Capitolo 6 :: Il est temps de se réveiller

Pubblicato: 27-12-07 - Ultimo aggiornamento: 27-12-07

Commenti: Bonjour, voici un chapitre qui a tardé mais qui est enfin arrivé! Faut dire qu'avec les fêtes, les caeaux de dernière minute et les repas à rallonge je n'ai pas eu le temps d'approcher mon ordi! Donc le chapitre 6 a un peu de retard mais j'espère que vous ne vous en formaliserez pas. J'ai pu constater que le précedent chapitre avait déclencher un fort ressentiment parmi les lecteur et je reconnais que je l'ai fini un peu sadiquement!lol Je tiens d'ailleurs à saluer toutes les personnes qui m'ont laissé un com et dont certaines ont vu leur grossièreté exploser (n'est ce pas Rkever et Nanou ? Mais vous inquiètez pas Reika va avoir sa dose!lol) Beaucoup m'ont demandé de faire revenir l'avion de Kao pour qu'elle voit Ryô mais je ne veux pas rédiger la fic comme ça, je pense que c'est bien plus romantique qu'il aille la chercher aux States!Non ? Bon je ne m'attarde pas plus, je vous souhaite une très bonne lecture et vous connaissez la suite, n'hésitez pas à me dire si ça vous a plu ou non! De gros bisous et à bientôt!

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Il marchait depuis des heures mais cela lui importait peu car il n'avait pas trouvé les réponses qu'il voulait. Quand Ryô était sorti du café, il avait d'abord voulu retrouver Kaori mais après réflexion il valait mieux qu'il se soit préparé à la revoir. Il préféra donc fuir dans la nuit, dans cet univers sombre qui était le sien et maintenant celui de son ange. Il ne pouvait toujours pas admettre que Kaori ait été une nettoyeuse et surtout qu'elle ait été la petite amie d'un autre. Lui qui croyait que depuis toujours elle n'avait d'yeux que pour lui. Il aurait pu en rire, tellement cette situation paraissait grotesque mais elle était réelle et ça ce n'était vraiment pas drôle.  

Il passa aux abords des quartiers chauds, où il se fit appeler par toutes les serveuses des bars pour venir finir sa soirée dans leurs bras. Dans d'autres circonstances, il en aurait sûrement profité (Nda: Ben tiens ça m'étonne pas!) mais là il avait beaucoup trop de soucis pour pouvoir s'amuser. Il fallait qu'il aille quelque part où il pourrait se poser et analyser la situation. Pour cela, il ne voyait qu'un seul endroit: il fallait qu'il rende visite à Hide.  

A cette heure de la nuit, un cimetière n'est à l'évidence pas un lieu à visiter mais Ryô n'en n'avait que faire. Il devait voir son ami et après tout la nuit c'était son monde à lui. Il traversa l'endroit d'un pas nonchalant et arriva devant la stèle de Hide. Il s'assit en tailleur devant se prenant la tête entre les mains.  

- Salut vieux frère! Alors t'es au courant de la dernière ?  

Quiconque serait passé à cet instant aurait cru cette homme fou, car parler à une tombe en pleine nuit devait tenir de la folie pure! Mais Ryô était bien loin des conclusions de simple passant, il était en pleine conversation muette avec son ami. Il voulait savoir ce qu'en pensait Hide: il était sûr que l'inspecteur n'aurait pu en vouloir à sa soeur, il l'aimait trop pour cela mais voilà Ryô n'était pas Hide et bien qu'il ait essayé de se le cacher, il en voulait à Kaori. Il lui en voulait de lui avoir mentir, qu'elle n'ait pas eu assez confiance en lui pour lui raconter son passé. Mais d'un autre côté, lui ne lui avait jamais dit non plus ce qu'il avait traversé avant de la rencontrer, elle avait reconstitué son passé toute seule. Peut-être que s'il avait voulu connaître mieux son ange, lui aussi, il aurait pu trouver un moyen. Et le voila qui se retrouvait avec la tête encore plus embrouillée qu'à son arrivée. Soudain, il remarqua près de la tombe de son ami; un vase couché sur le côté qui avait du tombé avec le vent. Il le releva et put ainsi voir qu'il contenait un bouquet d'Immortelles fraîches. Il sourit.  

