Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Indiana

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 04-02-08

Ultimo aggiornamento: 28-03-12

 

Commenti: 283 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Après une affaire douloureuse, Ryô à préféré partir en laissant Kaori dans le coma... Trois ans plus tard, ils se retrouvent l'un face à l'autre sauf que bien des choses ont changé. Entre les mariages, les nouvelles associations, les menaces de mort, le tandem City Hunter n'a plus aucune raison d'exister...et pourtant...

 

Disclaimer: Les personnages de "Que les temps changent " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Que les temps changent

 

Capitolo 4 :: Suis-je morte ?

Pubblicato: 25-03-08 - Ultimo aggiornamento: 25-03-08

Commenti: Bonjour! J'ai enfin retrouvé mes textes et peut poster la suite de l'histoire, je le fais maintenant car je commence bientôt mes exams et n'aurais plus le temps de le faire après! Ce chapitre est légèrement plus court que les précédents, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur! Encore une fois, merci pour les supers coms que vous me laissez! Je vous souhaite une bonne lecture et vous fais de gros bisous!

 


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La détonation résonna dans l'immensité silencieuse du jardin : un cri de douleur lui fit écho. Toujours à terre, Kaori avait préféré garder la tête baissée pour ne pas voir la mort en face. Dès qu'elle avait entendu son adversaire armer le chien de son pistolet, elle s'était instinctivement recroquevillée sur elle-même. Se tenant le ventre de ses deux bras, elle ferma les yeux avec force et espéra que de cette façon elle ne verrait pas la balle arriver. Malgré elle, des larmes commencèrent à embuer ses yeux, elle aurait du les retenir mais elle n'en n'avait plus la force. Elle devait tout le temps, se montrer forte pour ne pas qu'on la considère à nouveau comme un boulet. Ses partenaires méritaient d'avoir une coéquipière à leur hauteur, c'est pourquoi elle s'était endurcie depuis des années. Sauf que là personne ne la verrait, elle aller mourir alors à quoi bon encore se cacher.  

Elle attendit donc sa fin en sanglotant. Elle entendit le coup partir mais curieusement ne ressentit rien puis un cri qui n'était pas le sien s'éleva. Des pas rapides se rapprochèrent d'elle, et quelqu'un se jeta à ses côtés. Elle sentit qu'une main lui soulever le menton et qu'une seconde lui caresser doucement sa joue meurtrie. Elle rouvrit ses yeux rougis et se jeta dans les bras de son interlocuteur. Ce dernier l'accueillit avec douceur, lui prodiguant le réconfort qui lui ferait oublier cette peur qui semblait la paralyser. Elle s'épancha sur cette épaule si rassurante et se serra encore plus fort dans les bras de son sauveur. Puis se dégageant avec difficulté, elle tenta de remettre un peu d'ordre dans son esprit.  

- Je ne suis pas morte ?  

- Tu crois sérieusement que j'aurais laissé quelqu'un te faire du mal ? s'exclama son sauveur. Je te rassures tu es toujours de ce monde...par contre, je ne peux pas en dire autant de l'autre crétin!  

Kaori fit passer son regard au-dessus de l'épaule de son interlocuteur et put voir son adversaire étendu au sol dans une flaque rougeâtre et visqueuse. Face à ce spectacle, elle réprima un frisson de dégoût et dit faiblement :  

- Tu l'as tué ?  

- Oui mais s'il te plaît ne me sort pas ton refrain habituel : je sais que tu n'aimes pas ça mais j'y étais obligé, sinon il t'aurait .....  

- Merci, le coupa Kaori.  

