m'a rejoint en courant. Mais avant de m'atteindre, elle s'est fait projetée en arrière par un groupe de molosses. Moi, j'assistais impuissante à la scène quand soudain j'ai senti un canon sur ma tempe...  

Eriko baissa la tête et sans prévenir éclata en sanglots comme si elle avait contenu ses larmes durant des années. Miki et Kazue se rapprochèrent d'elle, afin de l'entourer et de lui apporter un invisible soutien, mais la jeune femme ne parvenait pas à reprendre le dessus. Ryô que la situation d'attente commençait à excéder, gronda:  

- Bon Eriko, arrêtes de pleurer et continues ton histoire!  

- Ryô! s'offusqua Miki, tu vois bien que la situation est assez dure pour elle sans que tu n'en rajoutes une couche.  

- Et pour Kaori, tu ne crois pas qu'elle aussi dure cette situation! s'emporta le nettoyeur. Oui, Eriko à vécu des choses que je ne souhaite à personne mais en définitive c'est Kaori qui se retrouve soi-disant tueuse, alors j'aimerais bien savoir comment cela s'est produit!  

- Ryô...  

- Non Miki, fit Eriko la coupant entre deux sanglots, Ryô a raison, la seule victime ici c'est Kaori. Cette épreuve ne m'a laissé que de mauvais souvenirs, mais elle l'a laissé à Kaori un fardeau bien plus lourd à porter.  

Eriko se réinstalla sur son tabouret et après une très mais alors très profonde inspiration, reprit:  

- Donc j'avais une arme braquée sur ma tête, j'ai vu dans le regard de Kaori que la situation commençait à la dépasser. Et c'est là qu'il lui a proposé...le chef lui a dit qu'il me laisserait partir en vie si elle acceptait de rejoindre son organisation. Je lui ai crié de refuser que ma vie ne valait pas le coup qu'elle sacrifie la sienne mais elle a balayé mes paroles de la tête, et a accepté. Deux hommes l'on alors saisit par les bras et l'on traîné vers une sortie pendant que leur chef retirait son canon de ma tête, il ma détaché les mains et m'a remercié du service que je lui avais rendu, je me suis levée en vitesse pour le frapper mais j'ai reçu un grand coup derrière la tête et je me suis évanouie. A mon réveil, j'ai mis un peu de temps à réaliser ce qui venait de se passer mais j'ai su qu'il fallait que j'intervienne au plus vite. J'ai foncé voir la police mais on m'y a dit que les histoires de règlements de comptes entre bandes ne faisait pas partie de leurs attributions, j'ai bouillonnait et suis sortie avant de mettre mon poing dans la figure de l'inspecteur. Comme j'avais des problèmes avec le Milieu, je ne pouvais faire qu'appel au Milieu pour m'en sortir, j'ai commencé à me renseigner sur les divers noms des nettoyeurs de la ville et d'ailleurs, à chaque fois le premier qu'on me citait était celui de City Hunter mais vous n'étiez pas dans mes moyens les gars...  

- Tu veux dire que tu aurais pu faire appel à nous ? s'étonna Mick  

- Tu veux dire que Kaori était aux States en même temps que moi ? surenchérit Ryô  

 

A quelles rues du café où le passé de Kaori était étudie avec minutie, un homme et une femme tentaient tant bien que mal d'éviter de salves de balles. L'épaule de Ryan le faisait souffrir mais il se gardait bien de le dire à Pearl, il ne voulait qu'en aucun cas elle puisse s'apercevoir de cette faiblesse. Mais Pearl était bien loin de se préoccuper de l'état de santé de son partenaire, elle regardait avec intensité l'arme que ce dernier lui avait remis. Tenir à nouveau une arme dans ses mains lui était nouveau dans le sens où cela faisait un bout de temps qu'elle n'en n'avait plus tenu une, mais en même temps si familier dans la redécouverte de sensations qu'elle adorait. Elle retrouvait une partie d'elle même qu'elle avait du oublier mais qui en fait n'avait pas vraiment disparu de son être. Une partie qu'elle avait eut du mal à apprivoiser mais que renier lui avait été encore plus dur. Ryan la regardait du coin de l'oeil, sa Pearl paraissait si lointaine à cet instant, il ne l'avait plus revu aussi pensive depuis la mort de Maggie. Une partie de lui-même commença à bouillir parce que si elle avait aujourd'hui cette expression c'est que sa vie japonaise ne devait pas lui convenir, qu'elle y était malheureuse. Il se fit alors la promesse de rendre à nouveau Pearl heureuse, dès que cette stupide affaire serait fini il lui ferait redécouvrir le bonheur (Nda: ah ce Ryan, quel bon samaritain!). Mais pour l'instant, il fallait avant tout qu'il les sorte de cette mauvaise passe et pour cela il avait besoin de l'aide de sa partenaire:  

- Pearl ? T'es toujours avec moi ? Parce que ce n’est pas le moment de rêvasser!  

