Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: saintoise , gwada

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 29-05-08

Ultimo aggiornamento: 01-10-21

 

Commenti: 72 reviews

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Sci-FiDrame

 

Riassunto: Notre couple de nettoyeur va pénétrer dans un monde dont ils ignoraient jusqu'alors l'existence, un univers plutôt terrifiant où l'existence du diable n'est plus à démontrer.

 

Disclaimer: Les personnages de "Eternity" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Eternity

 

Capitolo 6 :: Elle est à moi

Pubblicato: 30-09-10 - Ultimo aggiornamento: 30-09-10

Commenti: En ce début d'hiver prometteur d'être glacial, j'ai eu envie de poster la suite de cette petite fic que j'aime bien. Histoire de vampire, vampire que Kaori aurait déjà rencontré dans une forêt alors que ryo la cherchait. Va t elle tout lui révéler ? bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Kaori venait de se rappeler de son aventure à travers la campagne, de son entrevue avec Lui en pleine forêt et de sa course éperdue pour le retrouver. Ryo l’observait toujours et attendait des réponses à ses questions.  

Cependant, Kaori ne l’écoutait plus, son esprit faisant abstraction de la présence du nettoyeur à ses côtés. Son âme était comme aspirée par cet autre monde qu’elle avait effleuré et auquel Ryo n’appartenait pas.  

 

-Raconte-moi tout, murmura à nouveau Ryo, conscient de l’état émotionnel dans lequel elle était plongée. Je suis là, tu ne dois pas avoir peur.  

 

Elle cessa de scruter un point invisible et reporta son attention sur lui. Non, elle ne pouvait pas lui parler de tout ça. Sa rencontre avec le Duc avait été si belle, si romantique. Il faisait maintenant parti de son jardin secret. Elle se sentait submergée par une telle diversité de sentiments qu’elle était bien incapable d’en parler. Et puis, c’était tellement incroyable qu’elle ne voyait pas comment lui raconter tout ça. En fait, elle n’avait surtout aucune envie de lui dévoiler ce secret intime. Son partenaire pourrait tenter de l’empêcher de retrouver le Duc Lamie qu’elle brulait d’envie de revoir.  

Le visage de ce dernier apparut alors devant elle, tellement clair et palpable qu’elle en leva un bras et tendit une main pour pouvoir le toucher. Il lui disait qu’il l’aimait et qu’il l’attendrait toute l’éternité s’il le fallait. Les lèvres du Duc s’approchaient doucement des siennes, la laissant dans l’attente interminable d’un éventuel baiser.  

 

Ryo fut abasourdi par le comportement de la jeune femme. Qu’est-ce qui lui prenait ? Elle tentait d’attraper quelque chose qui n’existait pas. Avec une impulsion subite, il s’empara de sa main et entrelaça ses doigts aux siens.  

La réaction de Kaori fut vive : elle retira aussitôt sa main de la sienne, la privant du contact chaud de son partenaire, et, d’un air détaché voir suffisant, lui lança :  

 

-Désormais, ne t’occupe plus de mes affaires et laisse-moi mener ma vie exactement comme je l’entends.  

 

Ryo reçut ces paroles comme une gifle en plein visage. Pourquoi réagissait-elle si sèchement ? Pourquoi ne pas lui révéler ce qui s’était produit ? Il s’était fait un sang d’encre à l’idée qu’elle ait pu être agressée !  

 

-Ecoute Kaori, reprit-il d’un ton plus sec qu’il ne l’aurait voulu, je ne sortirai pas de cette pièce avant de savoir ce qui s’est réellement produit.  

-Je n’ai pas de compte à te rendre, lui répondit-elle froidement.  

 

Depuis qu’il l’avait retrouvé, il était assailli de doutes étranges. Kaori était-elle au moins consciente du chemin qu’elle avait parcouru pieds-nus avec ses blessures ! Et puis cette hallucination qu’elle venait d’avoir, cette fragilité soudainement remplacée par du mépris…  

Qu’est-ce que cela signifiait ? Il ressassait sans cesse cette absurde histoire de vampires et se rappelait de sa conversation de la veille avec Saeko : les faits étaient là, indubitablement et il valait mieux être prudent. Il devait à tout prix la protéger.  