 

Le jeune homme en resta bouche bée : il savait qu'elle détestait qu'il utilise son arme de cette manière. Il s'attendait donc à ce qu'elle lui fasse un sermon mais au contraire elle le remerciait d'avoir agit de la sorte. Elle devait donc avoir eu une sacrée frayeur et lui il ne supportait pas cette idée. Il se releva avec rapidité et tendit une main forte à Kaori mais quand la jeune femme essaya de tenir sur ses jambes, elle failli retomber. Son combat contre cette brute l'avait vidé de toutes ses forces, elle se sentait fatiguée et n'avait qu'une envie regagner son lit au plus vite. Son compagnon remarqua sa défaillance et naturellement vint la prendre dans ses bras. Kaori se sentit calée contre une torse mais quand une main se plaça à la base de son dos, elle ne put s'empêcher de grimacer. Cela n'échappa pas à son partenaire qui examina son dos : la robe de Kaori était abîmée de partout mais plus particulièrement à cet endroit. De plus, le tissu avait pris une légère teinte rosée ce qui voulait certainement dire qu'il devait y avoir une plaie à cet endroit.  

- Comment t'es tu fais cela ?  

- Durant le combat, j'ai heurté l'un des bancs du jardin. Mais ne t'inquiète pas je vais bien !  

- Tu vas bien ?! s'emporta le jeune homme. Tu manques de te faire tuer, tu es dans un état pitoyable mais à part ça il ne faut pas que je m'inquiète! Et si Ava n'était pas venue nous prévenir, si je n'étais pas arrivé assez vite et que tu te sois fais blesser si ce n'est plus, je ne devrais pas m'inquiéter non plus ?! Kao, je te l'ai déjà dit tu es trop tête brûlée, tu te mets en danger en voulant sauver des personnes mais tu ne penses jamais aux conséquences que cela pourrait avoir sur toi! Je ne serais pas toujours là pour te sauver!  

- Mais pour l'instant tu es là ...  

Jake soupira : cette femme avait vraiment un don. Elle avait juste a prononcé quelques mots pour qu'il lui pardonne tout, peut-être était-ce de la faiblesse de sa part mais le fait est qu'il ne pouvait pas lui en vouloir bien longtemps. Et d'ailleurs il n'était pas vraiment en colère contre elle mais plutôt contre le fait qu'il ne fut pas là pour la défendre. Elle avait agi en professionnelle, il ne pouvait l'en blâmer, et même si parfois elle prenait des risques inconsidérés, il l'admirait. Faire abstraction de sa douleur ou de sa peur pour protéger un client était certainement la marque d'un vrai garde du corps. Elle ne s'en rendait pas compte mais depuis longtemps elle était devenue le pilier de l'équipe. Lui et Fabian avait été formé à devenir nettoyeurs, on leur avait appris à survivre mais elle avait appris sur le tas. Elle avait du passer au-delà sa gentillesse et sa douceur pour se faire une place dans ce monde. Aux yeux de tous, elle était devenue une vrai femme d'action qui n'avait peur de rien mais personne ne la voyait comme Jake la voyait. Il la connaissait dans l'intimité quand elle faisait tomber son masque de dureté et redevenait la femme fragile qu'elle avait toujours était. C'est pourquoi il n'acceptait pas que se soit elle qui encaisse les coups, si quelqu'un devait les prendre c'était lui ou Fabian mais pas Kaori. Elle ne méritait pas ça.  

Jake détourna la tête de sa partenaire pour ne pas lui montrer la colère qui l'habitait, il entreprit de la ramener vers la sortie et de la conduire au plus vite chez le Doc. Ils passèrent les diverses salles de l'ambassade et arrivèrent enfin dans le hall. Dès qu'ils franchirent la porte, ils furent accueillis par des exclamations : Saeko se précipita sur Kaori tandis que Fabian la prenait des bras de Jake et la déposait sur l'un des sofas de l'entrée. Kaori s'assit correctement et fut rapidement encadrée par ses deux partenaires qui la soutenait légèrement. La commissaire se baissa à sa hauteur avec un kit de premier secours, commençant à lui désinfecter ses plaies. Jake demanda à Fabian d'aller appeler Kazue et de la prévenir que Kaori allait arriver à la clinique. Le jeune homme s'éclipsa alors que Serena, Ryô, Ava et Peter parvenaient dans la pièce. En voyant l'état de Kaori, Ryô oublia sa femme et se précipita aux côtés de son ancienne partenaire.  

- Kaori que s'est il passé ? lui demanda t-il  

- Rien de bien grave.  

- Mais tu es salement amochée !  

- Les risques du métier.  

