Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Indiana

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 3 capitoli

Pubblicato: 04-04-08

Ultimo aggiornamento: 06-06-08

 

Commenti: 38 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto: Il faut savoir écouter les mots de ceux que l'on aime, Ryô va le comprendre mais peut-être est-ce déjà trop tard ?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Comprendras-tu mes mots ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comprendras-tu mes mots ?

 

Capitolo 2 :: Puisque tu pars

Pubblicato: 15-04-08 - Ultimo aggiornamento: 15-04-08

Commenti: Bonjour! Tout d'abord un immense merci pour toute vos belles reviews! Je livre la suite de cette histoire que je ne pensais pas finir si tristement, enfin vous verrez par vous-même! Ah oui, et lisez la petite note de fin pour décider de l'avenir de nos héros! lol En attendant, je vous souhaite une bonne lecture et vous fais de gros bisous !

 


Capitolo: 1 2 3


 

La chute de Kaori entraîna une violente réaction parmi le public mais aussi parmi son staff : ce n'était bien évidemment pas la première défaillance de la jeune femme mais elle n'était jamais tombée durant un concert. Quand cela arrivait durant les répétitions ou en dehors des événements publics, ces malaises étaient tout bonnement ignorés. Mais cette fois-ci, le public était bien présent, hurlant sa déception et réclamant des indications sur l'état de santé de leur idole.  

Ryô, pour sa peine, ne s'attarda pas sur le ressentiment des spectateurs, il se mit rapidement à franchir les barrages qu'on lui dresser juste avant les quartiers de la chanteuse. Deux bodyguards se rapprochèrent de lui, tentant d'un regard noir de le faire reculer sauf que le nettoyeur n'était pas d'humeur à jouer avec ses gringalets. Il se craqua les phalanges, en signe de profond énervement et en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, il se débarrassa des ces empêcheurs de tourner en rond. Cette formalité réglée, il continua sa progression dans les coulisses et parvint devant la porte de la loge tant espérée, où il entra sans frapper, sans s'annonçait comme s'il était en territoire conquis.  

Dans la pièce, il trouva une jeune femme affolée et en pleurs ainsi qu'un vieil homme muni d'un stéthoscope. Tous deux se trouvant au-dessus du corps inanimé de la jeune chanteuse. En voyant Ryô débouler dans la loge, le vieillard eut un recul significatif tandis que la jeune femme s'essuya les yeux et vint à sa rencontre. Elle se mit à son niveau, le détailla sans parcimonie et s'attarda sur les yeux perçants du nettoyeur. Elle eut un sourire bienveillant :  

- Ce regard sombre et envoûtant, cette carrure impressionnante mais surtout cette aura rassurante... il n'y a pas de doute, vous ne pouvez être que Ryô. Kaori m'a beaucoup parlé de vous.  

 

Malgré la situation, entendre que Kao parlait de lui autour d'elle, fit sourire le nettoyeur. Il adressa un hochement de tête affirmatif à la jeune femme puis se rapprocha de son ange, allongé sur l'un des divans de la salle. Il prit entre ses mains, celle glacée de la jeune femme, tout en repoussant une mèche rebelle du front de cette beauté. Le vieil homme dit alors :  

- Ecoutez si vous êtes Ryô, je pense que je peux avoir confiance en vous. Votre amie va mal, il faut qu'elle soit de toute urgence emmenée dans un endroit médical où elle pourra recevoir les soins appropriés. Si elle reste ici, je ne pourrais garantir sa survie. Faîtes vite, avant que l'autre tyran ne revienne !  

 

Ne se demandant pas qui pouvait être ce fameux tyran mais en ayant sa petite idée, Ryô prit son portable et composa un numéro qu'il ne connaissait que trop bien. Il échangea quelques paroles avec son ami et prit Kaori entre ses bras. Le corps de son ange pesait encore moins lourd qu'avant et était complètement frigorifiée. Avant de quitter la pièce, il adressa un regard reconnaissant aux deux personnes qui avait veillé sur sa femme. L'homme lui rendit un sourire qui se voulu convaincant pendant que la jeune femme venait à leur hauteur. Elle donna à Ryô un sac contenant les affaires de Kaori et posa sa main sur son avant-bras :  

- Je vous en prie, ramenez la nous en meilleure santé.  

