Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Indiana

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 11-04-08

Ultimo aggiornamento: 06-11-08

 

Commenti: 51 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori ne pensait pas que ce bout de chou reviendrait dans sa vie... et pourtant les voilà à nouveau liées...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon petit bout d'espoir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon petit bout d'espoir

 

Capitolo 2 :: Les explications

Pubblicato: 24-04-08 - Ultimo aggiornamento: 24-04-08

Commenti: Bonjour! Eh bien merci à tous pour vos superbes reviews, je suis heureuse d'avoir su autant susciter votre interêt! Je m'amuse énormément à écrire cette fic surtout avec le zozotement de le petite! lol J'en profites pour remercier particulièrement Olive et Seb (ils sauront pourquoi), dire à Stella que je n'ai absolument pas voulu "copier" et j'espère que ton esprit est pas aussi tarabiscoté que le mien parce que sinon, t'es mal barrée!lol Et pour finir un ptite dédicace à RKever : merci de prendre de mes nouvelles et pour ta gentillesse! Voià mais je vous embrasse bien sûr tous et je vous souhaite une bonne lecture!

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Le retour au Cat's se passa dans une bien étrange ambiance : Ryô portait Kaori dans ses bras mais contrairement à son habitude, il ne la dévorait pas du regard . Certes, il avait les yeux rivés sur elle mais ce n'était pas pour son simple plaisir : il semblait être à la recherche d'une quelconque marque. Comme s'il pouvait trouver une trace de la faute de sa partenaire. Il ne pouvait se résoudre à croire que Kao avait une fille et pourtant la petite fille qui courait au côtés de Mick en était la preuve vivante. Plus Ryô la regardait, plus il lui semblait voir une réduction de sa partenaire : Esperanza possédait le même regard rieur que Kaori, le même sourire franc et éclatant mais surtout elle possédait une aura qui ressemblait tant à celle de sa prétendue mère. Le nettoyeur resserra son étreinte autour du frêle corps de sa partenaire comme pour effacer les traces invisibles qu'un autre aurait pu laisser sur le corps de cet ange. Car si la petite était bien une descendante des Makimura, cela ne pouvait s'être fait que d'une seule façon et cette façon Ryô refusait que Kaori l'est testée. Il secoua la tête avec force pour chasser ses pensées moroses. Mick remonta au niveau de son vieil ami et s'assura que ce dernier était prêt à affronter leurs amis.  

 

La porte du Cat's tinta doucement faisant lever la tête des tenanciers. En voyant son amie dans leur amie, Kazue et Miki se précipitèrent sur le nettoyeur et l'accompagnèrent à l'étage pour que la jeune infirmière puisse porter les premiers soins à la patiente. Ryô les regarda faire un instant mais fut vite chassé de la pièce par une massue et un plateau. Il redescendit plus vite que son ombre mais fut accueilli par un spectacle qui lui fendit le cœur. Esperanza était assise sur le tabouret favori de Kaori, et était en train d'engloutir une monstrueuse glace sous le regard protecteur de Falcon. Le nettoyeur ne put s'empêcher de sourire : cette gamine avait vraiment tout de sa partenaire. Cette façon d'engloutir avec envie une glace, de caler ses jambes contre les barreaux de la chaise, ou ce petit regard mutin, tout ce qui faisait Esperanza venait de Kaori. Cette constations serra le cœur de Ryô mais il n'en fit rien paraître et alla s'installer nonchalamment aux côtés de la petite fille. Il commanda comme à son habitude un café, et fut servi alors que les deux infirmières redescendaient. Apparemment, Kaori se portait bien mais avait besoin de repos pour retrouver les forces qu'elle avait perdu. Miki rejoint son mari derrière le comptoir et demanda joyeusement :  

- Mais au fait, Ryô dis-moi, qui est cette charmante petite-fille avec toi ?!  

- Vous zavez Madame, ze zuis azzez grande pour répondre zeule à zette question!  

- Oh excuses-moi, ma grande! fit Miki confuse et surprise à la fois. Alors qui es-tu ?  

- Ze zuis Ezperanza, la fille de Kaori.  

