Capitolo 26 :: Il faut frapper avant d'entrer... !!

Pubblicato: 13-09-08 - Ultimo aggiornamento: 13-09-08

Commenti: Coucou !! Merci à Tennad, Kaori62, Cloclo, Kaori4ever, Indiana, Lyly, Kelele, Eli, RKever, ma jumelle Paty, Milkaly, Yuna, Pocahontas, Makimura et Nanou d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un petit coucou à Martinouchette, ainsi qu'aux lecteurs fantômes. Un bon anniversaire à Nanou (un peu en avance). Oui Kaori62, l'auteur sadique que je suis, va bientôt faire ressortir vos mouchoirs. Je ne comprend pas que vous ne sachiez pas (sauf Nanou qui va se faire une joie de l'étriper) qui a pu interrompre nos deux tourtereaux. Certaines d'entre vous l'on bien cité, mais sachez que pour moi, il n'y avait qu'une seule personne pour pouvoir faire ça, et oui ça ne peut être que ... La réponse juste en dessous. Bonne lecture à tous.

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- Ryo, tu n'as...  

L'intrus s'interrompit en voyant le spectacle face à lui.  

Kaori vit que le drap ne couvrait plus le haut de son corps et rouge de honte se blottit contre Ryo, la tête cachée dans son cou.  

- Sort d'ici tout de suite Mick. dit froidement Ryo.  

- D'accord. mais j'ai apporté ça pour Kaori je me suis dit que ça pourrait lui servir. Je le laisse sur la table.  

Mais Mick sans le vouloir vraiment, jeta un nouveau coup d'oeil vers le couple enlacé.  

- Mick !!!!  

- Oui, oui, je m'en vais !  

Quand il eut quitté la pièce, Kaori se détacha de Ryo, et encore rouge, elle couvrit sa poitrine du drap. Ryo eut un petit sourire de la voir redevenir aussi timide. Et voyant qu'elle rougissait encore plus, resserrant le drap autour d'elle, il ne pu s'empêcher de rire, ce qui ne plut pas à Kaori qui ne se gêna pas pour le lui dire.  

- Arrête de te moquer de moi, Ryo.  

Et elle brandit une massue, ce qui eut pour conséquence de faire tomber le drap. Et devant le regard brûlant de désir de son amant, elle lâcha brusquement la massue pour se parer à nouveau du drap.  

Ryo sourit et se leva dans le plus simple appareil pour aller chercher le paquet de Mick. Kaori à la vue du corps plus que parfait de son amant, ne pu s'empêcher de rougir.  

- Tu pourrais t'habiller Ryo.  

- Ma tenue ne te dérangeait pas cette nuit.  

- Je... Je...  

- Tu as perdu ta langue, Kaori. Tiens regarde plutôt ce que Mick t'a apporté.  

Il y avait enveloppé dans un linge, une robe et la perruque de Kaori. Ryo posa le paquet sur le lit.  

- Habille toi, je vais aller parler à Mick.  

Voyant que Ryo se dirigeait vers la porte, Kaori ne pu retenir un petit rire, Ryo surprit se retourna. La jeune femme réussit à reprendre son sérieux et toute rouge vu que Ryo lui faisait face, elle lui dit.  

- Tu compte aller parler à Mick dans cette tenue, je pense qu'il ne va pas trop apprécier.  

Ryo sembla enfin prendre conscience de sa tenue. Et il s'approcha à nouveau du lit, et se pencha sur Kaori, qui s'agrippait à son drap.  

- Tu as de la chance que je n'ai pas le temps, petite coquine.  

- Ah bon pourquoi ?  

Il lui prit les lèvres avec passion, et se mit à caresser son corps avec tendresse. Puis Il s'éloigna d'elle à contre coeur.  

- Tu as compris pourquoi ? Il faut que je te laisse, sinon je ne quitterai jamais cette pièce.  

Et après avoir enfilé son pantalon, il laissa seul Kaori pour rejoindre Mick. Dès qu'il fut avec son ami, il lui demanda.  

- Pourquoi es tu venu ici ?  

- Dis moi, les choses ont changées entre toi et Kaori. Ce n'est pas toi qui disait que c'était un homme ? D'après ce que j'ai vu elle a tout d'une femme.  

Ryo énervé, se jeta sur Mick, l'attrapa par le col de sa chemise, et dressa le poing, menaçant son ami.  

- Tu as osé regardé, Mick, je vais te tuer.  

- Non, non, je te jure que je n'ai rien vu. je voulais juste savoir.  

- Tu voulais juste savoir quoi ?  

- Je voulais savoir si pour toi, elle n'était qu'une aventure. Mais à voir ta réaction, tu tiens beaucoup à elle.  

Ryo laissa tomber son poing, lâcha Mick et se retournant murmura.  

- Malheureusement.  

- Pourquoi elle n'assure pas au lit ?  

