Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Tine

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 25-12-07

Ultimo aggiornamento: 31-12-07

 

Commenti: 32 reviews

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Romance

 

Riassunto: Kaori en a plus que marre de son statut au sein du duo City Hunter et décide de changer les choses mais Ryo va-t-il accepter ce nouvel état de fait ?

 

Disclaimer: Les personnages de "COMBATTRE A TES COTES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Combattre à tes cotés

 

Capitolo 1 :: Amies ennemies ?

Pubblicato: 25-12-07 - Ultimo aggiornamento: 25-12-07

Commenti: JOYEUX NOEL à tous :) Voici une première partie d'une petite one-shot qui me trottait dans la tete depuis un petit moment et dont je vous posterai la suite et fin le 31 décembre promis :) Je la dédicace à ma petite béta Tine qui a trimé dur la pauvre pendant ces fetes et aussi aux filles suivantes qui ont gentiment laissés une petite review sur ma précédente one-shot "l'Anniversaire de Kaori" dans le désordre : Didinebis, Kaochan23, Sheena, Ladyflashxiii, Kaori4ever, Sheena, Somomo et Rkever. Bonne lecture et un gros bisous :)

 


Capitolo: 1 2


 

Sur la plaine déserte, les rafales de vent balayaient l'herbe haute et la faisaient onduler comme de petites vaguelettes successives sur un océan déchaîné.  

Au cœur de cet horizon de verdure, deux silhouettes féminines aux courbes avantageusement moulées dans une tenue de combat vert kaki se détachaient distinctement. L'une face à l'autre, ces deux amies allaient devenir adversaires.  

Il y a peu, elle avait bien failli perdre Ryo à cause de sa propre négligence et ne voulant plus que cela se reproduise, elle avait demandé de l'aide à Miki. Cette dernière qui avait accédé à sa requête et l'entraînait en secret d'arrache pied depuis une semaine. La seule règle fixée était fixée était de ne pas toucher à un revolver, respectant ainsi la volonté de Ryo de ne pas voir les mains innocentes couvertes du sang ennemi et souillées à jamais. Aujourd'hui le temps était venu de se confronter l'une à l'autre et de juger des progrès accomplis par Kaori.  

 

La jeune femme ne savait que trop bien qu'une fois sur le terrain, désarmée de ses sempiternelles massues, elle était serait vulnérable et exposée aux balles ennemies. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait été prise en otage ou enlevée...Obligeant Ryo à faire les quatre volontés des malfrats pour la sauver.  

Lors d'une discussion au lendemain de ce combat sanglant alors qu'elle pansait les blessures de son partenaire, la jeune femme avait de nouveau tenté d'évoquer ce sujet brûlant mais Ryo l'avait une fois de plus éludé.  

Au fond d'elle-même, Kaori était intimement persuadée qu’elle représentait un fardeau que Ryo se devait de toujours protéger. Quitte à faire passer leur cliente en second lorsque la situation l'exigeait. Cela ne pouvait plus durer, c'était inadmissible !  

Aussi, après avoir longuement pesé le pour et le contre, elle avait décidé de sauter le pas. Sous couvert de se rendre au cinéma ou faire les magasins en compagnie de son amie, Miki s'éclipsait du café et l'entraînait ici, où elle lui enseignait au travers d'exercices simples, des techniques de combat pouvant lui servir sur le terrain face aux malfrats.  

Oh bien entendu, Umibozu se doutait que son épouse lui dissimulait sciemment quelque chose concernant Kaori, mais il préférait ne pas s'en mêler.  

 

Glissant les doigts dans ses longues boucles châtains et les ramenant en une simple queue de cheval, Miki observa un instant son adversaire pour vérifier qu'elle était certaine de sa décision. Cette dernière arborait un visage impassible d'où transpirait une détermination à toute épreuve. Elle put lire que Kaori irait jusqu'au bout et un mince sourire étira ses lèvres fines.  

Tant de caractère et de volonté dans ce petit bout de femme l’étonnaient toujours même après toutes ces années à la côtoyer.  

 

-Ne me fais pas de cadeaux Miki.  

 

-Rassure-toi, je ne comptais pas t'en faire. Ton ennemi ne t'en ferait pas en situation réelle. Toutefois, je veillerai à ne toucher ni ton visage ni ton cou, sourit l'ex-mercenaire en extirpant de la poche intérieure de sa veste une pièce de monnaie qu'elle brandit tout en croisant le regard de son amie. A la seconde où cette pièce touchera le sol, le duel démarrera, tu es prête ?  

 

-Prête ! S'écria la partenaire de Ryo en se mettant en position d'attaque.  

