Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: milkalyctv

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 24-06-08

Ultimo aggiornamento: 13-01-09

 

Commenti: 144 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: une dispute de trop et c'est deux destins qui basculent... rien ne sera plus pareille entre nos deux partenaires... Mais il faut continuer à vivre car la vie leur réserve son lot de surprises...

 

Disclaimer: Les personnages de Mémoire sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mémoire

 

Capitolo 4 :: un acte désespéré

Pubblicato: 02-08-08 - Ultimo aggiornamento: 02-08-08

Commenti: bonjour à tous ^^, voila le quatrième chapitre tant attendus (et le dernier avant fin aout)...les réponses à vos questions ne seront pas abordées dans celui-ci (enfin pour la plupart d'entre vous...euh pour la plus grosse part d'entre vous!! lol) mais bien dans le suivant!! je sais que j'ai tardé à majer et je m'en excuse...mais j'ai voulu vous faire mariner un peu surtout après avoir reçu des massues par certaines d'entres vous(n'est-ce pas Indianna, Tokra...!! lol)De plus, Moi auteur sadique?!!, vous rigolez c'est plutôt vous les sadiques avec vos superbes massues n'est-ce pas les filles? MDR!! je tiens donc à remercier toutes celles et ceux(?) qui m'ont laissés une petite review:Eden, Tartare, Saoria,Tennad, cristina, lyly, nanou, yuna, paty, kaori62 ,ouititi, indiana, kaori4ever, tokra, RKever,Eden et ma béta de choc Grifter^^. Je tiens aussi a dédier ce chapitre à ma petite "sœur" Mysthy qui en a mis du temps...!!! lol. Bizoux a tous et bonne lecture!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Ryo se laissa tomber à genoux. Ivre de rage, il tapa des poings le sol et hurla enfin sa douleur, celle qui ne s’était pas manifestée à la morgue quelques heures plutôt  

 

- Qu’ais-je fais mon dieu ? Qu’ais-je donc fais ?  

 

 

Sa voix reflétait une immense souffrance. Son pire cauchemar venait de se réaliser. Il l’avait conduit à la mort. Oui, par de simples mots, il venait de lui donner la mort. Tout était de sa faute ! Il l'avait poussé à le quitter pour son bien et pour quel résultat ? Ragea-t-il. Celui d’avoir écourté la vie de son ange.  

 

- Pourquoi ? Implora-t-il en laissant libre court à son chagrin, pourquoi Kaori ? Elle qui n’était que lumière et innocence, pourquoi lui avoir donné un tel destin ? C’était injuste, si injuste ! Hurla-t-il. C’est moi qui aurait du mourir et pas elle ! C’est moi qui suis pourri jusqu’à la moelle…Elle, elle était si innocente !  

 

 

Bouillonnant de rage et levant les yeux vers le ciel, il chercha du regard ce Dieu tout puissant dont il n’avait encore jamais demandé de l’aide auparavant. Mais seul le silence lui répondit.  

 

 

Furieux, il se mit à marteler le sol de ses poings, totalement insensible au sang qui maculait ses articulations. Il s’en fichait royalement ! II ne ressentait plus la douleur physique, seule la douleur de son cœur meurtris importait. Ses coups redoublèrent d’intensité tandis que tous les moments heureux qu’il avait partagé avec Kaori lui revinrent en mémoire  

 

- Hide…Pardonne moi vieux frère. Je n’ai pas su la protéger alors que tu me l’avais confiée. Je ne suis qu’un minable ! J’aurais donné ma vie pour elle ! J’aurais tout donné sans hésitation pour qu’elle vive…Dit-il d’une voix remplie de remord.  

 

Il se tût un moment et fixa ses mains ensanglantées. Il revoyait encore ce corps calciné et sans vie, celui de sa douce Kaori, reposant sur une table de métal froid.  

 

- Je l’ai conduite à la mort. Si j’avais su…Lâcha-t-il dans un murmure, la voix entrecoupée de sanglots.  

 

 

 

 

Le ciel était couvert de nuages noirs et la pluie fit brusquement son apparition, laissant des trombes d’eau s’abattre sur le nettoyeur agenouillé au sol. Les gouttes de pluies ruisselèrent sur tout son corps, se mêlant aux larmes qui s’écoulaient maintenant librement de ses yeux rougis. Il n’avait jamais pleuré de toute sa vie. NON jamais ! Car étant un mercenaire, on lui avait appris à ne montrer aucune émotion et à rester de marbre face aux évènements. A la mort de son père adoptif, il n’avait versé aucune larme non plus, ni ressenti la moindre peine ou douleur. (Ndbéta : Le pauvre, il souffre tellement)  

 

 

Et voila que la seule personne qui lui avait appris des sentiments comme l’amour, la joie, la tristesse, bref tout ce qui constituait la vie, cette personne n’était autre que Kaori, sa partenaire. Un ange de lumière, « son » ange de lumière. Elle lui avait redonné le goût de vivre patiemment. Kaori avait été la seule à voir en lui l’homme, et non le tueur implacable et froid, mais bien l’homme doué de bonté et sachant tout sacrifier pour les personnes qu’il aimait.  

