Capitolo 18 :: L'arrivée du roi

Pubblicato: 16-08-08 - Ultimo aggiornamento: 16-08-08

Commenti: Coucou !! Merci à Lyly, Nanou, Eden, Rkever, Kaori62, Yunalescaminnie, Kitty80, Pocahontas et à ma jumelle Paty, d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Arrivée de nouveaux personnages, exactement trois en plus du roi. Désolée mais pour deux d'entre eux, je ne savait pas quoi en faire, donc leur rôle est très différent de celui du manga. Bonne lecture à tous.

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Kaori serrait dans ses bras le jeune roi qui avait beaucoup de difficultés à maintenir son équilibre. Les soldats autour de lui se demandèrent qui était cette jeune femme pendue au cou de leur seigneur.  

- Toshio ! je suis si heureuse de te revoir.  

- Comtesse Makimura, est ce donc là des manières pour accueillir votre roi ?  

- Excuse moi.  

Elle défit son étreinte, recula de quelques pas et fit une révérence.  

- Votre altesse, c'est une joie de vous revoir au château. Avez vous fait bon voyage Monseigneur.  

- Décidément tu ne changeras jamais ma chère Kaori. Laisse moi te présenter mon épouse. Tu ne la connais pas encore, vu que tu n'était pas là à mon mariage, et que depuis je ne t'ai pas vu. Tu te rend compte que notre dernière rencontre remonte déjà à cinq ans.  

- Ce n'est pas de ma faute si tu n'était jamais là quand j'allais chez tes parents.  

- Ce n'est pas un reproche Kaori, juste une constatation. Kaori je te présente, ma femme Saeko. Chérie, laisse moi te présenter la Comtesse Kaori Makimura, une très vieille amie. D'ailleurs tu connaissais son frère Hideyuki, tu sais mon ami qui venait souvent au château.  

- Oui je me rappelle très bien de ton ami, un homme charmant. Enchantée de faire votre connaissance Comtesse.  

- Votre altesse. dit Kaori en faisant une révérence. Mais je vous en prie appelez moi donc Kaori.  

- Kaori, merci de nous accueillir chez vous.  

- C'est un plaisir pour moi altesse.  

Un bruit de gorge agacé se fit entendre. Toshio s'aperçut qu'il n'avait pas fini les présentations.  

- Kaori laisse moi également te présenter cette jeune femme, la princesse Reika Nogami, la jeune soeur de mon épouse.  

- Princesse. Kaori fit encore une révérence.  

Autant Saeko lui inspirait confiance, autant cette Reika lui inspirait de la méfiance. Il fallait qu'elle fasse attention car cette princesse ne semblait pas aimer qu'elle ne soit pas le centre d'intêret. Soudain, elle réalisa qu'elle négligeait ses invités.  

- Ne restons pas là, vous devez êtes épuisés par le voyage. allons au salon prendre quelques rafraîchissements puis on vous indiquera vos chambres pour vous reposer.  

Ils entrèrent au salon, où Miki les avaient rejoint. Ils s'installèrent tous et c'est le roi qui parla le premier.  

- Kaori, je suis vraiment désolé pour ton frère.  

- Merci Toshio.  

Doc amena les boissons et dit au roi qu'un de ses soldats voulait lui parler. Le roi lui répondit faire entrer l'homme afin qu'il sache de quoi il en retournait exactement, car ses soldats ne le dérangeaient pas pour des broutilles.  

- Excusez moi votre altesse, mais je viens de demander à une servante d'aller chercher le palefrenier et elle a dit qu'il y en n'avait pas.  

- Ton personnel te fait défaut, Kaori ?  

Elle décida de jouer la carte de la franchise avec Toshio.  

- En réalité tous les hommes, excepté Doc sont partis du château à la mort de Hide. Ils ne voulaient pas être commandés par une femme.  

- Et ton tuteur, il n'a pas réussit à les faire changer d'avis. D'ailleurs où est il ?  

- De qui parle tu ?  

- Mais de la personne à qui ton frère a confié ta garde.  

Kaori réalisa que son frère l'avait plus ou moins confié à Ryo et que dans ces conditions, elle devait le considérer comme son tuteur. Mais Kaori n'imaginait pas du tout Ryo dans ce rôle. Et puis, elle voyait mal dire au roi que Hide l'avait confié à l'homme qui avait touché à la reine Saeko. Toshio voyant que la réponse de Kaori ne venait pas, lui posa à nouveau la question.  

- Kaori, dis moi donc, qui est ton tuteur?  

- Je n'en ai pas.  

- Quoi ne me dis pas que ton frère t'a laissé seule sans protecteur !  

