Capitolo 3 :: Le temps des changements

Pubblicato: 06-01-08 - Ultimo aggiornamento: 17-04-09

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Le soleil commençait à percer largement dans une chambre bien connue d'un immeuble en briques rouges : une grosse masse roula sur elle-même, l'endormi se plaça sur le dos et cala ses bras sous sa tête. Il avait passé la majeure partie de sa nuit à chercher des informations sur ce Jay mais avec seulement un prénom en guise d'indice il n'avait pas trouvé de personnes pouvant le renseigner. Même ses meilleurs contacts n'avaient pas pu l'aider, si encore il avait eu le nom de famille ou la profession de cet homme il aurait pu avisé mais là que faire ?!  

Il ne pouvait donc que diriger sa colère contre un homme dont il ignorait tout : l'âme en peine, il avait finalement regagné son appartement sans en savoir plus et surtout sans avoir pu se débarrasser de cette envie de meurtre qui le taraudait .  

Il espérait pouvoir profiter de cette nouvelle journée pour pouvoir cuisiner implicitement sa partenaire mais pour cela fallait-il encore qu'elle vienne le réveiller. Ce qu'elle n'avait apparemment pas l'envie de faire dans l'immédiat. Ryô commençait à avoir chaud à tergiverser de la sorte et à se retourner sans relâche dans ses draps moites. Heureusement pour lui, il entendit clairement des pas bien connus résonnaient dans les escaliers. Il sourit doucement, se retourna sur le ventre et feint d'être dans un sommeil profond.  

Kaori entra dans la pièce, s'approcha doucement de l'homme endormi devant elle, ce qu'elle pouvait l'aimer quand il arborait ce visage si sérieux. Il était dans ces trop rares moments, un homme que beaucoup s'arracherait, quelle femme ne voudrait pas se réveiller couverte par ce regard si protecteur ?! Elles devaient être bien peu !  

La jeune femme sourit tendrement juste avant de commencer à caresser les cheveux du nettoyeur pour finir par lui effleurer le haut des épaules. Ryô retint un frisson de plaisir : il ne fallait pas qu'elle s'aperçoive de l'effet qu'elle lui faisait sinon il était perdu . Il décida d'agir en parfait imbécile pour se sauver la mise : se remettant rapidement sur le dos, il essaya de saisir sa partenaire par la taille pour la faire tomber à ses côtés. Il ferait alors semblant d'être en train de rêver à Saeko, à Miki ou à n'importe qui en fait tant que ce n'était pas Kaori !  

Mais alors qu'il croyait faire retomber ses bras sur les hanches de son ange, il ne rencontra qu'un vide immense et acheva son réveil face contre terre, le buste en équilibre instable entre son lit et la moquette. Il réprima un soupir étonné en masquant bien que mal sa surprise : il ne s'attendait pas à ce qu'elle esquive son étreinte !  

Elle-même surprise par son geste, Kaori regarda sa loque de partenaire gisant à terre et ne put s'empêcher de rire. Ryô se releva sur les coudes, avisa sa partenaire qui se tenait l'estomac tant ce dernier était secoué par les spasmes. Il remarqua qu'aujourd'hui encore, elle avait opté pour une robe : elle portait une robe longue jaune ocre dont l'échancrure en V, offrait une vue pigeonnante sur son décolleté. Elle avait jeté sur ses épaules dénudées, un poncho bigarré qui renforçait l'effet luminescent de sa tenue. Jamais auparavant elle ne se serait habillée comme cela mais qu'est ce qu'elle avait vécu pour changer aussi radicalement ?! Et pourquoi était-elle aussi ravie ?!  

Ryô serra les poings à s'en faire blanchir les phalanges : il contracta sa mâchoire au possible en se relevant d'un bond. Il adressa à sa partenaire un regard dur qui stoppa immédiatement le fou rire de Kaori :  

- Monsieur n'a pas l'air d'apprécier la situation ! pouffa Kaori  

- Non, je n'apprécie pas vraiment la situation ! Je peux savoir pourquoi tu m'as évité ?!  

