Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Indiana

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 11-04-08

Ultimo aggiornamento: 06-11-08

 

Commenti: 51 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori ne pensait pas que ce bout de chou reviendrait dans sa vie... et pourtant les voilà à nouveau liées...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon petit bout d'espoir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon petit bout d'espoir

 

Capitolo 3 :: Je me battrais pour lui

Pubblicato: 18-07-08 - Ultimo aggiornamento: 29-03-12

Commenti: Bonjour à tous! Et oui c'est encore moi pour une nouvelle maje mais voilà comme beaucoup d'auteurs je vais être absente les prochaines semaines alors je préfères poster maintenant comme cela on ne pourra pas dire que je suis diléttante! Oui Saoria, tu vois je n'oublies pas ... michante ! En plus, je poste aussi aujourd'hui pour que tu es ce chapitre avant dimanche, si c'est pas être gentille ça ! Et puis j'adore aussi nos gros délires pas com's interposés, je me marre à chaque fois et je suis trop heureuse que tu t'amuses aussi ! Un gros bisous aussi à ma super Stella qui écrit un fic que j'adore et qui as toujours un petit mot à mon attention. Voilou, je fais bien évidemment un énorme zoubi à tous ceux qui laisse des reviews sur cette fic et sur les autres ! Vous être trop géniaux et c'est grâce à vous si cette fic continue! Je ne croyais vraiment pas à l'avenir de cette fic mais vous m'avez démontré le contraire! Merci, alors bonne lecture à tous ! A très vite pour de nouvelles aventures en compagnie de votre dévouée Indiana ! A moins que je ne me paume durant mes transferts aériens, et que je finisse pas barboter en pleine mer comme Ryô et Kao... Pour le coup, ayez pitié retenez Saoria ! lol Allez j'arrête mon délire et je files faire mes bagages !

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

- Kaori ? Tu aurais une minute à m'accorder ?  

 

Kaori se figea devant le plan de travail en entendant son partenaire lui parler : elle se doutait de ce dont il voulait parler avec elle. D'Esperanza. Elle n'avait toujours pas eu de réelle explication avec lui au sujet de la petite, leur altercation du matin n'ayant abouti à rien de concret, si ce n'est évacuer leurs colères respectives. Il était vrai aussi, qu'elle n'avait rien tenté dans se sens : elle redoutait en quelque sorte cette véritable confrontation avec Ryô. Son partenaire ayant le don de faire avouer n'importe quoi à n'importe qui et elle, ayant la malchance de ne pas savoir mentir. Elle fit d'abord semblant de n'avoir pas entendu la supplique de son partenaire, faisant mine d'être trop absorbée par sa vaisselle mais finalement quand elle sentit que le regard de Ryô se faisait de plus en plus oppressant, elle céda.  

 

- Que ce passe t-il ?  

- Qu'est ce qui se passe ?! fit Ryô avec ironie. Figures-toi que j'apprends que ma partenaire a une fille et la seule explication qu'elle a été en mesure de me donner fut qu'elle était trop saoule pour penser à se protéger! De plus, elle refuse de me dire qui est le père de l'enfant.  

- Je te l'ai déjà dit, Ryô, soupira Kaori. Je ne vois pas l'utilité de t'informer sur l'identité du père d'Esperanza, je ne vois pas en quoi le fait que tu connaisses son nom va t'avancer ?!  

- M'avancer n'est pas le terme que j'aurais employé mais vois-tu il y déjà quelques années, j'ai promis à mon meilleur ami de veiller sur sa petite-sœur. Je savais que ce ne serait pas chose aisée car elle avait le pire des caractère possible et pourtant j'ai accepté. Sauf qu'à l'heure actuelle, je sens que je suis en train de manquer à ma parole parce que je suis étranger à ta vie.  

- Tu n'es pas étranger à ma vie sous prétexte que tu ne sais pas avec qui j'ai eu Esperanza...  

- Mais bien sûr que si Kaori! s'écria le nettoyeur. Depuis plus de cinq ans, je te rappelles que nous partageons le quotidien... On vit ensemble, on travaille ensemble et avant tout nous sommes amis... par respect pour tout ce que ceci représente ... par respect pour moi comme pour la mémoire d'Hide, tu dois me le dire...  

