Capitolo 2 :: Mise au point

Pubblicato: 21-02-08 - Ultimo aggiornamento: 21-02-08

Commenti: Bonjour, tout d'abord je tiens à adresser un grand merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire ma fic et de laisser une review! 17 coms pour un seul chapitre, je peux vous assurez que c'est motivant! Donc voilà, un grand merci à tous et je poste le second chapitre qui je l'espère vous plaira autant que le premier. De gros bisous et bonne lecture.

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Kaori passa dans plusieurs salles où ses amis policiers l'interpellèrent mais elle s'en contrefichait, son seul but étant de mettre le plus de distance entre eux et cela le plus rapidement possible. Malheureusement, elle se retrouva coincée par une large baie vitrée dans un salon rond : elle regarda de tous les côtés comme un animal piégé pour trouver une sortie de secours. Son cœur battait la chamade et elle ne parvenait pas à le calmer. Elle tomba sur les genoux face à cette immense vitre, une main sur la bouche et secouée de spasmes. Des pas rapides arrivèrent derrière elle, une personne se baissa à son niveau et la saisissant par les épaules la retourna vers lui:  

- Kao mais qu'est ce qui se passe ?  

- Ohhhh....Jake..., sanglota la jeune femme, je croyais l'avoir rayé de ma mémoire mais non je n'en suis pas encore guérie. En plus, il a osé se marier sans me prévenir alors qu'il m'avait laissé dans le coma. S'est il un jour demandé si j'étais en vie ? Je n'en suis pas sûre et pourtant je n'arrive pas à ma le sortir de la tête, je vis une vie formidable avec vous mais je sens que sa présence me manque. Alors que lui ne donne pas l'impression de me regretter!  

- Tu sais, commença Jake doucement, je suis certain que quelque soit l'homme qui était ton partenaire, il aurait voulu savoir ce que tu étais devenue. Tu marque les esprits comme personne et tu crois sérieusement que ce Ryô aurait pu t'oublier ? Moi je ne le crois pas! Peut-être a t'il autant souffert que toi de cette séparation mais il n'a pas réagit pas de la même façon. Les hommes sont de bien curieuses bêtes!  

Kaori regarda son partenaire : ce qu'il pouvait être beau avec ses cheveux blonds cendrés qui tombaient sur ses yeux gris. Il la regardait avec cette tendresse que lui seul parvenait à lui restituer depuis deux ans, depuis qu'il été entré dans sa vie comme une tornade. Avec Jake, le courant était de suite passé car Kaori se sentait protégé avec lui comme elle le ressentait auparavant avec Ryô. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre, il formait une équipe si complice que beaucoup les croyait en couple. Il fallait dire qu'ils n'avaient jamais rien fait pour démentir cette rumeur...  

Jake se pencha vers Kaori et la prit dans ses bras en la berçant doucement. La jeune femme senti une nuée de petits baisers tendres se déposaient sur ses cheveux et des paroles rassurantes lui arriver aux oreilles. Quand ses sanglots furent taris, Jake l'aida à se relever alors que Ryô débouler comme un damné dans la pièce, le souffle court et le regard hagard. Voir sa partenaire dans les bras de cet homme lui serra le cœur mais il n'en fit rien transparaître, se contentant de les fixer avec un regard noir. Jake sentit un frisson lui parcourir l'épiderme : l'ancien partenaire de Kaori était indéniablement impressionnant de par son aura et sa présence dans la pièce. Kaori se rapprocha imperceptiblement de son ami pour trouver le réconfort et le soutien dont elle avait tant besoin. Elle pensait qu'elle pourrait se retrouver sans soucis face à son ex-partenaire et qu'elle pouvait lui tenir tête mais l'imaginaire était bien loin de la vérité. Aujourd'hui elle se sentait certes bien plus en confiance avec son corps, bien plus sûre d'elle mais face à Ryô elle redevenait une adolescente confrontée à son premier amour.  

Le nettoyeur n'en revenait toujours pas : Kaori n'était plus du tout la jeune femme aux cheveux courts qu'il avait abandonné trois ans plus tôt. Elle avait gagné en prestance et cela se voyait par son attitude. Elle faisait plus femme, en était encore plus séduisante et cela devenait encore plus dur pour Ryô de se contrôler. Quand il avait épousé Serena, il savait pertinemment que Kaori avait survécu et qu'elle l'avait attendu mais il n'avait pas eu la force de revenir. Il avait tellement eu peur de se retrouver de nouveau face au seul être possédant la capacité de la déstabiliser, il savait qu'il avait été lâche de la laisser à son sort mais il savait aussi que rester aurait été assurer sa perte.  