- On dirait que ta petite soeur est venue te voir. Alors elle t’a encore parlé de moi ?  

Tout en parlant, Ryô replaçait doucement les fleurs mais se faisant il entendit un très léger crissement. Bien entendu, pour n'importe quelle oreille ce bruit serait passé inaperçu mais pour l'ouie fine de Ryô ce n'était pas le cas. Et ce bruit attirait son attention au plus haut point. Il sortit prestement les fleurs du vase, retourna ce dernier et fit tomber une bague dans sa main. Il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître la bague de Kaori. Il regarda ce petit bout de son ange avec attention mais qu'est ce qu'il lui était passé par la tête pour mettre sa bague ici ? Le nettoyeur commença une série d'hypothèses, certaines étant quelques peu farfelues, mais aucune ne pouvant expliquer la présence de cet objet ici.  

- Pourquoi t'aurait elle laisser cette bague ? Comme si elle avait voulu être sûre que c'est toi qui la garderait, mais je ne vois pas pourquoi elle la perdrait...à moins qu'elle parte en voyage et ne soit pas sûre de revenir...oh non!  

Ryô avait relever la tête subitement, il venait de comprendre (Nda: Ben c'est pas trop tôt!) Dans son esprit tout devint limpide: Kaori, son absence, son passé, ce Ryan et maintenant la bague...  

Le nettoyeur se releva d'un bond, serra de toutes ses forces la bague dans sa paume et tel un damné se jeta sur la tombe de son fou. Il secoua la pauvre inscription comme pour se libérer d'une infinie tension. Il hurla :  

- Dis-moi que ce n'est pas ce que je crois! Dis-moi que tout ceci est faux!  

Vite, il fallait qu'il intervienne avant que l'irrémédiable ne soit commis. Sans un autre mot pour son compagnon, Ryô s'élança vers la sortie en courant aussi vite qu'il le pouvait. Il déboula dans la rue, manquant de renverser des piétons au passage, mais il s'en fichait, il fallait qu'il arrive chez eux, qu'il la retienne avant, avant...  

" Non, mon ange, tu ne peux pas partir comme ça! Attends moi, j'arrive!" pensa Ryô en évitant les obstacles  

Si seulement Kaori avait pu imaginer que son partenaire parcourait les rues en courant à perdre haleine, elle ne serait certainement pas en train de se choisir de la lecture pour son voyage. Ryan l'attendait un peu plus loin, la regardant faire avec un sourire en coin. Elle était à l'évidence la plus belle femme qu'il ait jamais rencontré, que se soit au sens propre comme au figuré. Et malgré le fait qu'elle ne le suive pas pour lui mais pour sauver leurs amis, il ne pouvait s'empêcher de rêver à ce qui les attendait. Il en arrivait mettre à être heureux que ce défi leur ait été lancé car cela lui offrait une bonne raison de la revoir enfin.  

" Quel égoïste je fais" sourie Ryan  

Kaori le rejoint alors qu'il souriait dans le vague, elle le tira doucement par la manche.  

- On y va ? demanda t-elle d'une petite voix  

- Oui, oui, je crois que notre avion nous attend! Si vous me permettez.  

Ryan tendit galamment son bras à Pearl, cette dernière le saisit et ils partirent en direction de leur avenir. Pourtant, elle le savait, jamais elle ne pourrait oublier cette partie de sa vie, n'y d'ailleurs oublier Ryô. Elle refoula des larmes qui avaient voulu passer le barrage de ses yeux et s'agrippa avec plus de force au bras du nouvel homme avec lequel elle devrait partager sa vie.  

