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Capitolo 15 :: La vie continue Pubblicato: 05-08-08 - Ultimo aggiornamento: 05-08-08 Commenti: Coucou !! Merci pour toutes vos reviews. Merci également pour toutes vos massues et autres instruments de tortures auxquels j'ai eu droit, heureusement pour moi que j'ai la tête dure ( car je sais que je vais recevoir d'autres massues avant la fin de ma fic). Pour faire plaisir à Lyly, un petit passage Doc/Mme Satshikora. Désolée pour les fautes, je suis sûre que j'ai du en oublier en route. Prochain chapitre, samedi (si je suis dans les temps). Bonne lecture à tous.
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Ryo s'approcha de Kaori, visiblement en état de choc, et sans jeter un seul regard en direction de son ami, il la prit dans ses bras, afin de la consoler.
- Kaori.
- Ryo , il est... il est...
- Chut, calme toi.
- Ryo, je n'y crois pas.
- C'est tout Kaori, ne dit rien.
Et il la serra encore plus dans ses bras. Pourquoi le destin s'acharnait sur son ange, elle avait déjà vu trop de morts dans sa courte vie. Lui aussi avait de la peine, et sans le vouloir une larme coula sur sa joue. Son ami Mick, celui avec qui il avait fait les 400 coups durant toutes ces années, n'était plus de ce monde. Lui, qui la veille était encore plein de vie, courant après les servantes du château, essayant de séduire Kaori. Lui, Mick son frère d'armes avec qui, il avait gagné de nombreux combats. Son ami était mort, il était partit rejoindre Hide. Et lui, Ryo Saeba, était à nouveau seul, seul pour protéger Kaori contre l'Union Teope. Il savait bien que ces bandits n'étaient que l'avant garde. Leur chef ne les voyant pas revenir, allait certainement envoyer de nouveaux hommes afin d'atteindre Kaori... Une voix interrompit ses pensées.
- Et moi, je n'ai pas le droit à un câlin ?
- Mick arrête de faire l'idiot, tu ne vois pas que...
Ryo eut un arrêt, réalisant ce qu'il venait de dire et surtout à qui, il s'adressait.
- Mick !
- Et bien quoi vieux frère, tu croyais que j'étais mort. Tu sais bien qu'il faut plus qu'un coup de couteau pour m'abattre.
- C'est pas ma faute, quand j'ai vu que Kaori pleurait, j'ai cru que tu avais passé définitivement l'arme à gauche.
Kaori, dont les larmes avaient cessées de couler, ne put s'empêcher de se justifier.
- Tu n'as pas compris que c'était des larmes de joie, Ryo. J'étais tellement heureuse de voir que Mick était en vie.
- Alors pourquoi tu as poussé un cri à me rendre sourd. Si tu te comporte comme cela quand tu es heureuse qu'est ce que ça doit être quand tu es triste.
- Idiot, si j'ai crié aussi fort, c'est parce que j'ai été surprise quand la main de Mick a touché mes fesses.
A cette phrase Ryo se renfrogna. Mick avait de la chance d'être encore faible, car il lui aurait fait passé l'envie de toucher à Kaori. Et il était sûr que Kaori, ne lui avait envoyé de massue en réponse à son geste pour les même raisons que lui.
Kaori se défit doucement de l'étreinte de Ryo, s'agenouilla devant Mick et lui prit la main.
- Oh Mick si vous saviez comme je suis contente de vous savoir en vie. J'étais si inquiète pour vous.
- Non Kaori, je n'accepte pas. Maintenant que je vais mieux, vous recommencez à me vouvoyer. Faites moi donc plaisir et dites moi tu.
- D'accord Mick, mais fais en autant.
- C'est un plaisir pour moi, ma douce Kaori. Mais dis moi Ryo c'est une larme que je vois couler sur ta joue.
- Tu ne dois pas encore être bien réveillé Mick, ou tu dois encore avoir de la fièvre, moi pleurer pour toi, on aura décidément tout entendu. Bon Kaori, je te le confie cinq minutes, je vais chercher Doc. Mick soit sage, dans ton état recevoir une massue de Kaori ça ne te fera pas du bien.
Et il quitta la chambre laissant seul Kaori et Mick. Kaori n'avait toujours pas lâché la main de Mick, elle avait encore du mal à réaliser que son ami était sauvé.
- Mick je suis si heureuse que tu sois en vie, j'ai vraiment crue que tu allais mourir. J'ai eu si peur pour toi.
- Tu sais bien que je ne pouvais pas quitter cette terre comme cela, surtout que j'avais de très bonnes raisons de rester en vie.
- Oui, Ryo m'a parlé de toutes les jolies femmes qui t'attendaient et qui n'avaient pas encore eu la joie de te rencontrer.
