Capitolo 24 :: Il faut prévenir Ryo

Pubblicato: 05-09-08 - Ultimo aggiornamento: 05-09-08

Commenti: Coucou !! Merci à Lyly, Kaori62, Tennad, RKever, Yuna, Pocahontas, Kaori4ever, Kelele, Cloclo et Milkaly d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un petit coucou à Martinouchette, qui si j'ai bien compris lit cette fic. Et tant que j'y suis un petit coucou aux lecteurs fantômes (s'il y en a). Je vois que vous n'aimez pas le roi Toshio, et bien sachez que dans quelques chapitres vous allez carrément le détester. Bonne lecture à tous.

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33

Kaori retourna en direction du château, se précipita dans les cuisines et trouva ce qu'elle cherchait. Puis elle alla dans sa chambre pour changer de tenue et revêtir les vêtements qu'elle n'avait pas mis depuis l'arrivée du roi. Puis elle se dirigea les bras chargés de ses trouvailles, dans le jardin en direction des gardes.  

Les gardes virent arriver un gamin, les bras chargés de cruches. L'un d'eux l'interpella.  

- Halte petit, que viens tu faire par ici.  

Bon maintenant, elle ne pouvait plus faire marche arrière, les dés étaient jetés. Elle pria pour que les gardes ne se rendent pas compte de la supercherie. Alors elle modifia sa voix pour leur dire.  

- Tout le monde fait la fête ce soir, vous n'avez vraiment pas de chance d'être chargé de la surveillance du château, alors que tout le monde ici s'amuse. Tenez j'ai pensé à vous, vous aussi il faut que vous trinquiez à la santé des fiancés.  

- On n'a pas le droit, si le baron, enfin je voulait dire le comte, nous surprenait en train de boire, il nous tuerait.  

- Pourquoi voulez vous donc que le comte le sache, en tout cas ce n'est pas moi qui irait lui rapporter. Pensez que tous ces gens font la fête et que vous, vous devez rester là, dans ce jardin sans pouvoir vous amuser un peu. Une goutte de vin ne peut pas faire de mal à de grands gaillards comme vous. Et le comte est tellement occupé ce soir, qu'il ne viendra pas voir ce que font ses soldats.  

- Le gamin a raison, dit l'un des gardes. Pourquoi on ne profiterait pas un peu de la fête nous aussi. Un peu de vin ça ne peut nous faire que du bien. Allez gamin passe moi ça, je vais moi aussi trinquer à la santé de notre comte et de ses fiançailles. En plus, il a de la chance le comte, sa fiancée est drôlement bien faite. Le jour où il s'en lassera, il pourra toujours me la passer, je me ferais une joie de m'occuper d'elle, un si beau brin de fille, ça serait dommage de ne pas en profiter.  

Kaori n'aima pas l'allusion qu'il faisait en parlant d'elle. Le soldat ne devait pas se douter un seul instant, que la charmante fiancée du comte, comme il disait si bien, était là devant lui. Elle se retenait pour ne pas lui envoyer une massue, jamais un homme tel que lui ne posera un jour, ses sales pattes sur elle, et Kujo non plus ne la touchera jamais. Il fallait qu'elle garde son calme si elle ne voulait pas attirer les soupçons sur elle et surtout ne pas se faire repérer. Alors, elle entra dans leur jeu.  

- Oui vous avez raison, elle est trop bien fichu cette demoiselle. Un joli petit lot, avec des formes très appétissantes, si le comte n'en veut plus moi, je veux bien d'elle aussi.  

- Petit t'es trop jeune pour elle, ce qui lui faut c'est un homme, un vrai, pas un gamin comme toi. Tu vas nous le donner ce vin, au lieu de penser à des choses qui ne sont pas de ton âge.  

Et elle lui tendit une cruche de vin. Il en bu une gorgée sous le regard de ses compagnons. Le vin était bon et frais. Voyant l'homme boire avec plaisir, les autres gardes cédèrent à leur tour au plaisir de la boisson.  

Au bout de quelques minutes, ils se mirent à bâiller pour bientôt tomber dans un profond sommeil. Kaori ne pu s'empêcher de sourire. Les hommes, ils avaient tous le même point faible, le vin et les femmes. Heureusement qu'elle savait que Mme Satshikora avait recours à des plantes pour trouver le sommeil, et qu'elle connaissait l'endroit où elles étaient cachées dans la cuisine. Une bonne infusion, mêlée au vin, et voilà les vaillants soldats endormis pour quelques heures. Kaori, toute fière d'avoir trompé la vigilance des gardes, s'enfuie rapidement vers la cabane.  

Dès qu'elle y arriva, elle ouvrit la porte sans frapper et se retrouva nez à nez avec une épée.  

- Bon sang Kaori, je t'ai déjà dis de ne pas entrer comme cela. dit Ryo en rangeant son arme.  