Le nettoyeur acquiesça puis partit par la sortie dérobée qu'on lui indiqua, regagna sa Mini et traça jusqu'à Tokyo. Il roulait bien au-delà de la limitation et cru voir de nombreux flashs crépiter à sa suite. Mais rien ne lui importait plus que la santé de Kaori : le voyage n'allait certainement pas arranger son état, mais sur le coup il n'avait pas réfléchi, il était parti juste en ayant en tête de la sauver.  

Au bout d'un certain temps, il vit le panneau annonçant l'entrée de la capitale japonaise: il préféra prendre les raccourcis qu'il connaissait et parvint rapidement à la Clinique. Il descendit en quatrième vitesse puis conduit Kaori auprès du Doc, qui devait les attendre. Dès qu'ils passèrent le sas, Kaori fut installée sur un brancard puis emmenée dans une salle d'auscultation. Ryô profita de sa soudaine solitude pour prévenir le reste de la bande, de la venue de la jeune femme mais avant tout de son état de santé inquiétant. Il eut en écho des cris d'indignation, quelques pleurs mais à l'unanimité des promesses d'arrivée rapide.  

En attendant ses amis, le nettoyeur s'installa dans la salle d'attente où il vit s'écouler les minutes avec crainte et impatience. Il ne trouvait pas de place fixe sur le fauteuils, se levait, faisait les cents pas, se rasseyait, allait à la fenêtre enfin il ne tenait pas en place.  

La porte de la salle se rouvrit sur la bande au grand complet : Kazue se précipita dans le sas aux côtés du Doc tandis que les autres prenaient place dans les fauteuils. Mick vint taper amicalement sur l'épaule de son meilleur ami et Miki le prit dans ses bras. Ils savaient tous que le plus touché d'entre eux, était certainement le nettoyeur. L'attente continua ainsi et enfin la porte du sas se rouvrit sur une Kazue éprouvée. Ses amis attendirent le verdict mais la jeune femme fondit en larmes. Son fiancé se releva pour la réconforter tandis que Doc arrivait à son tour.  

Le vieil homme retira son masque et quémanda d'un regard l'attention de tous.  

 

- Très bien, tout d'abord je ne te félicites pas Ryô! Emmener Kaori dans ces conditions, était plus que stupide! Quand tu m'as dit que tu l'accompagnais, je pensais que tu aurais la présence d'esprit de demander une ambulance.  

Le regard de Ryô se voila de tristesse : il est vrai qu'il n'avait pas réfléchi aux conséquences du transport de la malade. Dès qu'il avait vu Kaori, allongée, il n'avait pensé qu'à la ramener au plus vite avec lui. Il voulait l'éloigner de ces vautours, qui l'avaient rendu dans cet état pitoyable. Mais apparemment, il n'avait pas opté pour la meilleure des solutions.  

 

- Mais passons, reprit le vieil homme, vous devez savoir que Kaori était inconsciente à son arrivée, elle s'est réveillé durant l'examen et j'ai du lui administré des calmants pour pouvoir la soigner sans risques. Du rapide examen que j'ai pu faire, deux causes possibles à son malaise me sont apparues : premièrement, et Ryô tu as du t'en apercevoir, Kaori est sous-alimentée. J'ai trouvé dans son sang des traces de compléments alimentaires, d'ailleurs Kazue a déniché dans son sac des paquets de coupe-faim qui doivent constituaient principalement son alimentation d'où la logique de son malaise. Mais la seconde cause est la plus dangereuse des deux....  

- Et c'est .... ? demanda fébrilement Miki  

- La drogue.  

 

Cette révélation provoqua une vague de silence dans la petite pièce, tous se regardant interdits : Kaori droguée ? Non, cela ne pouvait être la vérité. Elle ne pouvait pas toucher à cette saleté, leur amie ne pouvait être une junkie. Mais Ryô et Mick savait qu'on pouvait se retrouver drogué sans vraiment en être conscient, après tout qui pouvait être sûr de ce qu'on faisait manger ou boire à la jeune femme. Mick reprit la parole :  

- Quels types de drogues ?  

- Ah si seulement c'était des drogues douces...mais non, la petite est sous l'emprise de drogues dures. Lesquelles ? Je ne sais pas exactement mais je pencherais pour un mélange de plusieurs d'entre elles.  