 

La pièce vola dans les airs et l'espace d'un instant, le temps sembla suspendre son cours. Les deux jeunes femmes virent comme au ralenti celle-ci retomber et dans un même mouvement elles s'élancèrent.  

 

Plus tard, alors que le soleil couchant rasait les toits des immeubles de Shinjuku, Kaori regagna son domicile. Quelle bonne idée elle avait eu d'emporter avec elle de quoi se changer ! Il ne s'agissait pas de mettre la puce à l'oreille de son partenaire ou il lui passerait un sacré savon s'il venait à apprendre qu'elle lui désobéissait et s'entraînait contre sa volonté !  

Le haut de sa tenue lui retombait sur les bras, camouflant à merveille les multiples ecchymoses dues aux coups infligés par son amie. Miki avait joué le jeu à la perfection, ne retenant pas ses attaques et poussant son adversaire dans ses ultimes retranchements, la forçant à se surpasser et à réévaluer ses réflexes. Kaori avait rendu coups pour coups, parvenant même à maîtriser l'espace d'une minute Miki en la bloquant sous elle mais c’était sans compter sur l'expérience de cette dernière qui eut tôt fait de rétablir la situation à son avantage et qui avait vite repris le dessus.  

Le duel n'avait prit fin que lorsque les deux jeunes femmes étaient retombées épuisées dans les herbes hautes, reprenant leur souffle peu à peu. Le pantalon beige de toile ample masquait l'énorme hématome qui marquait sa cuisse droite. Kaori avait retenu la leçon. Rapidité et anticipation seraient les maîtres mots pour espérer surprendre les malfrats. Il faudrait qu'elle travaille là-dessus.  

Cahin-caha, elle grimpa les marches menant au palier et poussa la porte.  

Comme elle s'y attendait, Ryo se trouvait installé sur le canapé, un verre à la main, plongé dans la lecture d'un magazine de sport et tournant les pages d'un air absent. A son entrée, il leva les yeux vers elle et avant qu'il n'ait eut le loisir d'ouvrir la bouche, Kaori l'avait déjà devancé et déclaré :  

 

-Bonsoir, excuse-moi de ne rentrer que maintenant mais la séance a démarré en retard et Miki m'a déposée aussitôt celle-ci terminée, je file prendre un bon bain et je m'atèle au dîner.  

 

Sur ce, elle s'éclipsa sous le regard indéchiffrable du nettoyeur qui remarqua aussitôt sa démarche anormalement chancelante.  

 

"Est-elle blessée ?" Se demanda-t-il soudain inquiet en reposant son magazine sur la table basse et en lui emboîtant le pas.  

 

Il ne l'avait aperçue qu'au déjeuner, Kaori prétendant devoir passer l'après midi avec entre filles et lui disant de ne pas l'attendre, qu'elle ne rentrerait que pour le dîner. Et lorsqu'il était passé au Cat's c'était pour apprendre qu'il avait loupé les filles de peu. Dernièrement Kaori était de plus en plus évasive quant à son emploi du temps et même si elle passait régulièrement vérifier le panneau des messages à la gare et s'occupait toujours de l'intendance en parfaite petite femme au foyer, pour ce qui était de son temps passé au dehors, Ryo ne savait pas grand-chose sauf qu'elle voyait beaucoup Miki.  

Que pouvaient-elles donc bien faire ensembles ? Il était des plus perplexes. Lui aurait-elle menti et se servait-elle de Miki comme alibi pour aller retrouver un homme ? Son visage s'assombrit et son cœur se serra soudain à la pensée qu'elle ait fasse ce qu'il redoutait : Lassée d'attendre un geste tendre de sa part qui ne viendrait peut-être jamais, était-elle allée chercher ailleurs ce qu'il ne pouvait lui offrir : L'amour ?  

Non ! Son cerveau fonctionnait à cent à l'heure pour déceler un changement de tenue plus féminine qui donnerait corps à son cauchemar éveillé mais rien de la sorte. Ni maquillage ni effort vestimentaire de la part de sa Kaori, au contraire, s'il y réfléchissait, il avait plutôt noté une propension à ne mettre plus que des vêtements amples et à attraper ce qui lui tombait sous la main en ouvrant sa penderie. Non, hormis une touche de vanille qui "l'habillait" comme personne, elle se négligeait même plutôt ces derniers temps, songea-t-il en parvenant sur le palier.  

 

"Mais alors... S'il ne s'agit pas d'un homme ? Qu'est-ce que... ? Non ? Elle n'aurait tout de même pas osé ? Non ! Impensable !"  

