Capitolo 19 :: Petites discussions

Pubblicato: 20-08-08 - Ultimo aggiornamento: 20-08-08

Commenti: Coucou !! Merci à Kaori4ever, Nanou, Tennad, RKever, Kaori62, Yunalescaminnie, Pocahontas et à Lyly, d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Lyly, le roi (et l'auteur)a la solution à ta question, mais il faudra attendre le prochain chapitre pour le savoir. Pocahontas et Rkever, Reika ne sera pas vraiment une méchante, seulement une vrai peste. Nanou, Doc n'a pas de fils, quand elle dit ça, la cuisinière parle de Ryo. Kaori4ever, quand je parlais de ne pas faire apparaître certains personnages, je pensait plutôt à Reika et Saeko, vu que je n'avais au départ aucune idée de ce que j'allais faire avec elles. En réalité, la seule qui ne fera pas d'apparition dans ma fic c'est Eriko. Et pour le caractère de Saeko, Tennad, je crois que c'est le seul personnage qui ne sera pas vraiment ressemblant avec le manga. Par compte je n'ai toujours pas abandonné l'idée de tuer un de mes personnage, mais lequel ? Bonne lecture à tous.

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Ce corps, elle l'aurait reconnu entre mille. Mais il fallait qu'elle réagisse avant qu'il ne l'étrangle.  

- Ryo, c'est moi ! Lâche moi !  

- Comment savez vous qui je suis et où je me cachais.  

- Ryo c'est moi, Kaori. Tu vas me lâcher, idiot.  

- Excuse moi, je ne t'avais pas reconnue dit il en la lâchant et reculant pour voir pourquoi il ne l'avait pas reconnu.  

Et il la regarda. Qu'elle était belle dans cette robe ! Et avec cette perruque qui avait la couleur exacte de ses cheveux, elle n'avait plus rien du garçon manqué. Il avait devant lui, une femme, très belle, trop belle. La voir aussi désirable devant lui fit avoir des pensées pas très catholiques. Il n'avait qu'un pas à faire pour la prendre dans ses bras et la pousser dans le lit juste derrière elle et lui faire découvrir les plaisirs de l'amour charnel. Mais il chassa bien vite cette idée de sa tête. Il n'avait pas le droit de la toucher, c'était la soeur de Hide, pas une de ces nombreuses femmes qu'il avait rencontré, séduites et abandonnées. Il fallait faire diversion pour ne pas céder à la tentation.  

- Tu sais que comme cela tu ressembles presque à une femme. Encore un petit effort et tu vas pouvoir te trouver un mari.  

BANG, une petite massue de 100 000 tonnes finit sur le crâne de Ryo qui n'en demandait pas tant.  

En guise de diversion, Ryo avait provoqué la colère de Kaori. Celle ci rouge de colère, se mit à hurler.  

- Je t'ai déjà dis que je ne voulais pas de mari. Maintenant j'ai un tuteur ça me suffit amplement.  

- Un tuteur ?  

- Oui le roi a décidé que je devais avoir un tuteur et il s'est imposé dans ce rôle. Et en plus il va falloir que je me coltine sa belle soeur.  

- Sa belle soeur ?  

- Oui, la princesse Reika.  

- Et elle est belle ? Dis moi Kaori elle est belle ?  

La colère de Kaori retomba comme un soufflé, pour laisser la place à une grande tristesse. Dire que la princesse Reika était belle, était un doux euphémisme. Cette femme était une véritable beauté, et malgré son air hautain, elle n'était pas dénuée de charme. Elle savait que Reika était tout à fait le genre de femme que Ryo aimait, à coté d'elle, Kaori se sentait comme un vilain petit canard. Ryo ne la connaissait pas, c'est donc pour ça qu'il avait jeté son dévolu sur Saeko et non sur Reika quand il avait été invité au château du roi.  

- Oui, elle est superbe. répondit elle tristement.  

- Aaaaah, pourquoi, je ne peux pas la voir. Il y a une Miss Mokkori au château et je ne peux même pas y aller. J'ai une idée Kaori, si tu lui disais de venir ici, comme ça je m'occuperais un peu avec elle durant le séjour du roi.  

BANG. et encore une massue qui écrasa Ryo au sol.  

- Mais, tu n'es pas possible. Si tu ne penses qu'à ça, il est inutile que je reste ici plus longtemps. Je ne sais pas quand Doc va passer, il y a beaucoup d'activité au château. Tu devras te débrouiller avec les habits que tu as pour le moment.  

Kaori s'apprétait à sortir quand Ryo l'interpella.  

- Kaori attends, il n'y a rien ici. Qu'est ce que je vais manger.  