- Ryo. dit elle en se précipitant dans ses bras.  

Elle était soulagée d'être avec lui, elle n'était plus obligée de jouer les fortes têtes. Elle était avec Ryo et elle savait qu'avec lui, elle n'avait plus rien à craindre. Il était sa force, son appui, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui, qu'il l'aiderait. Elle se laissa donc aller, et se blottisant encore plus contre son torse, elle laissa les larmes couler doucement sur ses joues. Ryo ne dit rien et l'enlaça. Et avec beaucoup de difficultés, elle bredouilla les raisons de sa présence dans la cabane.  

- Le roi... il... vient de me... il vient de me... fiancer avec le baron... Ryo, il faut... que je quitte... le château. Il... m'a... em... embrasser. Je ne veux pas qu'il..., qu'il... qu'il me touche.  

Il n'aimait pas la voir pleurer. Et savoir que Kujo avait posé ses lèvres sur celles de son ange, le mit en colère, il allait le tuer, comment cet homme avait il pu poser ses sales pattes sur Kaori. Cet imbécile n'avait donc pas compris qu'elle ne l'aimait pas.  

Les sanglots de Kaori ne cessaient pas. Voir son ange ainsi, l'attristait, elle avait suffisamment versée de larmes ces derniers mois. Il fallait qu'elle cesse de pleurer, mais comment faire arrêter ses pleurs. L'embrasser aurait été la solution la plus radicale et si elle restait blottie contre lui, il ne se donnait pas beaucoup de temps avant d'appliquer son idée. Mais il n'était pas digne d'elle, il n'avait pas le droit de la toucher. Alors même s'il aurait préféré la garder dans ses bras, il ne put s'empêcher de la provoquer afin de la faire réagir.  

- Kaori calme toi. Pourquoi veux tu qu'il te touche. Il a du sûrement faire plaisir au roi en acceptant ces fiançailles. Montre toi sous ton vrai jour, je suis sûr qu'il va s'enfuir en courant. Tu ne vas pas pouvoir faire semblant longtemps de te faire passer pour une femme. Quand il verra l'homme que tu es réellement, il va partir sans demander son reste.  

BANG, et une petite massue. Il en avait presque oublié la délicate saveur de cet instrument de torture. Kaori avait bien vite cessé de pleurer pour se mettre en colère et hurler après Ryo.  

- Un homme, tu vas voir si je suis un homme. Et toi dans la forêt, tu l'as bien embrassé l'homme.  

Réalisant ce qu'elle venait de dire Kaori se mit à rougir. Ryo pour ne pas avoir à se lancer dans des explications hasardeuses détourna la conversation.  

- Viens t'asseoir, tu as l'air crevée, je vais te trouver quelque chose à manger et puis tu m'expliqueras tranquillement ce qui c'est passé au château ce soir.  

Kaori prit place à table. Ryo avait raison, elle était fatigué. Alors elle posa sa tête sur ses bras. Juste cinq minutes se dit elle. et elle tomba dans un profond sommeil. Ryo prit du pain et un morceau de fromage. Ce menu n'était pas digne d'une comtesse, mais c'est tout ce qu'il avait à lui offrir. Les bras chargés de ses victuailles il se retourna et les posa sur la table.  

- Kaori, dit il doucement.  

Mais Kaori n'était plus avec lui, elle avait rejoint le pays des songes. Il ne fallait pas qu'elle reste dans cette position qui était plus qu'inconfortable. Alors, délicatement pour ne pas la réveiller, il la prit dans ses bras et la posa sur le lit qu'il occupait encore quelques minutes auparavant.  

Il prit une chaise et la posa à coté du lit. Il s'assit dessus, surveillant le sommeil de Kaori. Qu'elle était belle, même dans sa tenue de garçon, elle ne perdait rien de sa féminité. Comment pouvait il lui dire qu'elle ressemblait à un homme alors qu'elle était si féminine et si désirable. Il regardait ses lèvres légèrement entrouvertes et il n'avait qu'une seule envie, goûter une nouvelle fois à ce trésor. Mais il n'en avait pas le droit il n'était pas digne d'elle.  

Il avait fait la promesse à Hide de s'occuper de sa soeur et de la protéger. Il allait donc empêcher ce mariage et lui trouver un gentil époux qui la rendrait heureuse et lui ferait des tas d'enfants. Et lui, il sortirait de sa vie, pour ne plus jamais la revoir. Car il n'aurait pas la force de la voir avec un autre homme que lui. Il avait enfin compris ce qu'il ressentait pour elle, il l'aimait, ce sentiment était si nouveau pour lui. Sur toutes les femmes qui existaient dans le royaume, il avait fallut qu'il s'éprenne de la seul personne dont il n'avait pas le droit de tomber amoureux.  

