Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Indiana

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 11-01-08

Ultimo aggiornamento: 11-01-08

 

Commenti: 10 reviews

» Scrivere una review

 

SongficRomance

 

Riassunto: Un chanson...une déclaration...

 

Disclaimer: Les personnages de "Spleen, pluie du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section doesn't work for me.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. In that case, send me an email with in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Spleen, pluie du coeur

 

Capitolo 1 :: Spleen, pluie du coeur

Pubblicato: 11-01-08 - Ultimo aggiornamento: 06-11-12

Commenti: Bonsoir! Bon ce n'est pas une nouvelle maje d'une de mes fic parce que je manque de temps quand j'ai les idées ou d'idées quand j'ai le temps, si bien que je n'avance pas!l ol Mais ce texte est un petit one-shot bien loin de ce que j'écris habituellement : en l'entendant cette chanson, j'ai tout de suite fait le rapprochement avec City Hunter et j'ai commencé à gribouiller des phrases sur une feuille. Je tiense à vous avertir que c'est guimauve ! En tout cas je vous souhaite une bonne lecture et espère que ça vous plaira (et que je ne perdrais pas des lecteurs en route ! )

 


Capitolo: 1


 

- Mais laissez-moi finir mon numéro ! cria Mick en se débattant comme un damné  

 

Le pauvre avait voulu essayé de faire un numéro de strip-tease mais les directeurs de l'établissement l'avaient vite fait redescendre de la scène malgré les cris des femmes qui en redemandaient. Le groupe d'amis assis en bordure de la scène n'en pouvait plus de rire: Kazue avait au début eu légèrement honte que son compagnon s'exhibe de cette façon devant des inconnues mais elle s'était vite fait une raison et avait rit de tout son coeur. Miki en était arrivée aux larmes tandis que son mari avait esquissé un petit sourire évocateur. Kaori regardait ses amis s'amuser avec bonheur: aujourd'hui elle avait vingt-sept ans, pour cette occasion ses amis lui avaient fait la suprise de réserver une table dans un nouveau restaurant branché de la capitale. La particularité de l'établissement était que chaque client pouvait faire une improvisation dans la soirée. Il avaient eu tous les numéros possibles et inimaginables, mais à chaque fois les rires avaient fusés. La jeune femme était particulièrement heureuse car même son partenaire était présent, elle avait du lui promettre une semaine sans massue pour qu'il vienne mais le plus important c'était qu'il soit là. Il s'était comporté comme un parfait gentleman, n'avait même pas sauté sur les filles ou sur les serveuses, se contentant de faire la discussion à chacune. Kaori avait reçu là son plus beau cadeau mais elle s'était bien gardé de lui montrer.  

 

La lumière s'éteint brusquement, un jeune homme vint sur la scène et s'emparant du micro commença à chanter une douce balade. Une chanson d'amour mélancolique mais remplie d'une tendresse à fleur de peau qui séduit l'auditoire. Un projecteur s'alluma et se braqua sur une jeune femme qui se tenait dans le fond de la salle, le chanteur tendit la main vers elle et une fois sa complainte terminée lui fit la plus belle déclaration d'amour de la soirée. La jeune femme eut les larmes aux yeux et rejoignant en deux enjambées son prince, l'embrassa à pleine bouche sous les applaudissements de la salle. Les gens se levèrent et c'est une vraie standing ovation que les jeunes amoureux reçurent. En se rasseyant, Kaori ne put s'empêcher de s'imaginer à la place de la chanceuse et son partenaire à la place du chanteur. Elle aurait tant aimé qu'il lui fasse une déclaration dans ce genre mais elle savait qu'elle se bercer d'illusions, il ne l'aimait pas , n'était pas romantique et n'était là que par interêt. Elle soupira doucement et se concentra pleinement dans le spectacle qui débutait avec des professionnels.  

