Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: grifter

Beta-reader(s): Tine

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 25-12-07

Ultimo aggiornamento: 31-12-07

 

Commenti: 32 reviews

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Romance

 

Riassunto: Kaori en a plus que marre de son statut au sein du duo City Hunter et décide de changer les choses mais Ryo va-t-il accepter ce nouvel état de fait ?

 

Disclaimer: Les personnages de "COMBATTRE A TES COTES" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Combattre à tes cotés

 

Capitolo 2 :: Face à face

Pubblicato: 31-12-07 - Ultimo aggiornamento: 31-12-07

Commenti: Hello :) Comme promis voici la suite et fin de cette petite fic :) J'espère que cela vous plaira :) Bonne lecture. Un gros bisous à Tine pour sa correction et à toutes pour les reviews à dans l'ordre alphabétique : Didinebis, Indiana, Jny, Kaochan23, Kaori4ever, Lauraw, Nakite, Nanou, Rkever, Saintoise, Shamane, Sheena, Stella21, Zaza et un grand merci à toute les filles qui m'ont suivi et encouragé sur mes fics respectives cette année. Je vous embrasse et vous souhaite un super réveillon et une très bonne année 2008 !

 


Capitolo: 1 2


 

Ce dernier semblait perdu dans ses pensées et fixait un point invisible au sol devant lui. Kaori au supplice attendait dans un silence à couper au couteau qu'il prenne la parole. Peut-être qu'elle s’imaginait des choses et qu'il n'avait pas deviné ce qu'elle fabriquait avec Miki après tout ? Ceci dit, on parlait de Ryo et cela paraissait plus que peu probable. La jeune femme en eut la confirmation lorsque la seconde suivante son partenaire prit la parole et tourna son visage vers elle, plongeant son regard indéchiffrable dans le sien, comme s'il cherchait à lire en elle.  

 

-Kaori, qu'est-ce qui ne va pas ?  

 

-De quoi tu parles ? Tout va bien, déclara-t-elle avec un sourire de circonstance qui n'eut pas l'effet escompté sur le nettoyeur.  

 

-Ne me mens pas.  

 

-Mais non voyons, qu'est-ce que tu vas imaginer ?  

 

-Dis-moi ce qui cloche.  

 

-Je ne vois pas ce que tu veux dire.  

 

-Si j'ai fait ou dit quelque chose qui t'aurait peinée, je...  

 

-Mais non.  

 

-Vraiment ? Cet après-midi encore je me suis rendu au Cat's espérant t'y trouver mais Umibozu m'a appris que je venais juste te rater de peu comme hier et avant-hier. Je ne te vois quasiment plus et j'ai l'impression que tu fais tout ton possible pour m'éviter.  

 

-Tu te trompes, je ne cherche nullement à t'éviter Ryo. C'est juste que j'ai décidé de plus profiter de mes journées c'est tout. Avec Miki, on fait les boutiques, on va au cinéma, on papote, enfin, tu vois...Des trucs de filles, le rassura-t-elle en soutenant son regard inquisiteur.  

 

Ryo était loin d'être dupe et ce discours ne le convainquit pas le moins du monde. Elle lui dissimulait quelque chose. Prenant une profonde inspiration, il lâcha enfin la phrase qui lui brûlait les lèvres, espérant qu'elle réagisse :  

 

-...Tu as changé Kaori, en fait, ça date depuis notre dernière affaire, poursuivit-il.  

 

A ces mots, un voile de tristesse passa dans le regard flou de sa partenaire. D'une voix faible, elle rétorqua :  

 

-Cette mission m'a secouée c'est vrai mais elle m'a également ouvert les yeux.  

 

-A quel sujet ?  

 

-"Nous".  

 

-"Nous" ?  

 

-Oui j'ai pris conscience que la mort rodait bien trop souvent autour de nous et...  

 

-Je ne t'ai jamais caché la dangerosité de notre métier et je croyais que tu avais intégré cette notion en choisissant de devenir ma partenaire.  