Jake qui sentait Kaori se crisper à ses côtés décida qu'il était grand temps que la situation se débloque. D'un mouvement de coude souple, il poussa doucement Kaori vers l'ex-nettoyeur et d'un regard lui intima l'ordre d'entamer la conversation avec lui. Sauf que la jeune femme n'avait aucune envie de parler à Ryô : la douleur qui l'habitait était encore trop vive, la colère encore trop intense. Elle lui en voulait tellement de l'avoir abandonné dans l'état où elle était et surtout d'avoir osé se marier sans lui en avoir parler. Même s'il n'y avait eut aucune chance que leur relation si particulière ait survécue à l'éloignement, elle avait toujours espéré qu'il aurait eu la décence de la prévenir des changements importants de sa vie. Mais si lui n'avait pas juger utile de l'en informer c'est qu'il y avait une cassure définitive entre eux. Pourtant, Kaori savait que ses partenaires n'accepteraient certainement pas qu'elle refuse cette mission pour des raisons aussi futiles qu'une ancienne rancœur.  

- Jake peux-tu nous laisser seuls, une minute, s'il te plaît.  

- Entendu, je rejoins Fab'!  

Au passage Jake déposa un léger baiser sur la tempe de Kaori avec un clin d'œil complice. Une fois que le jeune homme eut quitté la salle, Kaori se retourna volontairement pour ne pas avoir à faire face à sa peine. Ryô ne savait pas non plus comment s'y prendre : faire comme si de rien n'était ou alors entrer dans le vif du sujet ? Sa partenaire ne paraissait pas vouloir aborder la conversation qui les concernait alors peut-être devrait-il lui aussi garder le silence. Le supplice de Ryô prit vite fin car Kaori croisant ses bras sur sa poitrine, se retourna vers lui et lâcha dans un sourire triste :  

- Moi qui pensais avoir déjà versé toutes les larmes de mon corps pour toi ... il suffit que tu réapparaisses pour que je me remette à pleurer. Je suis pathétique...  

- Arrêtes Kaori...écoutes, je voudrais....  

- Epargnes-moi tes phrases condescendantes, le coupa violemment Kaori, ou tes excuses pitoyables! Je ne supporterais pas de recevoir de la pitié de la part d'un homme aussi lâche que toi! Tu sais, je n'ai jamais eu la prétention de croire que j'étais importante pour toi mais j'aurais imaginé que je représentais assez pour ne pas être abandonnée de la sorte et pour que tu m'informe de ton mariage. Mais apparemment, je m'étais trompée...  

- Je m'en veux tellement...  

- Cela ne sert à rien de t'en vouloir aujourd'hui, tes remords ne changeront pas tes actes! S'il y a bien une chose que mon frère me répéter sans cesse c'était qu'avant d'agir ou d'entreprendre une action, je me dois de toujours réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir sur ma vie et sur celle des autres. Alors au lieu de te confondre en excuses inutiles, demandes-toi plutôt ce qui se serait passé si tu avais réfléchi avant d'agir.  

- Tu m'en veux donc autant ? souffla Ryô en se jetant sur un des canapés de la pièce  

- Evidemment que je t'en veux ! explosa Kaori. Je te rappelles que tu es parti alors que j'étais entre la vie et la mort! Que durant des années, je suis restée sans nouvelles: me demandant constamment si tu étais toujours de ce monde! De plus, j'apprends que tu as eu le culot de te marier sans que personne ne soit au courant! Et tu voudrais que je ne t'en veuilles plus ?! Tu rêves mon grand, la Kaori qui te pardonnait toutes tes incartades a disparu depuis bien longtemps!  