Encore une fois, le nettoyeur fut surpris par l'assurance de son ange. Alors c'était ça la nouvelle Kaori : elle encaissait les coups, et faisait comme si la douleur n'existait pas. Il était évident que la femme qui se tenait face à lui était désormais une véritable nettoyeuse. Ryô rouvrit la bouche pour parler mais il fut coupé par la voix étranglée d'Ava :  

 

- Tout cela est de ma faute ! Je suis désolée mademoiselle Kaori, si je n'étais pas retournée chercher ma boucle d'oreille, vous vous ne vous seriez pas interposée et vous ne seriez pas blessée! Je suis profondément navrée, j'espère que vous me pardonnerez!  

- Ca tu peux être désolée, lui rétorqua amèrement Serena, par ta faute l'un de mes gardes du corps est hors service! Et qui va me protégez maintenant ? De toute façon, tu ne sais rien faire correctement!  

Kaori resta bouche bée de la répartie de Serena : comment cette femme pouvait-elle se montrer aussi cruelle avec son assistante ? Et puis techniquement tout ceci ne serait pas arrivé si cette peste n'avait pas organisé de fête et si elle était sagement venue au rendez-vous de ce matin. Quand la jeune femme vit qu' Ava avait les larmes aux yeux, elle se releva d'un bond, oubliant sa douleur et créant la surprise. Elle marcha difficilement mais vint se placer à deux centimètres du visage de Serena :  

- Ecoutez moi bien, s'il y a une personne ici qui peut dire quelque chose c'est moi! Alors vous serez priée de la boucler, merci ! Quand à vous Ava, sachez que quand vous engagez un garde du corps c'est ni plus ni moins pour que cette personne vous protège et prenne les coups à votre place. Certainement que cette bagarre aurait pu être évitée mais elle a eut lieu, alors maintenant on oublie et on passe à autre chose !  

Kaori termina sa phrase avec un regard particulièrement noir en direction de sa cliente : s'il y avait bien une chose qu'elle n'acceptait pas c'est que l'on s'en prenne à une personne déjà à terre. Ava avait des remords, cela était visible, elle n'avait pas besoin d'être encore plus accablée. Kaori ne le savait que trop bien : la souffrance morale est souvent plus douloureuse que la souffrance physique. Sentant que la nettoyeuse se contrôlait avec difficulté, Saeko vint se placer entre les deux femmes et intima l'ordre à Kaori de retourner s'asseoir. Fabian revint sur ces entrefaites et fut légèrement refroidi par l'ambiance qu'il régnait dans la pièce. Il se racla la gorge nerveusement et se tourna vers son coéquipier :  

- J'ai eu Kazue, elle partait à la clinique avec Mick. D'ailleurs, le blondinet nous fait dire qu'il va nous mettre une correction car nous avons laissé Kaori se faire blesser. J'ai tenté de lui expliquer la situation mais il était déjà en route.  

- Tu sais comment il est! railla Jake. Quiconque osera toucher à un seul cheveu de sa douce Kaori, sera confronté à la colère du puissant Mick.  

Ryô tiqua à la mention de ce prénom : alors son vieil ami faisait toujours parti de la vie de Kaori. Il savait que ses anciens amis avaient du rester soudés autour de Kaori mais il ne s'imaginait pas que Mick ait pris une place aussi importante dans la vie de la jeune femme. D'ailleurs, le nettoyeur put remarquer que Kaori avait esquissé un sourire tendre à l'annonce de la pseudo menace du blond.  

- Vous feriez mieux d'y aller, déclara Saeko. Je me charge de raccompagner vos clients chez vous.  

- Je vais avec eux.  

