Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: saintoise , gwada

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 29-05-08

Ultimo aggiornamento: 01-10-21

 

Commenti: 72 reviews

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Sci-FiDrame

 

Riassunto: Notre couple de nettoyeur va pénétrer dans un monde dont ils ignoraient jusqu'alors l'existence, un univers plutôt terrifiant où l'existence du diable n'est plus à démontrer.

 

Disclaimer: Les personnages de "Eternity" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Eternity

 

Capitolo 2 :: inévitable destin

Pubblicato: 09-06-08 - Ultimo aggiornamento: 09-06-08

Commenti: Merci à tous pour vos reviews qui m'ont vraiment fait trop plaisir. je suis contente que ma fic ait reçu un bon accueil, je m'y attendais pas du tout. ce sont toutes vos fics sur ce site qui m'ont donné envie de poster la mienne. J'espère que mes chapitres continueront à vous plaire. Merci à ma puce pour ses supers corrections. grosses bises à tous.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

-Que me dîtes-vous là ? S’insurgea la belle inspectrice. Le corps a disparu ? Voyons, il n’a pas pu s’échapper tout seul ! Soyez un peu réaliste et retrouvez-le ! Il s’agit sûrement d’une mauvaise blague. Comment ? Vous avez déjà fouillé partout ! … Et bien, cherchez mieux et tenez-moi au courant. Cette histoire est invraisemblable !  

 

Elle raccrocha et, dépitée, se prit la tête entre les mains tout en soupirant. Quelle équipe d’enfer elle avait là ! Elle se devait d’en informer Ryo : Il allait bien rigoler ! Elle composa son numéro et lui expliqua la situation. La réaction du nettoyeur fut celle qu’elle attendait : Il explosa de rire puis, tentant de reprendre son sérieux, toussota légèrement pour reprendre la conversation :  

 

-Hm, fit-il enfin. Bon, de toute façon, dans son état, elle n’a pas du aller bien loin !  

-C’est sérieux, reprit Saeko. Et si c’était son meurtrier qui était revenu la chercher ? Peut-être a-t-il eu peur que nous trouvions une piste qui nous permettrait de remonter jusqu’à lui ? Dès que j’en sais un peu plus, je te rappelle.  

 

La conversation prit fin et Ryo recouvra soudainement son sérieux. Tout était étrange dans la mort de cette jeune femme, à commencer par sa blessure et sa disparition, sans compter le fait qu’il s’était endormi juste à côté de l’endroit où elle avait été tuée et qu’il n’avait pas senti le moindre danger. Certes, son état léthargique avait altéré ses sens, mais tout de même ! Son flair n’avait jamais failli pendant toutes ces années. Quelque chose clochait. Cette mort était inhabituelle et revêtait même un caractère mystérieux.  

Songeur, il se versa un whisky et se posta devant la fenêtre.  

Kaori arriva à ce moment-là l’aspirateur en main, bien décidée à vaincre la poussière qui accaparait son habitacle. Habillée de son jogging, elle se sentait prête à exterminer la moindre bactérie. Elle le vit alors, songeur, et posa son appareil.  

 

-Ca ne va pas ?  

-…  

-Ryo ?  

-Hier soir, en rentrant j’ai découvert une femme qui venait juste de mourir d’une blessure étrange. Elle avait sur la base du cou, deux trous profonds. Son corps a été emmené à l’hôpital de police pour une autopsie mais sa dépouille s’est volatilisée durant la nuit.  

-Il faut être complètement malade pour voler un cadavre ! S’exclama Kaori. Laisse donc la police s’occuper de tout ça. Et au lieu de rêvasser devant la fenêtre, tu devrais plutôt m’aider à faire le ménage. (Ndbéta : Mdr, elle ne perd vraiment pas le nord ;))Tiens attrape ça et astique les meubles et quand tu auras fini, tu passeras l’aspirateur, puis tu…  

 

Plus rapide que Buzz l’éclair, l’énergumène venait de s’enfuir comme un voleur ! (Nda : Tu m’étonnes, j’aurais fait pareil) et le chiffon qu’elle lui avait tout juste lancé atterri sur le sol.  

 

-Ryooooo ! Hurla-t-elle… Mais il était déjà dans la rue, draguant à tout vent les plus belles femmes qu’il croisait.  

 

****************************  

Le lendemain matin, au commissariat régnait une grande effervescence.  

 

-Inspecteur ! Inspecteur ! S’écria un policier tout en accourant vers Saeko.  

-Que se passe-t-il donc ? Fit-elle en relevant la tête  

-Vous n’allez pas en revenir ! Un témoin vient de faire une découverte plutôt macabre. Il paraît qu’il faut le voir pour y croire ! Ca s’est passé pendant la nuit apparemment. Tenez, voici l’adresse.  