 

-C'est le cas ! C'est juste que...  

 

-Que quoi ? Réitéra Ryo perdu.  

 

-Le problème est que je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas une bonne partenaire sur laquelle tu pourrais compter sur le terrain comme Miki l'est pour Umibozu.  

 

-Tu n'es pas sérieuse, n'est-ce pas ?  

 

-Bien sur que si !  

 

-Sérieusement, tu t'es déjà vue lorsque tu es déchaînée et armée de ta massue ? Tous les truands fuient ventre à terre en te voyant ! Tu es redoutable, crois-moi !  

 

-Ah oui, mes massues... Elles me sont très utiles en effet mais sans elles, je suis incapable de me défendre correctement. Je mords, je frappe, oui mais j'ai rarement le dessus et si en plus mon adversaire porte une arme, je suis loin de faire le poids, reconnais-le, assena Kaori avec une pointe d'amertume dans la voix.  

 

-Kaori ? Regarde-moi s'il te plait, dit-il d'une voix douce en posant sa main sur son épaule.  

 

Il fallait qu'il parvienne à lui faire réaliser à quel point elle faisait fausse route, qu'elle cesse de se dénigrer de la sorte !  

Le regard tourné vers le mur, elle n'obtempéra pas à sa supplique ce qui força le nettoyeur à se lever pour venir s'accroupir devant elle et poser ses deux mains sur les genoux de sa belle. A ce contact, elle tressaillit et consentit enfin à croiser son regard mais la grimace de douleur qu'elle fit comme il prenait un peu trop appui n'échappa pas à Ryo qui se figea instantanément. Pour la seconde suivante, gentiment entrouvrir juste ce qu'il fallait les pans de la robe de chambre et découvrir l'énorme hématome à cet endroit suivi d'un autre un peu plus haut.  

Kaori se figea instantanément.  

 

-Bon sang ! Qui t-a fait ça ? Siffla-t-il tout à coup le regard froid en se redressant, la dépassant de son imposante stature.  

 

-Personne, je me suis cassée la figure sur l'escalator au centre commercial en ratant bêtement la dernière marche, mentit-elle.  

 

Sans un mot, il combla la distance les séparant et avant qu'elle n'ait pu le stopper, il avait ouvert la robe de chambre et restait bouche bée devant le triste spectacle qui s'offrit à sa vue : Elle était couverte de bleus des pieds à la tête ! Impossible que la moindre chute ait pu provoquer ça, elle avait servi de punching-ball humain oui !  

 

-Mon dieu !  

 

-Ce n'est pas aussi grave que cela en a l'air, tenta de le rassurer la jeune femme sans succès.  

 

-Qui ? Dis-moi son nom ! Ragea-t-il en serrant les poings.  

 

-Ryo...Balbutia Kaori mortifiée, ce n'est pas ce que tu crois, je t'assure ! Calme-toi !  

 

-Son nom ! Réitéra le nettoyeur hors de lui.  

 

-...Très bien, mais...Mais il faut que tu saches que c'est moi qui l'y ai forcé, elle ne voulait pas de prime abord et...Finit par balbutier Kaori d'une toute petite voix.  

 

-Elle ? Reprit Ryo désarçonné. Comment ça "Elle" ?  

 

-Miki. Nous nous sommes affrontées en duel cet après-midi. Et si j'ai tous ces bleus, c'est uniquement parce que je suis trop lente à réagir et à prévoir ses attaques.  

 

-Un "duel" ?  

 

Les pièces du puzzle s'imbriquaient peu à peu dans l'esprit du nettoyeur. Ainsi donc c'était bien ce qu'il craignait ! Elle lui avait désobéi et Miki lui servait de professeur!  

 

-Comment as-tu pu ? Alors que je te l'avais strictement défendu ! S’insurgea le nettoyeur blessé qu'elle ait agit dans son dos.  

