Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: milkalyctv

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 24-06-08

Ultimo aggiornamento: 13-01-09

 

Commenti: 144 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: une dispute de trop et c'est deux destins qui basculent... rien ne sera plus pareille entre nos deux partenaires... Mais il faut continuer à vivre car la vie leur réserve son lot de surprises...

 

Disclaimer: Les personnages de Mémoire sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on know ...

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   Fanfiction :: Mémoire

 

Capitolo 2 :: ...de la fin?

Pubblicato: 02-07-08 - Ultimo aggiornamento: 02-07-08

Commenti: bonjour à tous !! Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’en laissé une review. Vous êtes tous formidables je vous adore !!!, et c’est très encourageant de lire vos avis, merci encore!!! je vais vous faire une confidence, j'avais voulu poster ce 2ème chapitre demain pour mon anniversaire..., mais n'y tenant plus je l'ai posté un jour avant.... bref revenons à nos moutons alors l’histoire va se corser un peu, d’ailleurs ma béta m’a reproché de ne pas avoir ménagé notre nettoyeuse dans ce chapitre…, et encore ça risque de s’aggraver lol…Mais je vois que je blablate trop… bref, voici donc le deuxième chapitre tant attendus et qui j’espère vous plaira autant que le précèdent. Merci à ma béta Grifter ^^ bisous à tous!!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

Ryo se précipita au chevet de sa partenaire qui gisait à terre. Son arme fumait encore et son cœur ne cessait de cogner contre sa poitrine. Ses yeux se posèrent rapidement sur son corps inerte dont s’écoulait un liquide rougeâtre. Son cœur cessa de battre un instant, il cessa même de respirer. Posant deux doigts tremblants sur la nuque de son ange, il sentit soudain des battements de cœur…Ouf ! Kaori était vivante ! Son ange respirait, elle n’était qu’évanouie, Dieu merci ! Il retomba sur ses fesses telle une pierre tombant d’une falaise et reprit sa respiration avec difficulté.  

 

 

Tout son être était encore secoué de tremblements causés par la sourde terreur qui lui avait tordu les tripes, à la vue de son corps inerte. Maintenant qu’il savait qu’elle n’était qu’évanouie, il fallait se ressaisir et agir vite.  

 

 

 

Soulevant précautionneusement la chemise tachée de sang de Kaori, il fut soulagé de constater que la blessure n’avait pas occasionnée beaucoup de dégâts, elle s’en tirerait avec une vilaine cicatrice, voilà tout. La balle avait seulement frôlée et brulée sa hanche gauche. Encore quelques centimètres et elle se serait logée dans sa chair et à cette dernière pensée, il frissonna de tout son corps.  

 

 

Car oui, Ryo avait craint le pire. Pendant un instant, il avait cru la perdre à jamais en la voyant s’élancer vers lui, se plaçant volontairement dans sa ligne de mire. Les doigts encore tremblants et fébriles, il effleura l’endroit de l’impact et laissa échapper un long soupir de soulagement. Il caressa un instant du regard le visage de sa douce et, rassuré, se releva.  

 

 

Il se dirigea ensuite vers le deuxième corps qui gisait à terre. Aucun doute, ce fumier était bel et bien mort d’une balle en pleine tête ! Il ne l’avait donc pas manqué ! Songea le nettoyeur en méritant plus que jamais sa réputation de numéro un dans le milieu.  

 

 

Puis, s’agenouillant à la hauteur de leur cliente qui reprenait connaissance, il coupa les cordes qui la maintenaient prisonnière.  

 

- Est-ce que vous allez bien Miori? Demanda-t-il l’air inquiet. Pouvez-vous vous lever ?  

 

- Je...Je crois que je vais bien, balbutia-t-elle. Mais que s’est-il passé Monsieur Saeba? Interrogea la jeune femme en tournant légèrement la tête et, apercevant Kaori étendue, elle poussa un cri de frayeur.  

 

- Ne vous inquiétez pas Miori, elle n’est qu’évanouie.  

 

- Mais…Mais et ce sang ? Reprit-elle horrifiée.  

 

- Elle n’a rien de grave, ne vous en faîtes pas, la rassura-t-il tout en l’aidant à se relever, Vous n’avez plus rien à craindre.  