 

Son regard se fit tout à coup noir à l'idée que sa partenaire soit allée quérir l'aide de Miki pour savoir mieux se défendre. Il le lui avait pourtant formellement interdit et avait été on ne peut plus clair sur le sujet alors qu'ils rentraient chez eux suite à une délicate mission qui avait bien failli coûter la vie à Kaori, piégée sous un déluge de balles.  

Comme toujours Ryo l'avait protégée et lorsqu'il s'était trouvé à court de munitions, ce dernier n'avait pas hésité un seul instant à s’interposer, lui faisant un rempart de son corps, recevant les balles qui lui étaient destinées avant de s'écrouler dans les bras de la jeune femme au moment où Umibozu survenait à la rescousse et achevait de faire le ménage chez les malfrats.  

Transporté en urgence chez le Doc par l'ex-mercenaire et une Kaori en larmes et choquée, le praticien aidé de Kazue l'avait immédiatement pris en charge. A l'issue d’une longue opération qui parut une éternité à la jeune femme, ils avaient sauvé la vie de Ryo. La robuste constitution du nettoyeur avait fait le reste tant et si bien que quelques jours plus tard, le nettoyeur recevait le feu vert du Doc pour regagner leur appartement, une nouvelle cicatrice lui rappelant qu'il était bien vivant, lui balafrait désormais son torse.  

Kaori s'était montrée attentionnée comme toujours pour lui mais Ryo avait décelé le changement qui s'était opéré chez sa belle depuis cette affaire. L'éclat de vie qui pétillait au fond des prunelles noisette et qu'il adorait tant s'était terni : elle souriait beaucoup moins qu'avant et s'enfermait de plus en plus dans un mutisme qu'il ne supportait plus. La jeune femme n'était plus que l'ombre d'elle-même en sa présence.  

Ce soir, il entendait mettre les choses à plat entre eux, qu'elle lui hurle dessus ou autre mais qu'elle réagisse nom d'un chien !  

 

Il atteignit la porte de la chambre de Kaori qui l'avait précautionneusement verrouillée avant de se déshabiller en vitesse et d'enlever les sparadraps et autres bandages que Miki lui avait appliqués avant de la reconduire chez elle.  

Ryo s'immobilisa un instant hésitant puis frappa deux coups légers à la porte et attendit qu'elle lui ouvre.  

Kaori sursauta et en lâcha de surprise le petit miroir qu'elle tenait en main pour mieux juger de l'énorme bleu qui marquait son dos et celui-ci se brisa au sol en plusieurs éclats cristallins qui n'échappèrent pas à l'ouïe aiguisée du nettoyeur.  

 

-Zut ! Marmonna Kaori en se dépêchant de les ramasser, s'entaillant légèrement le pouce sur un débris alors que la voix de Ryo s'élevait :  

 

-Kaori ? Qu'est-ce qui se passe ?  

 

-....Rien ! Deux secondes !  

 

La jeune femme porta rapidement son doigt à ses lèvres tout en se relevant et en refermant les pans de sa robe de chambre de son mieux afin de ne pas donner de soupçons au nettoyeur, elle se dirigea vers la porte. Inspirant une bonne gorgée d'air pour se donner une contenance, elle lui ouvrit enfin. La seconde suivante, Ryo s'était faufilé à l'intérieur et se tenait debout face à son bureau, un regard indéchiffrable se peignant sur son visage que Kaori reconnut sur le champ : Il voulait discuter !  

 

"Et zut" ! Maugréa-t-elle en son fort intérieur.  

 

Avisant un morceau de verre qui avait roulé sous la chaise, il se pencha et le ramassa. L'espace d'un instant le visage de Kaori refléta un malaise mais elle se ressaisit sur le champ et attaqua d'une voix qu'elle tenta la plus naturelle possible :  

 

-J'ai bêtement cassé un miroir, expliqua-t-elle en le voyant observer son doigt d'où perlaient encore deux gouttes de sang.  

 

-Je vois ça....Ecoute Kaori, je...  

 

-Ryo, je comptais prendre un bain alors...  

 

-Il faut qu'on parle, la coupa aussitôt son partenaire sans la quitter des yeux.  

 

-Pendant que je préparerai le dîner si tu veux mais là...  

 

-Non. Maintenant, poursuivit-il sur un ton ne souffrant aucune discussion.  

 

Kaori blêmit et comprit qu'elle ne pourrait pas lui échapper. Bon ! Soit ! Plus vite, il aurait terminé ce qu'il avait à lui dire et plus vite elle pourrait se plonger dans un bon bain chaud délassant que tous ses muscles réclamaient ardemment.  

 

"Joue serré ma fille, joue serré!" Se répéta la jeune femme en prenant place sur le bord du lit aux cotés de Ryo.  

 

A suivre... 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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