- Je ne vois pas pourquoi Kao se droguerait ? intervint Saeko. Je pensais qu'étant la sœur d'Hide, elle n'y toucherait jamais!  

- Qui te dit qu'elle était consentante ? lui rétorqua Falcon. J'imagine que Ryô et Mick seront de mon avis, on peut facilement cacher la dose dans une boisson ou dans son alimentation. Si elle faisait une entière confiance à son staff, je présume qu'elle ne s'imaginait certainement pas être droguée par ces mêmes personnes.  

- Oui et puis tu sais, reprit le médecin, dans ce monde particulier: on attend des chanteuses qu'elles soient performantes sur scène et dehors. Suffit que le manager de Kao ou une tout autre personne n'accepte pas qu'elle puisse avoir une faiblesse et la voilà qui se retrouve hyperactive. Kaori devait oublier sa fatigue comme sa faim, elle a dut tenir la cadence durant un temps mais finalement son corps s'est rebellé, et elle a commencé a avoir des malaises.  

- D'accord mais que pouvons-nous faire ?  

- Avec Kazue, nous avons essayé de donner à la petite le même traitement que les garçons ont déjà eu mais son corps le rejette violemment. J'ai tenté de lui injecter tous les médicaments que je possédais, susceptibles de lui faire ressortir le poison mais elle est trop affaiblie pour les supporter. Je me suis donc décidé à faire une chose.  

 

Tous attendirent, la bouche grande ouverte, la suite de l'explication du Doc. Ce dernier, se sentait plus que navré d'avoir recours à cette dernière éventualité mais il fallait qu'il le fasse, il en allait de la survie de Kaori. Il souffla profondément et finit :  

 

- J'ai placé Kaori dans un coma artificiel pour lui éviter de souffrir et je vais l'envoyer aux Etats-Unis.  

- Quoi ? s'écrièrent en chœur toutes les personnes présentes  

Pour la seconde fois de la soirée, tous s'entre-regardèrent avec étonnement. Si le Doc décidait d'envoyer leur amie aux Etats-Unis, c'est que son état de santé devait être grave voire désespéré. Chacun d'entre-eux voulait en demander la raison, des explications complémentaires mais personne ne savait vraiment comment s'y prendre. Finalement, ce fut Ryô qui avec une voix étrangement calme dit:  

- Il en est hors de question.  

- Ah toi, tu ne vas pas commencer! s'exclama le praticien. Jusqu'à preuve du contraire, le seul qui soit apte à décider quelque chose ici, c'est moi et je te dis qu'elle doit partir.  

- Et moi, je m'y oppose ! Je viens de la retrouver, ce n'est pas pour la laisser encore m'échapper !  

- Très bien, je vais être clair avec toi, Baby Face, si je laisse Kaori ici, elle devra rester dans ce coma artificiel car si je la réveille je ne suis pas sûr des effets que pourraient avoir les traitements sur elle. Alors que si je l'envoie aux Etats- Unis, je suis certain qu'elle retrouvera sa vitalité et qu'elle se débarrassera de la drogue. Là- bas, ils possèdent un équipement que je n'ai pas et qu'il est à l'heure actuel le seul moyen de survie de ta partenaire!  

- Je n'accepterais pas qu'elle parte !  

- Ryô ça suffit ! tonna brusquement la voix de Mick. Kaori n'est pas un jouet avec lequel on fait mumuse, puis qu'on délaisse et finalement qu'on refuse de donner! Tu comprends que si elle n'est pas convenablement soignée, elle restera pour toujours dans cet état végétatif! C'est ça que tu veux ?!Voir ton ange, voir ton amour allongée sur un lit d'hôpital pour le restant de sa vie ?! Ne sois pas si égoïste! Kaori ne t'appartient pas! Si le Doc dit qu'elle doit partir, elle partira et même si pour cela je dois te coller une balle dans la jambe! C'est clair ?!!  

 

Ryô adressa un regard noir à son ex-partenaire mais Mick soutint ce regard. Les yeux bleus de l'américain devinrent aussi sombres que ceux du japonais. Quand il s'agissait de Kaori, les deux hommes se retrouvaient sur le même pied d'égalité : même si Mick était heureux d'être en couple avec Kazue, Kaori restait et resterait à jamais son premier grand amour, alors s'il fallait qu'il s'oppose à son meilleur ami pour que la jeune femme soit soignée, il le ferait avec conviction même s'ils devaient en venir aux mains.  