- Je ne sais pas ... Instinct de survie, je dirais !  

Sous le coup de la surprise , le nettoyeur ouvrit grand ses yeux : sa partenaire pourtant si réservée venait de lui sortir une des remarques dont lui seul avait le secret . Il ne s'attendait vraiment pas à ce que se soit elle qui lui lance cette vanne ! Le pire dans cette histoire , c'était qu'elle n'avait pas l'air de regretter ses paroles ou même d'en être gênée ! Non ! Au contraire, elle gardait un visage détendu quoiqu'elle ne sache pas vraiment ce qu'elle venait de faire. La réplique était sortie sans qu'elle ne s'en aperçoive : elle qui ne se pensait pas capable de se défendre autrement qu'avec ses massue, elle pouvait désormais compter sur une ironie acerbe. Depuis sa rencontre avec Jay , elle se sentait plus en confiance avec ses mots et avec son corps. Pas besoin de se fatiguer à soulever de lourdes massues quand de petits mots pouvaient faire les mêmes dégâts ! Kaori fixa son partenaire : il n'était pas content et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure ! Il lui fallait vite vite trouver une sortie de secours sinon elle aurait droit à une grosse colère made in Saeba !  

Elle joint ses mains derrière son dos et avec un sourire de petite fille prise en faute dit :  

- Je crois que le sujet est clos, tu devrais aller prendre ton petit-déjeuner pendant que je vais mettre une machine en route !  

Elle s'enfuit avec que Ryô n'ait eut le temps de réagir : le pauvre resta donc bras ballants dans sa chambre sans comprendre ce qui venait de se passer sous ses yeux.  

A l'évidence, ce Jay avait une mauvaise influence sur sa partenaire aux vues de sa nouvelle attitude. D'habitude, c'était lui qui avait l'ascendant sur elle et non le contraire : il suffisait qu'il lui fasse les gros yeux pour la mettre mal à l'aise et alors il reprenait le dessus. Mais a présent même s'il lui faisait son regard le plus dur, elle s'en fichait royalement et se contentait de prendre la poudre d'escampette. Ryô se retint de la poursuivre pour avoir une véritable explication quand on cogna à la porte.  

- Ryô, tu peux aller ouvrir ?! cria Kaori depuis la salle de bain  

L'homme soupira : d'abord elle défiait son autorité et maintenant elle lui assignait des tâches grotesques, c'était sûr il allait craquer sous peu !  

De mauvaise grâce, il descendit au salon pour ouvrir mais quand il s'acquitta de sa tâche, il ne trouva personne sur le seuil. Il grommela quelques jurons contre ceux qui s'amusaient à frapper chez les gens pour s'enfuir ensuite. Il s'apprêtait à refermer la porte quand le panneau de bois heurta une masse poilue : le nettoyeur baissa le regard vers l'intrus. Il constata que cet intrus était un magnifique golden-retriever au poil long doré et à la langue pendante. Ce chien portait un collier noir autour duquel était attaché un papier doré : Ryô se baissa pour détacher ce papier du cou de l'animal mais ce dernier l'esquiva . Puis, sans aucune gêne, le chien entra dans l'appartement et s'installa au pied des escaliers, attendant patiemment quelqu'un. Justement Kaori qui avait finit sa tâche était en train de descendre de l'étage , manqua de trébucher sur la boule de poils. Se rétablissant, elle regarda mieux le nouvel arrivant et s'écria  

- Sugar ?!  

- Tu parles de toi à la troisième personne ?! s'étonna Ryô. Tu prends la grosse tête ?!  

- Je ne parle pas de moi sombre crétin mais du chien ! Son nom c'est Sugar !  