 

 

Miori se jeta dans les bras du nettoyeur et éclata en sanglot. Tout était bel et bien fini, elle n’avait plus rien à craindre. Après s’être calmée, Il la repoussa gentiment pour lui signifier qu’ils devaient partir et emporta Kaori dans ses bras jusqu‘à la voiture où il la déposa délicatement sur la banquette arrière. Ensuite, il prit soin de désinfecter proprement la plaie et d’y apposer avec précaution un bandage grâce au kit de secours qui se trouvait dans le coffre. Il ramena Miori chez elle et lui fit un signe de la main en guise d’au revoir puis démarra en direction de l’appartement.  

 

 

Un peu plus tard, Kaori ouvrit les yeux et esquissa une grimace lorsqu’elle tenta de se redresser. Elle pressa sa main sur sa hanche et constata qu’elle portait un pansement. Elle réalisa alors qu’elle se trouvait sur le siège arrière de la Mini. La jeune femme ne savait pas ce qui s’était passé mais vu qu’ils se trouvaient loin du port, elle en déduisit que Ryo avait sauvé leur cliente et elle par la même occasion.  

 

 

Soudain, elle sentit l’objet de ses pensées, poser sur elle un regard vide d’expression qui n’envisageait rien de bon.  

 

 

L’aura du nettoyeur était remplie de colère et à ce constat, elle baissa la tête.  

 

 

Fin du flashback  

 

 

 

 

- …Ryo, Arrête…, tu me fais mal…, supplia Kaori au bord des larmes. Tu…Tu me fais mal….  

 

Sa voix tremblante semblait éteinte. Elle était acculée au mur et le suppliait de cesser son geste.  

 

 

Retrouvant ses esprits, Ryo réalisa la portée de son acte : Cela faisait bien une quinzaine de minutes qu’il la secouait sans relâche. Effrayé par son geste, il la lâcha précipitamment, comme s’il avait reçu une importante décharge électrique. Il l’avait tenu si violemment que ses phalanges avaient blanchis. S’éloignant de quelques pas, il se positionna devant la fenêtre, le visage pale et fermé. Il ne devait surtout pas lui laisser deviner son inquiétude mais au contraire faire preuve d’intransigeance à son égard.  

 

- Kaori, tu ne m’es d’aucune utilité, lâcha-t-il d’une traite. Je ne veux en aucun cas d’une partenaire incompétente qui agisse sans réfléchir ! Te rends-tu compte de l’absurdité de ton geste ? Et si par ta faute notre cliente avait été touchée, qu’aurais-tu fait ?  

 

- Je …Je suis désolée, répondit-elle d’une voix tremblante.  

 

- Ce n’est pas suffisant d’être « désolée » Kaori. Ton manque de professionnalisme aurait pu nous coûter cher et ça, dans notre métier, c’est impardonnable ! Un seul faux pas et c’est la mort assurée.  

 

Il se retourna et planta son regard dans le sien.  

 

- Tu n’es qu’une bonne à rien, même pas capable d’obéir à un ordre simple et clair. Tu sais pourtant très bien que la cliente doit toujours passer avant soi-même, non ?  

 

- …Oui, répliqua-t-elle d’une toute petite voix.  

 

- Et que chaque ordre doit être suivi rigoureusement pour mener à bien une mission, poursuivit-il. Par ton geste tu as faillis faire tout foirer !  

 

 

Acculée au mur, Kaori encaissait un à un les mots froids et durs qu’il lui jetait à la figure, « Aucune utilité » « Partenaire incompétente » « Bonne a rien»… Tous ces mots lui revenaient sans cesse dans la tête et lui donnèrent la nausée. Ce qui lui fit le plus mal n’était pas tant la douleur physique de sa hanche ni de ses bras meurtris mais les mots acerbes qu’il avait employé. Livide, elle se mit à trembler de tous ses membres et faillit se liquéfier sur place.  

 

« Ne dis pas ça. Ne me regarde pas avec ces yeux si froids » Supplia-t-elle intérieurement en refoulant toujours ses larmes.  

 

 

A chaque mot prononcé, Ryo pouvait aisément voir les dégâts engendrés sur le visage de son ange. Ses yeux jadis si pétillants de lumières s’étaient subitement éteints. Il ne pouvait plus reculer, il fallait qu’elle parte. Oui ! Qu’il la fasse partir par tous les moyens possibles et imaginables. Il ne voyait hélas que cette solution. Il aurait tellement voulu la prendre dans ses bras, la consoler et l’embrasser. Oh oui l’embrasser…Il en rêvait depuis si longtemps, mais voila, la réalité était tout autre et la voir ainsi lui était insupportable mais nécessaire pour son bien.  