 

A la mention de son défunt frère, la jeune femme arrêta son travail et fit se perdre son regard par la fenêtre lui faisant face. Combien de fois avait-elle entendu parler de cette promesse que Ryô aurait faîte à Hideyuki, la concernant ? Elle ne les comptait plus mais cette parole d'homme régissait sa vie depuis bien longtemps : elle pouvait comprendre que Ryô se pose mille-et -une questions au sujet de la petite. Mais que pouvait-elle faire: lui dire la vérité et encaisser la colère qu'il lui servirait inévitablement ? Continuer à jouer la carte de l'indifférence ? Ou alors poursuivre son jeu d'actrice ? En tout cas, elle ne voyait pas comment lui répondre sans mettre en danger la conservation du secret. Elle se résigna et lança d'une voix mal assurée :  

 

- Que veux-tu savoir au juste ?  

- Commence par m'en dire un peu plus sur le père d'Esperanza ?  

 

Ce fut le moment que choisi Saeko pour entrer dans la cuisine : la jeune inspectrice voulait voir de quelle manière Kaori allait présenter la chose à son partenaire. Elle savait, elle aussi, que le nettoyeur pouvait avoir des réactions excessives dès que les problèmes touchaient de près ou de loin son ange. Il ne se montrait alors plus maître de lui-même et la jeune femme sentait que Kaori aurait besoin de son soutien pour la confrontation.  

D'ailleurs, la nettoyeuse était en train de chercher une histoire à servir à son partenaire dans sa tête. Se faisant, elle tourna la tête vers sa fille qui jouait dans le living. La petite avait chapardé les menottes de l'inspectrice et essayait d'en trafiquer l'ouverture avec un couteau qu'elle avait "emprunté" durant le déjeuner. Kaori sourit doucement et replaça son attention sur son partenaire qui la regardait avec intensité :  

 

- Par où commencer ... euh... il s'appelle Max Harrison, il a trente-quatre ans et est, pour ce que je m'en souvienne, agent fédéral. Quand je l'ai rencontré, j'ai tout de suite senti que le courant passer entre nous... il me comprenait et moi, j'étais fascinée par lui. Il savait s'attirer les faveurs féminines, et la sympathie masculine... Il était drôle, charmeur tout autant que charmant en somme tout ce dont rêve les filles... moi je ne pensais pas qu'il m'accorderait un regard et puis finalement... enfin bref, on a commencé à se fréquenter de manière plus assidue et un soir de fête un peu trop intensive, on a concrétisé. Le lendemain, je me réveillais entre ses bras et neuf mois plus tard, je tenais son enfant entre mes bras... Voilà en gros l'histoire de la conception d'Esperanza.  

- C'est tout ? s'étonna Ryô. C'est tout ce que tu as a me dire ?  

- Tu t'attendais à quoi au juste ? fit Kaori en haussant le ton. Tu voulais peut-être que je te décrive ma nuit en détail ? Que je te dise de quelle manière Max à réussi à mettre un travelo pareil ? Comment moi la puritaine Kaori j'ai pu omettre de me protéger durant une nuit de débauche ?  

 

Voyant que le ton commençait à monter crescendo entre les deux protagonistes et craignant que la dispute de ce matin ne se reproduise : Saeko décida qu'il était grand temps pour elle d'intervenir dans cette histoire :  

 

- Euh... je pense que ce que moi j'aimerais savoir c'est comment est ce Max ?! Je te connais assez bien pour définir à peu près ton type d'homme, j'ai donc une idée relative de ce représentant de l'espère masculine mais je préférais que tu m'en dises plus sur lui...  

 

Face à la demande de son amie, Kaori hésita un instant : elle savait que Saeko était au courant de toute l'affaire et qu'elle devait se demander pourquoi elle continuait à mentir à Ryô mais pourquoi diable l'entraînait-elle sur le ce chemin-là ? Lui décrire Max... quelle idée saugrenue! Qui plus était, elle se connaissait : elle allait se laisser emportée par la douceur qu'elle éprouver pour son ami, par les sentiments qui étaient gravés en elle...  

De plus, la jeune femme pouvait sentir le regard noir de Ryô s'insinuait en elle, refroidissant chaque parcelle d'elle même et imprimant sur sa peau, une colère mal contenue. Elle masqua son agacement : cette histoire prenait un tournant encore plus complexe qu'à l'époque. Kaori avait eu déjà énormément de mal à ne pas laisser tout cela prendre le pas sur sa vie mais si maintenant on lui compliquait encore plus tâche, elle ne devait pas chère de sa résistance mentale.  