 

-Si j'ai supplié Miki c'est uniquement parce que cette nuit là j'ai cru te perdre Ryo ! Je ne veux pas que tu meures à cause de moi ! S'écria-t-elle en lui faisant face le visage ravagé de larmes trop longtemps contenues.  

 

-Kaori...Bredouilla-t-il, sa colère retombant en la voyant en pleurs.  

 

-Tu t'es exposé inutilement et tu aurais pu y rester cette nuit là...Lâcha-t-elle dans un souffle le regard éteint.  

 

-Je n'ai pas l'intention de mourir avant longtemps mais tu es ma partenaire, je te le rappelle et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te garder en vie ! Y compris me sacrifier si la situation l'exige sans une once d'hésitation.  

 

-Je sais, même chose pour moi !  

 

-Kaori...  

 

-Et puis, si tu veux le savoir je ne t'ai pas totalement désobéi : Je n'ai appris à utiliser que mes poings et mon agilité et non à utiliser une arme !  

 

-Ne me demande pas de te donner ma bénédiction pour une chose que je récuse en plus ! Si ton frère était là, il n'approuverait sûrement pas, crois-moi !  

 

Ils s'affrontaient du regard, leurs visages à quelques millimètres l'un de l'autre, leurs souffles se mélangeant.  

 

-Crois-tu ? Moi je pense qu'il me connaissait suffisamment bien pour me confier à toi Ryo, il savait que jamais je n'hésiterais pas à me sacrifier pour l'homme que j'aime tout comme lui en aurait fait autant pour Saeko.  

 

Elle agissait sur le même schéma que lui, uniquement préoccupée par sa protection mais si lui était un prédateur hors pair aux sens aguerris sur le terrain, il en allait tout autrement pour elle et il lui était inconcevable que les choses changent ! Cette fraîcheur innocente qui la caractérisait, il ferait tout pour qu'elle la conserve le plus longtemps possible.  

Embué dans sa logique implacable, il mit un moment à réaliser que Kaori venait de lui ouvrir son cœur. La nouvelle le cloua sur place l'espace d'un instant mais il se reprit vite :  

 

-Ne cherche pas à m'embrouiller. Ton frère était policier, il connaissait les risques du métier toi c'est différent, c'est ta vie que tu joues !  

 

-Je le sais pertinemment !  

 

-Je t'interdis de continuer ce petit jeu avec Miki, tu m'entends ?  

 

-Mais Ryo, je...  

 

-Si tu le fais, je cesse notre partenariat sur le champ, suis-je suffisamment explicite ? Lâcha-t-il enfin pour avoir le dernier mot.  

 

Les mots de la jeune femme s'étranglèrent dans sa gorge et c'est avec un visage décomposé qu’elle accueillit son verdict. Elle serra les poings mais elle savait au fond d'elle-même qu'elle avait perdu la partie. Inutile de contrecarrer, il mettrait sa menace à exécution, elle pouvait le lire dans son regard. Baissant la tête, vaincue elle répondit finalement :  

 

-...Oui, je ne te désobéirai plus.  

 

-Bien, la discussion est close. Maintenant il faut soigner proprement tes bleus. Ne bouge pas d'ici, je reviens tout de suite, lui enjoignit-il en s'éclipsant à la salle de bains pour en revenir peu après muni d'un petit pot que Kaori lui avait déjà vu utiliser après les combats et prit place à ses cotés. Il la fit pivoter légèrement et lui administra son traitement.  

