Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: milkalyctv

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 24-06-08

Ultimo aggiornamento: 13-01-09

 

Commenti: 144 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: une dispute de trop et c'est deux destins qui basculent... rien ne sera plus pareille entre nos deux partenaires... Mais il faut continuer à vivre car la vie leur réserve son lot de surprises...

 

Disclaimer: Les personnages de Mémoire sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mémoire

 

Capitolo 6 :: Un nouveau départ...

Pubblicato: 16-10-08 - Ultimo aggiornamento: 16-10-08

Commenti: Bonjour à tous^^ un grand merci aux personnes qui me suivent et celles qui m'ont rejointes en route!! un énorme merci à vous!! N'oublions pas également les personnes qui me lisent sans laisser de trace... Bien , bien dans ce chapitre nous entrons dans la deuxième partie de mon histoire... je vous laisse le découvrir par vous même^^. Bisous à ma petite Béta qui fait comme toujours un excellent travail!! Et un coucou particulier à Miss Massue qui à une façon bien à elle de motiver ses troupes lol!! Bisous^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Londres, 11 mois plus tard…  

 

 

 

Les flashes se mirent à crépiter de toutes parts bien avant qu’une limousine noire dernier cri ne fasse son apparition au coin de la rue et vienne s’arrêter devant l’hôtel. Kari Edouards et Kenzo Withemore étaient au top de l’actualité londonienne et les paparazzis toujours à leur trousse.  

 

La luxueuse voiture s’immobilisa. Un homme en uniforme s’avança pour ouvrir la portière et les photographes se déchaînèrent. Une chaussure argentée à lanières apparut tout d’abord, puis une longue, longue jambe gainée de soie. On aperçut un visage à l’ovale parfait, encadré d’une superbe chevelure brune couleur acajou qui flottait sur des épaules rondes et laiteuses. Enfin l’exquise créature fit un pas sur le trottoir et tous les regards se tournèrent vers elle. Elle ne portait rien de plus qu’un court fourreau de soie blanche et aérienne qui paraissait flotter sur son corps comme un nuage dans le ciel. Jamais on n’avait vu une telle perfection de beauté en une seule et même personne.  

 

 

Kari Edouards… Grande, brune aux mensurations parfaites et des yeux magnifiques d’un marron couleur noisette qui lui donnait un air pur et angélique. Le mannequin le plus recherché et le plus en vue du moment. Son ascension fut fulgurante et spectaculaire grâce notamment au magazine RÊVE où la jeune femme figurait sur plusieurs pages en présentant la collection printemps- été des plus grands couturiers parisiens. Jamais une inconnue n’avait eu un tel succès auparavant, non jamais ! A partir de ce moment tous n’avait yeux que pour cette nouvelle arrivante, ce superbe mannequin en herbe…Tout le monde se l’arrachait, tous les grands noms la voulaient. Kari Edouards était devenue en quelques mois à peine, le mannequin le mieux payé au monde.  

 

Un homme sortit à son tour du véhicule. Grand, brun, les yeux d’un vert émeraude semblable à des joyaux de jades étincelants qui captivaient toute personne qui les fixait. Vêtu d’un smoking noir qui lui allait comme une deuxième peau, il était tout aussi séduisant que, Kari était séduisante. Il contourna ensuite la luxueuse voiture et vint se placer à côté de la divine créature. Les journalistes les harcelèrent de questions :  

 

- Monsieur Withemore…Monsieur Withemore ! Est-il vrai que Kari à décroché le contrat le plus important de l’année, celui de PERFECT grâce aux relations que vous entretenez avec elle ?  

 

La main de Kenzo se posa sur la taille du mannequin, et il l’attira tout contre lui, déposant au passage un doux baiser aérien sur ses épaules nacrées. D’autres questions fusèrent aussitôt, redoublants d’intensités.  

 

- Est-il vrai que vous êtes amants ? Y’aurait-il un mariage dans l’air ? Monsieur Withemore… Monsieur Withemore répondez-nous…  

 

Sans une réponse, le couple franchit les portes du palace le plus chic de Londres où se tenait une réception des plus importantes de l’année, attirant entre autre les personnalités les plus riches et les plus influentes du monde de la publicité et de la mode.  

 

 

 

Kari Edouards était au bras de Kenzo Withemore, homme d’affaire milliardaire et de surcroît un des meilleurs partis de Londres. Chaque Anglaise rêvait de lui passer la corde au cou tant il était riche et séduisant. Alors quand Kari était apparue au côté du jeune homme, lors d’une soirée de charité quelques mois auparavant où il l’avait présenté tout naturellement comme une de ces précieuses amies d’enfances qui s’était lancée dans le mannequinat. Tous les regards s’étaient aussitôt braqués sur elle, la dévisageant pour les hommes et la maudissant pour les femmes. Car sans le savoir, la malheureuse avait canalisé toutes les haines de celles qui s’étaient jurées de devenir la prochaine madame Withemore… Kari Edouards était parvenue là où bien des femmes avaient échoués auparavant.  

