Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: saintoise , gwada

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 29-05-08

Ultimo aggiornamento: 01-10-21

 

Commenti: 72 reviews

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Sci-FiDrame

 

Riassunto: Notre couple de nettoyeur va pénétrer dans un monde dont ils ignoraient jusqu'alors l'existence, un univers plutôt terrifiant où l'existence du diable n'est plus à démontrer.

 

Disclaimer: Les personnages de "Eternity" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Eternity

 

Capitolo 3 :: La Demeure des Anges

Pubblicato: 23-06-08 - Ultimo aggiornamento: 23-06-08

Commenti: coucou tout le monde. je fais plein de grosses bises à vous qui me laissaient des reviews. j'espère que ce troisième chapitre vous plaira. Merci également à tous ceux qui écrivent des fics fabuleuses et qui m'ont donné cette envie d'écrire car sans eux, je n'aurais pas posté mes propres fics. Bisous ma puce et encore merci pour tes corrections.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Il avait trouvé ce manoir parfaitement à son goût et avait décidé de s’y installer. Comme le domaine était complètement abandonné, il y avait entrepris beaucoup de travaux en tout genre et pour lui, cet endroit était parfait.  

Situé à plusieurs kilomètres de Tokyo, dans une vallée plutôt sauvage et cachée derrière une grande et magnifique forêt de sapins, l’immense demeure se dressait maintenant sur une belle colline, arborant fièrement une charpente flambant neuve.  

Lorsque l’on s’enfonçait dans le sous-bois très dense en empruntant un des nombreux petits sentiers sinueux, on pouvait apercevoir après deux heures de marche environ, les tours dominantes du château qui perçaient le ciel, et dont les sommets se perdaient le plus souvent dans la brume.  

Très peu de gens en connaissaient l’existence : Les peureux ne s’aventurant jamais dans de tels lieux, ayant bien trop peur de se perdre dans les chemins labyrinthiques et de passer la nuit à errer ou encore de se faire manger par les loups introduits sur les terres depuis seulement quelques années.  

Plusieurs personnes découvraient le château mais son apparence à dire vrai assez lugubre et inhospitalière surtout à la nuit tombée, dissuadait les plus hardis de s’en approcher. De plus, depuis qu’il était restauré et habité, on comptait beaucoup de disparitions à ses alentours. Une aura de mystère y planait et vous aurez donc compris qu’il valait mieux ne pas s’y aventurer. (Ndbéta : Tu m’étonnes, brrr)  

 

Dès son entrée au sein de cette forteresse, il s’y était senti à l’aise. Cela ne lui était pas arrivé depuis plusieurs années. Il pouvait profiter du calme de la campagne sans être trop loin de la ville et goûtait enfin à cette tranquillité qu’il avait si longtemps souhaitée. Il était désormais le maître de ces lieux et attention à celui qui oserait venir l’importuner !  

Son manoir était immense. Il y avait des grandes pièces avec des vastes cheminées pourtant éteintes et la décoration y était raffinée tout en restant sobre. Mais tout y était très sombre, lugubre, glacé. Les pièces n’étaient faiblement éclairées que par des flambeaux suspendus sur les murs. Quant aux longs couloirs, ils étaient encore plus obscurs et il était impossible d’en longer un et d’en apercevoir le bout.  

 

Pour accéder aux chambres, d’interminables escaliers en colimaçon semblaient ne mener nulle part et pourtant, en s’arrêtant au premier palier et en parcourant une autre longue galerie, on débouchait sur une chambre digne d’un des plus beaux contes de fées. Il l’avait fait aménager en premier et avait pris soin de n’omettre aucun détail pour s’assurer qu’elle fut la plus belle pièce du château. Pourtant, ce n’était pas ici qu’il dormait.  