Pour la seconde fois dans la journée, la nouvelle que cette pseudo-maternité provoqua un silence religieux dans la pièce. Et cela même parmi les sœurs Nogami qui venaient d'entrer dans le café: Saeko pourtant maître de ses émotions, ouvrait un four pas possible et Reika semblait fixée à la porte d'entrée. Kazue qui avait porté sa tasse à sa bouche venait de stopper son geste tout comme Miki avait stoppé son essuyage d'assiettes. Personne ne semblait vouloir reprendre le dessus : Ryô s'en désola mais trouva un moyen bien particulier de modifier l'attitude de ses amis. C'est pour cela que sans prévenir, le nettoyeur quitta son tabouret, se débarrassa de tous ses vêtements en vol et tenta d'entrer en contact à sa manière avec l'aînée des sœurs. Mais alors qu'il croyait son but atteint, surtout grâce à l'absence de Kaori, il fut déporté de son objectif par une massue. Interloqué, il se releva et se saisit du bout de bois qui l'avait éjecté : c'était bien une massue mais elle n'était pas de la taille de celles de Kaori et encore moins de leurs masses. Non, cette massue était une "gentille massue" mais qui avait pourtant réussi à le faire dévier de sa trajectoire. Il fit tournoyer entre ses mains "l'arme" et lança d'une voix aigre:  

- Je peux savoir qui m'a envoyé cette massue ? Ma partenaire n'étant pas dans les parages, j'aimerais savoir qui croit pouvoir me corriger à sa place ?!  

Un silence significatif s'en suivit : Ryô déduit de ce manque de réponse que le coupable ne voulait pas se dénoncer mais en réalité personne ne savait qui avait lancé cette massue. On aurait dit qu'elle était soudainement apparue dans l'air et telle une missile avait percuté Ryô.  

- Zi vous voulez zavoir qui z'est qui vous z'a corrizé : z'est moi!  

Tous les regards se tournèrent vers la petite fille assise devant une coupe de glace : elle avait du chocolat plein la bouche et souriait de toutes ses dents. Le nettoyeur regarda avec plus d'attention le projectile puis regarda Esperanza avec étonnement.  

- C'est toi qui m'as envoyé ça ? demanda t-il franchement impressionné  

- Ben voui, ma Môman elle m'a touzours dit que z'était le zeul moyen de ze dérarazzer des dézénérés du zlip dans vot' zenre! Z'est l'habitude de ze zenre d'hommes!  

Et sans attendre une quelconque réponse de la part de ses hôtes, la petite replongea sa tête dans la glace en continuant goulument sa dégustation. Entre deux bouchées, elle prit tout de même la peine d'ajouter :  

- Ze zerais vous Môsieur Zaeba, ze viendrais boire mon café! Avant qu'il zoit tout froid!  

En cachant son sourire attendri, Ryô reprit sa place initiale et sirota doucement son café. Ils mourraient tous d'envie de demander de plus amples informations à cette petite-fille qui se disait héritière de Kaori. Mais l'un d'entre eux plus que les autres : Ryô voulait questionner la petite sur son passé, sur le passé de sa mère, il voulait savoir qui était son père, comment était-il, enfin toutes les questions que peut se poser un amoureux transi quand il découvre que l'objet de son affection a un enfant caché. Alors qu'il se torturait violemment les méninges, des pas légers se firent entendre dans les escaliers. Sans relever la tête de sa boisson noire, Ryô sut tout de suite à qui appartenait cette démarche si particulière. La porte de l'arrière boutique s'ouvrit sur une Kaori au traits éprouvés : les bretelles son haut avait été rabaissé au niveau de sa poitrine et son épaule gauche était largement bandée. Elle avait l'allure d'une femme au saut du lit et tentait , en se frottant avec énergie les yeux, de remettre un tant soit peu d'ordre dans son esprit. Elle regarda d'un oeil malhabile ses amis, installés autour du comptoir et elle s'arrêta brusquement, parfaitement réveillée, sur une petite fille finissant sa coupe de glace. Elle réprima un hoquet de surprise mais en rencontrant le regard noir de Ryô, ne put que déglutir avec force. Esperanza n'avait toujours pas remarqué la présence de sa mère en ces lieux mais alors qu'elle enfournait sa dernière cuillère, elle remarqua que ses nouveaux amis ne parlaient plus et elle suivit leur regard. Quand elle vit qui était la nouvelle venue, elle repoussa brusquement sa coupe et hurla à pleins poumons :  

- Mammmmaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnn!!!  

 

Et voilà la petite fusée descendue de son haut tabouret, courant dans le café et se jetant avec force dans ces bras qu'elle affectionne tant. Kaori eut un petit recul lors de l'impact mais ne put s'empêcher de déposer des nuées de baisers dans le cou de sa petite-fille. Esperanza parti d'une grand éclat de rire quand la jeune femme la déposa sur le sol mais ce ne fut pas pour autant que la petite se décrocha des jambes de sa protectrice.  