- En réalité si je me suis battu pour rester en vie, c'est pour ne pas faire de peine à la plus belle femme du royaume, la seule pour qui mon coeur bat.
Kaori savait intuitivement de qui, il parlait. Elle avait bien comprit que Mick était tombé amoureux d'elle. Mais elle, elle ne le voyait que comme un ami. Un ami très proche certes, mais elle ne l'avait jamais vu comme un homme pour lequel elle pourrait avoir des sentiments amoureux. Elle ne voulait pas lui faire de la peine en lui disant qu'il n'y avait aucune chance qu'elle éprouve un jour pour lui ce qu'il éprouvait pour elle, alors elle préféra changer de sujet.
- Mais dis moi Mick, tu connaissais les bandits qui nous ont attaqués ? J'ai vu que l'un d'entre eux, t'as appelé par ton nom.
Mick qui ne voulait pas expliquer en détail qui étaient ces hommes, elle apprendrait bien assez tôt qui étaient les membres de l'Union Teope et quel était leur but, en attendant il préférait ne pas l'embêter avec cela. Il préféra détourner à son tour la conversation.
- Attends un peu Kaori, d'après ce que je vois, je suis dans ta chambre. Et toi, tu as dormi où cette nuit ?
- Dans le lit de Miki, avec elle.
Comme si elle savait que l'on parlait d'elle, cette dernière apparue dans la chambre à peine Kaori avait prononcé ces mots.
- Kaori, ouf tu es là. Quand je me suis réveillé ce matin, et que j'ai vu que tu n'était plus à mes côtés, j'ai eu très peur.
- Désolée d'avoir disparue comme cela, mais j'ai voulu te laisser dormir, car avec tout ce que je t'ai fait subir cette nuit, je savais que tu avais besoin de te reposer un peu.
Quoi, Mick avait sûrement mal comprit, Kaori et Miki dans le même lit, et elle l'avait empêcher de dormir toute la nuit. Non, ce n'était pas possible sa douce ne pouvait pas être attirée par les femmes, il devait se faire des idées. Il eut vite la réponse à sa question quand Miki dit à Kaori.
- Ce n'est pas de ta faute si tu as fait des cauchemars toute la nuit, mais tu aurais du me réveiller, je ne me serais pas inquiétée inutilement. Tiens M. Angel vous allez mieux ?
Mick soupira, ouf, ce n'était que ça. Mais pourquoi il avait eu une idée pareille. Tout à ses réflexions, il n'avait pas entendu Miki lui parler. Et Kaori ne voyant pas Mick répondre s'inquiéta.
- Mick ça ne va pas ? Excuse nous tu dois être fatigué, on va te laisser te reposer, d'ailleurs Ryo ne va pas tarder à arriver avec Doc.
En même temps qu'elle parlait, Kaori ôta sa main de celle de Mick. Miki, elle, approuva la décision de son amie.
- Oui, Kaori a raison, on s'en va. Reposez vous bien Mr Angel
- Mick, appelle moi Mick et à partir d'aujourd'hui on se tutoie.
- Dans ce cas Mick, dors bien, on viendra te revoir plus tard.
- Non, restez encore un peu avec moi, pour une fois que je peux avoir deux jolies filles rien que pour moi, il faut que j'en profite.
Et Kaori et Miki, restèrent dans la chambre, parlant très peu pour ne pas fatiguer Mick.
Au moment où Kaori se rendait dans la chambre de Mick, Doc lui, venait de se réveiller. Il décida de manger un peu avant de se rendre auprès de son patient. Ryo était à son chevet, et s'il se passait quelque chose, il savait qu'il viendrait le prévenir immédiatement, alors tranquillisé de savoir son patient entre de bonnes mains, il se rendit à la cuisine où Mme Satshikora était déjà aux fourneaux.
- Bonjour Mme Satshikora !
- Bonjour Doc ! Comment va M. Angel.
- Je ne sais pas, je comptais aller le voir après avoir mangé un peu. Merci encore pour le plat que vous m'avez apporté hier.
- C'est normal, vous deviez être épuisé, il fallait que vous repreniez des forces. Et comment va la petite ?
- Elle doit encore dormir, je l'ai entendue crier à de nombreuses reprises cette nuit.
- Pauvre enfant, le sort s'acharne décidément sur elle. D'abord sa mère, puis son père, ensuite son frère et maintenant M. Angel. Heureusement que M. Saeba est là pour veiller sur elle.
- Mais moi aussi je suis là pour elle. Une si jolie femme, il ne faut pas qu'elle soit triste. Vous savez quoi, après avoir manger, je vais aller m'occuper d'elle.
Cette phrase aurait été plutôt ordinaire, si Doc n'avait pas prit une tête de pervers en la prononçant. Ce qui n'échappa pas à l'oeil aiguisé de la cuisinière.
BANG et une petite poêle sur le crâne de Doc.