 

Ryô saisit la tristesse de son ange, il savait qu'elle aurait aimé recevoir une déclaration comme ils venaient d'en entendre mais il n'était pas le type d'homme à pouvoir la faire. Il l'aimait, c'était évident mais il avait tellement peur de l'aimait au grand jour. Alors il se contentait d'être un goujat avec elle pour la faire partir même s'il savait bien que sans elle il ne survivrait pas. Ce soir, il avait voulu se montrer sous son meilleur jour pour qu'elle n'ait pas dans l'idée de le quitter. Ces derniers temps, elle commençait à se lasser de ses remarques, les massues se faisaient moins fréquentes et elle se montrait aussi moins jalouse. C'était sûr, Kaori en avait marre de cette situation et elle n'attendrait pas toute sa vie un geste de Ryô. Ce dernier le savait, le comprenait et le redoutait. Il fallait qu'il fasse quelque chose pour la ramener de son côté.  

 

Kaori était concentrée sur le numéro de magie qui se déroulait sur la petite scène soudain elle sentit un bras se glisser sur le dossier de sa chaise. Elle n'y prêta pas vraiment attention outre mesure mais quand des doigts commencèrent à lui caresser le haut des épaules, elle retint un frisson. Les doigts de son partenaire couraient sur ses épaules dénudées dans un mouvement aérien et grisant. Il lui prodiguait un peu de tendresse, elle n'en revenait pas et tenta de cacher son émoi le plus possible. Ryô sourit, malgré la pénombre il pouvait facilement imaginer la teinte rouge de sa douce et surtout il la sentait de détendre sous la caresse. Bien sûr, il aurait du arrêter, sa raison le lui criait mais il fit comme s'il ne l'entendait pas et accentua son geste. Tel un félin, il rapprocha son siège de celui de Kaori et l'attira doucement contre lui. Kaori se sentit subitement retenue entre des bras puissants et calée contre une large torse. Elle voulut protester pour la forme mais une bouche vint se caler contre son oreille:  

- Ne dis rien, c'est inutile! lui murmura Ryô  

 

Ils restèrent ainsi enlacés durant tout le reste de la première partie du spectacle, Kaori plongée dans une demie-torpeur et Ryô lui caressant amoureusement le dos. Heureusement, que la salle était totalement plongée dans le noir sinon Ryô ne se serait jamais permis de se laisser aller de la sorte. Les lumières se rallumèrent une à une et on annonça l'entracte. Ryô repoussa prestemment Kaori puis se leva pour rejoindre le bar. La jeune nettoyeuse resta étourdie par le désinterressement de Ryô à son égard mais ne dit rien comme toujours. Le nettoyeur fendit la foule de spectateurs et commanda un whisky sans glace au bar. Il avait laissé parler ses sentiments tout à l'heure mais il ne pouvait pas se permettre d'aimer ouvertement Kaori, non, elle serait trop en danger. Pourtant la sentir tout contre lui et pouvoir enfin la caresser étaient l'accomplissement de son plus fort désir. Il avala d'une traite son verre dans l'espoir que la brûlure de l'alcool apaiserait celle de son coeur. Une bimbo qui avait repéré le nettoyeur depuis le début de la soirée, vint le rejoindre et commença un numéro de charme en règle. Bien entendu, Ryô n'avait que faire de cette pin-up mais il fallait qu'il fasse sortir Kaori de sa tête et cette poupée était la meilleure solution pour cela. Il fit semblant de se prendre au jeu de séduction de la belle.  

Sa partenaire s'inquièta de ne voir revenir son homme du bar, elle pensait qu'il allait certainement se défiler une nouvelle fois mais de là à camper au bar, il y avait une limite. Elle se leva et alla vers le comptoir pour retrouver l'homme de sa vie. Elle l'aperçut mais aperçut en même temps la bombe à ses côtés, elle choisit de s'approcher furtivement pour écouter leur conversation avant d'assomer ce pervers avec une massue. Elle se cacha derrière une plante et écouta:  

- Mais Ryô, dites moi vous êtes venu seul ? sussura la bimbo  

- Oui, je suis seul mais j'ai l'impression que je vais repartir accompagné!  

- Pourtant je vous ai vu avec une jeune femme aux cheveux courts ?!  

- Oh, elle? rit Ryô. Juste une amie que je n'avais pas le coeur à laisser seule! Vous savez, elle n'est pas très attirante alors les hommes elle en connait peu, je me suis dévoué pour qu'elle ait enfin un rendez-vous avec un mâle!  