- Tu zais z'ai eu beaucoup très peur! confessa la fillette. Mais z'est pris ton portable et ze zuis tombé zur le zentil Môsieur Zaeba qui m'a dit qu'il arrivait toute suite!  

- Je suis très fière de toi , ma grande, et je suis certaine que ton père le serais aussi!  

A la mention du père d'Esperanza, la main de Ryô se serra sur sa tasse de café et cette dernière ne tarda pas à éclater entre ses doigts bleuis par la colère. Au son de l'arcopal qui se brise, Kaori sursauta et senti toute la colère qui s'émanait de son partenaire. Il avait l'air de lui en vouloir mais que pouvait-elle y faire ? Elle se décida à ignorer cet accès de colère et prenant Esperanza avec elle, s'installa sur un des tabourets. La petite, toute heureuse de retrouver sa mère, se lova un peu plus contre elle et garda ses yeux mi-clos. Miki déposa une tasse devant son ami, surement par habitude et se reculant contre le comptoir attendit en silence. Kaori put voir le regard interrogateur des soeurs Nogami, celui de ses amies barmaid et infirmière, le regard éteint de Mick, platonique de Falcon mais senti le regard noir de Ryô posé sur elle. La jeune nettoyeuse attendit la salve de question mais préféra mettre un détail au clair :  

- Avant que vous ne me posiez les questions qui vous taraudent : j'aimerais que quelqu'un emmène Esperanza hors du café.  

- Je vais m'occuper d'elle, répondit Kazue, je vais l'emmener avec moi à la clinique. Tu viens Esperanza ?  

La petite quémanda l'approbation de sa mère d'un regard et se rassura au sourire que cette dernière lui rendit.  

- Va ma chérie, et si un vieil homme se montre trop entreprenant avec les jeunes femmes, n'hésite pas à sortir ta massue!  

- Compris zef!  

La petite-fille prit la main tendue par Kazue, et toutes deux sortirent du café. Leur départ laissa planer une vague de silence dans le petit établissement : Kaori repiqua de la tête dans sa tasse de café. Elle fut rapidement sortie de sa torpeur par la voix dure d'un certain nettoyeur :  

- Et comment cela s'est fait ?  

- Je croyais que tu étais un maître dans la matière! fit Kao étonnée. Mais bon s'il faut tout t'expliquer, tu vois quand un homme et une femme font ...  

- Pas cette partie-là! tonna Ryô en la coupant. Je veux savoir quand, pourquoi et avec qui ?  

- Quand ? Ca me paraît clair, il y a huit ans. Pourquoi ? Je crois que j'ai alors suivi un schéma logique, j'avais trop bu, lui aussi, nous ne nous sommes pas protégés et neuf mois après Esperanza arrivait. Quant à savoir avec qui, cela ne te regarde en rien .  

- Comment ça, ça me regarde pas ? Ma partenaire se retrouve bêtement en cloque et moi je n'ai pas droit de savoir qui est en l'instigateur!  

- Ryô, fit Miki doucement. Calmes-toi, s'il te plaît.  

- Que je me calmes ? Que je me calmes ? Je ne peux pas me calmer alors que je découvres que Kaori m'a caché qu'elle avait une gosse! hurla le nettoyeur en renversant sa chaise  

 

Pris complètement dans sa colère, il ne vit pas que Kao venait aussi de se relever et qu'elle s'approchait dangereusement de lui. Il ne vit d'ailleurs pas la gifle arriver et ne la ressentit que quand elle le toucha. Il se retourna vers l'origine de la baffe avec une main sur sa joue meurtrie : Kaori, les larmes aux yeux, le regardait avec un air dur mais avant tout déterminé.  

 

- Ecoutes moi bien Saeba, cracha t-elle, tu peux te mettre en colère, tout casser, t'enfermer dans ton mutisme favori ou faire le tour des bars et des filles de cette ville! Et peut-être même que tu me fileras à la porte de chez nous ?!! Mais saches que quoique tu fasses, quoique tu me fasses, je ne peux pas faire comme si Esperanza n'existait pas! Je ne vais quand même pas renier ma fille pour te complaire ?!! Je ne peux pas faire comme si cette partie de ma vie n'existait pas, juste pour que le grand étalon, ne soit pas vexé dans sa grandeur!  