 

Les rumeurs allaient bon train depuis ce fameux jour supposant que Kari et Kenzo étaient plus que de simples amis…  

 

 

La jeune femme n’était guère enchantée à l’idée d’assister à cette réception. De nature réservée et simple, elle n’aimait pas ces fêtes somptueuses où tout y était clinquant et tellement superficiel… Mais elle lui était tellement redevable qu’elle aurait décroché la lune pour Kenzo. Le jeune homme lui avait expliqué qu’il devait y rencontrer d’importantes personnes de New York pour discuter d’une prochaine fusion entre leurs compagnies. Et elle avait tout bonnement accepté lorsqu’il l’avait invité.  

 

En effet, la jeune femme avait de la mémoire et un certain sens du service rendu. Elle lui devait tout, absolument tout, aussi bien son présent que sa nouvelle vie.  

 

Les souvenirs encore frais dans sa tête, elle repensa soudainement à la façon dont Kenzo s’était occupé d’elle, il y a de cela 11 mois déjà…  

 

 

 

Flashback…  

 

 

- …Tu veux dire qu’elle à perdu la mémoire ? C’est bien cela Henri ? Demanda-t-il fronçant les sourcils et le regard inquiet en refermant aussitôt la porte de la chambre où se trouvait sa belle endormie  

 

- En effet Kenzo, répondit-il en hochant la tête et en prenant place dans le fauteuil qui faisait face à son interlocuteur. Sa mémoire peut lui revenir à n’importe quel moment, aujourd’hui, demain ou dans un an…Seul le temps nous le dira Kenzo. Mais je dois aussi t’avertir qu’il se pourrait qu’elle ne retrouve jamais la mémoire…  

 

- Mais pourquoi ?  

 

- Comme je te le disais, elle a reçu une sorte de choc émotionnel… Je ne sais pas exactement ce qui a pu se passer pour qu’elle en arrive à oublier sa propre identité mais je sais une chose : C’est que ce quelque chose a dût être sacrément traumatisant pour son cerveau. Ses souvenirs se sont égarés dans son subconscient et son esprit refuse tout bonnement de se souvenir de son passé. C’est comme s’il voulait effacer de sa mémoire un évènement ou une personne, termina-t-il en se levant pour se diriger aussitôt vers la petite table où trônait une bouteille d’alcool.  

 

Il versa le contenu dans deux verres et s’avançant vers son ami. Il lui tendit ensuite le précieux breuvage et ajouta d’une voix neutre :  

 

- Dis-moi, que comptes-tu faire avec cette jeune femme sachant pertinemment que tes recherches n’ont absolument rien donnés ?  

 

 

Kenzo ne répondit pas tout de suite à sa question, préférant avaler d’une traite le liquide ambré que contenait son verre en cristal. Puis il se positionna devant la baie vitrée du salon, les bras croisés sur son torse  

 

- Je vais la garder auprès de moi, lâcha-t-il d’un coup avant de se retourner vers son ami incrédule.  

 

- Auprès de toi ? Mais… Kenzo soyons réaliste, tu ne la connais même pas alors réfléchis donc ! Tu ignores tout d’elle ! Qui sait si elle n’est pas dangereuse ou quelque chose dans le genre ? Ce n’est pas parce qu’elle a un visage angélique qu’il faut en déduire automatiquement qu’elle est une pauvre petite créature sans défense.  

 

- Elle n’a que moi maintenant Henri, fit le jeune homme. Je ne peux pas la laisser comme ça. Non mais regarde-la ! Comment veux-tu que je la laisse dans cet état ? Je lui ais fais une promesse et je la tiendrai. Et maintenant que je sais qu’il se pourrait qu’elle ne retrouve jamais la mémoire, je campe doublement sur mes positions. J’ai donc pris cette décision en pesant le pour et le contre…  

 

- Allons Kenzo, ouvre les yeux bon sang ! Tu ne peux pas devenir son bon samaritain éternellement. Tu l’as sauvé c’est une chose mais la garder auprès de toi en est une autre. Tu ne peux pas continuer dans cette voix, elle ne va t’apporter que des soucis et en tant qu’ami je me dois de t’avertir des conséquences. D’ailleurs, je connais plein de centres spécialisés qui accepteront de la prendre en charge. J’ai déjà contacté quelques confrères…  

 

- Je ne reviens jamais sur mes décisions Henri et tu es le mieux placé pour le savoir, le coupa Kenzo. Je veillerai sur elle, un point c’est tout ! d’ailleurs j’attendrai qu’elle recouvre des forces avant de l’emmener avec moi en Angleterre, insista-t-il d’une voix forte.  