Un homme avait fendu la foule comme si il avait le diable aux trousses. Il avait laissé sur son passage une multitude de personnes, plus outrées les unes que les autres mais il s'en moquait royalement. Il voulait rentrer le plus vite possible chez lui, et pour cela il ferait tout ce qu'il pourrait. Enfin, il vit leur immeuble: il en ressentit une grande appréhension qui se mêla rapidement en lui avec une espèce de soulagement. Il voulait voir son ange, il voulait lui parler et enfin comprendre ce qui avait bien pu se passer pour qu'elle devienne Pearl. Eriko leur avait raconté l'histoire mais il voulait l'entendre de la bouche de Kaori, il voulait qu'elle lui explique pourquoi elle avait choisi de vivre cette vie et inconsciemment pourquoi elle avait choisit de la vivre avec ce Ryan. Il gravit les escaliers, passa la porte sans remarquer qu'elle était fracturée. Arrivé devant sa porte, il poussa un soupir triste: il ne sentait pas l'aura de son ange entre ses quatre murs pourtant son parfum embaumait l'espace. Elle n'était plus là mais elle avait du venir, une sombre idée traversa l'esprit du nettoyeur. Il ouvrit la porte avec perte et fracas, et rejoint en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire la chambre de son aimée. Il vit là son pire cauchemar se matérialiser sous ses yeux: plus aucuns vêtements de Kaori n'étaient présents dans son armoire et d'ailleurs il ne restait dans cette pièce plus de traces de son ange. Il descendit en quatrième vitesse dans la cuisine pour chercher un dernier message de Kao. Il le trouva mit en évidence au milieu de la table, il s'en approcha fébrile. Que pouvait-elle lui dire ? Etait-elle vraiment partie ou juste fâchée ? Tant de questions qui tracassaient la pauvre tête de notre nettoyeur. Mais malgré la peur de la vérité, il fallait qu'il sache ce qui se passait dans la tête de sa partenaire. C'est pourquoi il prit ce papier qui l'effrayait plus que tout, s'assit sur une chaise et en commença une lecture approfondie. Dès les premières lignes, il sentit son coeur ralentir et son sang se glaçait doucement.  

" Ryô,  

Si tu lis ce mot c'est que tu dois être rentrer, peut-être es-tu trop saoul pour comprendre les mots qui vont suivre mais je garde l'espoir que tu reliras cette lettre à tête reposée et que tu en comprendras le sens. Tu constateras que ton petit-déjeuner ne se trouve pas sur la table, pour la simple et bonne raison que je suis partie. Partie dans le sens où je ne rentrerais plus jamais..."  

Le papier se froissa entre les mains du nettoyeur. Maintenant c'était une certitude, son ange l'avait quitté pour un autre, pour une autre vie que celle qu'il pouvait lui offrir. Un froid s'empara de son être, sa lumière, son étincelle venait de s'éloigner de son corps. Sa seule raison de vivre avait décidé de partir loin de lui, de le laissait seul dans ce monde si dur. Il ne voulait plus lire les mots de son ange mais le dut pour comprendre.  

" Ne crois pas que je partes à cause de toi, même si ton indécision et ta froideur à mon égard ont étaient le pire mal que j'ai connu. Je pars car il y a dans la vie des choix que nous sommes obligés de prendre : on peut parfois en mesurer les conséquences et les changements qu'ils vont opérer sur notre vie mais on peut-être aussi obligé d'agir sur l'instant, sans réfléchir. Tu le sais mieux que quiconque; Combien de fois t'es tu mis sciemment en danger pour me sauver ? Je ne les compte plus. C'est pourquoi j'ai dans l'espoir que tu me comprendras car cette décision de départ concerne bien plus de personnes que tu ne peux l'imaginer. Mais je ne peux pas t'en dire plus Ryô, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose de plus par ma faute. Saches juste que je suis bien loin de l'image d'innocence incarnée que tu t'es faîte de moi, je recèle bien plus de zones d'ombres en moi que tu ne le crois.  