Dans les autres tours du manoir il y avait plein d’autres chambres, mais rien à voir avec celle-là. Elles étaient dépourvues de décoration et restaient somme toute assez banales. Enfin, en apparence seulement…  

 

Il avait baptisé son château : La Demeure des Anges. (Ndbéta : Joli nomJ)  

 

Depuis qu’il l’avait rencontrée, il ne pensait qu’à elle. Assis dans un fauteuil de son grand salon, il avait déniché un chevalet dans le grenier avec une toile et s’était muni d’une palette de peintures. Il s’appliquait à dessiner ses traits, son visage ovale, les boucles courtes et souples de ses cheveux châtains, ses yeux couleur noisette qui reflétaient une grande gentillesse et qui brillaient de malice. Il tenta de reproduire cet air mutin qu’il avait saisi en elle ainsi que sa douceur.  

Admiratif de son art, il enleva délicatement le papier du chevalet et décida de le mettre sous verre et de l’encadrer.  

Le jour même, il avait installé le portrait au-dessus d’une grande cheminée. Elle semblait tellement réelle ! Il ne l’avait vue qu’une seule fois mais cela lui avait suffit pour reproduire son beau visage. Il aimait rester à le contempler lorsqu’il passait devant et il soupirait. Ses épaules s’affaissaient et son regard pourtant sans vie se voilait d’une grande tristesse. C’était elle, il en était persuadé !  

 

Sa misérable existence lui revenait alors au visage comme un couperet, et fou de rage, il sortait de cette pièce et descendait un escalier qui menait dans une grande cave. Là, il poussait une énorme porte très lourde derrière laquelle vivait une colonie de chauves-souris, prisonnières derrière un épais grillage. Il aimait ces bêtes et les trouvait vraiment remarquables. Elles étaient lui et il leur ressemblait.  

 

Un peu plus loin de l’enclos de ces fabuleux animaux, il y avait un autre endroit complètement différent. Un lieu impressionnant et même terrifiant qui était pourtant le seul de son château où il se sente vraiment chez lui. L’atmosphère y était pesante et étouffante, malsaine et puante. Au beau milieu de la pièce, se trouvait son lit, fait de bois de chêne et d’un doux matelas en satin.  

 

Le couvercle du cercueil se soulevait lentement à son approche. Il s’y allongeait et se recouvrait de sa cape comme couverture. (Ndbéta : J’adore ta description du château ma puce, on s’y croiraitJ)  

Le Duc Lamie fermait alors les yeux et ressassait toute sa misérable existence. Le sarcophage se repositionnait violemment, le plongeant dans les ténèbres, punition divine dont il avait été affligé il y a de cela plusieurs années et contre laquelle il ne pouvait lutter, à moins que…Mais non ! C’était impossible ! Il fallait qu’il cesse d’y croire. Il resterait ainsi pour l’éternité : Ni mort, ni vivant. Juste une bête assoiffée de sang. Parfois, cette triste réalité le mettait dans une rage noire.  

 

Sa colère à cet instant fut si impitoyable et meurtrière que les chauves-souris voletèrent en tout sens dans leur cage, affolées. Les animaux qui avaient eu le malheur de s’approcher trop près du manoir s’enfuirent à toute allure en sentant le danger grandissant. Même le paysage si paisible aux alentours, d’une immobilité presque morbide s’agita : Les feuilles des arbres remuèrent sous le souffle d’abord doucereux du vent, les nuages s’amoncelèrent au-dessus de la forêt et le ciel s’assombrit : L’orage était imminent.  

 

*****************************  

 

Au même moment – Quartier de Shinjuku  

 

Kaori pensait beaucoup au jour où elle avait rencontré cet homme si étrange. Il occupait beaucoup ses pensées. Elle ne comprenait pas ce qui se passait en elle pour qu’elle rêve autant d’un parfait inconnu. Elle en oubliait même parfois de faire une fixation sur les entrées et sorties de Ryo, et mine de rien, cela la détendait et lui faisait le plus grand bien. Au moins, elle avait une autre préoccupation en tête vu que côté travail, ça n’allait pas très fort non plus pour eux.  

 

Ce matin-là, penchée par la fenêtre, son attention fut attirée au loin par d’énormes nuages noirs qui approchaient à une allure incroyable, comme propulsés par une force invisible ou comme si le jugement dernier avait sonné.  

Vivement, elle recula d’un pas sans lâcher des yeux ce phénomène climatique si incroyable et rarissime. Etait-ce un ouragan qui se préparait ?  