 

Sa tirade finie, la jeune femme recula de quelques pas et tenta de sonder les regard de Ryô. Mais ce dernier se semblait pas enclin à faire partager les émotions qui l'habitaient : il avait gardé sa main sur sa joue et la regardait avec ses yeux noirs profonds. Il soupira, ramassa son tabouret et se réinstalla devant sa collation comme si de rien n'était. Kaori fut étonnée de ce subite revirement mais rapidement l'étonnement devint de la colère et la jeune nettoyeuse décida de sortir de ce café avant de s'énerver encore une fois. Mais alors qu'elle atteignait la porte d'entrée, la voix de son partenaire la stoppa :  

- Tu vas où ?  

- Je vais à l'appart récupérer mes affaires et je vais partir avec la petite.  

- Je ne t'ai jamais demandé de partir....  

La main de Kaori se serra sur la poignée et elle lança d'une voix mal assurée, brisée par un une légère note d'espérance :  

- Que veux-tu dire ?  

- Arrêtes, je ne suis pas un monstre quand même! Je ne vais pas mettre à la porte une femme et sa fille....je veux te dire...que je peux supporter sa présence à l'appart.  

Sa partenaire manqua de sauter de joie, elle dissimula habilement le sourire qui tentait de naître sur ses lèvres. En relâchant la poignée, elle vint déposer un léger baiser sur la joue rugueuse de Ryô :  

- Merci...souffla t-elle  

 

Quelques heures plus tard, Ryô se retrouvait vautré dans son canapé , surveillant du coin de l'oeil une petite bestiole qui dessinait avec application sur la table basse. Il entendait sa partenaire fredonnait des notes gaies en cuisine : la présence de la fillette, semblait placer Kaori dans un état de gaieté sans bornes. Mais quoi de plus normal pour une mère que d'être heureuse en présence de sa fille ? Ryô souffla, de tristesse et de lassitude.  

- Qu'est ze qui ne va pô, Môsieur Zaeba ? lui demanda Esperanza en relevant la tête de son dessin  

- Rien... ne t'inquiètes pas.  

Le nettoyeur reprit alors l'un de ses magazines cachés sous les coussins de son canapé et en essaya une lecture approfondie. Mais son esprit ne parvenait pas à se concentrer sur les décolletés affriolant des bimbos de papier glacé.  

- Vous zavez Môsieur Zaeba, ze n'est pas en fuyant vos problèmes, que vous les résoudrez!  

- Ah parce que toi tu es psychologue ?  

- Je zais pas ze qu'est ce que c'est un cikologue mais ze zait que quand les môsieurs, il préfèrent regarder des madames en zous-vêtements que leur problèmes, z'est qu'ils vont mal!  

- Tu veux dire quoi par là ? demanda le nettoyeur avec un petit sourire  

- Zoyey pas ztupide! Mon pôpa, il fait pareil! Quand il est tout triste et ben il sort avec pleins de dames, et avec mon tonton, ils zortent pendant des zeures!  

- Pourquoi ton papa était triste ?  

- Parce que môman lui manquait...  

Après cette phrase, la petite se tut, voyant qu'elle venait de gaffer. Elle avait promis à son père de ne jamais dire à personne qu'il aimait encore sa mère, et la voilà qui disait tout à un parfait inconnu. Elle se rapprocha légèrement de Ryô, mit sa main devant sa bouche et chuchota:  

- Môsieur Zaeba, vous devez me promettre de ne rien dire à Kaori, parze ce Max il veut pas qu'elle zache qu'il l'aime encore fort! Vous me le promettez ?  

Elle tendit au nettoyeur son petit doigt pour sceller leur accord tacite : doigt que saisit le nettoyeur pour lui assurer son silence même si au fond de lui, tout s'effrondrait. Alors le père de la petite aimait toujours Kaori, mais quoique de plus normal après tout ? Combien d'hommes étaient passés dans leur vie et étaient tombés amoureux de sa partenaire. Elle incarnait un espèce d'idéale féminin, il était donc logique qu'un homme amoureux de Kaori, le reste pour toute sa vie, Ryô en étant la preuve vivante.  

- Esperanza, j'ai quand même une petite question à te poser, je peux ?  

- Allez-y.  

- Pourquoi appelles tu tes parents par leur prénoms ?  