La réplique de Ryô provoqua une vague de silence : Kaori le regarda interloquée tandis que Serena fronça dangereusement les sourcils. Elle attrapa son mari par le bras mais ce dernier se dégagea avec violence. Il lui adressa un regard de tueur, jamais elle ne l'avait vu comme cela et surtout jamais il ne lui avait tenu tête. Depuis leur mariage, il obéissait à ses quatre volontés et elle en profitait pleinement. Mais dès qu'ils avaient mis le pied sur le sol japonais, elle avait senti que le comportement de Ryô changé. Comme si l'homme qu'elle avait épousé, n'était pas le même que celui qui vivait au Japon. Tout ceci était de la faute de cette nettoyeuse de pacotille : dès que Ryô l'avait vu, elle s'était sentie reléguée au second plan. Comment une simple garde du corps pouvait l'éclipser, elle, la grande Serena ? De plus, cette femme avait osé la contredire et cela devant tout le monde ? Elle n'acceptait pas que quelqu'un s'oppose à elle et ne l'accepterait certainement pas de cette Kaori!  

La nettoyeuse, de son côté, comprit que Ryô voulait les accompagner pour revoir son meilleur ami mais elle savait aussi comment Mick réagirait. Il avait considéré le départ de Ryô comme une véritable trahison : son frère d'arme avait pris la tangente et lui se retrouvait seul à affronter la situation. A son réveil, Mick l'avait accompagné tout le temps et cela jusqu'à ce que ses deux nouveaux partenaires débarquent au Japon. Il se comportait alors plus comme un grand frère que comme un ami et en conséquence entretenait depuis ce jour des envies de meurtre à l'égard de l'ex City Hunter. Kaori savait donc comment Mick se comporterait si Ryô débarquait à la clinique. Sauf qu'elle ne se sentait pas la force de retenir son ami ce soir, il fallait donc qu'elle empêcher son client d'y aller.  

- Ryô ? fit-elle simplement. Je peux vous parlez en privé ?  

L'homme regretta qu'elle emploie encore ce stupide vouvoiement mais acquiesça de la tête. Elle lui fit signe de la suivre à l'extérieur et après qu'ils eut passer la porte vitrée s'assura que personne ne les entendrait.  

- Tu ne peux pas venir avec nous.  

- Tiens vous n'utilisez plus le "vous", Mademoiselle Makimura ? ironisa Ryô  

- Arrêtes s'il te plaît... ce que j'essaie de te faire comprendre c'est que Mick ne te portes pas vraiment dans son cœur.  

 

Ryô se retourna vers l'extérieur et s'accouda à la rambarde du balcon, il fit se perdre son regard dans le vague de son environnement. Son meilleur ami le détestait donc : bien entendu il ne s'était pas attendu à ce que ses anciens compagnons l'accueillent à bras ouverts mais qu'il y est cette notion de haine entre eux, l'attristait réellement. Il connaissait les colères de son jumeau blond et savait qu'elles équivalaient ses propres crises. Il savait aussi que le fait que se soit Kaori la principale victime de cette affaire n'allait pas favoriser leurs retrouvailles. Pourtant il fallait qu'il les revoie tous, il fallait qu'il soit sûr qu'ils avaient réussi à tourner la page. Lui n'avait pas pu tirer un véritable trait sur leur amitié mais si eux y étaient parvenus alors il disparaitrait de nouveau et ne referait plus jamais partie de leur existence. Kaori vint s'appuyer à ses côtés tout en défaisant son chignon : son compagnon apprécia du coin de l'oeil ce spectacle. Sa partenaire ancra, elle aussi, son regard dans le vague : elle semblait réfléchir avec intensité. Il admira son doux regard concentré, et ses boucles rebelles qui se balançaient au grès de la brise nocturne sur ses épaules dénudées.  

 

La jeune femme regardait toujours au loin, réprimant par instant quelques frissons quand soudain elle sentit une masse chaude se poser sur ses épaules. Ryô venait de retirer sa veste et de la lui poser sur le haut du dos tout en s'éloignant. Elle le regarda avec étonnement : depuis quand était-il aussi attentionné ? Peut-être étais-ce le fait qu'il soit désormais un homme marié qui l'avait fait autant changé ? Kaori secoua la tête avec rapidité : non, elle ne retomberait plus sous le charme de Ryô. Ce n'était qu'un traître qui ne méritait que ce qu'il avait pourtant elle ne put s'empêcher de saisir les pans du vêtement et de les resserrer autour d'elle . Elle se laissa enivrer par l'odeur de musc qui s'en dégageait mais fut ramenée sur terre par la voix éteinte de son ex-partenaire :  

- Je suis conscient des mes erreurs et j'en accepterait les retombées. Mick m'en veut ? Il désire me mettre son poing dans la figure ? Qu'il le fasse, je n'ai plus rien à perdre! Si ça le soulage et qu'après il peut enfin me reparler alors j'accepterais cette condition.  