 

-Ferme la fenêtre ! Lui lança tout à coup son partenaire qui s’était dépêché de rentrer dès qu’il avait vu l’horizon se teindre d’une étrange noirceur.  

 

Elle s’exécuta sur-le-champ, mais le vent qui s’était soudainement levé l’en empêcha. Ce fut Ryo qui rabattit les deux fenêtres et descendit de surplus les volets.  

 

-Ouf ! Fit-il. Mieux vaut ne pas laisser traîner un chien dehors. Les éléments se déchaînent ma parole !  

-Oui, tu as vu ces gros nuages, on aurait dit qu’ils touchaient le sommet de l’immeuble. On devrait allumer la télé pour y voir la météo.  

 

La tempête faisait déjà rage à Tokyo et des gros grêlons crépitaient sur les volets, faisant un vacarme infernal. Kaori se bouchait les oreilles et se rapprocha instinctivement de Ryo. Ce dernier passa un bras autour de ses épaules et lui dit d’un air tout de même inquiet :  

 

-T’inquiète pas, c’est du solide chez Saëba ! Enfin, je crois…  

 

Elle lui sourit et seulement a moitié rassurée, s’installa sur le canapé et alluma la télé. Elle put voir le début du journal télévisé puis pouf ! Plus de courant. Un noir obscur s’installa, éteignant même la petite lampe que son partenaire venait d’allumer.  

 

-C’est incroyable ! Fit-elle alors. Il est 10h00 du matin et on se croirait en pleine nuit ! Je vais chercher des bougies.  

 

Lorsqu’elle revint, elle en brûla quelques-unes puis se posta à côté de lui.  

 

-Nous n’avons plus qu’à attendre que ça s’arrête, déclara-t-elle attentive au moindre bruit.  

 

Cependant, le vacarme ne cessait pas. L’orage éclatait avec une colère ahurissante, la pluie redoublait et Kaori avait peur que la grêle qui ne cessait de tomber, finisse par exploser toutes leurs fenêtres. Heureusement que leurs voitures respectives étaient au garage ! Tous deux redoutaient l’état de la ville après le passage de cette tempête qui dévastait à priori tout sur son passage. Plus de courant, et sûrement plus de téléphone. Jamais encore ils n’avaient connu ça !  

 

Ryo restait muet, les bras croisés sur sa poitrine, il était d’un calme plutôt inhabituel. En fait, il était ainsi quand il était préoccupé. La jeune femme remarqua son tracas visible par une vilaine petite ride entre ses yeux, signe qu’il réfléchissait dur. Avant même qu’elle ne lui pose une question, il prit la parole :  

 

-Ces derniers temps, il y a une rumeur dans la ville, commença-t-il.  

-Laquelle ? Demanda-t-elle alors, curieuse de connaître ce à quoi il pensait.  

-A quelques kilomètres de Tokyo, il y avait un château abandonné. Il paraît qu’il aurait été racheté par quelqu’un d’assez bizarre. Personne ne sait de qui il s’agit vraiment. De plus, ce dernier aurait entièrement rénové le manoir. La police aurait même noté plusieurs disparitions de ce côté-ci de la région.  

-Oui et ?  

 

Kaori ne comprenait pas trop où Ryo voulait en venir. Il poursuivit, lisant des interrogations dans son regard.  

 

-Réfléchis un peu Kaori. Tout semble lié : Les meurtres et les dépouilles qui disparaissent, ces marques étranges sur le cou de chacune d’entre elles, ce type qui a pris possession du vieux château, et ne trouves-tu pas cette soudaine tempête encore plus incroyable que le reste ?  

-Je ne comprends pas où tu veux en venir, fit-elle incrédule. Crois-tu vraiment qu’un homme pourrait être responsable de la météo ou alors maître des éléments ? Voyons Ryo, ce que tu dis n’est pas sensé. Il est peut-être bizarre comme tu dis, mais ça ne le rend pas fautif de tous les maux de la terre.  

-Je ne te parle pas de concret là, est-ce que tu saisis ? Je fais référence au surnaturel, au surréaliste, à des faits qui nous dépassent. C’est pour cela que nous n’y comprenons rien.  