- Charmant ton petit copain dis-donc ?! Moi qui pensais que jamais un individu mâle ne viendrait te chercher, me voilà rassuré ! railla le nettoyeur  

Kaori lui envoya un regard de tueuse pour finalement le snober en beauté . Ryô roula des yeux : aucune massue ?! Il s'était pourtant montré odieux ! Pas même une tout petite minuscule massue ?! Déjà que Kaori commençait à lui faire des infidélités en voyant un autre homme mais si en plus elle ne répondait plus à ses piques, c'est que leur relation allait vraiment mal ! La jeune femme remarqua que Ryô avait des yeux de chien battu : elle savait ce qu'il attendait mais elle ne se sentait pas la force de la faire. En même temps, il avait l'air dans avoir tant envie ... Se relevant, elle entraîna Sugar avec elle vers le salon. Juste avant d'en passer le seuil, elle prit tout de même la peine de se retourner vers son partenaire :  

- Ah oui, et avant que j'oublie ...  

Kaori fit apparaître une monumentale massue qu'elle envoya sur son partenaire, direction l'intérieur du mur d'en face. Une fois son devoir accompli, elle replaça son attention sur ce que Sugar portait autour du collier. Elle défit le papier sans que l'animal ne dise quoique ce soit puis s'assit sur le canapé et entreprit la lecture du message qui lui était adressé.  

" Ma chère Kaori,  

N'est-il pas foncièrement étonnant qu'un mégalo de mon espèce t'écrive ?! Je pense que si ! J'ai écrit et réecrit cette lettre un nombre incalculable de fois sans jamais arriver à m'exprimer comme je le voulais vraiment. Hier, je me suis montré absolument affreux avec toi, ce que je n'ai jamais voulu et compte sur le fait qu'Eliot m'a enguirlandé royalement juste après ! Je tenais donc à m'excuser auprès de toi et d'Eriko pour mettre montrer en ce si mauvais jour devant vous. J'aimerais te revoir pour te faire les excuses en conséquence. Tu m'as dit aimer les fleurs de mon appartement, tu pourrais peut-être repasser les voir et ainsi nous parlerons ?!  

Ah oui, et si tu pouvais me ramener Sugar en même temps se serait cool ! Je te l'ai envoyé sans calculer que j'aurais besoin de lu i! Je suis pitoyable, tu peux le dire!  

J'espère que tu viendras à l'appart.  

Jay"  

Kaori finit de lire sa lettre avec un sourire attendri : Jay qu'elle prenait pour un simple homme d'affaire avec des chevilles enflées, était en réalité capable de s'excuser et de reconnaître ses erreurs devant elle. Il s'était montré méchant avec elle mais elle n'avait pas non plus était très douce alors elle pouvait peut-être lui offrir une seconde chance.  

Elle poursuivait sa réflexion sans s'apercevoir que son partenaire venait de se glisser derrière elle et qu'il était en train de lire sa missive. Ryô n'appréciait que très le peu le fait que ce Jay ose écrire à son ange, qui plus était à leur domicile ! Il réprima un grognement sourd, signe de la rage grandissante qui étrennait son être. Sa partenaire releva la tête vers lui et croisant son regard devenu noir, réprima un léger frisson. Il l'intimidait vraiment et aux vues de son regard, elle n'allait pas tarder à essuyer une méga grosse colère. Il fallait qu'elle la joue profil si elle voulait s'éviter les ennuis : elle froissa le papier en une boule informe et la garda serrée dans sa paume. Elle fit comme si elle ne sentait pas le regard insistant de son partenaire , prit Sugar par le collier et se dirigea vers l'entrée pour prendre ses affaires .  

Ryô savait qu'il devait intervenir mais comment cela il l'ignorait. Bien sûr il aurait du lui dire que le fait qu'un autre homme s'intéresse à elle lui donnait des envie de meurtres mais comment faire quand on ignorait l'amour ?! On ne lui avait jamais appris les sentiments et leur maniement, il les avait appris sur le tas et n'était pas encore expert en la matière. S'il se débrouillait avec les femmes une fois dans sa chambre avant il pataugeait un peu !  