Les nettoyeurs restèrent campés sur leurs positions : leurs amis sentirent l'ambiance devenir lourde et chargée d'animosité. Saeko décida d'intervenir et se retournant vers Doc, lui demanda :  

- Et comment comptez-vous envoyer Kaori aux Etats-Unis ?  

- Disons que j'ai des contacts dans le service de transport aérien des malades et dans une clinique spéciale de New-York. Je les ai prévenus, ils acceptent de recevoir Kao dans la discrétion. Ils m'ont promis de faire le nécessaires pour qu'elle soit rétablie au plus vite.  

- Je comprends, fit l'inspectrice, je vais m'occuper des formalités administratives.  

- Je n'en attendais pas moins de ta part.  

 

Saeko s'éclipsa pour remplir son devoir, tandis que Falcon décida de ramener Miki chez eux, jugeant que leur présence en ces lieux n'était pas utile. Kazue regagna la chambre de Kaori accompagnée du Doc qui avait sentit que Mick et Ryô devaient avoir une conversation en privé.  

De nouveau seuls, Mick s'installa dans un des fauteuils de la salle et lâcha :  

- Excuses moi...  

- C'est pas grave, fit froidement Ryô, je peux comprendre ton point de vue mais j'aimerais que tu comprenne le mien. Je viens de retrouver la femme de ma vie et je dois à nouveau la laisser m'échapper, c'est tellement dur.  

- Oui mais dis-toi que se serait plus dur de la laisser inconsciente sur ce lit et cela pour toute sa vie. Je comprends que tu aies ce sentiments de possessivité vis à vis d'elle , j'ai le même à l'égard de Kazue, mais quand on dit que l'on aime quelqu'un, cela sous-entend qu'on doit parfois souffrir pour lui. Dans ton cas, tu dois souffrir de l'absence de Kaori pour qu'elle vive. C'est difficile, je le sais, sauf que j'imagines qu'il sera plus difficile, pour toi, de ne plus jamais la voir te sourire.  

 

Le coeur du japonais se serra à la pensée de ne plus jamais voir le doux sourire de son ange. Oui, il ne pouvait la douleur que lui avait causé l'absence de Kaori et qu'elle lui causerait encore mais il ne pouvait non plus se résoudre à ce que cette femme pleine de vie perdre le sourire par sa faute. Que devait-il faire ? Il n'en savait absolument rien, ah il était beau le nettoyeur n°1, a se tourmenter de la sorte. Mick voyant le désarroi profond dans lequel se plonger son ami, murmura :  

- Tu devrais aller la voir ...  

Ryô releva la tête, surpris et regard Mick dans les yeux. Ce dernier soupira avec lassitude :  

- Va la voir. Donnes lui ce que tu as dans ta poche depuis maintenant un bon bout de temps et ainsi tu pourras la laisser partir. Parce qu'avec ça sur elle, elle ne t'oublieras pas, je te l'assure.  

- Je ne sais pas si je dois...  

- Ecoutes Saeba, si d'en dix secondes, tu n'as pas quitté cette salle et que tu ne l'as pas rejointe, je vais tellement te faire mal que tu vas appeler ta mère! Alors grouilles-toi...dix...neuf...huit...sept...six...  

 

Mais avant que l'américain n'entame les cinq derniers chiffres, Ryô avait quitté la pièce en coup de vent. Il couru jusqu'au bureau du médecin et l'implora de le laisser voir Kaori. Doc accepta non sans lui rappeler que Kaori était dans le coma, donc qu'elle était encore faible. Le jeune homme lui promis de se montrer doux et calme puis se dirigea vers la chambre de son aimée.  