Le nettoyeur fixa sa partenaire :elle s'était énervée mais en gardant une maîtrise d'elle même impressionnante. A aucun moment, sa voix n'avait tremblé ou n'avait trahi une quelconque nervosité. Kaori le regardait durement : elle ne se laisserait plus amadouer par de mielleuses paroles! Le temps de la confiance aveugle et des fautes pardonnées était révolu, aujourd'hui elle ne s'inclinerait pas devant lui. Ryô sentit le vif changement qui s'était opéré en sa compagne : plus que de s'être physiquement métamorphosé, Kaori avait gagné une nouvelle personnalité. Plus posée, plus calme mais aussi plus déterminée et sûre de ses opinions, en somme tout ce qu'elle n'était pas avant. Le jeune homme eut un moment de mélancolie : sa furie adorée n'était plus, son ange avait pris une assurance qui l'avait faîte devenir une femme sans complexes, une femme tellement semblable aux autres. Il n'avait plus l'impression d'être en face de cet être si doux qu'il avait connu, il se sentait plutôt confronté à un sosie de Saeko doté du caractère de Miki. Il avait toujours aimé Kaori pour la pureté de son âme qui effaçait si bien la noirceur de la sienne mais à l'heure actuelle son ange semblait avoir perdu cette innocence. D'ailleurs un ange aurait-il eut ce regard si sombre ?  

Se passant une main nerveuse dans ses cheveux ébènes, le jeune homme souffla avec tristesse:  

- Tu as tellement changé.  

- Je te retourne le compliment!  

- Ca suffit maintenant! tonna Ryô en se relevant d'un bond. Tu vas t'asseoir gentiment sur ce fauteuil et on va essayer d'avoir une discussion civilisée.  

Kaori savait qu'elle devait refuser mais son partenaire la toisait et ses yeux traduisaient une colère qu'il avait beaucoup de mal à contenir. Elle vit ses mâchoires se contractaient dangereusement et même s'ils avaient été séparés depuis des années, elle savait ce que ce signe physique traduisait. Elle soutint le regard de Ryô autant qu'elle le put mais finalement s'installa dans la fauteuil. Le nettoyeur cacha un soupir de satisfaction et se rassit avec lourdeur puis ancrant son regard intense dans celui de sa compagne, l'invita à parler.  

- Que veux tu savoir ?  

- Pourquoi as-tu autant changé ?  

- Par nécessité....Quand je suis sortie du coma, je ne savais plus très bien qui j'étais, où j'habitais et quels étaient mes repères dans cette vie. Je me rappelles que la première pensée qui m'est venue a été de savoir où tu étais ? Comme une âme en peine, je t'ai cherché de tout mon être avec les seules forces qui me restaient. Les autres ne parlaient jamais de toi devant moi, faisaient comme si tu n'avais jamais fait partie de ma vie, c'est à ce moment que j'ai compris que tu étais parti pour toujours. Personne ne voulait ou ne savait comment m'en parler, ils essayaient de me remonter le moral mais ils n'étaient pas toi. Tu sais à cette époque je n'attendais plus rien de ta part, je désirais simplement avoir le soutien de mon partenaire, de mon ami mais ce dernier avait préféré prendre la poudre d'escampette.  

Durant des semaines, j'ai attendu que tu pousses la porte de ma chambre mais j'étais naïve de garder cet espoir... Un jour où j'étais enfin parvenue à me relever de mon lit, j'ai croisé mon reflet dans le miroir et ce que j'y ai vu m'a vraiment fait peur. J'ai enfin admis que me laisser mourir ne te ferait pas revenir alors je me suis reprise en main. Après cela, tout est allé très vite : je me suis rendue chez ma sœur aux Etats-Unis où durant un stage de commandos, j'ai rencontré Fabian et Jake. Le lien s'est vite tissé entre nous trois et très naturellement ils m'ont suivi au Japon où nous avons crée l'agence JFK.  

Après cette brève explication, Ryô baissa la tête vers le sol et la secoua frénétiquement. Alors ce changement était de sa faute ? C'était son départ qui avait forcé son ange à devenir cette femme si distante. Il avait fait preuve de lâcheté en la quittant de la sorte mais il n'aurait jamais cru que cela affecterait sa partenaire de la sorte. Il était le seul responsable de la nouvelle personnalité de Kaori.  

Il remarqua soudain que sa partenaire avait quitté le fauteuil opposé pour venir s'asseoir juste à côté de lui. Il put sentir avec délices les légères effluves de parfum de Kaori : une douce odeur de vanille épicée. Au moins elle n'avait pas changé de parfum, c'était déjà une bonne chose. Le nettoyeur ferma les yeux pour profiter pleinement de la proximité de Kaori mais cette dernière posa une main sur son avant bras pour le faire atterrir.  

- Je vais te poser une unique question, reprit Kaori, et je te demanderais de d'y répondre avec franchise.  