 

La jeune femme cligna plusieurs fois des yeux. Les propos de son partenaire lui semblaient incohérents. Lui si terre à terre parlait de choses dépourvues de bon sens. Elle frissonna : Elle n’aimait pas du tout le paranormal, les fantômes et compagnie, ce n’était pas fait pour elle ! Soudainement obsédée par ces idées, elle sursauta lorsque quelque chose heurta la fenêtre du salon, sûrement un morceau de bois propulsé par la grande force du vent.  

 

-Ecoute Ryo, arrête de me faire peur ! Tu es toujours le premier à me dire de ne pas croire à ces choses-là ! Qu’est-ce qui te prend ?  

-N’en parlons plus, décida-t-il en lisant la peur dans ses yeux.  

 

Il clôtura ainsi la conversation. Mais Kaori se posait encore mille questions et n’avait pas du tout compris où Ryo avait voulu en venir. C’est empreint de patience qu’ils attendirent la fin de l’ouragan. Au bout d’une heure, le vent se calma. Prudemment, ils ouvrirent les volets. Le ciel était encore très sombre mais le plus grave, c’était le spectacle désolant qu’ils avaient sous les yeux : Les arbres s’étaient pliés et couchés et certains avaient même été déracinés, ayant perdu toutes leurs feuilles qui s’étaient amassées sur le sol au milieu de détritus en tout genre. Plusieurs voitures avaient été déplacées sous l’impact des rafales et certaines étaient même renversées et inutilisables à jamais. Les vitres des autres immeubles étaient toutes brisées, les toitures dans un état lamentable laissaient sûrement filtrer l’eau dans les habitations.  

Ils en restèrent bouche bée. Ryo se précipita alors dans les autres pièces pour évaluer les dégâts sur son immeuble ainsi que sur le toit. L’électricité serait coupée pour un bon bout de temps sûrement. A part plusieurs fenêtres brisées, aucune autre dégradation n’était à déplorer.  

 

-On a eu de la chance, dit-il à Kaori toujours penchée par la fenêtre.  

 

Ils descendirent dans la rue et se dirigèrent vers le Cat’s. Les sirènes des pompiers sonnaient dans tous les coins de la ville. Heureusement, le bar blindé de leurs amis n’avait pas du tout souffert de la tempête.  

 

-C’est incroyable, commença Miki. Je n’avais encore jamais vu ça !  

-Oui, renchérit Kaori, tout est sans dessus-dessous. Le vent était d’une violence inouïe !  

-Avec tout ça, le courant ne risque pas d’être vite établi. Les câbles électriques sont quasiment tous tombés !  

 

Alors que les filles parlaient de l’ouragan qui avait sévi et de ses conséquences, les deux hommes ne disaient mot. Falcon, qui avaient entre les mains une assiette qu'il essuyait délicatement, se mit à trembler et serra si fort le plat qu’il se brisa et tomba à terre en mille morceaux, interrompant la conversation des deux jeunes femmes.  

 

-Falcon, s’étonna Miki, qu’est-ce qui t’arrive ?  

-Miki, fit-il alors sans même se tourner vers elle et droit comme un i, je veux que tu sois très prudente désormais dans les rues et évite de sortir la nuit.  

 

On aurait dit un ordre, sauf que la jeune mercenaire qui le connaissait bien, comprit que ce n’était pas une directive à appliquer à la lettre, mais une requête, comme s’il avait eu peur pour sa vie. Kaori réagit elle aussi en se rappelant que Ryo lui avait fait les mêmes recommandations.  

 

-Qu’est-ce qui se passe à la fin ? S’écria-t-elle en les regardant à tour de rôle. J’aimerais bien qu’on m’explique !  

 

Mais aucun des deux ne lui répondit : Le grand poulpe attrapa une autre assiette et son idiot de partenaire bava sur Miki. Ils éludaient tout bonnement sa question. Ils furent sauvés par le gong lorsque la clochette du café tinta. Et là, au grand bonheur de Ryo et au grand dam de Kaori, une magnifique jeune femme rentra. Ses longs cheveux bouclés d’un blond très doré lui descendaient jusqu’à la taille, ses yeux d’un vert émeraude et sa silhouette aux courbes plus que parfaites laissaient à penser qu’elle était sûrement mannequin.  