Elle était là dans son lit, il n'avait que quelques pas à faire pour la rejoindre et lui montrer à quel point il tenait à elle, lui montrer comment lui, l'étalon de Shinjuku, était pris dans ses filets. Il tendit la main dans sa direction et se ressaisit, non il n'avait pas le droit. Alors, afin de ne pas succomber, il quitta la pièce et sortit sur le pas de la porte. Un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien.  

Kaori se trouvait au château. Mais que faisait elle dans une robe de mariée, Takashi s'approcha d'elle. Son visage d'ange était transformé par la haine, il était de plus en plus proche d'elle, Kaori était pétrifiée et ne pouvait pas s'enfuir. Alors, ma futur femme, il ne faut pas avoir peur de moi, je ne vous veux que du bien lui dit-il. Non, elle ne voulait pas l'épouser, alors elle retrouva rapidement ses facultés physiques et elle l'assomma avec une de ses massues et elle s'enfuie en courant dans la forêt, mais il avait réussit à la rejoindre. Il l'attrapa violemment par le bras. Tu m'appartiens lui dit il et il la serra dans ses bras essayant de lui retirer sa robe. Tu vas être ma femme, elle avait beau se débattre, elle n'arrivait pas à lui échapper, elle hurla.  

Ryo entendit le cri de Kaori. Il rentra précipitamment et se rua sur le lit, il prit Kaori dans ses bras pour calmer ses sanglots. A son contact, elle se débattit et hurla de plus bel.  

- Kaori, c'est moi Ryo. Calme toi.  

- Ryo ?  

Kaori commençait à réaliser où elle se trouvait. Ce rêve il était trop affreux.  

- Il a voulu... Oh Ryo c'était horrible.  

- Chut, ce n'était qu'un cauchemar tout va bien.  

Elle était si bien dans ses bras, elle sentait toute sa chaleur et les battements de son cœur était une musique si douce, elle se laissa aller et versa toutes les larmes de son corps. Quand il sentit qu'elle fut calmé, il desserra son étreinte. Et instinctivement il déposa un baiser sur son front.  

- Repose toi maintenant, les prochains jours vont être très rudes, avec ton nouveau statut de fiancée du nouveau comte de Shinjuku.  

- Ryo !!  

- Ne t'inquiète pas, je ne laisserais pas ce mariage avoir lieu. Mais pour ne pas éveiller les soupçons, il va falloir que tu prenne ton rôle de fiancée très au sérieux.  

- Merci, Ryo, tu es le meilleur ami que je pouvais avoir. Tu es toujours là quand j'ai besoin de toi.  

Un ami, elle ne le voyait que comme un ami, alors que lui se consumait à force de résister à son amour pour elle. Mais ce n'était pas le temps pour lui de penser à ses états d'âmes, il devait en priorité se préoccuper de Kaori.  

- Kaori.  

- Oui Ryo.  

- Dors un peu maintenant, et ne t'inquiètes pas on va bientôt le démasquer ce Kujo ,et tu n'entendras plus jamais parler de lui.  

Et il se leva du lit, et se dirigea vers la table.  

- Ryo, attends !!  

- Qu'est ce qu'il y a Kaori ?  

- Ne me laisse pas toute seule.  

- Ne t'inquiètes pas je ne vais pas partir.  

- Je voulais dire, reste... avec moi... dans le lit..., j'ai peur de faire un nouveau cauchemar, et je sais qu'avec toi, je serais en sécurité.  

- Kaori, je ne peux pas, toi et moi dans le même lit, ce n'est pas convenable. Imagine que quelqu'un l'apprenne et s'en est fini de ta réputation.  

- Reste au moins jusqu'à ce que je dorme, je t'en prie Ryo ne me laisse pas seule, j'ai si peur.  

Ryo ne voulait pas accepter, dormir si près de Kaori, mais comment allait il pouvoir tenir sans céder à ses pulsions. Mais la vue des yeux larmoyants de son ange eurent raison des dernières réticences de Ryo.  

- Bien, d'accord, mais ne le dit à personne, j'ai une réputation à tenir moi. Qu'est ce qu'on va dire si on sait que j'ai dormi dans le même lit qu'un autre homme.  

Kaori trop heureuse que Ryo accepte de rester avec elle, ne lui lança pas de massue. Elle commençait à comprendre que ses piques étaient surtout une réaction d'auto protection, qu'il utilisait quand il était embarrassé. Elle eut un petit rire.  

- Idiot, ne t'inquiète pas je ne dirais rien à personne, ta réputation d'étalon de Shinjuku restera intacte.  

Et il s'allongea à ses cotés, Kaori trouva rapidement le sommeil, et inconsciemment elle alla se blottir contre Ryo. Lui resta un moment éveillé, mais malgré le fait que Kaori s'était assoupie, il ne bougea pas du lit et bercé par le battement régulier du coeur de Kaori, il s'endormit à son tour.  

Durant la nuit, quand Kaori se réveilla, elle sentit une main qui caressait sa hanche.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33