 

- T'en dire plus sur Max ? tenta Kao d'une manière détachée. Max est un idéal masculin pour beaucoup de femme : c'est un séducteur dans l'âme mais il sait vous séduire d'une manière toute particulière. Il parvient à vous faire croire que vous êtes la seule femme de l'Univers, la seule qui compte à ses yeux et surtout la seule avec laquelle il veut être. Il m'emmenait diner presque tous les soirs, on allait au cinéma ou voir des expositions en vogue, on visitait de nombreux musées et il me faisait connaître des endroits isolés et somptueux. Il aimait qu'on se promène le long des cours d'eau, ou profitant d'une nuit de pleine lune, il m'offrait un pique-nique surprise. Il pouvait alors parler durant des heures, de sa vie, de son travail et moi je l'écoutais sans broncher, juste pour avoir le plaisir d'entendre sa voix grave, ses intonations douces et ses hésitations adorables. Je me sentais si bien entre ses bras, calée contre son large torse avec les battements de son cœur comme unique musique. Je sais que j'ai fait de nombreuses jalouses à l'époque mais sur le coup j'étais trop prise par mon bonheur pour m'en rendre compte...  

- Tu étais vraiment amoureuse ... sourit Saeko  

- Je l'étais et je pense que j'entretiendrais à jamais envers Max, de tendres sentiments... Peut-être moins forts qu'à l'époque mais toujours présents...  

 

A la fin de sa phrase, Kaori se sentit plus lourde tant par la tristesse que par l'agacement. Elle en avait assez de cette histoire qui les poursuivait : c'était certes grâce de tout cela qu'elle avait rencontré Max mais c'était aussi à cause de tout ça qu'elle avait du subitement le quitter. Et puis maintenant, elle se mettait son partenaire actuel à dos pour cette histoire. Si elle ne s'était pas retenue, elle aurait certainement envoyé tout valdinguer pour évacuer sa colère mais elle fut interrompue par la sonnerie du téléphone qui résonna avec vigueur dans l'appartement. L'alarme fut suivie par des petits pas précipités et un décrochage de combiné maladroit :  

 

- Voui ? Vous zêtes bien chez Môsieur Zaeba et chez ma môman! Ze zuis Esperanza, que puize-ze pour vous ? fit la petite fille  

- Esperanza ? rit une voix d'homme. Tu es devenue l'assistante de ta mère ?  

- Mais qui vous z'êtes ?  

- Je suis le grand méchant loup...  

Reconnaissant la voix caverneuse de son père, la fillette sauta sur place et hurla :  

- Papaaaa!  

 

A la mention du terme de "Papa", les trois occupants de la cuisine relevèrent subitement la tête. Kaori fut la première à réagir : elle jeta son torchon sur le plan de travail et se dirigea quasiment en courant vers sa fille. Saeko et Ryô suivirent des yeux sa sortie : la jeune inspectrice était en quelque sorte rassurée que Max reprenne contact avec son amie car elle connaissait la valeur du jeune homme et savait que Kaori aurait besoin de tout le soutien possible. Mais le nettoyeur lui n'était pas vraiment heureux que sa partenaire reçoive cet appel : quand elle avait décrit le père d'Esperanza, il avait senti que cet homme avait su s'attirer les faveurs de son ange, qu'il avait su être l'homme idéal à ses yeux... Elle semblait encore sous l'emprise de sentiments amoureux pour cet homme sinon elle n'aurait pas eu une telle douceur dans la voix, elle n'aurait pas eu ce regard si envoûté... Il n'appréciait pas de vois qu'un autre que lui parvenait à imprimer cet air si détendu sur les traits de sa femme. Son regard s'était légèrement voilé quand il emboîta le pas à ses compagnes.  

Kaori se saisit du combiné que lui tendait triomphalement Esperanza :  

 

- Max ? C'est bien toi ? haleta t-elle dans le combiné  

- Oui... fit l'homme la voix d'abord faible et qui finalement se termina en un quinte de toux mal contrôlée. Je vais bien...  

- Tu te fous de moi ?! hurla Kaori. Qu'est qui se passe ? Où es-tu ?  