 

Toujours embuée dans cet ultimatum qu'il venait de lui donner, la jeune femme ne réalisa pas tout de suite qu'il la délestait doucement de sa robe de chambre, la faisant lentement glisser de ses épaules afin de mieux juger des bleus. Ce n'est que lorsqu'elle ressentit un courant d'air hérisser sa peau qu'elle tourna son visage vers lui. Un parfum agréable fleuri lui chatouilla les narines alors que Ryo fit sauter le bouchon du petit pot de crème pour en verser une généreuse quantité au creux de ses paumes et de les frotter rapidement l'une contre l'autre et de les apposer sur la peau exposée de Kaori. La seconde suivante, il s'appuya par un massage expert à faire pénétrer la texture dans la peau meurtrie de ses épaules, effleurant, caressant du bout des doigts, ses gestes attentionnés contrastant terriblement avec la froideur dont il venait de faire preuve quelques minutes plus tôt.  

 

-Tu verras, demain tu te sentiras déjà beaucoup mieux.  

 

-Merci, répondit-elle du bout des lèvres en s'abandonnant à ces mains chaudes qui lui procuraient cette sensation de bien-être et dénouait ses muscles endoloris.  

 

-Pas de quoi, répondit-il tout en continuant de plus belle.  

 

-J'ignorais tes talents de masseur.  

 

Il esquissa un faible sourire et se borna à répondre :  

 

-Il y a plein de choses sur moi que tu ne sais pas, dit-il énigmatique.  

 

-Affranchis-moi, tenta Kaori tout en se doutant qu'il trouverait certainement une pirouette pour changer de conversation, comme toujours.  

 

-Une autre fois peut-être.  

 

Bien sur. Qu'espérait-elle donc ? Qu'il balaie ses sacrons sains principes d'un revers de la main et joue cartes sur tables avec elle, lui dévoilant des morceaux entiers de son existence qu'il avait jusque là jugé bon de lui cacher ? Ryo restait Ryo quoi qu'il arrive avec ses doutes et ses craintes envers elle. Pourquoi diable la croyait-il si fragile ? Elle n'était plus une gamine qu'il fallait préserver de la noirceur de la vie !  

 

-Tu pourrais t'allonger que je m'occupe de ta cuisse ?  

 

Elle obéit et ouvrit sa robe de chambre pour lui révéler son plus gros hématome.  

Les doigts du nettoyeur volèrent sur le bleu et une apaisante chaleur commença à engourdir sa cuisse.  

Elle le regarda officier dans un silence oppressant. Soudain la sonnerie du téléphone retentit, les faisant sursauter tous deux. S’essuyant rapidement les mains avec un kleenex, le nettoyeur se leva pour aller répondre. C'était Miki au bout du fil.  

 

-Kaori ?  

 

-Non c'est moi Miki, répondit Ryo d'une voix trop douce au goût de l'ex mercenaire.  

 

Zut ! Ce ton ne lui disait rien qui vaille ! Elle qui venait juste s'assurer que son amie était rentrée sans que son partenaire ne se doute de rien sentit qu'elle marchait sur des œufs.  

 

-Kaori est là ? J'aimerais lui parler s'il te plait, poursuivit-elle comme si de rien n'était mais Ryo n'était pas dupe et avait clairement deviné la raison de son appel.  

 

-Je te la passe, dit-il avant de rajouter : Miki, je t'interdis de recommencer, suis-je clair ?  

 

-De quoi parles-tu donc ? Mentit Miki.  

 

-Je sais que tu l'as entraîné dernièrement dans mon dos.  

 

Silence gêné de son interlocutrice qui finit par lâcher :  

 

-C'est elle qui t'a tout révélé ?  

 

-Je ne lui ai pas laissé le choix. Je suis déçu par ton attitude, je m'attendais qu'en tant qu'amie tu refuses.  

 

-Elle était totalement secouée! S'offusqua avec véhémence Miki. Qu'est-ce que j'étais supposée faire ? Tourner le dos à ma meilleure amie ? Tu sais que je ne suis pas comme ça. Kaori t'a désobéi oui, mais uniquement parce qu'elle tient trop à toi et refuse de te perdre mais ça, tu es trop obtus pour le réaliser.  

 

-En gros, si je suis ton raisonnement, tout est de ma faute ?  