Elle ne devait plus rester auprès de lui. Cette mission lui avait fait prendre conscience de cette cruelle vérité. Il fallait que cela cesse, qu’il l’achève définitivement.  

 

- Ton frère n’aurait jamais commis une telle faute. Il n’aurait jamais osé risquer la vie des clientes comme tu l’as fait, ajouta-t-il en se rapprochant d’elle.  

 

- ….  

 

- Si j’avais su, je ne t’aurai jamais gardé auprès de moi. Au lieu de m’aider, tu m’encombres et ne me crée que des ennuies. Tu n’es pas une partenaire mais plutôt un boulet, un lourd boulet que je dois traîner nuits et jours à cause de cette fichue promesse faîte à ton frère. C’est d’ailleurs pour cette unique raison que tu es toujours avec moi.  

 

- Ryo…Bredouilla Kaori le souffle coupé.  

 

 

Il avait visé en plein cœur. De par ses mots, il l’avait définitivement achevée.  

 

 

 

Kaori se laissa glisser sur le carrelage froid et dur et s’effondra en larmes. C’en était trop pour elle. C’en était aussi trop pour Ryo. S’il ne partait pas maintenant, il n’aurait jamais la force de la laisser dans cet état.  

 

« Encore un effort » Pensa-t-il.  

 

Il tourna les talons, prit sa veste et sortit de l’appartement sans un regard pour sa partenaire.  

 

 

 

Refermant la porte, Ryo affichait un visage tendu et avait la mâchoire crispée. Dans ses yeux sombres on pouvait voir des remords mais également du mépris. Du mépris pour lui-même ainsi que du mépris pour sa propre lâcheté. Son cœur ne cessait de cogner contre sa poitrine et sa respiration était saccadée. Il avait agi pour son bien et réussi son coup. Une nouvelle vie attendait Kaori. Une nouvelle vie sans danger et surtout sans lui…  

 

« Pardonne-moi mon ange, pardonne-moi » Lâcha-t-il dans un murmure en laissant échapper une larme. (Ndbéta : C’est malin gros nigaud, regarde dans quel état tu l’as abandonné la pauvre gr )  

 

 

 

Recroquevillée contre le mur, Kaori referma les bras autour de ses genoux et baissa la tête. Les larmes ne cessaient de couler lui brouillant la vue. Les mots de son partenaire résonnaient encore et encore à ses oreilles et elle porta les mains à ses tempes. Elle avait un affreux mal de crâne qui s’amplifiait de minutes en minutes et frissonna en proie à une violente nausée. Il lui fallait de l’air! Elle étouffait dans cet appartement!  

 

 

Elle se releva en chancelant, monta avec difficulté les marches et pénétra dans sa chambre. Dans le miroir, elle aperçut le reflet de son visage blême et ravagé par les larmes. Sans réfléchir, elle frappa le miroir qui se brisa en milles morceaux et sa main se mit à saigner abondamment. Elle ne ressentit même pas la douleur et enroula sa main d’un tissu. Puis, elle sortit de l’armoire un petit sac en bandoulière et y engouffra la photo de son frère ainsi que son écrin rouge. Ces deux choses étaient l’unique souvenir qui lui restait encore de son défunt frère. Pour se donner du courage, elle avait accroché sa bague à une chaine en or accompagnée d’un médaillon sur lequel Ryo avait gravé ces simples mots : « K+R= City Hunter Forever ». Il le lui avait offert à son anniversaire et elle en avait été tellement touché qu’elle s’était jetée dans ses bras pour le remercier.  

 

 

Décidée à partir, elle chassa ses souvenirs de la main et attacha la chaîne autour de son cou. Elle tenta de refouler ses larmes mais celles-ci redoublèrent d’intensité.  

 

 

Inspirant profondément afin de se donner du courage, la jeune femme balaya du regard une dernière fois le lieu où elle avait vécu pendant toute ces années, ce lieu qui lui rappelait tant Ryo. A cette pensée son cœur se serra. Il ne fallait plus y penser, elle se devait d’être forte !  

 

 

Elle referma lentement la porte d’entrée sur son passé et sortit de l’immeuble aux briques rouges. Sa silhouette disparut au coin de la rue. (Ndbéta : La pauvre, mais où va-t-elle donc se réfugier ? Chez Miki ou bien chez Eriko ?)  

 

 

Une page venait de se tourner pour notre couple de nettoyeur…  

 

 

 

A suivre…  

 

 

 

 


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