 

La jeune femme repoussa d’un geste sec son duvet puis se leva tout en boitant légèrement et voulut rejoindre la porte pour clore ainsi l’interrogatoire, mais à peine posa-t-elle ses doigts sur la poignée qu’une main puissante l’arrêta :  

 

-Il est hors de question que tu sortes. J’attends tes explications.  

-Je n’ai rien à te dire. Laisse-moi passer !  

-Je n’aime pas du tout ce qui est en train de se passer, déclara un Ryo imperturbable tout en attrapant fermement sa partenaire par les épaules. Je dois savoir sinon je ne pourrai pas te protéger, est-ce que tu saisis ?  

 

Il était furieux. Il voyait bien que sa partenaire n’était pas elle-même. Sa Kaori ne pouvait pas agir de la sorte avec lui : elle lui faisait entièrement confiance et ne se laissait pas manipuler par qui que ce soit. Cette femme en face de lui n’était pas celle qu’il connaissait.  

 

-Reviens à toi Kaori, l’implora-t-il tout en la secouant comme si de par ce geste il aurait pu faire revenir celle qu’il aimait tant.  

 

Telle une poupée de chiffon, le corps frêle se balança d’avant en arrière, la tête remuant comme désarticulée, procurant à la jeune femme une sensation de vertige, et cet épais brouillard qui l’avait envahie quelques secondes auparavant, s’estompa peu à peu.  

Il stoppa son geste en voyant une petite étincelle de lucidité naître dans ses jolis yeux noisette. Kaori vacilla tout à coup et tomba dans ses bras. Ryo dut la remettre rapidement au lit.  

A moitié hébétée sous les couvertures, elle se sentait faible et c’est un pâle sourire qu’elle adressa à cet homme qui avait gardé son chevet toute la nuit.  

 

-Tout va bien ? Demanda doucement Ryo.  

-Oui, je crois. Ma tête tourne tellement. Que s’est-il passé ?  

-Tu as fait un malaise. Repose-toi, je vais te préparer un succulent petit-déjeuner.  

 

Tendrement, il lui caressa les cheveux et descendit à la cuisine.  

Plus les minutes s’égrenaient et plus ses craintes s’avéraient exactes. Il ne voulait pas l’effrayer davantage en lui parlant des mystères qui l’entouraient depuis hier. Il lui prépara un festin de roi qu’il arrangea soigneusement sur un grand plateau et monta jusqu’à sa chambre. Les bonnes odeurs des mets étaient parvenues aux narines de sa partenaire et elle s’était assise dans son lit, attendant d’être servie comme une reine. En effet, elle se sentait mieux et ne comptait pas se priver des attentions de Ryo.  

Il réapparut dans l’embrasure de la porte et fut soulagé de la voir ainsi : ses joues avaient repris (quelques) (des) couleurs, les traits de son visage étaient plus doux et son sourire angélique. Il déposa doucement le plateau sur ses jambes.  

 

-Merci, dit-elle alors en enfourchant le bacon. C’est drôlement bon.  

-Tu es affamée ma parole ! S’étonna Ryo. J’espère que ça te suffira.  

 

Elle marmonna quelque chose d’incompréhensible mais sembla remercier son partenaire. Elle avala une tartine puis but une gorgée de jus d’orange pressée.  

Lorsqu’elle eut fini son festin, elle put enfin articuler correctement :  

 

-Je devrais être malade plus souvent. Tu ne t’es jamais occupé comme ça de moi auparavant.  

 

Elle releva son nez, fière comme Artaban avant de poursuivre :  

 

-Tu as du sacrément avoir peur de me perdre pour réagir de la sorte…Non ?  

 

Elle retourna la tête dans sa direction et fut surprise de le voir écroulé au pied du lit, récupérant des longues heures passées à la surveiller durant son sommeil. Kaori posa sur lui un regard attendri puis se résolut à savourer le restant du plateau, laissant le nettoyeur à son repos bien mérité.  

Une fois repue, elle s’étira, revigorée, et se fichant pas mal de ses trous de mémoire.  

Elle descendit à la cuisine et découvrit avec effroi le bazar mis par Ryo dans la cuisine : l’huile avait giclé sur toute la cuisinière et le sol était graisseux. L’évier débordait de vaisselle sale. Elle retroussa les manches de son tee shirt bien trop grand histoire d’être plus à l’aise pour le nettoyage et se mit à l’œuvre.  