- Disons juste que je crois que je commence à me faire vieux... je n'ai pas réussi à sortir indemne de l'embuscade de ce matin...  

- Où es-tu ?  

- Pour être franc, je n'en sais absolument rien et quand bien même je le saurais, je ne te le dirais certainement pas.  

- Mais pourquoi ? paniqua la jeune femme. Tu vas me dire ce qu'il se passe à la fin ?  

- Rien, rien... il ne se passera plus rien désormais... parvint à articuler Max. Prends soin d'Esperanza... je suis désolée de t'avoir causer tant de soucis... merci pour tout ce que tu m'as offert...  

- Max ?? s'époumona la nettoyeuse. Réponds-moi, je t'en prie! Réponds-moi!  

 

Mais en réponse Kaori n'obtint le que le bip incessant d'une conversation perdue: elle se mit à sangloter sous le regard interrogateur de ses amis et finalement tomba à genoux, secouée par des spasmes de douleur. Saeko se baissa à sa hauteur et tenta de la prendre dans ses bras mais la jeune femme se dégagea. Kaori se recroquevilla sur elle-même, et se calant dans un coin de mur, laissa le chagrin rendre le dessus sur sa résistance. Ryô se sentait désemparé parce qu'il voyait : comment l'aider ? Que pouvait-elle avoir entendu pour être dans un état pareil ? Que pouvait lui avoir dit Max pour qu'elle pleure ainsi ? Il voulut tenter lui aussi de consoler Kaori mais il se fit devancer par une fillette :  

 

- Môman ? dit Esperanza. Pourquoi tu pleures ? Parce que Pôpa va mourir ?  

Kaori releva le tête vers sa fille qui venait de s'asseoir devant elle et qui lui tenait les mains dans les siennes.  

 

- Tu zais Pôpa il m'a toujours promis que zamais il ne partirait avant que ze ne zois en zécurité! Ze zais qu'il avait l'air tout fatigué mais ze zuis zûre qu'il est pas zencore mort! Il zait que ze l'aime et que toi aussi, tout au fond de ton coeur, tu l'aimes encore. Alors il va ze battre! Et puis z'il veut pas et ben moi z'irai le cherché!  

 

La jeune femme regarda son petite bout: Esperanza avait ce sourire si franc, elle semblait avoir une entière confiance en son père. Il leur avait promis à toutes deux qu'il ne les laisserait jamais tant qu'elles ne seraient pas en parfaite sécurité. Kaori se rappelait de cette promesse, des conditions dans lesquelles elle avait été prononcée, du baiser qui l'avait scellé... Quelle mère était-elle pour se laisser aller de la sorte et cela devant sa fille, ce n'était pas à Esperanza de la réconforter mais à elle de lui prouver qu'elle aussi croyait en son père, et qu'elle aussi se battrait pour qu'il leur revienne entier. Essuyant d'un geste vif ses larmes, la nettoyeuse se releva et sortit son portable de sa poche. Elle composa un numéro qui n'était pas en mémoire et attendit que la sonnerie laisse place à une voix d'homme :  

 

- Cannon, j'écoute.  

- Nicky ? C'est moi.  

- Kaori ?! s'exclama l'homme. Oh, mon amour tu m'as tellement manqué!  

- Tu vas arrêter oui ?! Sinon je préviens une certaine Kendra de tes agissements!  

- Non, non, ne lui dis rien... surtout en ce moment, elle a la main lourde sur sa massue. Mais j'imagine que tu ne m'appelles pour parler des exploits de Kendrie à la massue... Qu'est ce qui se passe, Kao ?  

- C'est Max. Il a de gros gros ennuis, ce matin nous avons été victimes d'une embuscade et je n'avais plus de nouvelles de lui. Mais il vient de m'appeler... je suis sûre qu'il est gravement blessé et même qu'il ait résolu à mourir....  

- A ce point-là ?! Ça doit être grave! La petite est avec toi ?  

- Oui ne t'inquiètes pas, nous allons toutes les deux bien mais Max...  

- Allez ça va bien se passer! la coupa gentiment Nick. Je vais te le retrouver ton chéri!  

- C'est vrai ?! fit Kaori pleine d'espoir  

- Ai-je déjà failli à une promesse ? Je commence mes recherches, toi tu n'auras qu'à rejoindre Kendra à l'hôtel!  

