Capitolo 22 :: Piégé !

Pubblicato: 29-08-08 - Ultimo aggiornamento: 29-08-08

Commenti: Coucou !! Merci à Lyly, Kaori62, Tennad, RKever, Yuna, Nanou, Kaori4ever, Kitty80 et Milkaly d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un grand merci à toutes, je vois que vous aimez beaucoup ma fic et j'en suis très heureuse. Bon maintenant pour le baiser, je peux juste vous dire que c'est pour très bientôt. Et que l'identité de l'homme caché et qui connait la cachette de Ryo, sera connue dans le prochain chapitre. Bonne lecture à tous.

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Les soldats approchaient de plus en plus, et le cercle autour de Ryo et Kaori se rétrécissait dangereusement. Il n'y avait aucune issue possible.  

- Ryo pourquoi es tu venu ? murmura Kaori  

- Je voulais un peu d'action, je commençais à m'encroûter dans cette cabane.  

- Vas t'en le roi va te tuer !  

- Je sais que je suis fort, mais là il y a un peu trop de soldats.  

Kaori vit que Ryo n'avait aucune chance de s'enfuir. Les soldats étaient trop nombreux, trop proches. Il fallait qu'elle trouve rapidement une solution pour le sortir de là. Une seule idée lui vint à l'esprit, mais elle n'avait pas le temps d'en chercher une autre alors elle dit à Ryo.  

- Prends moi en otage !  

- Quoi ?  

- Prends moi en otage. Si tu te sers de moi comme bouclier, ils ne voudront pas t'attaquer.  

Mais c'est qu'elle avait de bonnes idées la petite. Jamais il n'aurait pensé à cela. Vu qu'il n'avait pas trop le temps de réfléchir à une autre solution, il appliqua l'idée de Kaori à la lettre.  

Alors il l'attrapa par le bras, la retourna et la plaqua contre lui. Il mit son épée contre elle, et cria à l'encontre des soldats qui s'étaient massés autour d'eux.  

- Si l'un de vous approche, je la tue.  

Toshio paniqua, le chevalier Saeba avait la réputation d'être un dur, il était sûr qu'il n'hésiterait pas à la tuer. Vu que sa tête était déjà mise à mort, sa sentence ne pourrait pas être plus grave s'il tuait la comtesse. Alors Toshio fit tout ce qui était en son pouvoir pour que Ryo laisse Kaori en vie et s'adressant à ses soldats, il leur cria.  

- Que personne ne bouge.  

Les soldats tout en brandissant leurs épées, ne faisaient plus un pas en direction de Ryo et de Kaori.  

Toshio vit que Ryo ne semblait pas disposé à relâcher Kaori. Il avait peur pour son amie. il essaya de raisonner le chevalier.  

- Saeba ne lui faites pas de mal.  

- Tout dépend de vous, votre altesse. Laissez moi partir et je la libérerais.  

- Saeba, vous avez ma parole, lâchez la maintenant.  

- Ce n'est pas que je ne crois pas en votre parole altesse, mais je viens d'avoir une meilleure idée. La comtesse vient avec moi et quand je serais en sécurité, je la relâcherait. Je vous en donne ma parole.  

- Votre parole n'a aucune valeur à mes yeux Saeba.  

- Dommage, mais vous devrez vous en contenter.  

Et il eut à peine fini sa phrase qu'il siffla. Avec un peu de chance, son cheval ne serait pas lié et il pourrait venir. Si ça n'était pas le cas, il aviserait et chercherait une autre solution pour pouvoir s'enfuir.  

Mais le bruit des sabots se rapprochant, lui fit comprendre que son instinct ne l'avait pas trompé. Austin apparut se frayant un chemin à travers les soldats, et s'arrêta à côté de son maître.  

Ryo grimpa sur son cheval, toujours en menaçant Kaori de son épée, et quand il fut en selle, d'une main, il souleva Kaori et l'installa en amazone devant lui.  

- Que personne ne me suive sinon...  

Et il partit au galop vers la forêt. il sentait le corps de Kaori se secouer. Elle avait du avoir peur et ne pouvait retenir ses larmes. C'est vrai que malgré le fait que l'idée choisie soit à l'initiative de Kaori, le ton qu'il avait employé aurait effrayé même le plus vaillant des soldats. Kaori devait être terrorisée, alors il essaya de la réconforter.  

- Kaori, pardon, je ne voulais pas te faire peur.  

Elle leva les yeux vers lui, et il vit qu'ils étaient pleins de larmes, il resserra son étreinte, mais quand ses yeux se posèrent sur sa bouche, il vit non pas une moue effrayée, mais un large sourire, qui se transforma en un éclat de rire. Entre ses rires, elle arriva à prononcer quelques mots.  