- Je n'en ai pas besoin.  

- Kaori, une femme de ton rang quand elle n'est pas mariée ne peux pas rester sans tuteur. Alors soit ! A partir d'aujourd'hui se sera moi qui veillerais sur toi.  

Au même moment Kazue entra dans le salon.  

- Kaori, Mick demande si...  

- Mick, je croyais que tous les hommes étaient partis.  

- Mick est un ami de Hide. Tu le connais peut être il s'appelle Mick Angel.  

- Quoi ! Cet homme est sous ton toit, mais tu ne sais pas la réputation qu'il a. Est ce qu'il a voulu...  

- Mick est gravement blessé. Et il n'est pas du tout comme tu crois, il m'a protégé quand des hommes armés ont attaqués le château.  

- Attaqué le château, je ne comprends plus rien. Kaori il va falloir que j'ai une discussion sérieuse avec cet Angel. Il était tant que je te rende visite sinon je ne sais pas ce que tu serai devenue.  

- Assez parlé de moi Toshio, si tu me disais un peu de ce qui se passe à la cour.  

Toshio compris à la phrase qu'elle ne souhaitait pas continuer la discussion plus longuement, car elle ne c'était jamais intéressé à ce qui se passait à la cour. Et ils discutèrent alors d'autres sujets beaucoup plus légers.  

Au bout de plusieurs minutes, le roi décida de rendre visite à Mick. Et la reine et sa soeur allèrent se reposer car elles avaient été fatiguées de leur voyage. Tout le personnel était en ébullition et Kaori se dit que les soldats dans la cour devaient avoir faim et soif. Si elle voulait aller et venir comme elle le souhaitait il valait mieux les mettre de son côté, et la meilleur façon qu'elle avait trouvé c'était de leur remplir leur estomac. Elle demanda à Miki de l'accompagner jusqu'à la cuisine.  

Pendant ce temps à la cuisine, Mme Satshikora s'entretenait avec Doc.  

- Alors la petite, elle a réussit à cacher Monsieur...  

- Chut, ne dites pas de nom, les murs ont des oreilles.  

- Vraiment je ne le comprendrais jamais, comment a t-il pu avoir un tel comportement.  

- C'est dans sa nature, que voulez vous y faire.  

- Il est vraiment irrécupérable.  

- Ne dites pas ça Mme Satshikora. Je trouve qu'il a bien changé ces derniers mois. Et qu'une certaine personne de notre connaissance est responsable de ce changement.  

- De qui parlez vous ? demanda une voix féminine.  

- Du fils de Doc, comtesse. répondit la cuisinière.  

- J'ignorais que tu avais un fils Doc.  

- Il faut dire que je le vois assez peu Comtesse.  

- Bien, enfin sache qu'il est le bienvenu ici. Mais ce n'est pas pour parlez de ton fils que je suis venu. Mme Satshikora, pouvez vous me préparer à manger et à boire pour les soldats du roi.  

- Il n'y a aucun problème Comtesse, je m'en charge tout de suite.  

- Voulez vous que je prévienne les servantes pour qu'elles se chargent de porter le tout au soldats.  

- Inutile, elles sont assez débordées comme cela. Miki et moi on s'en chargera.  

- Bien Comtesse. Vous avez encore besoin de moi ou je peux disposer.  

- Vous pouvez y aller Doc.  

Et Doc quitta la pièce, laissant les trois femmes ensemble. Kaori posa à la cuisinière une question qui lui trottait dans la tête.  

- Dites moi Mme Satshikora, vous le connaissez vous le fils de Doc ?  

- Non, mais qu'est ce que je sais c'est qu'il ressemble beaucoup à son père. Surtout au niveau du caractère.  

Kaori se contenta de cette réponse et proposa ses services afin de soulager la cuisinière. Cette dernière ne put refuser, et Kaori rapidement rejointe par Miki se mit au travail.  

Quand tous les préparatifs furent finis, Kaori et Miki se rendirent dans la cour avec des boissons et les victuailles qu'elles posèrent sur un tas de paille quand elles arrivèrent à proximité des soldats.  

- Messieurs, voici de quoi vous rafraîchir et vous rassasier.  

Les soldats approchèrent, heureux que quelqu'un pense enfin à eux.  

- Falcon. murmura Miki.  

Falcon, mais c'était qui ce Falcon. En voyant le regard de son amie, Kaori compris que c'était l'homme dont elle était amoureuse. C'était donc un soldat du roi.  

Mais lequel était ce. il y avait vraiment beaucoup d'hommes, tous différents. C'était peut être le grand blond, ou alors le petit barbu.  