- Tu as de la réserve avec toute la graisse que tu as, tu peux bien rester quelques jours sans manger.  

Ryo lui attrapa la main et la mit sur son ventre.  

- Et où vois tu de la graisse lui dit il en guidant sa main le long de ses abdominaux.  

Mais pourquoi, il avait fait ça. Sentir la caresse de la main de Kaori contre son ventre lui provoquait des picotements dans tout son corps. C'était une sensation très agréable, mais il fallait qu'il reprenne ses esprits s'il ne voulait pas que son plus fidèle compagnon ne se réveille. Alors brusquement il repoussa la main de Kaori avant qu'il n'atteigne le point de non retour.  

- Alors tu l'as senti, elle est où ma graisse ? Tu vois bien que je n'ai pas de réserve alors il me faut à manger.  

Elle ne semblait pas réagir à sa phrase.  

- Kaori ? Il faut que je mange. cria t-il.  

- Oui , oui, je vais demander à Doc de t'apporter quelque chose, mais je ne sais pas quand il pourra se libérer, mais ne t'en fais pas, tu ne mourras pas de faim. Il faut que j'y aille.  

Et elle partit sans même un regard envers Ryo. Tout en marchant, elle regardait sa main et rougit au souvenir du contact qu'elle avait eu avec ce ventre musclé, bien qu'elle ne l'ai sentit qu'à travers le tissu de sa chemise, elle avait ressentit la chaleur de son corps. Et c'est avec d'étranges pensées, qu'une femme de bonne famille ne devraient pas avoir, que Kaori retourna chez elle.  

Les jours qui suivirent se passèrent de façon idylliques. Toshio avait embauché beaucoup de personnel, et Kaori n'avait plus aucune responsabilité. Et toutes les servantes du château eurent moins de travail, malgré le fait qu'il y ai beaucoup plus de monde à s'occuper.  

Elle profita de ces quelques jours de détente pour parler un peu avec la reine. Elle n'aurait aucun mal à s'en faire une amie, car dès le premier jour, elle lui avait demandait de l'appeler par son prénom. Ce que Kaori fit avec joie. Saeko lui demanda de lui parler de son enfance avec Hide, et c'est avec un grand plaisir que Kaori lui raconta tous les heureux moments qu'elle avait vécu avec son frère.  

Le cas de Reika lui posait plus de problème, cette fille ne lui inspirait aucune confiance. Kaori essayait de l'éviter le plus possible, car si elle serait resté longtemps avec elle nul doute qu'elle lui aurait donné plusieurs gifles pour la faire descendre de son piédestal. Kaori ne supportait pas la façon dont elle traitait le personnel, elle se retenait pour ne pas lui dire ses quatre vérités  

Elle avait eu également l'occasion de parler avec Falcon. Et elle comprit très rapidement comment son amie était tombée amoureuse de lui. Falcon sous ses abords froids était un homme tendre et protecteur envers les femmes surtout s'il s'agissait de Miki. Il était également un grand timide, et rougissait à chaque fois qu'une personne du sexe féminin lui faisait un compliment. Elle eut aussi la confirmation que l'amour que Miki éprouvait pour lui était réciproque.  

Toshio lui avait sympathisé avec Mick. Il avait compris la confiance que Kaori lui avait accordé, et que les rumeurs qui couraient sur son dos étaient loin d'être fondées. Cet homme était certes un séducteur, mais il savait être sérieux quand il le fallait. Toshio ne pouvait pas s'empêcher de le remercier d'avoir veillé sur Kaori durant ces longues semaines. Mick avait eu la bonne idée de dire que c'était lui qui avait protégé Kaori contre toutes les personnes malveillantes qui s'étaient présentées au château. Bien qu'il c'était attribué le beau rôle, Kaori ne lui en tint pas rigueur, ça évitait bien des complications et bien des explications.  

Kaori eu même une conversation avec Miki à propos d'un sujet qui lui tenait à coeur.  

- Dis moi Miki, si Falcon n'est pas ton petit ami, c'est qui pour toi ?  

- Quand j'étais petite mes parents ont été tués et c'est Falcon qui m'a recueillit. C'est lui qui m'a apprit à me battre, mais quand j'ai eu 14 ans, il n'a plus voulu que je reste avec lui. Hide lui a dit qu'il recherchait quelqu'un pour tenir compagnie à sa jeune soeur et c'est comme ça que je suis arrivée ici. Je ne voulais pas le quitter, mais il ne m'a pas laissé le choix, il est partit me laissant seule avec ton frère. Je ne l'avais pas revue depuis ce jour, j'ignorais ce qu'il était devenu, et maintenant il est là.  