Il en ouvrit la porte mais s'arrêta sur le seuil, estomaqué. La vision de son ange dans ce lit impersonnel, aussi blanche que les draps et les yeux clos, l'acheva en silence. Des images de sa Kaori lui défilèrent devant les yeux : il la revoyait riant aux éclats, armée de ses massues ou encore rouge de confusion quand il lui faisait des compliments. La jeune femme pleine de vie qui habitait ses souvenirs n'avait plus rien à voir avec celle qui se trouvée devant lui. Il prit une profonde inspiration et vint s'installer à côté du lit. Il savait que quand les gens étaient dans le coma, ils entendaient les voix de leurs proches mais encore fallait-il qu'il sache quoi lui dire. Il aurait voulu lui parler de tellement de choses, qu'il ne savait par quoi commencer et puis il l'entendit. Cette petite voix que certains définissaient comme conscience, celle qui nous ramenait dans le droit chemin quand on s'en éloignait ou qui dans le cas présent soufflait au nettoyeur d'ouvrir son cœur à celle qui l'habitait.  

 

- Euh....Kaori ? commença avec difficulté Ryô. Je crois qu'il faut que je mette certaines choses au clair avec toi, en commençant par cette fameuse soirée... tu ne peux pas t'imaginer comme je m'en suis voulu après ton départ! Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai osé lever la main sur toi ... je sais que rien ne pourra jamais expliquer ce geste mais je peux essayer d'éclaircir quelques points. Ce que tu n'a jamais su c'est qu'à cette époque, je travaillais sous couverture pour Saeko, je devais démanteler un important réseau de la pègre japonaise et pour cela j'avais du en partie redevenir, un tueur. Je sentais que ma part d'ombre revenait chaque jour un peu plus en moi et cela m'affolait plus que tout. Et puis quand je rentrais le soir, je te trouvais gaie comme un pinson à m'attendre. Je sentais bien qu'il se passait quelque chose de ton côté, que tu profitais de mon absence pour vivre. Il n'y a eu alors qu'un pas pour que je me mette à penser que tu voyais un autre homme durant la journée, et bien entendu la jalousie m'a de nouveau consumait. Je suis devenu cynique avec toi, voir vraiment méchant pour que tu m'avoues quel était le mec qui te rendait aussi joyeuse. Toi tu n'a jamais compris ce qui m'arrivait, peut-être aurais-je du t'en parler calmement, mais à ce moment-là j'étais trop préoccupé par ma jalousie plus que par autre chose. Ma mission se compliquant de jour en jour, j'ai commencé à ne trouver comme seul refuge, de m'enivrer jusqu'à en perdre la raison. J'oubliais ainsi que j'étais de nouveau un ange de la mort et que toi tu en aimais un autre.  

Et puis ce fameux soir, tu as décidé de sortir avec les filles, j'ai cru que tu allais rejoindre ton amant et je t'ai pris en filature. Tu ne t'es même pas aperçue de ma présence: je t'ai vu t'amuser durant toute la soirée mais j'ai surtout vu ce type qui te regardait avec des yeux de merlan frit et j'ai vu rouge. Peu avant que tu partes, j'ai quitté la boîte et j'ai regagné l'appart. Puis tu es rentrée et la suite tu la connais. Kaori, je ne te demanderais jamais assez de m'excuser : j'étais ivre que ce soit tant pas l'alcool que par la jalousie. Le coup est parti et je l'ai regretté depuis tout ce temps. Aujourd'hui tu es sur ce lit d'hôpital et moi je ne peux rien faire, je vais devoir te laisse de nouveau partir. Je sais que je vais encore souffrir, que ton absence va cruellement se sentir mais c'est apparemment la seule solution pour que tu vive. Mais avant que tu me quittes de nouveau j'ai quelque chose pour toi....  

 

Ryô se releva de sa chaise, fouilla sa poche et enfin trouva ce qui l'occupait depuis un moment déjà. La bague qu'Hide avait donné à Kaori : la jeune femme était partie ce soir-là sans rien emporter et surtout sans emporter le plus important, cette bague et ses photos. Le nettoyeur prit la main gelée de son ange et s'agenouillant solennellement, dit dans un souffle :  

 

- Peut-être que tu ne te souviendras pas de tout ces mots mais une chose est sûre la bague t'en rappellera l'origine. Kaori Makimura, je t'aime plus que de raison, plus que ma vie et je suis le plus stupide des hommes de t'avoir laissé m'échapper. Tu es la lumière de ma vie, la seule femme qui occupe réellement mon cœur, mon ange...  