Pourtant il se décida à laisser parler son cœur :  

- Tu vas où ?! demanda t-il durement  

- Eh bien ... euh ... je vais certainement passer au Cat's puis au tableau et j'irais voir Eriko à sa boutique !  

- Et la lettre ?!  

- La lettre ?! Quelle lettre ?!  

- Kaori ne prends pas pour un idiot ! gronda Ryô. Tu reçois une lettre d'un homme qui t'invite à le rejoindre à son appartement et toi ça ne te fais ni chaud ni froid ?! Je peux savoir qui est cet homme ?!  

- Non.  

Kaori lui avait répondu avec une lassitude infinie : oui Jay lui avait écrit mais en quoi cela concernait son partenaire ?! Il ne s'était jamais occuper d'elle, se contentant de la considérer comme un boulet sans formes et maintenant il faudrait qu'elle lui rende des comptes ?!  

D'un côté, c'était légèrement flatteur de le voir s'inquiéter de la sorte mais elle en avait aussi assez de son côté protecteur. Lui pouvait se permettre tous les excès entre tous les bras possibles mais, elle, elle ne pouvait que voir ses amies et encore il fallait que Môsieur Saeba soit au courant sinon c'était une grosse colère garantie ! Et puis pour une fois qu'elle voyait un homme en dehors de son partenaire, qui plus est un homme dont elle voulait en apprendre plus et elle allait profiter de l'occasion qui lui était proposée ! Alors son pervers de partenaire, il allait se passer de sa présence pour aujourd'hui. Sauf que Ryô ne comptait pas lâcher l'affaire aussi facilement, il voulait des réponses et il en aurait immédiatement. Il croisa les bras sur sa poitrine et fixa son ange d'un regard noir impénétrable.  

- Kaori, dis moi où tu vas et avec qui ?!  

- Je n'ai pas à répondre à cette question ! Tu n'es ni mon père, ni mon frère et encore moins mon mari alors je n'ai aucun compte à te rendre !  

Elle enfila un blouson en cuir qui s'accordait avec ses bottes et prit son sac puis elle fit signe à Sugar de la suivre. Mais alors qu'elle ouvrait la porte pour sortir, une main la referma violemment et Ryô lui bloqua le passage. Kaori soupira bruyamment, cala ses mains sur ses hanches et cria :  

- Je peux savoir ce que tu fais ?!  

- Tu n'as pas répondu à ma question.  

- Et tu sais pourquoi ! Quand tu sors je ne sais où avec je ne sais qui, je te fais une scène certes mais je te la fait après, ce qui te laisse le temps de t'amuser comme tu l'entends ! Ben moi aussi, j'ai décidé de m'amuser un peu alors oublies-moi pour une fois !  

Elle mentait mais elle s'en fichait royalement : elle en avait marre de toujours rester dans l'ombre de son partenaire, aujourd'hui elle allait se faire plaisir et Ryô ne lui gâcherait pas la journée !Son partenaire était resté sans voix après l'aveu de son ange : il se tenait stoïquement devant la porte , la bouche grande ouverte. Kaori profita de la défaillance de son partenaire pour le dégager d'un coup de coude et s'élancer avec Sugar dans les escaliers. Tout en dévalant les marches, elle cria à l'attention de son binôme :  

- Tu n'auras qu'à passer au tableau ! Passe une bonne journée ! A ce soir !  

Une fois dans la rue, Kaori stoppa sa course folle : elle s'assit sur un banc et éclata de rire toute seule. Les gens qui passaient à côté, souriaient de voir cette jeune femme rire autant. La nettoyeuse se baissa vers Sugar qui la regardait avec de grands yeux doux et lui prenant chaque joue, le secoua comiquement :  

- Tu as vu comment on a eu ce pervers de Ryô ?! Tu as vu sa tête ?! Trop drôle ! Bon, il faut que je te ramènes à ton maître sinon il va avoir quelques soucis !  

Et ce fut ainsi que la jeune femme et son ami à quatre pattes prirent la route de la tour Carlson.  