Elle paraissait plutôt timide et s’arrêta au seuil de la porte, impressionnée par le géant chauve. Mais un Ryo très gentleman s’avança tel un félin vers elle et, passant un bras autour de ses épaules lui dit :  

 

-Vous êtes le rayon de soleil de ma journée charmante demoiselle. En vous voyant, j’ai tout de suite compris la signification de l’amour : Votre beauté est telle qu’on se laisserait volontiers aller à ce doux péché. Venez avec moi, nous allons nous aimer comme deux êtres qui se sont attendus toute leur vie. Je connais un charmant hôtel où nous pourrons nous ébattre à volonté…  

-Mais vous êtes complètement malade ! (Ndbéta : Hi, hi il ne perd pas le nord notre Ryo)  

 

En voyant l’inconnu qui faisait mokkori, la belle effarouchée lui décocha un fameux coup de pied dans l’entrejambe. L’étalon hurla sous la douleur.  

 

-Aïe, mais ça va pas ? Mais qu’est-ce que j’ai encore dit moi pour mériter ça ?  

-C’est bien fait ! Intervint Kaori toute rouge de colère. Je te signale que tu te trouves dans le café de Falcon et de Miki et tu n’as pas le droit d’importuner ainsi leurs clientes. La prochaine fois, retiens-toi un peu s’il te plait, tu me fais honte !  

 

Elle croisa ses bras sur la poitrine et rehaussa la tête en signe de dédain. Miki s’adressa alors à la jeune femme :  

 

-Bonjour Madame, ne faites pas attention. Veuillez vous asseoir, nous allons vous servir.  

-En fait, dit-elle en balbutiant et en rougissant, je souhaiterais parler à City Hunter.  

-Comment savez-vous que vous pouvez le trouver ici ? S’enquit Kaori pas encore tout à fait calmée.  

-Je viens de me rendre à la gare où j’avais entendu dire que c’était sur un tableau qu’il fallait demander de l’aide à City Hunter. Mais après cette horrible tempête qui a tout ravagé, il est tombé à terre et s’est cassé. Un vieux monsieur a compris mon intention et en voyant ma déception m’a dit mot pour mot : « Si c’est City Hunter que vous cherchez, vous le trouverez au bar du Cat’s eyes ». Puis, il m’a indiqué le chemin.  

 

-Je suis City Hunter, déclara Ryo qui venait de se relever, prenant un air des plus sérieux.  

-Vous ! S’exclama-t-elle.  

-En fait, intervint Kaori, nous sommes deux.  

 

Elle se leva de son tabouret et s’approcha à son tour de la belle demoiselle.  

 

-Je me présente Kaori Makimura et cet affreux farceur n’est autre que Ryo Saëba.  

-Ryo Saëba ! Répéta l’inconnue en dévisageant le macho de haut en bas, comme si elle avait été dupée. C’est impossible ! On m’a dit de lui que c’était quelqu’un de confiance ! Ce ne peut pas…  

-Et bien si, fit Ryo d’un calme olympien et en retournant s’asseoir au bar, c’est bien moi. Venez vous installer et nous expliquer la raison de votre visite.  

 

Elle hésita un petit moment, puis, voyant le signe approbateur de Miki à son encontre, prit place sur un des tabourets du bar. Elle tressaillit quand Falcon lui demanda ce qu’elle voulait boire.  

 

-Un simple café, lui dit-elle.  

 

En son for intérieur, elle se demandait ce qu’elle faisait dans un tel endroit et si vraiment ces personnes étaient aussi douées dans leur métier qu’elle l’avait entendu dire. Ils avaient l’air de guignols échappés d’un cirque et elle eut même envie de partir. Un silence s’était formé dans le bar et tous étaient pendus à ses lèvres. Elle les regarda tour à tour et se dit qu’elle n’avait rien à perdre à leur faire confiance. Ils étaient sa dernière chance et elle espérait qu’ils pourraient vraiment lui venir en aide.  

Falcon lui déposa son café.  

 

-Merci monsieur, dit-elle.  

-Nous vous écoutons à présent, déclara Ryo.  

 

 


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