Kaori vit Miki se précipiter vers le soldats. elle la vit passer à côté du grand blond, du petit barbu pour se jeter dans les bras d'un grand, d'un énorme homme, chauve et moustachu.  

Elle rêvait, ce n'était pas possible. Miki ne pouvait pas être amoureuse de ce géant. Elle avait perdu la raison, il n'y avait pas d'autre solution. Le géant au contact de Miki devint écarlate, de la fumée sortant de sa tête. Il semblait extrêmement gêné de la situation dans laquelle il se trouvait.  

- Oh, Falcon si tu savais comme tu m'as manqué.  

Il repoussa Miki avec douceur. Elle dit d'une voix étonnée.  

- Tu n'es pas content de me revoir ?  

- Euh... Euh...  

- Et bien Falcon, si tu ne veux pas d'elle, tu peux nous la laisser. Ne t'inquiète pas on va bien s'en occuper, n'est ce pas ma jolie. dit un soldat qui s'était approché de Miki.  

Et joignant le geste à la parole, il la prit par la taille. Mais il n'eut pas le loisir de la toucher longtemps, une poigne d'acier le souleva de terre et l'envoya valser à plusieurs mètres.  

- Quelqu'un d'autre veut la toucher ?  

- Non, ça va Falcon, tu peux la garder pour toi. On ne va pas se fâcher avec toi pour une femme.  

Les soldats prirent les boissons et la nourriture puis s'éloignèrent rapidement. Le connaissant très bien, ils savaient qu'il ne fallait pas le provoquer.  

Kaori eut un petit sourire, visiblement les sentiments de ce Falcon envers Miki étaient les mêmes que ceux de la jeune femme envers lui. Il avait l'air très jaloux et surtout très protecteur. Il se tenait immobile et silencieux à coté de Miki, n'osant pas la regarder. Kaori s'approcha d'eux.  

- Miki, tu ne me présente pas à ton ami ?  

- Excuse moi Kaori, je te présente Falcon. Falcon, voici la comtesse Makimura.  

- Comtesse, j'ai très bien connu votre frère, j'ai été désolé d'apprendre son décès.  

- Je vous en prie appelez moi Kaori, après tout vous êtes le petit ami de Miki.  

Deux têtes rouges pivoines firent face à Kaori qui se rendit compte qu'elle avait gaffée.  

- J'ai dis une bêtise ?  

- Kaori, c'est pas ce que tu crois, Falcon est juste un ami.  

- Si tu le dis Miki.  

Mais en réalité Kaori ne croyait pas ce que disait son amie. Il y avait beaucoup plus que de l'amitié entre ces deux êtres. Ils s'aimaient, elle en aurait mis sa main à couper. Alors elle ne put s'empêcher de dire.  

- Bon je vous laisse les tourtereaux.  

- Kaori !  

- Je plaisante. Je te laisse avec ton ami Miki. Monsieur Falcon c'est une joie de vous avoir rencontré.  

- Kaori mais où vas tu ?  

- Faire un tour, j'ai envie d'aller me promener.  

- Mais le roi ? Tu ne le prévient pas ?  

- Pour qu'il m'empêche de sortir ! S'il veut s'occuper des taches administratives, grand bien lui fasse, mais je n'ai pas besoin de lui pour savoir ce que je dois faire.  

- Sois prudente.  

- Comme toujours Miki, comme toujours !  

Et elle quitta la cour du château. il fallait qu'elle parle à Ryo. Alors elle se dirigea vers la forêt tout en faisant bien attention de ne pas être suivit. Elle fit un long détour s'arrêtant plusieurs fois et retournant sur ses pas, quand elle vit que personne ne l'avait prit en filature, elle prit la direction de la cabane.  

Elle était vraiment heureuse de revoir Toshio. Leurs pères étant de très bon amis, ils se voyaient souvent quand ils étaient enfants. Il était son meilleur ami, bien qu'il ai 5 ans de plus qu'elle. Combien de jours, elle avait passée au château du roi, pour elle Toshio était comme un deuxième frère. Dommage que Ryo ai fait des siennes, car elle était sûre qu'il se serait bien entendu avec Toshio. Quand elle avait rencontré la reine Saeko, Kaori avait comprit pourquoi Ryo s'était intéressé à elle, elle était tellement jolie, mais ce qu'elle ne comprenait pas c'est pourquoi il avait choisit de draguer Saeko alors que sa soeur, qui était aussi jolie, était célibataire, et que cela lui aurait causé moins de soucis. Au pire, il aurait dut se marier avec elle et ne serait pas menacé de mort.  

Quand elle arriva devant la chaumière, elle ouvrit la porte et se trouva plaqué contre un corps une main contre son cou prête à l'étrangler.  

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