- Dis moi Miki, c'est lui l'homme dont tu m'avais parlé il y a quelques temps. Tu aimes Falcon.  

C'était plus une affirmation qu'une question.  

- Oui, mais je ne sais pas s'il m'aime aussi.  

- Vu la façon dont il te regarde ça ne fait aucun doute. Il a juste du mal à montrer ses sentiments, soit un peu patiente il finira bien par se déclarer.  

- Tu sais bien de quoi tu parles, ça se voit que tu as le même problème que moi.  

- Qu'est ce que tu veux dire Miki.  

- Ryo, tu l'aimes et tu attends qu'il te dise enfin ce qu'il ressent pour toi.  

- Mais tu dis n'importe. Ryo n'éprouve rien pour moi. Pour lui je suis juste un garçon manqué ou une promesse qu'il a faite à mon frère.  

- Et toi tu l'aimes ?  

- A quoi bon, si ça n'est pas réciproque. je pourrais mourir d'amour pour lui qu'il ne me verrait même pas.  

Et le pauvre Ryo dans tout cela. Il restait enfermé dans sa cabane, passant le temps comme il pouvait, ayant pour seule visite journalière Doc qui lui apportait ses repas.  

La jeune soeur de la reine s'ennuyait ferme au château, elle proposa au roi d'organiser un bal. Le roi fut enchanté de sa proposition, cela permettrait à Kaori de rencontrer des prétendants, en particulier un de ses amis qui serait un très bon parti pour Kaori.  

Il leur fallait des costumes pour le bal et c'est tout naturellement à Eriko que Kaori demanda de confectionner sa robe. Elle s'occupa également de la robe de Miki. La couturière personnelle de la reine se chargea des robes des deux soeurs.  

La date du bal fut fixée à quinze jours, ce qui était un délai un peu court surtout que Reika voulait d'un bal masqué car c'était la grande mode alors elle ne voulait que ce genre de soirée.  

La quinzaine passa, et la vie au château se passait tranquillement. Mick était presque totalement rétablit, il allait souvent se promener dans la forêt. Kaori et Miki parfois l'accompagnait.  

Le soir du bal arriva. Tous les nobles habitant à proximité avaient fait le déplacement. certains amis du roi étaient venu de plus loin et seraient hébergés au château. Kaori ne s'occupa pas d'eux, après tout c'était les invités du roi et non les siens alors s'il voulait recevoir du monde, il n'avait qu'à s'en occuper.  

Voir tous ces nobles se pavaner devant le roi, la rendit amère. Ils ne se sont pas occupé de moi à la mort de Hide, mais dès qu'il s'agit de faire la fête, tout le monde est là. se dit Kaori  

Ils avaient tous revêtus de magnifiques habits. La reine Saeko avait une robe rouge, Reika une robe bleue pale, celle de Miki était jaune, quand à celle de Kaori elle était vert tendre. Les hommes n'étaient pas en reste, superbes dans leurs costumes. Le roi avant le début du bal, parla avec Kaori.  

- Tu es magnifique ce soir Kaori.  

- Dis tout de suite que d'habitude je suis mal habillé Toshio.  

- Au fait, Kaori pour ce soir je crois qu'il faut mieux que l'on se vouvoie, je ne voudrais pas que tout le monde se mette à faire comme toi croyant que c'est une nouvelle mode de tutoyer son roi.  

- Bien, votre altesse, je suis à vos ordres votre altesse.  

- Vous êtes parfaite Comtesse.  

Et en riant, ils se glissèrent anonymement dans la foule. Un homme s'approcha du roi.  

- Altesse.  

- Cher ami, mais ce soir c'est un bal masqué, où est votre masque.  

- Je l'ai oublié.  

- Mon ami, la fête vous plaît ?  

- Oui, cependant altesse, j'aimerais beaucoup faire la connaissance de la jeune demoiselle à vos cotés.  

- Bien, mon ami, bien que ce soir normalement il faut garder l'anonymat mais pour vous je vais faire une exception. Je vous présente la comtesse Kaori Makimura. Comtesse Makimura, je vous présente le baron Takashi Kujo.  

- Enchanté comtesse.  

Quand l'homme lui pris la main et y déposa un baiser, Kaori ressentit comme du dégoût, cet homme ne lui inspirait pas confiance. Pourtant c'était un homme superbe que beaucoup de femmes auraient souhaitaité rencontrer, mais Kaori ne voulait qu'une chose, s'éloigner le plus vite possible de lui.  

Au loin un homme regardait le couple avec un regard remplit de haine.  

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