 

Perplexe, Saeko prit le petit papier que le sous-officier lui tendait, se leva puis se rendit immédiatement dans un pub très connu de la cité.  

 

-Que s’est-il passé ici ? Demanda-t-elle à un policier qui transportait un brancard dont le corps était recouvert d’un drap blanc.  

-Regardez par vous-même !  

 

Lorsqu’il souleva le tissu, elle poussa un cri de surprise. C’était un jeune homme d’une vingtaine d’année, le corps cadavéreux et le visage déformé par la peur, les yeux encore ouverts de terreur et cette marque, sur son cou qui ressemblait à la morsure d’une bête sauvage, semblable à celle qu’avait la précédente victime Yoko.  

 

-Quand est-ce que cela s’est produit ?  

-Cette nuit, répondit-il en rabaissant le drap. Incroyable n’est-ce pas ? Cette raideur dans les membres seulement après 4 heures sans vie ? Et il y en a encore deux comme lui, un homme et une femme.  

 

Saeko scruta l’intérieur du pub et découvrit bientôt les deux autres corps. Elle s’en approcha et s’agenouilla. Tous deux portaient cette étrange blessure au cou, mais, sur celui de la femme, juste à côté des deux trous noirs du sang séché, des traces de griffes avaient tailladé la peau, comme une main aux ongles très longs et acérés. Elle frissonna.  

 

-Cette fois-ci, dit-elle au médecin légiste, surveillez bien les corps. J’espère qu’aucun ne disparaîtra plus.  

 

Elle scruta le bar dans l’espoir d’y trouver un indice quelconque. Une peur panique avait du y avoir lieu au vu des chaises renversées et des verres brisés, mais rien n’indiquait une présence de monstre de quelque sorte que ce soit. Cependant, son regard tomba sur les murs tapissés du pub. Ne croyant pas à ce qu’elle vit, elle s’approcha et distingua alors nettement des écorchures identiques à celles qu’elle venait d’apercevoir sur la nuque d’une des victimes. Elle n’en revenait pas de l’étrangeté de la chose et ses mains parcoururent la tapisserie écorchée. Elle en remarqua alors une seconde, parallèle à la première mais plus haute.  

 

Elle recula vivement, en proie à une soudaine angoisse. Tout ici était glauque et il y avait une odeur dérangeante, une puanteur plus exactement qui l’étouffa soudainement. Elle ne comprenait rien à rien mais depuis toutes ces années où elle était flic, c’était bien la première fois que la terreur l’avait gagnée. Et c’est presque en courant qu’elle sortit du lieu du crime.  

 

Elle respira un grand bol d’air.  

 

Ryo. Oui, c’était ça ! Il fallait qu’elle raconte tout ça à City Hunter, au moins pour la soulager de cette soudaine enquête qu’elle allait devoir mener et pour qu’elle ait un allié si jamais tout cela tournait mal.  

Lorsqu’elle entendit le nettoyeur à l’autre bout du téléphone, la voix de ce dernier la réchauffa et lui permit de lui relater tous ces derniers événements. Ryo sentit dès les premiers mots de l’inspectrice que sa voix tremblait et tenta immédiatement de dédramatiser la situation :  

 

-Saeko chérie ! Je ne te manquerais pas un peu en ce moment ? Avoue que tu m’appelles parce que tu aimerais qu’on ait un rendez-vous amoureux tous les deux, histoire de faire mokkori dans un love hôtel ? Allez, allez, tu peux tout dire à Tonton Ryo ! (Ndbéta : Mdr ;))  

-Tu es débile ou bien tu le fais exprès ? Explosa-t-elle. As-tu bien entendu ce que je viens de dire ?  

-Allons, ne me dis pas que tu as peur de la grosse bébête qui rode dans la ville. Ok, tu veux que ton preux chevalier vienne te sauver. Pas de problème, fixons une date dès maintenant mais n’oublie pas que tu me dois plusieurs coups et que tu devras t’acquitter de ta dette cette fois-ci !  

-Idiot ! Hurla-t-elle.  

 

Enervée, elle raccrocha aussi sec. Ryo avait fait mouche : Excédée par le comportement de son ami, Saeko marcha droit vers sa voiture, démarra en trombe et fila jusqu’au commissariat. Sa peur avait disparu et laissait place à une colère foudroyante. Si cet abruti s’était trouvé en face d’elle, elle aurait dégainé une des massues à Kaori et lui aurait volontiers fracassé le crâne avec ! (Ndbéta : Pf, elle est vraiment hors d’elle.)  

Le visage de Ryo s’était assombri.  