La colère de Ryo remonta d'un coup.  

- Mick si tu continues ainsi, je vais vraiment te tuer.  

- Arrête Ryo, je plaisantais.  

- Et bien, sache qu'il y a des sujets sur lesquels, il ne vaut mieux pas que tu plaisantes, si tu veux rester en vie.  

- Mon pauvre Ryo, tu est fichu, elle t'a vraiment ensorcelée. Je n'aurais jamais cru qu'une femme te fasse changer à ce point. Et d'ailleurs, qui aurait pu croire que l'étalon de Shinjuku puisse tomber amoureux un jour ?  

- Si tu me disais plutôt, pourquoi tu es venu. dit Ryo qui en avait plus qu'assez de cette discussion trop personnelle à son goût.  

- Ce matin, le roi et Takashi se sont rendus compte de l'absence de Kaori. Et ils ont lancés des recherches, ils ont cru qu'elle avait été enlevée car un gamin avait endormi les gardes cette nuit. Tous les soldats parcourent les environs pour essayer de retrouver Kaori et le jeune garçon. Quand elle s'est rendue dans la chambre de Kaori tout à l'heure, Miki a trouvé la perruque de Kaori et on a comprit que c'était elle qui s'était enfuit, et que le gamin n'existait pas. On savait qu'il n'y avait qu'un seul endroit où elle pouvait être. C'est pour cela que j'ai pris le nécessaire pour faciliter son retour. Et que je suis venu jusqu'ici directement, mais je peux dire que je ne le regrette pas, vu le superbe spectacle que j'ai pu voir.  

Et Mick n'avait pas fini sa phrase, qu'il se retrouva avec un superbe uppercut en plein visage suivit de peu par une petite massue de 1 000 tonnes.  

- Y'a pas tous les deux vous faites vraiment la paire. Pourquoi lui et pas moi Kaori ? Tu sais pourtant que je t'aime.  

- C'est Kazue qui va être contente !  

- Kazue et Mick ? Ensemble ? Chouette, si tu es casé Mick, l'étalon de Shinjuku a le quartier libre. A moi toutes les belles Miss Mokkori.  

Mick eut un petit sourire quand il regarda par dessus l'épaule du chevalier et ne pu s'empêcher de narguer son ami.  

- Tu n'aurais rien oublié Ryo ?  

BANG, avant que Ryo n'eut le temps de répondre à Mick, un petit 1 000 tonnes le plaqua au sol. Une Kaori enragée se trouvait face à lui.  

- Espèce de dragueur de pacotille !! Tu n'es qu'un bon à rien !  

- Ce n'est pas ce que tu disais cette nuit mon ange.  

BANG, et encore une petite massue lancée par une Kaori rouge pivoine.  

- Bon, vous allez arrêter vous deux, il faut que Kaori retourne au château. Et toi Ryo reste bien caché, avec tous les soldats qui traînent ce n'est pas le moment pour toi de te promener et de faire repérer.  

Ryo cessa soudainement de faire le pitre. Et d'une voix grave, il s'adressa à son ami.  

- Tu feras bien attention à elle Mick.  

- Ne t'inquiètes pas Ryo, je ne la quitterai pas d'une semelle. Même la nuit, je protégerais ma douce Kaori.  

- Essaye. dit un Ryo menaçant.  

Kaori le retint par le bras, ce qui calma immédiatement Ryo. Il plongea son regard dans le sien.  

- Calme toi Ryo tu ne vois pas qu'il fait tout pour te provoquer. Il faut que j'y aille. Soit prudent.  

Elle le lâcha et s'apprêtait à rejoindre Mick, quand Ryo la retint.  

- Kaori, attends.  

- Qu'est ce...  

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il avait pris ses lèvres avec avidité, sans se soucier de Mick qui les regardait les yeux grands comme des soucoupes. Car Kaori, sa douce Kaori ne faisait pas que répondre à ce baiser. Elle était en train de caresser amoureusement les fesses de Ryo. Mais c'est pas vrai s'il n'intervenait pas jusqu'où iraient ils ?  

Il toussota, pour leur rappeler qu'ils n'étaient pas seuls.  

Ryo ne répondit pas tout de suite à son ami, il avait délaissé la bouche de Kaori, et maintenant il donnait de petits baisers dans son cou, et lui mordillait son oreille. La jeune femme poussait des soupirs de contentement. Mick comprenant qu'ils ne faisaient pas du tout attention à lui, essaya de se manifester à nouveau. Ryo cette fois ci, s'aperçut de la présence de son ami, et entre deux baisers, il marmonna.  

- Qu'est ce que tu veux Mick.  

- Il faut que j'y aille.  

- Et bien au revoir.  

- Il faut que Kaori vienne avec moi.  

Il grommela quelque chose entre les dents et Mick se dit que ça ne devait pas être des mots doux.  

Et à regret, Ryo lâcha Kaori.  