- Je vous comprends! minauda son interlocutrice en se collant à lui  

Mais de l'autre côté d'une certaine plante verte, une jeune femme venait de recevoir les paroles de Ryô en plein coeur, telles des flèches empoisonnées. Alors elle n'était "pas attirante" et il "s'était dévoué pour elle", Kaori serra les poings de toute ses forces, elle ne se laisserait plus faire par ce mufle, elle vivrait et ce dès maintenant. A vingt-sept ans, elle avait droit au bonheur et si ce n'était pas avec lui et bien tant pis, elle se ferait une raison. Sans un mot, sans un autre regard, elle tourna les talons, rejoint la sortie et s'éclipsa dans la nuit. Mais ce que n'avait pas prévu la jeune femme, c'était que son partenaire l'avait senti dans le bar et malgré cela s'était montré ingrat pour oublier ce désir qui montait en lui. Il avait pensé qu'elle lui enverrait une bonne massue et que tout rentrerait dans l'ordre mais à la place il l'avait vu se contracter au possible et enfin fuir dans la rue. Il attendit une vingtaine de secondes, délaissa son verre et sa compagne d'infortune qui resta estomaquée de se faire ainsi ignorer et rejoint lui aussi la sortie. Il la vit, elle s'en allait vers le parc pour réfléchir. Il la suivit en gardant ses distances et quand elle s'assit sur un banc, il se cacha au coin d'une ruelle.  

- Tu peux approcher Ryô! cria Kaori  

Le nettoyeur ouvrit grand la bouche, alors elle l'avait entendu venir, c'est sûr elle devenait de plus en plus forte. Il se rapprocha d'elle et s'assit à ses côtés. Ils restèrent sans rien dire pendant un moment mais Ryô craqua le premier.  

- Je suis désolé.  

- De quoi ?! De m'avoir accompagné et de t'être montré gentil ?!  

- Non! De ma conversation avec cette fille.  

- Oh.....ça....j'ai l'habitude. Mais ne t'inquiète pas, tu n'auras plus à te dévouer car je pars, c'est décidé! Je vais me refaire une autre vie!  

Ca y est elle l'avait dit, ce qu'il redoutait le plus au monde allait arriver, elle partait. Elle allait se reconstruire ailleurs, sans lui et sans son amour. Il retint un soupir, il fallait qu'il intervienne et maintenant.  

- Ecoutes Kaori, tu es en colère et tu ne peux pas prendre de décision raisonnée...  

- Je sais ce que je fais, le coupa Kaori. Maintenant excuses-moi, je rentre faire mes valises.  

Elle se leva mais fut retenue par une main ferme. Ryô se mit débout aussi, se rapprocha d'elle et s'assurant d'avoir toute son attention commença:  

- Demain, tu feras ce que tu voudras mais ce soir c'est ton anniversaire, tu ne peux pas partir comme ça! Nous allons rejoindre les autres et tu verras je saurais te faire changer d'avis!  

- Ryô...  

- Ca suffit Kaori! Tu viens avec moi et je vais t'offrir ton cadeau. S'il te plaît, laisses moi une dernière chance...  

La jeune femme souffla, elle aurait voulu s'enfuir en courant mais Ryô avait une lueur si déroutante dans les yeux. Comme s'il voulait réellement se faire pardonner son attitude, il voulait qu'elle lui pardonne mais elle ne s'en sentait plus la force. Il l'implorait carrément et il fallait qu'elle le reconnaisse, quelle femme saine d'esprit dirait non à un homme paraissant si sincère. N'écoutant que son amour et la confiance aveugle qu'elle avait en lui, elle lâcha avec lassitude:  

- D'accord, une dernière chance...  

 

Mais qu'est ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Voilà qu'il se trouvait devant des dizaines de visages qu'ils ne connaissait pas et qui le dévisageait sans restriction. Il s'apprêtait à faire l'une des choses les plus folles de sa vie, lui qui avait risqué sa vie de nombreuses fois sans peur, il se retrouvait comme un enfant qui devait affronter son spectacle de fin d'année. Le trac, sentiment qui lui était inconnu, s'insinuait doucement en lui et prenait le contrôle de ses membres. Il se sentait lourd comme si le poids du monde reposait sur ses larges épaules. Ce soir il allait affronter sa plus grande peur, l'amour.  