Ce matin et plus que jamais, Ryo avait été si gentil avec elle, si bienveillant, qu’elle ne rêvait que de lui et espérait que les choses avancent un peu entre eux.  

 

Une paire d’yeux rouge phosphorescents ne la quittaient pas du regard. Le Duc Lamie avait beau essayer de toutes ses forces de s’insinuer sournoisement dans le cœur et l’esprit de la jeune femme, il se heurtait sans cesse à l’image omniprésente de Ryo.  

Cet homme qu’elle affectionnait tant, cet homme qui se mettait en quête de son passé si sombre était son plus grand obstacle. Il fallait tout d’abord qu’il s’occupe de lui. Cependant, il ne devait pas avoir sciemment des pensées de meurtre, sinon, il pourrait dire adieu à l’éventualité de redevenir un être humain à part entière, et ça il le voulait à tout prix.  

Par conséquent, il devait juste éloigner celui qu’elle aimait tant, le temps qu’elle tombe réellement amoureuse de lui et le tour serait joué.  

Mais s’il séquestrait cet homme, cela ne risquerait-il pas d’inquiéter la belle et de lui faire comprendre quel être abject il était réellement ? Une fois cet homme hors de sa vue, elle serait complètement à lui.  

Une idée lui vint soudain…  

 

Kaori ne fit même pas attention à cette fumée grisâtre qui s’évaporait par la fenêtre. Elle chantonnait gaiement, brusquement débarrassée de ces horribles visions. L’appartement luisait et il était déjà l’heure de préparer le déjeuner.  

Le son mélodieux de la voix de la jeune femme réveilla Ryo. Légèrement courbaturé par la position inconfortable dans laquelle il s’était endormi, le nettoyeur se leva et fit craquer ses cervicales. La voir heureuse le rassurait et il savait que c’était les petites attentions qu’il avait eues envers elle qui la rendaient si joyeuse. Elle ne semblait pas se douter du danger qui rodait.  

Il se promit alors de faire plus attention à elle. Son intuition lui chuchotait que c’était en agissant de la sorte qu’il la protègerait le mieux.  

Il prit sa douche et descendit l’aider à cuisiner. C’est avec un sourire charmeur qu’il s’approcha d’elle alors qu’elle était debout vers la cuisinière et posa ses mains sur sa taille. A ce contact, elle sursauta et se retourna :  

 

-Ryo ! C’est toi !  

-Ben oui c’est moi, tu croyais que c’était le loup ?  

-Non, seulement je ne suis pas habituée à…  

-A quoi ?  

 

Elle bifurqua à nouveau, toute rouge. Il posa sa tête sur son épaule sans enlever ses mains qui glissaient au rythme de ses hanches. Surprise, elle en lâcha sa cuillère en bois qui tomba au sol. Cette fois-ci, elle ne bougea plus et ferma même les yeux. Elle sentait la joue chaude de Ryo qui frôlait la sienne. Que cette proximité était délicieuse !  

 

-Hm, ça sent drôlement bon, déclara le nettoyeur toujours niché au creux du cou de la jeune femme.  

 

Il lui déposa un baiser sur le bout de d’épaule dénudée que le large tee shirt dévoilait et ramassa la spatule qu’il rinça sous le jet d’eau.  

 

-Assieds-toi, lui dit-il, je m’occupe du reste.  

 

Elle s’exécuta, ne pouvant plus articuler le moindre mot. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait tout à coup ? Elle ne le reconnaissait pas ! Elle devrait lui donner du souci bien plus souvent ! Elle le regarda alors d’un petit air mutin que Ryo remarqua.  

 

-Je vais prendre soin de toi maintenant, il faudra que tu t’y habitues ! Déclara alors ce dernier tout en éteignant le feu sous la cocotte minute.  

 

Automatiquement une autre bouffée de chaleur l’envahit sous les yeux de Ryo amusé.  

Une demi-heure plus tard, ils déjeunaient tranquillement quand la sonnette de la porte d’entrée retentit.  