Ryô était déterminé et Kaori le sentit, bien qu'elle aurait du insister sur le fait qu'il ne devait pas venir, elle ne pouvait rester de marbre devant la tristesse de l'homme. Elle se releva avec rapidité, se débarrassa de la veste de son client, la lui rendit et en repartant vers l'intérieur, lâcha :  

- Alors viens.  

 

Juste avant de rentrer, Kaori se retourna une dernière fois et tenta de discerner ce qu'elle avait cru voir il y a quelques minutes. Pendant son entrevue avec Ryô, elle n'était pas perdue dans ses pensées mais plutôt en train d'examiner l'amas de buisson qui se trouvait au fond du jardin. Elle était quasi sûre d'avoir vu bouger l'un de bosquets, mouvement qui confirmerait l'intuition qu'elle avait durant son combat, elle n'était pas seule avec son adversaire. Elle savait que cela pouvait paraître stupide mais elle avait la curieuse impression que quelqu'un avait assisté au combat : elle resta ainsi encore quelques instants puis détourna la tête. Elle en parlerait avec Jake et Fabian dès qu'ils seraient rentrés.  

A peine la jeune femme fut-elle dans l'ambassade, qu'une silhouette noire se détacha rapidement des buissons. Elle couru en direction d'un des murs d'enceinte et le passant avec facilité, rejoignit une voiture garée dans une rue annexe. L'homme s'installa au volant tandis que son téléphone se mettait à vibrer. Il le décrocha avec rage :  

- Quoi ?!!  

- Je peux savoir à quoi correspond ce contretemps ? lui demanda posément son interlocuteur. Je croyais vous avoir engagez pour que vous me débarrassiez des éléments perturbateurs.  

- Ouais mais on avait pas prévu qu'ils auraient autant de répondant ! J'ai même pas pu intervenir qu'il l'avait abattu. Je vous l'avez dit vouloir s'attaquer à cette équipe c'est suicidaire!  

- Et moi je vous ai dit que je voulez avoir cette femme! explosa l'inconnu. Il est hors de question qu'elle m'échappe encore une fois ! Alors faîtes votre job! Je vous paye assez cher pour cela!  

- Okay...comptez sur moi...la prochaine fois que je la croise, je lui colle une balle entre les deux yeux.  

- Vous ai-je demandé de la tuer ?!  

- Non mais par sa faute mon partenaire est mort et comme il est hors de question que je me fasse trouer la peau à cause de c’te fille, c'est moi qui frapperai le premier!  

- Tant pis pour vous...ce sera votre dernière erreur...  

L'inconnu raccrocha violemment laissant son employé confronté à la sonnerie insistante d'une communication perdue. Il regarda avec attention l'écran de son téléphone pour vérifier qu'ils n'étaient plus en ligne et vit qu'il venait de recevoir un message. Il l'ouvrit et put lire : "The end". Horrifié, il comprit le sens de ces deux mots, tenta d'ouvrir sa portière mais elle lui résista. Un déclic caractéristique se fit entendre et la voiture partit en fumée. L'explosion résonna dans toutes les rues voisines, faisant aboyer les chiens et déclenchant les alarmes des voitures. Un homme assistait à la scène depuis le toit de l'ambassade, il ferma son portable et le rangea. Puis mettant ses mains dans ses poches, il lâcha avec désolation :  

- Il devient de plus en plus dur de trouver du personnel qualifié.  

Le brasier qu'était à présent la voiture attira l'attention de tous les convives présents, qui pour la seconde fois de la soirée se ruèrent dehors. L'inconnu vit sa cible sortir elle aussi, il l'admira et eut un sourire inquiétant:  

- Ne t'inquiètes pas, mon amour, bientôt tu seras à moi....  

 

 


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