- Mick.  

- Oui, ne t'inquiètes pas, je ne la toucherai pas. Je tiens à rester en vie.  

Kaori se mit à côté de Mick et lui dit.  

- On y va Mick.  

Et sans un regard pour son amant, elle partit.  

Il ne fallait pas qu'elle le regarde, sinon elle ne pourrait jamais le quitter. elle espérait qu'il comprenait son geste. Et ils s'enfoncèrent dans la forêt.  

Ryo resté seul les regardait s'éloigner. Son ange partait avec Mick, et ça ne rassurait qu'à moitié. Elle ne l'avait même pas regardé quand elle était partit, et il la remercia mentalement pour son geste, si elle avait jeté un seul regard dans sa direction, il n'aurait pas pu la laisser partir. Bon sang, il était fichu, Mick avait raison. Elle l'avait prise comme une araignée dans sa toile et il savait que même si le futur à deux n'était pas possible, jamais il n'aimerait une autre femme comme il l'aimait elle. Et oui, lui le chevalier sans attaches, l'éternel séducteur était bel et bien tombé amoureux d'un ange. Ce sentiment était loin de lui faire plaisir, sur toutes les femmes qui existait sur terre, il avait fallut qu'il s'éprenne de la seule femme dont il ne devait pas tomber amoureux.  

Durant le trajet du retour au château, Kaori parla très peu à Mick, juste pour concocter un plan pour justifier l'absence de Kaori et comment elle avait réussit à s'enfuir. Mick ne pu s'empêcher de la taquiner sur la nuit qui venait de se passer. Mais après avoir reçu une belle massue. Il promit qu'il ne lui en parlerait plus et surtout qu'il ne dirait rien à personne sur ce qu'il avait vu.  

A son retour au château, Kaori fut harcelée par Toshio. Elle n'avait pas à quitter le château comme cela, surtout avec le risque que le chevalier Saeba soit encore dans les parages. Kaori répondit à Toshio qu'elle avait voulu sortir du château mais que des soldats l'en avait empêché, alors elle était retournée dans sa chambre, mais ne trouvant pas le sommeil, elle était descendue à nouveau dans le parc du château et ne croisant aucun garde, elle s'était promenée dans la forêt durant toute la nuit et qu'elle n'avait croisée personne. Toshio la traita d'imprudente, et lui dit que se promener seule dans la forêt la nuit pouvait être très dangereux, et qu'au hasard d'un chemin, elle aurait pu faire une mauvaise rencontre. Toshio semblait intarissable, alors comme elle me voulait plus passer son temps à discuter, elle quitta la pièce brusquement et sans laisser le temps à Toshio de réagir, et elle alla se réfugier dans sa chambre où elle s'allongea sur le lit.  

Elle pensa à ce qui c'était passé la nuit précédente. Elle, la timide Kaori, s'était donnée à un homme qui n'était pas son mari. Mais elle ne regrettait rien. Le souvenir de cette nuit provoqua des rougeurs sur ses joues. Elle avait encore l'impression de sentir les mains de Ryo sur son corps, de sentir sa bouche sur la sienne.  

Un coup frappé à la porte la fit sortir de ses pensées. C'était Miki.  

- Alors Kaori, tu l'as vu, qu'est ce qu'il a dit pour le mariage ?  

- Qu'il allait tout faire pour l'empêcher.  

- Et après qu'est ce que tu as fait ?  

- Je me suis endormie.  

- C'est tout ?  

- Bien oui.  

- Dans ce cas pourquoi tu es toute rouge, allez avoue il t'a embrassé.  

Miki croyait que Ryo l'avait seulement embrassée alors elle ne la détrompa pas pour ne pas qu'elle pousse ses questions trop loin et qu'elle lui dise tout sur la nuit qui venait de se dérouler.  

- Oui, il m'a embrassé.  

- Et c'était comment ?  

- Merveilleux.  

Oui, cette nuit avait été merveilleuse, et elle garderait le souvenir de ce moment, toute sa vie.  

Miki voyant que Kaori ne semblait pas vouloir continuer la conversation, la laissa seule.  

Deux semaines passèrent, mais Kaori n'avait pas réussit à retourner à la cabane. Ryo lui manquait terriblement.  

Quand elle sortait, le roi avait exigé qu'elle soit toujours accompagnée et deux gardes la suivait constamment. C'était pour sa sécurité, lui avait dit son ami. Takashi faisait une cour assidue à Kaori, cette dernière faisait un effort surhumain pour ne pas l'assommer et lui dire que jamais elle ne lui appartiendrait.  

Au soir du quinzième jour, alors qu'elle était dans sa chambre, on frappa à sa porte.  

- Comtesse, Mme Eriko, vous envoie la robe que vous avez commandé. dit Doc.  

- Mais je n'ai commandé aucune robe. lui répondit Kaori.  

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