 

Elle n’avait pas fui en découvrant le passé sanglant de son partenaire. Pourtant, plus d’une femme l’aurait fait, mais c’était sans compter sur la bonté d’âme et l’innocence de son ange. Oui, seule Kaori l’avait sorti de ce monde de ténèbres et d’ombres dans lequel de par son métier il évoluait. Elle lui été apparu comme sa rédemption. Elle lui avait tout donné sans aucune retenue pendant 10 ans à tel point qu’elle était devenue pour le nettoyeur sa raison d’avancer chaque matin. Mais voila…Depuis cette affaire où elle avait frôlé la mort et qui avait profondément ébranlé ses convictions, il s’était sérieusement remis en question. Il aurait tout donné jusqu’à sa vie, pour qu’elle ne sombre pas plus dans ce monde qui était le sien. Kaori ne méritait en aucun cas cette vie, elle méritait tant, elle méritait tellement mieux.  

 

 

Ryo avait alors décidé de taire définitivement son amour pour la jeune femme. Par ses mots d’une telle cruauté, il l'avait conduit exactement là où il avait voulu la mener. Il lui avait fait prendre conscience que malgré tous ses efforts, quels qu’il soit, la vie à ses cotés ne serait jamais comme elle l'espérait. Il avait anéanti un à un tous les espoirs de la jeune femme. Il fallait qu’elle comprenne une bonne fois pour toute, partager la vie d’un nettoyeur serait une lutte perpétuelle pour rester en vie, et où la moindre erreur aboutirait à la mort. Un combat de tous les jours où seule la vie des clients comptait plus que sa propre vie…un combat où ne triompherait ni bonheur et ni amour.  

 

 

Il avait parfaitement fait mouche, en utilisant « son frère ». Le nettoyeur savait que les espoirs de sa partenaire allaient être réduits à néant après cela, et qu’elle le quitterait définitivement pour mener sa nouvelle vie : Celle d’une femme normale. Il avait parfaitement réussis son coup…Mais pour quel résultat? Celui d’avoir précipité son ange à la mort, une mort atroce… où elle avait du souffrir le martyre. Quel gâchis !  

 

 

La pluie ne cessait de s’abattre sur notre pauvre nettoyeur dont les mains continuaient à saigner. Il sortit de sa poche le précieux médaillon qu’il avait offert à son ange et le porta à ses lèvres.  

 

- Cela doit être ma punition, dit-il d’une voix éteinte. Je paye le prix fort pour ma stupidité…  

 

 

Prenant appui sur ses jambes et le regard vide d’expression, il se mit debout, ses bras tombant le long du corps. Il sortit lentement son python de sa veste et le pointa sur sa tempe droite. Ses membres endoloris ne lui faisaient aucun effet, seule la mort de son cœur lui faisait mal. Ce mal qui se propageait dans tout son corps, il voulait l’arrêter. Il n’en pouvait plus. C’était comme si de multiples poignards s’étaient logés dans son cœur, le transperçant de part et d’autre sans répit.  

 

 

Il arma le chien de son arme… (Ndbéta : Ah non, pitié ! Pas de suicide pitié Ryo, ca changera rien)  

 

 

 

 

 

Le bruit d’une porte métallique se fit entendre dévoilant au passage la silhouette de Mick. Celui-ci ayant eu un mauvais pressentiment, il s’était précipité chez Ryo hors d’haleine, les cheveux mouillés par la pluie. N’y trouvant personne, il avait monté les escaliers menant au toit. Pressant le pas, il était arrivé finalement jusqu’en haut des marches. Jetant un rapide coup d’œil au alentour et plissant les yeux pour mieux voir au travers de ce déluge d’eau, son regard s’était arrête immédiatement sur la silhouette qui se tenait a quelques mètres de lui. Lorsqu’il avait perçu le déclic familier, son sang n’avait fait qu’un tour et le visage livide, il avait vu l’arme braquée contre la tempe de son meilleur ami.  

 

- RYO NOOONNNNNNNNNN ! Hurla-t-il à plein poumons.  