- Bien...  

- Crois-tu sincèrement que ta femme est en danger ? Et je ne veux pas que ce soit le mari qui me réponde mais le nettoyeur.  

Ryô resta la bouche ouverte : à la rigueur qu'elle lui en veuille et qu'elle lui hurle dessus il pouvait le comprendre. Il savait que l'annonce de son soudain mariage devait la toucher mais se retrouvait confronté à cette froideur et à cette banalité de la part de Kaori, lui était insupportable. Elle ne semblait pas se formaliser de ce mariage comme si elle n'avait plus aucun sentiment pour lui, comme si elle parvenait enfin à vivre sans lui. Bien entendu, c'était là le souhait qu'il avait exprimer depuis le début de leur partenariat mais il n'aurait jamais cru qu'un jour cela arriverait. Pour lui, elle lui vouerait pour toujours un amour sans pareil. Cette révélation eut l'effet d'un électrochoc pour le pauvre nettoyeur: il se releva et vint s'appuyer sur le rebord de la baie vitrée.  

Kaori suivit des yeux le déplacement de son partenaire : elle savait qu'elle s'était montrée dure avec lui mais il fallait qu'il comprenne le mal qu'il lui avait fait. Elle avait du se relever de sa maladie et en plus devait supporter l'absence du seul être qu'elle chérissait plus que sa vie, non cela avait été un supplice pour elle. Alors elle était devenue plus distante de sa vie, quitte à en devenir froide et insociable mais c'était juste pour ce protéger, pour estomper les marques de son passé. Elle parvenait aujourd'hui à si bien cacher ses émotions qu'elle s'en impressionnait elle-même. Quand Serena avait présenté Ryô comme son mari, Kaori avait senti s'effondraient ses derniers espoirs mais elle n'en avait rien laissé transparaître. Elle avait même réussi à soutenir une conversation avec Ryô alors que la peine la ravageait de l'intérieur. Et le voir porter cette alliance arrogante avait finit de l'anéantir mais elle n'en avait rien dit, se contentant de déverser une colère modérée sur celui qui lui avait brisé le cœur. Pourtant, la jeune femme ne put s'empêcher de s'attendrir de la soudaine mélancolie de son ex-partenaire : elle avait senti dès le début cette tristesse douce qui émanait de lui et elle avait remarqué que le beau regard noir de Ryô ne brillait plus de la même façon. Peut-être était-il aussi touché qu'elle mais elle ne pouvait plus se permettre de se laisser dominer par un amour aveuglant.  

- Je crois...commença Ryô d'une voix nouée. Que Serena est réellement en danger.  

- D'accord donc nous acceptons l'affaire. Monsieur Saeba votre femme est désormais protégée par l'agence JFK.  

- Evitons les formalités entre nous, fit Ryô en se retournant vers Kaori, je pense qu'après toutes ces années....  

- Stop! Soyons clairs, pour moi tout ce qui faisait notre passé n'est plus! Notre amitié, notre partenariat et tout ce qui nous unissait ne sont aujourd'hui que des souvenirs que je ne veux plus avoir en mémoire. J'accepte de protéger ta femme comme n'importe quelle cliente et non pas pour toi! Je te considèrerais donc comme le mari de ma cliente et me comporterait de la manière qui va avec cette considération. Dès maintenant et jusqu'à nouvel ordre, tu seras Monsieur Saeba pour moi et je serais Mademoiselle Makimura pour toi. A la rigueur, j'accepterais que tu m'appelles Kaori mais que il faudra que soit conservé le vouvoiement entre nous. Compris ?  

- Est-ce réellement ce que tu veux ? demanda Ryô faiblement  

- C'est bien la première fois que tu te préoccupes de ce que je ressens, fit amèrement la jeune femme. Mais passons... j'aime à maintenir une distance avec mes clients, je ne suis pas là pour être leur amie mais pour les protéger donc le vouvoiement me parait nécessaire. Et puis je suis sûre qu'un jeune couple comme vous a certainement d'autres choses à faire que de se retrouver surveillés par trois gardes du corps alors il faut que cette mission soit vite et bien menée!  

- Si tu le dis... Attends, j'ai une dernière question...  

- Vas-y.  

- Est-ce que City Hunter est mort ?  

Avant de répondre, Kaori marqua un temps d'arrêt : elle n'avait jamais analysé la situation de cet angle. Elle baissa la tête pour cacher les larmes qui roulaient sur ses joues.  