 

-Je ne dis pas ça mais cela devait finir par arriver tôt ou tard. Tu persistes à la maintenir à la lisière de ton monde en refusant de l'impliquer davantage mais Ryo, c'est ta partenaire et tu sais qu'un jour ou l'autre elle se "salira" les mains soit en prenant ta défense soit celle d'une cliente. Elle se sent mal depuis votre dernière mission, tu as du t'en apercevoir...  

 

-...Oui. On vient de s'expliquer.  

 

-Ne lui en tiens pas rigueur s'il te plait, c'est moi et moi seule qui suis à blâmer pour avoir passer outre ta volonté. Je ne...  

 

-Comme toujours tu es son parfait avocat Miki, la coupa Ryo la voix plus douce.  

 

-Ryo ?  

 

-Je te la passe, finit-il par dire enfin en pénétrant dans la chambre. Miki, expliqua-t-il en tendant à sa partenaire le téléphone puis il la laissa discuter librement et sortit, refermant la porte derrière lui.  

 

La jeune femme attendit d'être seule et porta le combiné à son oreille, anxieuse d’être la teneur de la discussion que venait d'avoir Ryo avec son amie et dont elle n'avait pu percevoir que des bribes incomplètes.  

 

Lorsqu'elle raccrocha, elle leva les yeux et fut surprise de voir Ryo, adossé contre la porte (je croyais qu’il était parti) et qui la fixait d'un regard indéchiffrable. Elle se figea et le vit s'avancer vers elle pour s'arrêter à sa hauteur et poser sa main sur son épaule, un air sérieux se peignant sur son visage.  

 

-Kaori, j'ai pris une décision...Commença-t-il.  

 

-...Une décision ?  

 

-Disons que les propos de Miki m'ont poussé à réfléchir et...  

 

-Et ?  

 

-Compte tenu que tu es la femme la plus obstinée que je connaisse, poursuivit-il avec une petite grimace en se massant la base du crâne, disons qu'il vaut mieux que je me charge moi-même de t'enseigner ces petits trucs d'autodéfense plutôt que Mick ou Miki.  

 

-Vraiment ? Tu..Tu serais d'accord ? Bredouilla-t-elle, n'osant y croire.  

 

-Tu ne me laisses pas trop le choix. J'ai juste une condition non négociable à poser : Je ne t'apprendrai pas à tirer, c'est à prendre ou à laisser.  

 

-J'accepte ! Merci, merci Ryo ! Fit-elle en lui sautant au cou.  

 

-Kaori ?  

 

-J'avais tellement peur que tu m'éloignes de toi. Que tu prennes ce prétexte pour me faire sortir de ta vie...Expliqua-t-elle la voix soudain tremblante, des larmes perlant à ses yeux.  

 

Nouant précautionneusement ses bras autour de sa taille frêle, il l'attira doucement à lui et s'empressa de la rassurer :  

 

-Chut, tout va bien Sugar, ne pleure pas, c'est fini. Je n'ai aucune intention de te demander de partir rassure-toi. Oui je suis en colère mais pas contre toi, contre moi. Je n'aurais jamais du laisser les choses évoluer de la sorte mais ce qui est fait est fait, tu fais partie de mon univers désormais et on forme un duo à part entière. Seulement je déteste te voir courir des risques et te mettre en danger inutilement pour moi, je n'en vaux pas la peine.  

 

-Ryo ?  

 

Il prit son visage en coupe et déposa un chaste baiser sur son front.  

 

-Je n'en vaux pas la peine, réitéra-t-il dans un souffle à peine inaudible comme s'il cherchait à s'en convaincre.  

 

Mais lorsqu'il se recula légèrement, ce fut Kaori qui prit l'initiative et se dressant vint effleurer comme une plume les lèvres du nettoyeur, stoppant les battements de cœur de ce dernier, totalement désarçonné par son geste. Et ne souhaitant pas lui laisser le temps de réagir, elle se coula contre son torse et pressa ses lèvres gourmandes contre celles de son partenaire tout en lui murmurant entre ses pleurs :  

 

-Oh tu en vaux la peine Ryo ! Crois-moi ! Je t'aime tellement !  