 

 

 

S’élançant tel un fauve sur sa proie, l’Américain lui arracha violemment l’arme des mains et lui envoya un magistral direct du gauche. Projeté par la force de cet uppercut, Ryo heurta de plein fouet la rambarde de protection et s’écrasa au sol.  

 

- IMBECILE, qu’avais-tu en tête? Hurla Mick de nouveau, la respiration saccadée emprunte de colère. Que comptais-tu faire avec cette arme ? Te suicider ? Bon Dieu ! Crois- tu réellement que ton geste la fera revenir? Crois-tu que ce soit cela qu’elle aurait voulu pour toi? Cria-t-il le visage crispé. Tu n’es pas responsable de sa mort Ryo, le destin en a voulu comme ça, alors ne culpabilise pas.  

 

Ryo se redressa légèrement sur un coude appuyant son dos contre la barrière. La tête baissée, il répondit d’une voix étouffée  

 

- Tu ne comprends pas ma souffrance Mick, je…  

 

- COMPRENDRE QUOI BORDEL ? Le coupa brusquement son ami. Que tu ne peux pas vivre sans elle ? Que la vie ne sert à rien si elle n’est pas là ? Crois-tu que je ne le sais pas ? Elle représentait tout à tes yeux, ton oxygène, ta raison de te lever chaque matin. Pour son sourire et sa voix cristalline, tu aurais tué sans hésitation, à un point tel qu’elle t’était devenue vitale comme pour moi…  

 

 

Mick se tût un instant puis reprit d’une voix tremblante :  

 

- Elle ne te manque pas qu’à toi mon frère, sa mort m’a également anéanti… alors je t’interdis de me dire que je ne comprends pas ta souffrance Ryo. Je suis à même de te comprendre…L’aurais-tu oublié Ryo ? Je l’aimais moi aussi, j’aurai décroché la lune pour elle, mais hélas, cet amour n’était qu’à sens unique...C’est pour cette raison que je te l’ai confié Ryo, à toi et à personne d’autre…Alors ta souffrance, je la connais…  

 

 

Mick versait des larmes, des larmes de rage et peine mêlées. Oh oui ! Sa souffrance il la comprenait parfaitement, il était à même de savoir ce que son jumeau ressentait en ce moment même. Kaori avait été son premier amour et en tant que tel, elle avait eu droit à une place particulière dans son cœur, une place à part que même sa douce, Kazue ne pouvait remplacer. Oh que oui il comprenait exactement ce que Ryo endurait et il avait mal, mal d’avoir perdu sa meilleure amie et son tout premier amour.  

 

 

Ryo s’était remis sur ses deux jambes, difficilement certes mais il tenait debout. Il essuya du revers de sa main le filet de sang qui s’écoulait de sa bouche malgré ses doigts ensanglantés. Mick avait raison sur toute la ligne. Il était à même de comprendre ce qu’il endurait…A même de comprendre ce vide laissé par la mort de Kaori. Il avait parfaitement raison et ça Ryo le savait.  

 

 

Les deux nettoyeurs se faisaient face sous la pluie battante, avec cette même tristesse dans le regard. Mick s’approcha de Ryo jusqu’ a n’être plus qu’a un mètre de celui-ci.  

 

- Je l’ai tué Mick…Je lui ai dis d’horribles choses pour qu’elle parte. Si je ne lui avais rien dis, elle ne serait pas morte dans cet accident de voiture. Je suis le seul fautif, tout est de ma faute…Ma faute !  

 

- Que lui as-tu dis ? Demanda Mick la voix glaciale.  

 

- Je l’ai poussée à me quitter…J’ai eu si peur de la perdre en la voyant se mettre dans la ligne de mire de l’autre enfoiré…Que j’ai décidé de la chasser. Nous nous sommes séparés sur une dispute stupide, lâcha Ryo la tête baissée.  

 

 

Mick dont la mâchoire s’était crispée serra fortement ses poings. Plus il écoutait Ryo et plus son poing le démangeait. Mais voir le nettoyeur dans un tel état, les mains en sang, le visage déformé par la douleur et le regard éteint, sa colère retomba aussitôt. Il ne pouvait décidément pas lui en vouloir.  