 

Le lendemain, le surlendemain ainsi que les jours qui suivirent, de nouveaux meurtres semblables en tous points aux premiers eurent lieu. Plusieurs corps disparurent pendant la nuit de la morgue tandis que les autres se décomposaient à une allure incroyable.  

 

D’après les autopsies des dépouilles restant à la disposition des médecins, les personnes avaient été complètement vidées de leur sang. Le mot « vampire » était sur toutes les lèvres mais personne n’osait le prononcer, par honte d’imaginer qu’une telle chose pouvait être possible mais aussi par peur d’attirer le mauvais sort.  

 

Les journalistes s’étaient emparés de l’affaire et cette histoire faisait la une. Assise au bar du Cat’s Eyes, Kaori reposa le journal et soupira.  

 

-Allons Kaori, ne fais pas une tête pareille ! La taquina Miki. Tout ça finira bien s’arrêter un jour. Ils trouveront bien le coupable.  

-Avoue tout de même que c’est étrange.  

-Qu’est-ce qui est étrange ?  

-Ces meurtres Miki. Ça ne te fait pas froid dans le dos la façon dont ces gens meurent ?  

-Je reconnais que ce n’est pas commun, répondit cette dernière. Sais-tu si l’enquête avance ?  

-Non, nous n’avons plus eu aucune nouvelle de Saeko. Tant mieux remarque, surtout si c’est pour nous entraîner dans des histoires abracadabrantes…  

 

La porte du café tinta et le nouvel arrivant fit mine de se jeter corps et âmes sur Miki mais fut reçu avec une poêle à frire qui lui aplatit directement sa face de pervers ! (Ndbéta : Voilà Ryo ;) nda : ben, comment t’as deviné ?)  

 

-Bonjour Ryo ! Déclara cette dernière énervée.  

-Vonfour Miki… fit-il alors tout en glissant contre l’instrument de cuisine jusqu’à terre. Les deux jeunes femmes continuèrent leur conversation comme si de rien n’était.  

 

-Espérons que tout cela cesse, soupira Kaori. C’est déjà affreux de mourir mais être tué dans de telles conditions doit être encore plus atroce.  

-A ce sujet Kaori, reprit Ryo qui venait juste de s’asseoir à ses côtés tout en fixant le journal qu’elle venait de lire et comprenant de quoi elles parlaient, j’aimerais que tu sortes un peu moins souvent jusqu’à ce que tout ça soit tiré au clair et que tu restes toujours très prudente si tu dois mettre le nez dehors.  

-Tu plaisantes Ryo ? S’étonna sa partenaire. Je…  

-Non, je parle le plus sérieusement du monde, rétorqua-t-il et je te prierai de bien vouloir m’écouter pour une fois.  

 

Incrédule, elle ne sut que répondre.  

 

-Bien, répondit-elle enfin. Je ferai comme tu voudras.  

-Parfait, dit le nettoyeur en se levant et en se dirigeant vers la porte. Je rentre. Ne tarde pas à me rejoindre  

-Euh oui, j’arrive !  

 

Les deux jeunes femmes se regardèrent, les yeux aussi ronds que des billes.  

 

-Le moins que l’on puisse dire, fit Miki, c’est qu’il était sérieux pour une fois. Il ne prend pas cette affaire à la légère.  

-Et bien, renchérit Kaori, je vais donc te laisser et me dépêcher de le rencontrer, au cas où un vilain loup-garou s’en prendrait à moi. Au revoir Miki  

-Au revoir Kaori.  

 

Elle rejoignit son partenaire qui avait pris la direction de leur immeuble et lui emboîta le pas.  

 

Les trois jours suivants, elle ne sortit pas. Ce fut Ryo qui se chargea de faire quelques courses et finalement, cela lui plaisait assez de voir qu’il prenait autant soin d’elle. Mais elle le trouvait de plus en plus renfermé, lointain et surtout très préoccupé par tous ces meurtres dans la ville. En réalité, le nettoyeur avait bien une idée sur la question mais avait énormément de mal à y accorder foi. Elle le voyait secouer la tête de temps à autre comme pour chasser une idée saugrenue ou parler dans sa barbe et là, elle ne comprenait pas un des traîtres mots qui sortaient de sa bouche. Si elle lui demandait ce à quoi il pensait, il éludait sa question et partait réfléchir dans une autre pièce.  

 

Le quatrième jour à rester cloîtrée à l’appartement, Kaori se sentait déjà enfermée, prisonnière alors que Ryo lui sortait toutes les nuits.  

Zut ! Elle en avait raz le bol ! Aujourd’hui, elle irait faire les magasins, c’était décidé !  