- Très bien j'arrive! dit la jeune femme juste avant de raccrocher  

 

Elle se retourna vers ses deux amis et vers sa fille, puis se baissant à hauteur d'Esperanza, elle dit :  

 

- Ne t'inquiètes pas ma grande, je vais retrouvais ton papa et je vais te le ramener. Tonton Nick et Tatie Kendra vont m'aider mais toi tu va devoir rester ici avec Ryô. Sois sage ma puce, je compte sur toi!  

- Voui zef! sourit la petite avant de courir à l'étage  

 

- Il est hors de question que je te laisse partir seule! intervint Ryô. Je ne sais pas quelle est la complexité de cette affaire mais tout cela me paraît trop dangereux! Et puis qui est ce Nick ? Et où vas-tu ?  

 

Kaori se rapprocha de son partenaire et lui mettant un doigt sur la bouche pour le faire taire, chuchota :  

 

- N'aies pas peur, je sais avec qui et où je vais! Je suis en sécurité avec Nick et Kendra, il ne m'arrivera absolument rien! Tu ne failliras pas à ta promesse car je rentrerais en un seul morceau, c'est promis. Je te confies Esperanza, veilles bien sur elle.  

- Mais je....  

- Chut Ryô! Je t'en prie pour une fois dans ta vie, essaies de reconnaître ma valeur et fais moi confiance.  

 

Les yeux de son ange étaient si suppliants, si demandeurs de confiance, si déterminés que la volonté de Ryô céda. Il acquiesça d'un coup de tête et Kaori lui sauta littéralement au cou pour le remercier. Après quoi, elle s'empressa de filer vers la sortie et descendant les marches quatre à quatre, elle regagna la Mini. Tout ce que Ryô entendit fut le crissement des pneus de la petite cylindrée sur l'asphalte et le vrombissement du moteur qui s'éloignait rapidement. Il reporta son attention sur Saeko qui lui dit avec un sourire:  

 

- Elle te fait faire tout ce qu'elle veut! C'est hallucinant!  

- Arrêtes, elle n'as pas l'ascendant sur moi! se défendit le nettoyeur  

- Mais bien sûr que si! Regardes toi, il suffit qu'elle batte des cils pour que tu lui décroches la Lune. Je te rappelles que tu viens de la laisser partir à la recherche de l'homme qui lui a fait un enfant...  

- Arrêtez avec cet histoire d'enfant! Je suis pas stupide quand même : Kaori est l'archétype de la femme prudente! De par notre métier comme de par sa nature, elle s'est formé une réputation de prévisionniste! Et elle voudrait me faire croire qu'elle aurait eu un gosse par oubli de protection ? A d'autres! Je suis certain que cette histoire d'enfant est bien plus compliquée qu'elle ne veut bien me le dire et que toi tu en sais plus que moi! N'est ce pas Saeko ?!  

- Eh bien... euh... pas du tout! bredouilla l'inspectrice. Qu'est ce qui te fais dire ça ?  

- Je sais pas moi... peut-être ce dossier brun que tu lui as apporté tout à l'heure ou alors vos œillades complices ?  

 

Se sentant prise au piège, Saeko regarda à droite et à gauche mais finit par se heurter au mur de volonté nommé Saeba. Elle souffla avec lassitude :  

 

- Ryô, je ne peux rien te dire... Kaori m'a fait promettre de garder pour moi ce que j'ai découvert et je ne peux la trahir! Je suis désolée...  

- Je pensais bien que tu me répondrais un truc dans le genre mais crois-tu qu'une enfant de huit ans aura la même détermination que toi ? sourit le nettoyeur  

- Tu ne vas pas quand même interroger la petite ?  

- J'vais me gêner! Si personne ne veut m'expliquer l'affaire et bien je la comprendrais de par moi-même.  

 

Pour appuyer sa décision, Ryô s'élança dans les escaliers pour rejoindre sa nouvelle amie. Le voyant disparaître au coin du mur, le lieutenant ne put s'empêcher de lâcher :  

 

- Ryô, pour une fois essaie de ne pas tout vouloir savoir... Kaori et Esperanza ont déjà tellement souffert. Tu es trop aveuglé par ton amour pour comprendre le choix de ta partenaire... vous allez tout deux en souffrir. Pourquoi y a t-il fallut que ce soit Kaori qui devienne gardienne de ce fardeau ? 

 


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