- Quoi ? vociféra Kaori qui venait d'atterrir. Non mais d'après toi qui les a amené ici ?  

- Alors ça on n’en est pas sûr! bredouilla Ryan bien conscient que c'était lui qu'ils avaient du suivre. Et puis au lieu de chercher les causes, il vaudrait mieux trouver des solutions, non ?  

Kaori se retourna vers leurs adversaires et jugea la situation. Leurs assaillants étaient au minimum quatre, armés avec des dispositifs à laser, elle pouvait en voir par intermittences le faisceau, mais surtout ils s’étaient dispersés en quatre points éloignés. Sûr que ces types avaient bien appris leur leçon car avec cette disposition, Ryan et elle ne posséderaient jamais assez de balles pour pouvoir se permettre de tirer sans avoir de cible déterminée. Non, il leur fallait un plan et Kaori était légèrement à court d'inspiration sur le sujet en ce moment soudain son regard fut attiré par une masse rouge vif. Pearl reprit alors pleine conscience dans l'esprit de Kaori et c'est avec un sourire entendu qu'elle se retourna vers Ryan:  

- Je crois avoir une solution pour nous sortir de ce pétrin...  

 

- Ben alors pourquoi tu ne nous as pas engagés puisqu'on était les meilleurs ? demande Mick  

- Pour trois raisons fort simples, primo vous n'étiez pas dans la même ville que nous et je travaillais dans l'urgence. Segundo, je sais que l'on paie l'excellence mais vos prix étaient vraiment trop prohibitifs pour moi et tertio si votre réputation de nettoyeurs hors normes vous précédait, celle de votre perversité hors norme aussi. Vous comprendrez que j'avais à l'époque assez de soucis sans qu'elle plus je m'encombre de deux obsédés fussent-ils les meilleurs nettoyeurs au monde!  

Ryô et Mick, après avoir disperser le vol de corbeau qui planait au dessus d’eux, ne purent s'empêcher de rire bêtement, c'est vrai que parfois leurs tendances obsédées leur avaient valu bien des ennuis. (Nda: Parfois ? Je dirais toujours!). Eriko sourit doucement, et poursuivit:  

- Je ne pouvais donc pas me payer des nettoyeurs comme vous, et qui plus est j'avais le couteau sous la gorge, si je voulais avoir une quelconque chance de sauver ma meilleure amie, il fallait que j'agisse vite. J'ai accru mes recherches dans les bas quartiers New-yorkais, ai fait passé le mot parmi le réseau que j'offrais une somme importante à qui accomplirait le travail. Bien entendu je n'avais pas un rond mais je pensais qu'une fois que je serais en présence des personnes, je pourrais toujours trouver un moyen de les convaincre. Deux jours plus tard, j'ai reçu un coup de fil d'un homme qui m'a dit que lui et son partenaire acceptaient l'emploi et qu'ils désiraient me rencontrer dans un café. Je suis allée au rendez-vous pour m'apercevoir que c'était en réalité le café où travaillait Kao. Quand je suis entrée, le dirigeant Pat m'a toute de suite reconnue, m'a salué et bien évidemment m'a demandé où était Kaori. Mais que devais-je lui répondre, j'ai préféré lui dire qu'elle était souffrante et qu'elle reviendrait bientôt. Puis, je me suis rapidement éclipsée avant qu'il ne me pose d'autres questions. Seuls deux hommes se trouvaient dans le bar, assis au comptoir, à mon arrivée il se levèrent et se présentèrent. Le premier se nommait Matthew Hannigan, il était de taille moyenne, des yeux vert aux reflets ambré, une tête d'hérisson blond roux sorti tout juste du lit, et avait un léger rictus pervers que son partenaire ne tarda pas à enlever en le frappant énergiquement sur la tête. Je relevait alors les yeux vers le second homme, qui était à l'évidence le plus bel homme que la vie m'avait jusque là présenté. De larges épaules emprisonnées dans un tee-shirt qui paraissait trop petit, un sourire de tombeur, mais surtout un regard que je n'avais jamais vu...un iris noir et un iris bleu...qui aurait cru que cet homme serait en quelque sorte le déclencheur d'une histoire qui me dépassait mais qui avant tout allait dépasser Kaori ? Il prit la parole… il s’appelait Ryan Shepeard…  

 

 


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