 

Profitant de l’absence de son partenaire, elle sortit. L’air du dehors lui fit le plus grand bien et en plus, il faisait très beau. Elle passa une main dans ses cheveux et regarda le soleil comme si elle voulait s’imprégner de la chaleur de ses rayons. Poursuivant sa route, elle s’arrêta devant plusieurs vitrines, se réjouissant des différentes tenues qui y étaient exposées. Elle rentra dans une boutique et y acheta un joli petit tailleur jupe courte de couleur mauve. Lorsqu’elle en ressortit, elle se heurta à un homme qui marchait sur le trottoir. Dans la collision, son paquet lui échappa et tomba au sol.  

 

-Excusez-moi, balbutia-t-elle tout en le ramassant.  

 

Mais lorsqu’elle se releva et vit son interlocuteur, son cœur manqua un battement. Cet homme était si séduisant, si élégant, si raffiné et ses yeux...Ses yeux perçants étaient d’un bleu infini… Aussi bleus que l’océan et elle ne pouvait pas décrocher son regard du sien. Ses longs cheveux bruns et bouclés qui lui tombaient sur les épaules lui donnaient un air de Casanova. Kaori était subjuguée par tant de charisme. Cet inconnu avait un charme fou.  

Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle le dévisageait et avec quelle effronterie, elle rougit aussitôt.  

Tel un gentleman, il se saisit d’une main de Kaori qu’il baisa.  

 

-Je suis certainement le plus heureux des hommes sur cette terre car j’ai aujourd’hui la chance de vous rencontrer.  

 

Cette voix…Envoûtante…Enjôleuse…Comme venue d’un autre monde… Mystérieuse et profonde. Kaori souhaitait qu’il parle encore et encore. Le temps s’était comme suspendu à ses lèvres. Elle le regardait toujours et voyagea au travers de ses yeux, survolant des plaines, s’engouffrant dans des forêts immenses et magnifiques, traversant un océan et se retrouvant au milieu d’une meute de loups aussi doux que des agneaux.  

Choquée par ces visions inattendues qui la firent revenir aussitôt sur terre, Kaori effrayée, recula d’un pas et retira vite sa main toujours emprisonnée entre les paumes de l’étranger.  

 

-Allons bon, dit ce dernier, voilà que je vous fais peur. Ce n’était pas mon intention, veuillez m’en excuser. Je me présente : Duc Lamie pour vous servir.  

-Kaori, fit-elle simplement tout en réchauffant sa main devenue glacée au contact du Duc. Je dois vous paraître étourdie. Je ne vous ai pas vu arriver.  

-N’ayez crainte. Il ne me déplaît pas d’avoir rencontré une telle beauté et un tel hasard ne peut exister.  

-Je…Je dois vous laisser, veuillez m’excuser.  

-La providence vous a mise sur mon chemin et nous serons certainement enclins à nous revoir. Soyez prête à être foudroyée par l’amour. (Ndbéta : Il est plutôt sûr de lui ce Duc) (nda : ben il peut, t’as pas lu comme il est beau, j’aurais pas résisté moi non plus…)  

 

Les derniers mots du Duc lui firent l’effet d’un électrochoc qui l’a laissa pétrifiée sur le trottoir. Lorsqu’elle reprit ses esprits, il était parti.  

Elle se retourna et le chercha du regard dans la foule, mais il devait être déjà loin car elle ne le vit pas. Perturbée à un plus haut point par cette fortuite rencontre, elle reprit le chemin de l’appartement en marchant tel un automate dans les rues. La jeune femme faillit même en rater l’entrée de son immeuble.  

 

Il était 18h30 et Ryo n’était toujours pas rentré, mais bizarrement, elle ne s’en offusqua pas. Enfoncée dans le canapé, toutes ses pensées étaient dirigées vers le Duc Lamie et elle revit son portrait d’aristocrate qui resterait pour longtemps dans sa mémoire, elle en était certaine. Elle en oublia même de préparer le repas. A 20h15, la porte s’ouvrit et Ryo entra :  

 

-Kaori ? J’ai une faim de loup ! Qu’est-ce qu’on mange ?  

-Mon Dieu, le repas ! J’ai totalement oublié !  

-Tu es sortie ? Remarqua alors le nettoyeur en voyant qu’elle avait quitté son habituelle tenue d’intérieure ainsi que le paquet d’une des boutiques de Tokyo à ses côtés.  

-Oui, dit-elle mais comme tu peux le remarquer, il ne m’est rien arrivé. Viens donc m’aider à préparer le dîner au lieu de rouspéter.  

 

Il la suivit dans la cuisine tout en grommelant. Kaori était de très bonne humeur mais son esprit était ailleurs, vers des contrées totalement étranges et inconnues.  

 

A suivre…  

 

 


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