- A ce jour...City Hunter n'a plus aucune raison d'exister...  

Ryô encaissa la nouvelle avec difficulté : la mort de ce tandem prouvait bien que sa partenaire avait tiré un trait sur lui, sur leur ancienne vie. Aujourd'hui, elle faisait partie d'une nouvelle agence avec de nouveaux partenaires et c'était apparemment tout ce qui lui importait. Il n'avait plus aucune place dans la vie de la jeune femme : la lâcheté dont il avait fait preuve avait conduit cet être exceptionnel à le considérer comme un souvenir douloureux.  

Kaori releva la tête vers son ex-partenaire et essuya prestement ses larmes puis s'armant de courage elle lança un dernier sourire de convenance à Ryô qui en détourna rapidement la tête : il ne supportait plus de voir ce qu'était devenu sa partenaire par sa faute. Il aurait préféré qu'elle lui crie dessus ou fonde en larmes plutôt que de se conduire de cette façon. Elle l'avait définitivement exclu de sa vie et cela il n'arrivait pas encore à l'admettre. Malgré tout, le nettoyeur espèrerait sincèrement que sous cette habit d'ignorance apparent, se cachait encore l'ange dont il était tombé amoureux. Il se rattacha à cet ultime espoir et emboîta la pas à celle qui allait devenir son garde du corps pour les jours à venir.  

Ils revinrent dans le salon de la suite où Serena n'avait de cesse de crier sur la pauvre Saeko qui ne savait plus quoi faire. Ryô s'arrêta au même niveau que Kaori et poussant un soupir qui n'échappa pas à son ancienne partenaire, se résolut à rejoindre sa "douce" épouse pour tente de la calmer. Il prit Serena par les épaules et lui murmura quelques mots à l'oreille, elle esquissa une moue boudeuse puis marmonna des jurons mais finit par se calmer. Kaori en profita pour s'approcher d'eux :  

- Madame Saeba, je viens d'en parler avec votre époux et je crois que pour votre sécurité le mieux serait que vous veniez vous installer à notre domicile. De cette façon, nous aurons bien plus de facilité à vous protéger car nous connaissons déjà le terrain. Cela vous convient-il ?  

- Ecoutez moi bien Mademoiselle Makimura, commença Serena d'une voix aigre en menaçant Kaori du doigt, je ne sais pas pourquoi mon mari a couru après vous de la sorte mais je peux vous assurer que si c'est vous me proposez cet emménagement dans le but de me voler l'homme que j'aime, cela ne va être du tout possible!  

- Nous nous sommes mal comprises, je connais votre mari depuis mon adolescence mais mes rapports avec lui sont juste amicaux et heureusement rien de plus. Si je vous propose cette solution, cela est simplement pour vous protéger au mieux.  

- Je l'espère pour vous...  

- Maintenant que nous somme au point, continua Kaori en ignorant la menace, je vous propose de nous rejoindre demain matin au café le Cat's pour que vous installiez vos affaires et que nous mettions en place les derniers détails de cette affaire avec mes partenaires. Le commissaire Nogami vous donnera l'adresse de l'établissement. A demain.  

La jeune femme s'éloigna et rejoignit Saeko:  

- Tu les accompagnera demain au Cat's pour qu'ils viennent vivre à la maison.  

- Ryô, Jake et Fabian sous le même toit ?! Ca va donner! Tu es sûre que ça ne te dérange pas ?  

- J'ai passé ce cap, souffla Kaori. Même si je ne peu m'empêcher d'avoir un ressentiment vis à vis de Ryô, je ne peux pas non plus laisser cela affectait mon travail. Alors je me fais une raison.  

- Oui, rit Saeko, et ça se voit sur ton visage! Allez récupères tes partenaires et rentrez dormir, vous allez en avoir bien besoin.  

- Tu as raison mais où sont-ils ?  

- Tu n'as qu'a suivre les soupirs énamourés de mes inspectrices et tu les trouveras!  

Kaori éclata de rire avec son amie et toutes deux partirent rejoindre les hommes .  

Mais alors que tous les policiers se retiraient de la scène de l'attaque et que les jeunes femmes quittaient la pièce, une ombre se détacha du mur.  

- C'est ça, cours, cours autant que tu le veux mais tu ne m'échapperas pas... J'ai échoué aujourd'hui mais demain est un autre jour...  

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