- Me faire peur... mais tu as vu la tête du roi... et celle des soldats.... je crois que... je ne me suis jamais... autant amusée... de toute ma vie.  

Pendant qu'ils s'éloignaient, le roi ne fut pas long à reprendre ses esprits.  

- Messieurs il faut les rattraper. Prenez vos chevaux et tuez le. Non ! Ramenez le moi vivant, je veux pouvoir le tuer de mes propres mains.  

Les soldats se précipitèrent vers l'enclos où étaient les chevaux, et ils virent Falcon immobile au sol. Les chevaux avaient disparus. Un soldat se précipita vers le roi.  

- Votre altesse les chevaux ne sont plus là.  

La colère du roi en direction de Ryo n'avait pas faiblit. Il fallait qu'il retrouve ce Saeba de malheur. Et voilà que les chevaux avaient disparus. Il s'adressa à ses soldats, qui étaient surpris de voir leur roi dans cet état.  

- Et bien, allez y à pied s'il le faut, mais retrouvez les.  

Toshio était véritablement inquiet pour Kaori, il connaissait la réputation de cet homme. Si jamais il ne touchait qu'à un seul de ses cheveux, il le tuerait non pas d'un coup d'épée mais lentement pour lui faire comprendre sa douleur. Avoir enlevé la comtesse Makimura était une chose qu'il n'aurait jamais du faire.  

Saeko regarda en direction de Miki, son amie avait été enlevée elle devait être inquiète. Mais non, elle était d'un calme absolu, on aurait même dit qu'elle était sereine. Se pourrait-il qu'elle savait ce qui se passait et qu'elle connaissait Saeba ?  

Quand il fut suffisamment éloigné à son goût, Ryo stoppa Austin. Il descendit de cheval, rangea son épée dans son fourreau.  

Il attrapa Kaori par la taille pour la faire descendre. Il ôta ses mains dès qu'elle eu touché le sol.  

- Voilà Comtesse, notre petite escapade se termine ici. Désolé de vous abandonner ici, mais j'ai quelques soldats à mes trousses.  

- Ryo qu'est ce que tu vas faire, maintenant que le roi sait que tu es ici, ça va être difficile pour toi de te cacher.  

Kaori était visiblement inquiète pour lui. Son inquiétude était inutile, il avait déjà été dans des situations plus critiques dans le passé. Il allait beaucoup s'amuser avec cette partie de cache cache contre les soldats du roi. Mais Kaori se faisait du souci pour lui et elle avait assez souffert, il fallait qu'il la rassure.  

- Ne t'inquiète pas c'est l'histoire de quelques jours, s'il ne me trouve pas il va croire que je me suis enfuis. Moi pendant ce temps, je resterais caché dans la cabane. jamais il ne pensera à me chercher aussi près du château.  

Mais visiblement ses paroles n'arrivaient pas à calmer Kaori. Ses yeux étaient larmoyants, mais ce n'était pas pour les même raisons que quelques minutes plus tôt. De rires, elles étaient devenues des larmes de tristesse.  

- Ryo je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. J'ai déjà perdu mon frère, je ne veux pas te perdre, je ne le supporterais pas.  

Non, il fallait qu'il agisse, si elle continuait à le regarder comme cela, il ne pourrait pas résister longtemps. Il fallait faire quelque chose pour qu'elle arrête de pleurer. Et il trouva rapidement la solution. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas reçu de coup de massue et ça commençait à lui manquer. Il savait qu'il suffisait de l'énerver un peu pour que la sentence arrive. Et il savait comment faire pour qu'elle réagisse au quart de tour.  

- Kaori !  

Elle fut étonné, d'entendre le ton de sa voix changer. Entre deux sanglots, elle lui répondit.  

- Oui ?  

- Tu n'as rien oublié ?  

Elle avait beau réfléchir, elle ne voyait pas. Qu'avait elle pu oublier, elle en avait aucune idée. Ryo profita de son silence pour continuer.  

- Je n'ai pas eu ma récompense.  

- Ta récompense ?  

- J'ai gagné le tournoi, tu as oublié ?  

- Non, mais tu vois, je n'ai pas pensé à prendre le coffre d'or avec moi.  

- Ce n'est pas à cette récompense que je pensais, je te parlais de l'autre récompense.  

L'autre récompense ? Kaori avait du mal à mettre ses idées en place. pour le vainqueur du tournoi, le roi avait promis un coffre rempli de pièce d'or. Et..., non, ce n'est quand même pas à cette récompense qu'il faisait allusion.  