 

Le nettoyeur encaissa son aveu comme un coup de massue et demeura un instant abasourdi, l'information faisant son chemin dans son esprit et il sut que la partie était perdue d'avance. En quelques mots, sa partenaire venait de balayer ses barrières patiemment érigées au cours des années à la côtoyer.  

 

Sa réaction de Ryo surpassa ce qu'espérait la jeune femme. Hésitant fugacement sur ce qu'il s'apprêtait à faire, il lui suffit de plonger son regard dans celui de sa belle et ce qu'il y lut acheva de le convaincre. Il brillait dans ses prunelles noisette l'exact reflet de ce qu'il ressentait à son égard. Ses lèvres affamées vinrent se plaquer contre celles de Kaori, lui demandant implicitement de les entrouvrir pour approfondir le baiser. Se ressaisissant bien vite, elle s'exécuta ravie et le cœur battant la chamade. Enlacent sa taille, il fondit sur elle en un baiser incendiaire qui la laissa pantelante.  

Ils ne séparent que pour reprendre leurs souffles avant de mieux retomber dans les bras de l'autre. Et lorsque finalement Ryo s'écarta, Kaori arborait un sourire radieux qu'il ne lui avait encore jamais vu et qui réchauffa son vieux cœur de paradeur.  

La jeune femme laissa ses doigts fins s'attarder sur la joue de son homme qui ferma les yeux à ce contact un instant avant de lui sourire et de se redresser, entraînant ses doigts qu'il porta brièvement à ses lèves pour y déposer un baiser au creux de la paume et de déclarer avec un sourire séducteur qui acheva de la faire chavirer :  

 

-Je t'aime.  

 

Figée sur place par ses trois mots qu'elle rêvait de l'entendre prononcer, elle s'apprêtait à lui répondre lorsqu’un grognement sourd déchira l'air, rompant définitivement la magie du moment et les fit tous deux s'esclaffer aux éclats.  

 

-Tu es affamé comme toujours ! Le taquina Kaori en se levant pour venir se poster à sa hauteur et glissant ses doigts dans les siens ajouter : On devrait aller dîner, qu'en dis-tu ?  

 

-Désolé...Répliqua-t-il gêné. Allons-y ! Dit-il en passant son bras autour de sa taille et la plaquant contre lui, il lui vola un nouveau baiser.  

 

Les effluves de sa fragrance aux senteurs de vanille le grisèrent plus sûrement que la moindre goutte d'alcool et il dut se faire violence pour se maîtriser. Tout son corps la réclamait comme jamais.  

 

-Mh, tu embrasses divinement bien, s'exclama les joues roses la jeune femme alors qu'il se détachait d'elle à regret.  

 

Dans un souffle chaud, il lui susurra au creux de l'oreille :  

 

-Il n'y a pas que ça que je fais divinement bien...Suggéra-t-il avec une œillade brûlante qui fit rougir davantage Kaori, comprenant parfaitement à quoi il faisait allusion.  

 

Une bouffée de chaleur s'empara d'elle, l'embrasant tout entière et elle lui répondit du tac au tac :  

 

-Je n'ai plus très faim en fin de compte, je prendrai plutôt un bon bain.  

 

Elle lui sourit et poursuivit :  

 

-Tu veux venir ? Tu me frotterais le dos comme ça.  

 

-Seulement le dos ? La coupa Ryo en lui faisant ses yeux de chien battu.  

 

-Suis-moi et nous verrons ça, répondit-elle avec un rire mutin en s'éclipsant vers la salle de bains.  

 

Bientôt, des rires retentirent suivis peu après de clapotis ne laissant aucun doute quant à ce qui se passait dans la salle de bains.  

 

FIN  

 

 


Capitolo: 1 2


 

 

 

 

 

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