Je suis passé à l'appart, et j'ai vu Reika: oh ne t'inquiète pas, je pense que c'est bien pour toi de t'être enfin trouvé une partenaire digne de toi. Je ne vais pas plus m'attarder car le temps est devenu mon pire ennemi. J'aurais juste voulu te voir une dernière fois pour te dire correctement au revoir et ne pas avoir à t'écrire, mais tu n'étais pas là, comme toujours. Je pense que ça nous fera du bien de nous quitter, de toute façon je n'étais qu'un boulet pour toi et puis nous ne nous sommes jamais réellement compris. Je tire donc ma révérence ici, mais je te demanderais juste de poursuivre le travail de City Hunter et de ne pas oublier que tu es humain, Ryô. Tu possèdes un coeur bon et généreux, serres t'en. Tu n'as plus besoin de moi pour te le dire, tout le monde sait aujourd'hui que tu es un homme qui vaut le détour. Mais surtout fais-moi plaisir et oublies ta libido débridée rapidement sinon Reika claquera la porte.  

Merci pour tout partenaire.  

Adieu  

Kaori"  

La feuille réduite en une boule informe traversa la pièce pour finir dans un coin, le nettoyeur laissa sa tête tomber lourdement sur la table. Elle était réellement partie et même si elle lui disait qu'il n'en n’était pas responsable, il savait qu'elle lui en voulait. Et puis cette histoire avec Reika c'était quoi ? Lui qui avait déjà assez de problème, voilà que l'autre s'y mettait! Mais le pire était le dernier mot de la lettre de Kaori...adieu!  

" Soit tu ne reviendras jamais, soit tu sais que tu vas mourir là-bas!" pensa avec difficulté Ryô  

Le plus dur pour lui, était que passée cette annonce de départ, il ne serait pas là pour la protéger comme il le faisait depuis toujours. Elle allait certainement se mettre en danger pour cet homme, quitte à prendre une balle à sa place, quitte à mourir pour lui. Ryô poussa un cri qu'il voulait délivrant, mais ressemblant plus à un appel d'un animal blessé qu'à autre chose. Cet appel fit descendre Reika à la cuisine: elle fut choquée de trouver cet homme qu'elle aimait dans un état aussi pitoyable. Il avait la tête renversée sur la table et on aurait dit que des larmes ruisselaient sur ton visage. Il ne l'avait pas vu, elle s'approcha doucement de lui et posa une main sur son épaule. Ryô releva la tête vers la venue, et constatant la tenue dans laquelle elle était, comprit le malaise de Kaori. Il repoussa violemment Reika qui faillit en perdre l'équilibre:  

- Qu'est ce que tu fais là et surtout dans cette tenue ? cracha Ryô  

- Eh...bien...je pensais que tu serais heureux de me trouver ainsi vêtue. bégaya la jeune femme en essayant de garder un semblant de charme  

- Tu t'es trompée! Et par ta faute la femme que j'aime m'a quitté en me détestant!  

Ryô se rassit lourdement sur une chaise, le regard dans le vide. Reika qui avait tilté à la mention de Kaori sous la forme "la femme qu'il aime", vit la moutarde lui monter au nez, elle se jeta sur Ryô et hurla:  

- La femme que t'aime ? Laisse-moi rire! Tu l'as toujours traité comme une moins que rien, comme un semblant de femme et d'ailleurs je ne peux pas t'en vouloir! Kaori est vraiment un garçon manqué et je me demande d'ailleurs comment elle a pu sortir avec un homme! Il devait certainement être myope pour sortir avec un travelot pareil! (Nda: Laissez la moi, je vais l'achever!)  

Ce fut le mot de trop pour le nettoyeur, il se releva d'un bond et lui qui n'avait jamais frappé de femme, se décida à faire une exception pour sauver l'honneur de sa partenaire. Il prit son élan et assena une gifle retentissante à Reika qui sous le choc de ce geste mit sa main sur sa joue rouge en ouvrant une bouche immense.  

- Je ne te permets pas de parler de Kaori en ses termes! hurla le nettoyeur hors de lui. Tu n'est pas en position de pouvoir la critiquer, tu ne lui arrives même pas à la cheville ma pauvre! Et oui, c'est la femme que j'aime! Si tu demandes pourquoi elle ?! Eh bien, car elle est tout ton contraire: elle n'est pas provocatrice, pas désespérée au point de fracturée la porte d'un homme et de se glisser dans ses draps pour obtenir un coup! Elles belle sans artifices, généreuse sans arrières pensées, en somme ce que tu ne pourras jamais être! (Nda: Vas-y mon grand!)  