- Posez une seule de vos sales pattes sur elle et vous êtes un homme mort. Vous m'avez bien compris, sale pervers.
- Monstre sans pitié, moi tout ce que je voulais c'était juste lui donner un peu de tendresse.
- De la tendresse, je vais vous en donner de la tendresse.
Et BANG, un nouveau coup de poêle.
Mme Satshikora, s'approcha dangereusement de Doc, tout en tenant encore dans ses mains son arme favorite, la levant prêt à assommer à nouveau le pauvre homme. Mais elle suspendit son geste quand une voix joyeuse prononça un...
- Bonjour les amoureux, vous avez bien dormi.
A cette phrase, Mme Satshikora se mit à rougir et laissa tomber la poêle qui s'écrasa au sol dans un bruit étourdissant. Toute confuse, elle ramassa son objet de prédilection et se dirigea vers les fourneaux en disant.
- Il faut que je finisse de préparer le petit déjeuné.
C'est Ryo qui se rendant dans la cuisine à la recherche de Doc, les avaient surpris dans la cuisine. Sachant que les sentiments des deux personnes étaient réciproques, il n'avait pas pu s'empêcher de prononcer une phrase, qui, il le savait, les feraient réagir. Et il n'avait pas eu tort. La réaction des deux protagonistes était exactement celle qu'il avait imaginé. C'est bien ce qu'il croyait Mme Satshikora et Doc étaient bel et bien amoureux l'un de l'autre.
Ryo, tout heureux de savoir Mick sauvé, ne put s'empêcher de continuer de taquiner la cuisinière. C'est fou ce que son caractère et ses réactions ressemblaient à ceux de Kaori. Alors il savait comment faire pour la faire enrager, et c'est son ami qui allait l'aider indépendamment de sa volonté. Mais malheureusement pour le pauvre Doc c'est lui qui allait en faire les frais.
- Dis moi Doc, quand tu auras fini d'admirer le sol de la cuisine, j'aimerais beaucoup que tu m'accompagne voir Mick. A moins que toi et ta douce et tendre n'ayez d'autres projets pour occuper la matinée.
- Douce et tendre, mais de qui veux tu parler. Ici il n'y a qu'une vieille acariâtre qui ne fait que m'assommer avec sa poêle. Et tu crois que je suis avec ce monstre, mais Ryo tu as perdu la tête.
- Non, mais je crois que c'est toi qui va la perdre.
- Qu'est ce que tu raconte ?
- Je vous laisse les amoureux, Doc quand tu aura fini avec ta dulcinée, tu viendras voir Mick, il s'est réveillé.
- Je t'ai déjà dit que je n'étais pas avec cette furie. Mais attends, Mick c'est réveillé mais c'est une très bonne nouvelle ça. Ryo...
- Il faut que j'y aille. Salut Doc, à tout à l'heure, si tu es encore en vie.
- Encore en vie, mais qu'est ce que tu raconte Ryo, je ne comprends plus rien. Tu es sûr que Kaori ne t'as pas encore assommé avec une de ses massues.
Ryo partit rapidement de la cuisine. Pauvre Doc, dans quel guêpier il s'était fourré. Comment un pervers tel que lui avait il pu s'enticher d'une femme avec un caractère aussi fort.
Doc n'avait pas comprit tout de suite la raison de la fuite de son ami. mais quand une voix en colère parvint à ses oreilles, il se dit qu'il aurait mieux fait de suivre Ryo quand il en avait eu l'occasion.
- Vieille acariâtre, monstre, furie. Mais de qui parlez vous en ces termes mon cher Doc. Dites moi qui est donc cette personne à qui s'adresse ces mots !
Mme Satshikora se rapprochait dangereusement de Doc qui se trouvait assis, son dos reposant contre un mur, il n'avait aucune issue pour s'enfuir. Quand il leva les yeux, il vit que la cuisinière avait délaissé son objet de prédilection, pour se munir d'un énorme couteau.
- Je parlait à Ryo, d'une femme que j'ai connu dans le passé.
- Vous êtes sûr que ce n'est pas de moi dont il était question ?
- Mais non, comment pourrais je dire cela d'une femme telle que vous. Chère Mme Satshikora, vous êtes tout sauf un monstre. Depuis deux ans que je vous connais, je n'ai jamais vu une femme aussi douce que vous. Vous êtes un rayon de soleil dans cette maison, toujours en train de nous préparer de merveilleux petits plats, toujours en train de vous occuper de nous. Vous êtes la femme la plus merveilleuse que je n'ai jamais rencontré.
Doc regarda la cuisinière, elle s'approchait encore de lui. Les mots qu'il venait de lui dire semblaient ne faire aucun effet sur Mme Satshikora. Il n'y avait plus beaucoup de distance entre eux et il voyait déjà sa dernière heure arriver.
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