Ils étaient rentrés tous les deux puis le nettoyeur avait emmené Mick avec lui en coulisse. L'américain avait bondi au plafond en apprenant que Ryô allait déclarer son amour à Kaori, non, d'abord il avait pleuré et après un bon coup de poing avait sauté de joie. Sauf que maintenant, Ryô devait trouver une chanson qui traduisait ses véritables sentiments mais aussi ses craintes les plus profondes. Et ce n'est pas avec le registre qu'il lui avait été fourni qu'il allait pouvoir se déclarer. La seule chanson potable était certainement celle que l'autre jeune homme avait chanté en début de soirée. Celles qui restaient été toutes de la guimauve ou de la daube pas possible. Mick revint voir son ami qui déchirer les feuilles à tout va:  

- Alors tu as trouvé ?  

- Non, j'ai tout lu mais je n'ai rien trouvé de potable!  

- C'est toi qui doit avoir mauvais goût ?!  

- Je me vois mal lui annoncer que je l'aime avec un titre du style "Femme like U"! gronda Ryô. Je ne veux pas de la guimauve comme ça ou pire, je veux un titre qui me représente et qui représente ce que je pense de Kao.  

- Ouais, le truc impossible à trouver! railla Mick en feuilletant les paroles. Mais attends, tu l'as vu celle là ?  

Il mit la partition sous les yeux de Ryô, qui la parcourut en quelques secondes. Les mots étaient parfaits, exprimant amour et peur, douceur et inquiétude. C'était lui...comme si l'auteur avait puisé les mots dans son esprit. Il se leva d'un bond et couru annoncer son choix au technicien.  

- Désolé monsieur, dit ce dernier, mais cette chanson fait partie des dernières que nous avons reçu et nous n'avons pas encore la bande son!  

Ryô prit un air dépité, il avait enfin réussi à trouver la chanson parfaite et il n'allait même pas pouvoir la chanter son ange. Heureusement son ami n'avait rien perdu de la conversation et se saississant des paroles dit:  

- Je crois qu'avec deux guitares ont peu faire l'accompagnement facilement!  

- C'est vrai ?!!  

- Ouaip, écoutes; moi je sais jouer et je crois qu'Umi à quelques notions qui seront suffisantes, je vais le voir!  

Pendant que son meilleur ami était parti chercher le géant, Ryô commença à apprendre les paroles de la chanson. Il les retint très facilement car elles étaient en parfait accord avec lui. Les deux hommes furent vite de retour. Mick avait eu bien du mal à convaincre Falcon mais lui ayant clairement expliquer l'objectif de Ryô, le mercenaire n'avait pu qu'accepter. Néanmoins, arrivé en coulisse il saisit Ryô par le col:  

- Ecoutes le moustique, je vais me ridiculiser sur scène pour que tu puisse enfin être heureux avec ta partenaire! Alors t'as interêt à assurer, sinon j'te dégomme!  

- Pas de problème! sourit le nettoyeur  

 

On installa les guitares sur la scène, trois tabourets et un micro. Les chanteurs amateurs rejoignirent leur place: Mick et Falcon en arrière aux guitares et Ryô devant le micro. Kaori regarda surprise son partenaire qui ne la lâchait pas des yeux. Le jeune homme se présenta:  

 

- Dire que depuis toujours je me moque de ces hommes qui viennent sur scène devant des personnes qui leur sont étrangères pour dire à l'élue de leur coeur qu'il l'aime. Je ne me suis jamais considéré comme un maître des mots. Pour être franc, je suis plutôt du genre peu de parlotte et beaucoup d'action mais je vais essayer pour une fois d'aller contre ma nature. Ce soir, j'ai failli perdre pour de bon la lumière de ma vie, en refusant de reconnaître mes sentiments, je me suis montré odieux alors qu'elle ne le méritait pas. Quand je l'ai rencontré, j'étais l'ombre de moi-même, plongé dans un univers de perdition alcoolisé et noir. J'étais une âme qui errait sans but mais un jour est entré dans ma vie, une femme qui refusait de se laissait marcher sur les pieds. Dès que je l'ai vu, je me suis dit une fille comme ça...je ne la mérite pas. Alors durant sept ans, je l'ai malmené pour qu'elle me claque la porte au nez car moi je n'avais pas le courage de lui demander de partir. Pourtant, elle s'est accroché, m'a offert un foyer, un amour, une vie que je n'osais espèrer. Je sais que j'aurais du lui dire depuis longtemps mais la peur me paralysait: ce soir, j'ai choisi cette chanson parce que c'est ton anniversaire et qu'il est grand temps que tu saches. Les gars...  