Toute pimpante et les yeux pleins d’étoiles, Kaori alla ouvrir au visiteur et fut étonnée de voir leur nouvelle cliente toute tremblante, valises en mains.  

 

-Excusez-moi de débarquer ainsi chez vous à l’improviste, balbutia cette dernière, je… Je ne savais pas où me réfugier.  

 

Kaori s’avança vers Noria et la prit par les épaules.  

 

-Venez vous asseoir, lui dit-elle. Calmez-vous. Vous ne nous dérangez pas du tout. Mais vous grelottez ma parole ! S’il te plait Ryo, veux-tu bien lui prendre une couverture à l’étage ?  

-Ca roule, fit-il en s’exécutant sur le champ.  

 

Kaori frictionna vigoureusement Noria en attendant que Ryo ne revienne.  

 

-Que s’est-il passé ? Lui demanda-t-elle.  

-Je n’en peux plus, j’ai l’impression de devenir complètement folle !  

 

Ryo rapporta un plaid qu’il déposa sur les épaules de Noria. Elle en attrapa immédiatement les deux pans et tenta de se réchauffer.  

-Je vais vous faire un thé, ça vous fera du bien et on pourra discuter, proposa Kaori.  

 

Elle revint cinq minutes plus tard lui offrant une tasse bien chaude. Noria ne parvenant plus à contenir ses larmes, se mit à sangloter et lâcha :  

 

-Voilà, commença-t-elle, les mots à peine audibles car étranglés par des sanglots. Depuis que j’ai demandé à ce que vous m’aidiez à retrouver l’assassin de ma mère, j’ai l’impression qu’une personne épie tous mes faits et gestes, qu’elle me suit partout… J’ai trop peur et je ne veux plus rester seule.  

 

-C’est peut-être juste une appréhension enfouie au fond de vous qui a refait surface, tenta de la rassurer Kaori.  

 

-Non, je ne me fais pas des idées ! S’écria Noria devant l’argumentation de la nettoyeuse. Je sens presque constamment une présence près de moi, dans la rue, dans mon appartement et j’ai bien cru que je n’arriverais jamais jusqu’à chez vous. Je suis devenue tellement paranoïaque que la moindre personne qui marche tranquillement dans la rue derrière moi me terrifie. S’il vous plait, laissez-moi habiter ici jusqu’à ce que vous trouviez de qui il pourrait s’agir !  

 

-C’est bizarre tout ça, lança Ryo.  

 

-Bizarre ? Reprit Noria.  

 

-Vous prenez contact avec nous pour une affaire qui date de plusieurs années et tout à coup, on veut s’en prendre à vous, poursuivit Ryo qui la croyait. Serait-ce le meurtrier ? Ca paraît peu probable vu que personne n’a de ses nouvelles depuis le soir où votre maman ait morte.  

Vous n’avez jamais juste entraperçu cette personne qui vous épie ?  

 

-J’ai déjà vu son ombre. Elle est gigantesque comme si cet homme mesurait au moins deux mètres et à chaque fois que je me retourne, il n’y a personne et la monstrueuse image sur le mur disparaît. J’en tremble rien qu’à y songer !  

 

-Une ombre ? Répéta Kaori. C’est plutôt mince comme indice. Mais je pense qu’il n’y a pas de problèmes pour que vous restiez chez nous en attendant que la lumière se fasse sur tout cela, n’est-ce pas Ryo ?  

 

-Je suis parfaitement d’accord avec toi, répondit le nettoyeur tout en esquissant un sourire pervers.  

 

-Fais attention à toi, je vais te surveiller, déclara sa partenaire les mains sur les hanches. Noria, ne vous inquiétez pas, vous prendrez la chambre d’ami et méfiez de cet énergumène-ci plutôt que de l’autre qui vous suit.  

 

-Je vous remercie vraiment ! Je me sentirais bien plus en sécurité ici. J’espère ne pas vous embêter trop longtemps.  

 

Kaori la guida à l’étage et lui fit sommairement visiter l’appartement. Noria se sentait déjà beaucoup mieux et reprenait des couleurs. Elle rigolait aux singeries de Ryo et aux réprimandes de sa partenaire.  

 

Pendant ce temps le Duc Lamie dressait son plan et évaluait ses marges d’erreurs, ne voulant rien laisser au hasard.  

 

 


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