Reika accusa le coup, les larmes lui montèrent rapidement et elle se frappa la poitrine de Ryô de toutes ses forces comme une furie.  

- Je te hais Ryô Saeba! Tu ne mérites pas que je me décarcasse pour toi, d'ailleurs tu ne mérites que personne ne se décarcasse pour toi! Kaori est partie ? Et bien tant mieux pour elle, elle aura peut-être la chance de trouver un homme qui lui offrira tout ce que tu es incapable d'offrir à une femme. Tu n'es pas capable d'aimer Ryô et tu finiras ta vie seul avec ta bouteille de whisky et ton Magnum.  

Le jeune femme s'écarta brusquement du nettoyeur, et saisissant une veste au vol, sortit en trombe de l'immeuble malgré l'heure tardive. Elle s'élança dans la nuit sous le regard brumeux de l'homme. Dans un sens, elle avait raison, il était incapable d'aimer ou tout du moins d'incapable de rendre un amour à une femme. Il soupira tristement, se saisit de sa bouteille favorite et omettant de prendre un verre, s’attaqua à son élixir d'oubli par le goulot. Sa femme venait de partir avec un autre, qui lui offrirait certainement amour et protection, elle serait heureuse entre ses bras, elle lui donnerait son amour et lui en profiterait. Elle passerait ses nuits avec cet homme, il aurait le droit de la toucher à volonté, droit que Ryô s'était interdit durant des années. Le nettoyeur serra plus fort sa bouteille tellement c'était dur pour lui de laisser un autre homme la toucher. Il avait pensé que faire abstraction de ses sentiments à l'égard de Kaori était la seule manière de la protéger mais elle n'avait pas eu besoin de lui pour se mettre en danger auparavant. Peut-être que s'il n'avait pas été aussi buté, il aurait pu lui aussi goût à l'amour entre les bras de son ange ? Cela faisait des années qu'il rêvait chaque nuit d'elle, qu'il s'imaginait à son bras, qu'il fantasmait sur son corps et voilà que du jour au lendemain, il apprenait la vérité sur le passé de son ange et le plus dur il apprenait qu'elle avait aimé quelqu'un d'autre que lui. Et d'ailleurs qu'elle devait l'aimer encore un peu pour le suivre dans une mission suicide.  

Que devait-il faire ? L'oublier ? Impossible! Aller la chercher ? Il y avait pensé mais que lui dirait il une fois qu'il l'aurait en face ? La journée avait si bien débutée, il pensait lui faire plaisir en se montrant doux avec elle et ce soir il se retrouvait encore plus loin d'elle qu'avant. Il avala une très longue rasade, regarda les lumières qui scintillaient dehors et là il comprit quelque chose:  

Oui, il aimait Kaori plus que sa vie et il n'allait pas accepter aussi facilement qu'un nettoyeur de seconde zone la lui prenne. Il fallait qu'il intervienne au plus vite, peut-être qu'il n'avait pas pu la retenir au Japon et bien tant pis il irait la chercher aux Etats-Unis. Comment la ramener ? Il ne le savait pas encore, il aviserait sur place et ainsi il ne finirait pas sa vie seulement accompagnée de whisky et d'un Magnum. Il serait avec elle et elle ne serait avec personne d'autre que lui.  

Ryô relâcha sa bouteille, rien n’allait lui servir de s'enivrer ainsi puisque maintenant il savait ce qu'il voulait. D'abord, il fallait qu'il voit Eriko et les autres pour mettre en place un plan d'attaque. Il saisit sa veste et son holster, sortit en direction de l'appartement de la styliste. Il était très tard et alors l'amour n'a pas d'heure. Ce coup-ci, les passant qu'il croisait, pouvaient voir un sourire épanoui et amoureux sur le visage si énigmatique de cet homme.  

" Qui que tu sois réellement, quoique tu es fais, tu restes Kaori, tu es mon ange et je comptes bien te ramener à la maison. Tu vas voir ce dont est capable un étalon quand il est amoureux. Attends moi ma belle, je viens te chercher"  

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