- Z'est zimple quand mon pôpa il était avec môman, il faizait comme ça "Kaoooooooooorrrrrrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiii !!!!!!!" et après môman elle faizait " Max dégazes!". Et moi za m'a touzours fait rire, alors z'appelles môman Kaori et pôpa Max mais ils z'aiment pas za et ils m'empezent de le dire!  

Le nettoyeur partit d'un grand éclat de rire devant la honte de la petite-fille et devant les petites rougeurs qui ornaient désormais ses joues. Elle était mal à l'aise devant lui, et savait qu'elle en avait trop dit. Et puis sans qu'il s'y attende, elle releva la tête, tout sourire :  

- Za te dirais de regarder une cazzette avec moi ?  

- Euh...oui...euh pourquoi pas mais je ne vois pas quoi ?  

L'esprit de Ryô se mit à vagabonder vers certains de ses films personnels qu'il aurait plaisir de revoir mais il ne pouvait decemment pas le faire avec cette petite dans les parages. Ils fut ramené sur terre par une voix fluette :  

- Ze vous z'interdit de me prozeter un de vos films de pervers! Moi ze veux regarder le Roi Lion!!  

- Euh, tu sais, j'ai passé l'âge...  

L'ombre d'une petite massue apparut au-dessus de la tête du nettoyeur, qui se recula instinctivement et battant des main devant l'objet de torture, se mit à gémir :  

- D'accord, va pour le règne animal! Allez viens on va regarder le Roi Lion!  

 

Une belle voiture de sport rouge se stoppa devant un bâtiment de brique bien connu: la conductrice en monta les escaliers avec rapidité et après avoir adressé quelques coups à la porte, entra dans l'habitation. Elle fut accueillie par de puissants éclats de rire en provenance de l'étage et par Kaori qui lui faisait signe de la rejoindre en cuisine. La jeune femme s'activait entre les différentes casseroles.  

- Je peux savoir qu'est ce que Ryô trafique là-haut ? demanda Saeko  

- Figures-toi qui Monsieur "je peux supporter la présence d'Esperanza à l'appart" et en train de se bidonner avec la petite devant le Roi Lion! Et ne me demande pas pourquoi, ils viennent de me mettre à la porte, en me disant que c'était leur secret.  

- Ah, très bien. C'est toi que je voulais voir de toute façon!  

Alors que la jeune nettoyeuse s'essuyait les mains, l'inspectrice vit glisser à elle un dossier brun. Kaori n'eut pas à l'ouvrir pour savoir ce qu'il contenait :  

- Alors tu es au courant.  

- Pourquoi ne pas nous avoir dit la vérité ? s'enquit Saeko  

- Tu veux dire que j'aurais du vous dire que je n'étais pas saoule ?!!  

- Arrêtes avec cette histoire...la vérité n'est pas si terrible...  

- Pas terrible ? Peut-être mais elle est dangereuse! Tant pour la petite que pour nous! Je ne peux pas me permettre de la faire de nouveau souffrir, elle a déjà assez donné.  

- Pourquoi ne pas en parler à Ryô ? Je suis sûre qu'il pourrait t'aider ?!  

- Tu sais on dit que la vérité n'est pas toujours bonne à dire, et bien c'est le cas ici! Tu as vu comment il a réagi dans le café, pour un simple oubli de protection! Alors tu penses bien que s'il savait quels risques j'ai encouru, il me foudroierait sur place!  

- Kaori ....  

- S'il te plaît, Saeko, la coupa la jeune femme, tu sais ce secret il est conservé par très peu de personnes, tu viens de rejoindre le cercle des initiés et j'espère que tu sauras tenir ta langue. Si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour la petite, je t'en prie.  

 

La jeune commissaire soupira profondément : elle ne voulait pas se mettre en porte-à-faux avec la jeune femme mais elle savait aussi les risques que son silence apporterait. Elle continua de réfléchir sous le regard suppliant de Kaori et lâcha finalement:  

- Très bien, je ne dirais rien mais promets-moi de faire attention. Et si je vois que la situation devient ingérable, je te préviens, que j'interviendrais! Compris ?  

Kaori acquiesça silencieusement. Après que Saeko soit au courant ne changerait pas son problème mais il était certain que vu la tournure que prenait les choses, le soutien de la jeune inspectrice ne lui serait pas de trop. Elle n'avait pas eu le temps d'en parler avec Max mais si son idée de l'affaire était la bonne, alors sa vie allait sérieusement se compliquer dans les semaines à venir.  

 

 


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