Je t'en prie fais moi la promesse de survivre et de revenir, même si tu ne reviens pas pour moi, reviens, car je ne supporterais pas de te savoir loin Je t'aime et je t'aimerais pour le restant de mes jours...  

Le nettoyeur se releva et calant la main de son ange sur son cœur, vint déposer ses lèvres sur celles de la jeune femme en un chaste baiser. Il ne voulait pas que leur véritable premier baiser se passe de la sorte, il voulait juste laisser l'empreinte de son amour sur elle. Il se retira doucement et regarda avec tendresse sa femme. C'est à ce moment qu'il remarqua que Doc avait laissé une radio allumée dans le fond de la chambre, certainement pour que Kaori ne tombe pas trop profondément dans le coma. Il se surprit à en écouter les morceaux, et soudain il entendit des accords qu'il ne connaissait que trop bien. Cette musique il l'avait entendu le lendemain du départ de Kaori : les mots correspondaient tellement bien à ce qu'il ressentait qu'il l'avait alors écouté en boucle. Encore aujourd'hui cette chanson était révélatrice, c'est pourquoi Ryô se leva, prit le poste et vint le placer près de Kaori. Il en augmenta le volume et pour une fois dans s a vie se laissa submerger par ses émotions.  

 

Puisque l'ombre gagne  

Puisqu'il n'est pas de montagne  

Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli  

Puisqu'il faut apprendre  

A défaut de le comprendre  

A rêver nos désirs et vivre des "ainsi soit-il"  

 

Et puisque tu penses  

Comme une intime évidence  

Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire  

Puisque c'est ailleurs  

Qu'ira mieux battre ton cœur  

Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir  

 

Puisque tu pars  

 

Que les vents te mènent  

Où d'autres âmes plus belles  

Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus  

Que la vie t'apprenne  

Mais que tu reste la même  

Si tu te trahissais nous t'aurions tout a fait perdu  

 

Garde cette chance  

Que nous t'envions en silence  

Cette force de penser que le plus beau reste à venir  

Et loin de nos villes  

Comme octobre l'est d'avril  

Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile  

 

Sans drame, sans larme  

Pauvres et dérisoires armes  

Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur  

Puisque ta maison  

Aujourd'hui c'est l'horizon  

Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir  

 

Mais pas trop tard  

 

Dans ton histoire  

Garde en mémoire  

Notre au-revoir  

Puisque tu pars  

Dans ton histoire  

Garde en mémoire  

Notre au-revoir  

Puisque tu pars  

 

J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes  

Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait  

J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force  

Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez  

Pas assez, pas assez, pas assez  

 

Dans ton histoire  

Garde en mémoire  

Notre au-revoir  

Puisque tu pars  

 

Puisque tu pars - Jean-Jacques Goldman  

 

Les dernières notes de la chanson terminèrent : une silhouette venait de se relever, de baisser le son et déposant un ultime baiser sur les lèvres de l'endormie, elle quitta la pièce. Avant que la porte ne se referme on put entendre :  

- Je t'aime à jamais mon ange ... City Hunter for ever....  

La chambre redevint brusquement silencieuse mais désormais une bague brillait au doigt de Kaori et à côté d'elle avait été déposé deux photos : celle où elle posait avec son frère et une seconde où elle se trouvait avec Ryô. Au bas de cette dernière, écris rapidement " Ne m'oublies pas moi, je ne le pourrais jamais...Je t'aime...". Les derniers mots avait coulés sur le papier glacé, emportés par les fugaces larmes de leur auteur.  

 

 

 

NDA : Bonjour à tous ! Excusez moi cette petite intrusion mais voilà j’ai un dilemme et vous êtes les seuls à pouvoir m’aider. Cette fic était censée être un two-shot mais en relisant ce second chapitre, je me suis aperçue que cela finissait vraiment tristement! Alors je me suis demandée s’il fallait que j’écrive un ultime chapitre de conclusion un tantinet plus joyeux ou s’il fallait que je reste sur le soft de cette fin ? C’est la question que j’aimerais vous poser : dois-je écrire une autre chap’ ou alors je laisse cette histoire sur l’inspiration triste ? J’attends vos suggestions dans vos reviews et je verrais bien ce qu’il en ressortira! Merci par avance. Indiana  

 

 


Capitolo: 1 2 3


 

 

 

 

 

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