 

Kaori regardait complètement abasourdie son partenaire: il venait de lui avouer qu'il l'aimait. Non, elle était en train de rêver, Ryô Saeba ne pouvait pas l'aimer, il ne se permettrait pas de le lui dire devant tant de monde. Mais si le cerveau de Kao refusait d'enregistrer l'information, son coeur faisait des bonds monumentaux dans sa poitrine. Elle se mit à triturait ses doigts nerveusement, attendant la suite avec impatience et angoisse.  

Mick et Falcon pincèrent les cordes et l'amour de Ryô s'envola...  

 

Emmènes moi...emmènes moi voir d'autres couleurs  

Emmènes moi...emmènes moi voir d'autres couleurs  

 

Spleen, pluie du coeur  

Le tourment brouille mes heures  

Spleen, quand vient le soir  

Les fantômes de la nuit tissent mon histoire  

Spleen, pluie du coeur  

C'est toujours à la même heure  

Spleen, ennemi du soir  

J'erre comme une ombre à la recherche d'une lueur dans le noir  

 

Toi, l'âme soeur douceur  

Rose de ma vie, Fleur du bonheur  

Vient me dire les mots qui sauront panser mes douleurs  

Toi, l'âme soeur douceur  

Miel de ma vie, Bouquet de fleur  

Vient panser mes maux, m'emmener voir d'autres couleurs  

 

Emmènes-moi  

Spleen, pluie du coeur  

Le silence est pesanteur  

Spleen, quand vient le soir  

Les fantômes unis brûlent mon territoire  

Spleen, pluie du coeur  

Solitude triste langueur  

Spleen, ennemi du soir  

Je vois mes pensées broyaient du noir au désespoir  

 

Toi, l'âme soeur douceur  

Rose de ma vie, Fleur du bonheur  

Vient me dire les mots qui sauront panser mes douleurs  

Toi, l'âme soeur douceur  

Miel de ma vie, Bouquet de fleur  

Vient panser mes maux, m'emmener voir d'autres couleurs X 3  

 

Emmène moi, emmènes moi  

Voir d'autres couleurs  

 

Christophe Maé - Spleen  

 

Ryô avait gardé les yeux fermés durant son interprétation mais dès qu'il les réouvra ce fut pour recevoir une ovation digne d'une rock star. Sa partenaire resta sous le choc de cette chanson qui lui était dédiée. Les mots ressemblaient tant à Ryô et qui aurait cru qu'il avait une voix si envoutante, légèrement cassée mais avant tout enivrante. Les femmes de la salle était restées pendue aux lèvres de cet appolon à la voix de velours. Mais le nettoyeur guettait la réaction de l'une d'entre elles: il la regarda, elle le regarda puis se fendit d'un large sourire épanoui. Ryô en ressentit un grand soulagement car si elle lui souriait c'est qu'implicitement elle renonçait à son envie de départ et acceptait son amour. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, le nettoyeur avait sauté de la scène et venait embrasser avidement sa compagne. Seuls au monde, leur baiser s'intensifia sous la direction de Ryô qui savourait ce moment tant attendu. L'aimer au grand jour n'était pas si dur que cela en fait! Kaori, quant à elle, ne savait plus où donner de la tête: la déclaration publique et maintenant ce baiser passionné que son partenaire ne semblait pas vouloir stopper, non, elle ne savait plus où elle en était. Elle repoussa doucement les avances de son étalon car il lui fallait oxygéner son cerveau. Mais la lueur qui dansait dans leurs regards traduisait bien ce qu'il allait se passer ensuite: Ryô tendit son bras à Kaori et ils sortirent du cabaret sous un tonnerre d'applaudissements. Amoureusement enlacés, ils disparurent au coin d'une ruelle. Cette nuit serait la leur, après tant d'attente ils s'aimeraient enfin. Et demain commençeraient une nouvelle vie pour eux, avec moins de massue et plus de câlins, enfin ça c'est ce que Ryô espérait. 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de