- Ryo ? Tu veux parler de... Tu veux que je t'em... Non, tu n'oserais pas ?  

- Oui, c'est bien de ça que je parle, alors... J'attends.  

Kaori vit qu'elle n'avait pas d'autre solution, il voulait sa récompense et bien, il allait l'avoir.  

- Bien, tu la veux ta récompense et bien tu vas l'avoir mais pour cela il faut que tu fermes les yeux.  

Ryo consentit à sa requête, il ferma les yeux et attendit que la massue arrive, mais rien de tout cela. Il fut agréablement surpris quand il sentit les lèvres de Kaori lui frôler la joue.  

Il ouvrit les yeux et il vit une Kaori rouge écarlate qui ne put s'empêcher de lui dire.  

- Voilà tu es content, tu l'as eu ta récompense.  

- Non.  

- Quoi non ! Tu voulais un baiser, tu l'as eu, c'est quoi le problème ?  

- Je n'appelle pas ça un baiser.  

- Mais...  

Kaori n'eut pas le temps de finir sa phrase que la bouche de Ryo se posa sur la sienne. instinctivement elle ferma les yeux afin de mieux savourer ce baiser.  

Pourquoi avait il demandé sa récompense, quand il avait sentit les lèvres de Kaori sur sa joue, il avait eu l'impression d'avoir été traversé par la foudre. Mais ce bref contact l'avait laissé sur sa faim. il ne contrôlait plus, ni son corps, ni son esprit. C'était comme si une force surnaturelle le poussait à accomplir un geste qu'il n'aurait jamais cru être capable de faire. Alors brusquement il l'embrassa.  

Quand ses lèvres touchèrent celles de Kaori, son coeur s'emballa. Ce n'était pourtant pas la première femme qu'il embrassait, loin de là, mais il n'avait jamais ressentit cela auparavant. C'est sûr, elle l'allait l'aplatir sous une de ses massues, alors autant en profiter de façon plus intense. et il força le barrage de ses dents pour approfondir le baiser.  

Kaori ne comprenait pas ce qui se passait. Elle sentait les mains de Ryo bouger sur son dos, sa langue jouant avec la sienne. Elle avait du mal à rester debout, si Ryo ne l'avait pas tenu dans ses bras, elle se serait écroulée. Ça devait être un rêve, jamais Ryo ne l'aurait embrassé. Pas elle, le garçon manqué, le travelo comme il aimait si souvent l'appeler.  

Alors pour vérifié qu'elle ne rêvait pas, elle tendit ses mains vers la nuque de Ryo, et les glissa ses cheveux. Voyant que ce n'était pas un rêve, elle se mit à répondre à son baiser.  

Ryo fut surpris et heureux. Elle ne le repoussait pas, non elle répondait même, de façon un peu maladroite, mais elle lui répondait. Alors commença pour eux un jeu, où chacun ne voulait pas laisser l'autre gagner. Kaori était une élève très douée et Ryo prenait un infini plaisir à l'embrasser.  

C'est à bout de souffle qu'ils durent se séparer. Kaori ouvrit les yeux et vit que Ryo en avait fait autant. Leurs regards ne pouvaient se détacher l'un de l'autre. Et c'est le bruit des soldats au loin qui leur fit réaliser où ils se trouvaient.  

Il fallait qu'il parte, mais il avait beaucoup de mal à se détacher d'elle. Mais il ne pouvait pas lui faire croire qu'il y avait un avenir possible entre eux. Même s'il savait qu'il allait lui briser le coeur, il savait que c'était la meilleure solution, alors il lui dit.  

- Pas mal pour une débutante, mais c'est vrai que je préfère quand même un baiser d'une femme avec de l'expérience. Tu as encore pas mal de progrès à faire. il faudra qu'on essaye à nouveau, d'ici quelques années. Enfin pour une récompense, je ne vais pas me plaindre. Mais je crois que finalement j'aurais du emporter le coffre au lieu de m'encombrer avec toi .  

BANG. et la massue tant attendue arriva sur la tête de Ryo.  

- Dégage pervers, je ne veux plus te voir. Et si le roi te tue et bien ça sera bien fait pour toi !  

Et elle partit tout en colère.  

Ryo émergea de la massue, se leva et prit les rênes d'Austin. Encore un peu rêveur, il effleura ses lèvres, ayant la sensation de sentir encore celles de Kaori.  

- Mon ange, si tu savais.  

Kaori se dirigeait vers le château tout en pestant contre Ryo.  

- Qui que vous soyez, ne faites plus un geste. dit une voix.  

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