Dans une autre rue, une homme shootait dans chaque objets qu'il croisait, pensant qu'ainsi il parviendrait à extérioriser sa colère : il n'était plus le seul homme du cœur de sa partenaire et cette pensée lui broyait les entrailles. De plus, elle semblait avoir gagné une assurance et une confiance en elle, qu'elle n'avait jamais eut auparavant ! C'était désormais une certitude : le temps des changements était arrivé et cette période n'allait pas être bénéfique au nettoyeur !  

Ryô arriva enfin en vue d'une gare bien connu : il se dirigea vers un tableau encore bien connu et regarda le message tant attendu. Il repéra un grand XYZ en plein milieu du panneau : cette proposition de travail aurait du le mettre en joie mais bizarrement le fait que se soit une homme qui ait tracé ces lettres, le refroidit légèrement. Il détourna d'abord le regard, se fiant à ce principe pervers de renom qui était celui de ne jamais accepter de missions de la part d'un homme, et puis finalement un nom attira son attention. Il revint sur le message et prit la peine d'en lire chaque syllabe : un homme, Eliot Potters, souhaitait faire protéger son meilleur ami. Son ami, directeur d'une grande multinationale, était menacé par des personnes inconnues. Une histoire de protection somme toute banale mais ce fut le nom du protégé qui eut son importance, Jay Carlson.  

- Combien y a t'il de chance pour que le Jay de Kaori et ce Jay Carlson ne soit qu'une seule et même personne ?! sourit Ryô  

Il nota l'adresse du rendez-vous et se mit en chemin avec la mesquine pensée que sa partenaire allait avoir la peur de sa vie. Elle pensait s'amuser sans lui ?! Et bien tant pis car il la rejoignait sur le champ ...  

Jay s'était installé sur la terrasse avec Sugar sur les genou, pendant que Kaori était partie préparer du café : la jeune femme revint rapidement, plateau en main et s'installa juste en face de lui. Le jeune homme la regarda faire avec un sourire ravi : elle portait une sublime robe, simple mais qui la mettait horriblement en valeur tandis que son visage était relevé d'un léger maquillage qui la faisait paraître encore plus belle. Jay se félicita d'être en aussi galante compagnie : lui d'ordinaire habitué à des poupées refaites et sans cervelle, il se retrouvait avec une femme sûre d'un naturel déroutant . Elle était d'une sensualité exacerbée sans s'en rendre compte : rien que sa manière de porter sa tasse à ses lèvres était d'un sensuel insoupçonné. De plus, elle s'était fait accepter par Sugar : fait extrêmement rare avec les précédentes conquêtes de son maître  

.  

Subitement Jay sentit qu'il devait lui dire ce qu'il avait fait pour elle : elle voulait de la folie dans sa vie et lui en avait les moyens. Le jeune homme se redressa et se rapprochant de Kaori, s'assura d'avoir toute son attention :  

- Kaori, je voulais te dire ...  

Ce fut le moment que choisit la sonnette pour retentir dans l'appartement : Sugar tira franchement sur la manche de son maître pour lui indiquer qu'on sonner. Ce dernier, se leva de mauvaise grâce, furieux d'avoir été interrompu durant un instant aussi privilégié. Il ouvrit la porte pour tomber sur son meilleur ami accompagné d'un autre homme. L'inconnu était d'assez grande carrure, brun aux yeux de geai : son regard était insondable et Jay sut, sans qu'il eut ouvert la bouche, que cet homme ne le portait pas dans son cœur. Les deux arrivants entrèrent dans le hall tandis que Kaori venait aux nouvelles. Elle salua amicalement Eliot pour blêmir quand elle s'aperçut de qui était avec le jeune homme. Elle réprima un cri de surprise en plaçant une main devant sa bouche : Jay se retourna vers elle, la regarda, regarda l'homme qu'elle fixait et vit ce dernier ouvrir la bouche :  

- Alors partenaire, c'était donc ici que tu te cachais ?!  

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