 

- Ryo…Commença-t-il sur un ton menaçant, pourquoi crois-tu qu’elle soit restée auprès de toi après toutes ces années ? Crois-tu réellement qu’elle ignorait ce que voulait dire être la partenaire de city hunter ? Elle est restée uniquement pour toi ! Alors je t’interdis de mourir, tu m’entends je te l’interdis! Kaori tenait beaucoup à la vie…Mais elle tenait par-dessus tout à ce que tu vives TOI son premier et unique amour. Et non pas que tu commettes l’irréparable en voulant mettre fin à tes jours…  

 

 

Il s’arrêta une seconde, et le visage ravagé par les larmes il ajouta dans un faible murmure  

 

- La vie est le bien le plus précieux qu’il soit Ryo. Et ça Kaori le savait…Alors quoi qu’il arrive, vis pour ELLE, vis pour ce en quoi elle croyait en toi, et vis sans culpabiliser…Tu lui dois bien ça mon frère…  

 

 

A ces mots, Ryo se figea net. Ces mots lui étaient familiers, il les avait déjà entendus auparavant… Mais oui !! Ces mots étaient sortis de la bouche de son ange, mots pour mots.  

 

 

 

 

 

Flashback  

 

 

- Ryo ? Que ferais-tu si je venais à disparaître ? Eh ! Oh ! Ryo, tu m’écoutes ?  

 

Ryo feignit d’être occupé par sa lecture favorite, mais la question de Kaori l’avait déstabilisée à un point tel qu’il avait froissé sans le savoir sa Miss Juillet préférée en crispant ses doigts sur la revue. Il lui avait ensuite marmonné un quelque chose du genre « je ne sais pas, on verra le moment venu » avant de replonger dans sa lecture. La jeune femme lui avait alors arraché le magazine des mains puis s’était positionnée devant lui.  

 

- Tu sais Hide m’avait posé la même question…Et sais-tu ce que je lui ai répondu ? Que je n’envisageais pas ma vie sans lui puisqu’il était ma seule famille…Il m’avait alors sortis cette phrase: « la vie est le bien le plus précieux qu’il soit Kaori, alors je ne veux pas que tu sois triste, tu dois vivre pour moi et continuer à avancer…Je serai toujours là près de toi ». Tu vois c’est grâce à ses paroles que j’ai réussis à tenir le coup quand mon frère est mort !  

 

Puis s’asseyant à ses côtés, la jeune femme posa ses mains sur celles du nettoyeur et ajouta  

 

- La vie aussi dure soit-elle mérite qu’on s’y attache Ryo, ce n’est pas parce que tu es un nettoyeur que tu ne mérites pas de vivre, les gens ne voient pas au-delà des apparences…Mais moi je sais qui tu es, je l’ai toujours su d’ailleurs…Et tu as le droit de vivre Ryo comme n’importe quel être humain ! C’est pour cette raison que moi, Kaori MAKIMURA, veux que toi, Ryo SAEBA vives. La vie est un don du ciel, alors il faut que tu en prennes soin. Il faut que tu vives quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne…Fais-le pour moi.  

 

- …Kaori…  

 

La jeune femme lui avait ensuite offert un magnifique sourire, sourire qui lui chavira le cœur.  

 

 

- Promets-le-moi Ryo…  

 

 

 

Oh comme il aimait ce petit bout de femme ! Comment pouvait-elle penser une seule seconde à La Mort, et de surcroît la sienne? Il est vrai que le métier dans lequel ils évoluaient tout deux ne laissait aucune place à l’avenir…Mais à quoi bon penser à l’avenir si ELLE n’était plus là, songea le nettoyeur…Il aurait voulut lui crier que c’était ELLE son bien le plus précieux au monde et que chaque seconde passée à ses côtés étaient un don du ciel. ELLE était sa vie, Elle seule lui permettait d’avancer dans ce monde de ténèbres…Mais reprenant subitement ses esprits, le nettoyeur lui envoya une vanne cinglante :  

 

- Tu as raison Kaori, la vie est précieuse. Car sans moi les miss mokkoris seraient tristes. Qui pourrait les satisfaire à part moi, l’Etalon de Shinjuku ? Acheva-t-il en bombant le torse fièrement tout en prenant une pause de super héros.  

 

La réaction de Kaori ne s’était pas fait attendre. Elle lui asséna une gigantesque massue sur le crâne et il se retrouva encastré au mur du salon.  

 

- Pff, vraiment irrécupérable, souffla-t-elle avant de claquer la porte de l’appartement, furieuse comme jamais.  

 

 

Fin du flashback  

 

 

 

 

A ce souvenir, Ryo esquissa un sourire, sourire qui contrastait fortement avec les larmes qui s’écoulaient le long de ses joues. Un timide rayon de soleil fit son apparition dans le ciel, et vint éclairer notre nettoyeur. Baigné par cette douce chaleur, celui-ci marmonna finalement quelque chose que Mick ne comprit pas :  

 

 

- Oui Sugar Boy, je te le promets…Murmura-t-il d’une voix inaudible en serrant dans sa paume le précieux médaillon, je te le promets…  

 

 

 

 

 

A suivre…  

 

 


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