 

- Pourquoi fais-tu cela Kenzo? Pourquoi veux-tu absolument la ramener avec toi en Angleterre ? Pourquoi bon sang ? C’est de la folie !… Attends… Ne me dis pas que…  

 

Henri ne termina pas sa phrase que Kenzo hochait déjà la tête en guise de réponse.  

 

La raison était évidente et aurait dû lui sauter au visage plutôt! Kenzo éprouvait des sentiments envers la jeune femme, songea le médecin en secouant la tête de droite à gauche. Il ne l’avait jamais vu s’attacher à une femme de cette manière. Il est vrai qu’elle était magnifique et que son côté angélique la rendait vulnérable, mais il ne devait pas tomber dans ce piège… Néanmoins, il connaissait aussi très bien Kenzo, son ami d’enfance et quand celui-ci avait une idée en tête, il la suivait à la lettre. Henri savait donc que c’était une perte de temps et d’énergie que de tenter de le raisonner. Kenzo restait Kenzo et il était déterminé, pensa-t-il en s’avançant vers celui-ci  

 

- Comment vas-tu t’y prendre ? Osa-t-il demander.  

 

- Je lui donnerai une nouvelle identité pour quitter le Japon et rejoindre Londres. Je connais pas mal d’amis haut-placés qui m’aideront dans mes démarches. Ensuite, j’aviserai une fois arrivé en Angleterre  

 

- Bien ! Fais comme tu voudras…Dit-il dans un souffle. Appelle-moi en cas de problèmes.  

 

 

Kenzo Withemore passa de nombreux coups de fils après le départ de son ami. Il allait donner à son inconnue, une nouvelle vie, un nouveau départ. Car oui, le jeune homme aimait cette belle inconnue, il en était tombé amoureux au premier regard. Un véritable coup de foudre. Jamais il n’avait ressenti de telles émotions pour une femme auparavant et qui plus est pour une illustre inconnue. Il avait connu beaucoup de femmes dans le passé, toutes plus belles les unes que les autres mais tellement superficielles qu’il ne demeurait jamais plus d’un mois avec la même personne. ELLE, elle était différente, il ne pouvait pas expliquer pourquoi mais il savait une chose : Elle était celle que son cœur avait choisi. Les palpitations qu’il ressentait en ce moment en étaient la preuve…  

 

 

Les papiers arrivèrent deux jours plus tard.  

 

Décidemment le nom de Withemore était véritablement un avantage lorsqu’on voulait une chose… Et pour une fois, Kenzo bénissait le ciel de s’appeler ainsi. Plus d’une fois il avait regretté ce nom qu’on lui avait attribué à sa naissance, plus d’une fois il avait souhaité fortement appartenir au commun des mortels... Mais voila le nom de Withemore était indéniablement rattaché à « fortune colossale » et les femmes ne voyaient en lui, mis à part son physique fort agréable, qu’un milliardaire célibataire à qui il fallait absolument mettre la corde au cou pour s’assurer une vie de pacha… Non, désormais il ne regretterait plus le nom « Withemore » !  

 

Satisfait et les papiers en mains, Kenzo expliqua à Kaori qu’il allait désormais s’occuper d’elle et qu’il allait lui donner en l’occurrence, une nouvelle identité jusqu’au jour où elle retrouverait la mémoire, celle de son passé.  

 

- Voilà, avait-il dit d’un ton doux. Désormais vous vous appellerez Kari Edouards.  

 

- Kari… Edouards…Répéta-t-elle dans un murmure, laissant à son cerveau le temps de mieux s’imprégner de ce nouveau nom qui allait changer radicalement sa vie. Kari Edouards…  

 

 

 

Arrivée à Londres, Kaori devint donc Kari Edouards et s’installa dans la grande demeure des Withemore à l’extérieur de la ville. Une propriété immense héritée à la mort de ses parents décédés dans un tragique accident d’avion quelques années plutôt. La jeune femme eut pour elle seule l’aile ouest de la maison et fut impressionnée par tant de beauté et de chaleur qui émanaient de cette partie. Elle apprit bien plus tard que son sauveur n’était autre qu’un richissime homme d’affaire à la tête de plusieurs compagnies pétrolières. Il descendait d’une des familles les plus riches et les plus en vue de Londres. Il faisait aussi, quotidiennement la une des journaux malgré lui….  

 

 

Les premières semaines furent éprouvantes pour Kaori. Elle n’avait toujours pas recouvré la mémoire et ses maux de tête persistaient toujours autant, redoublant d’intensité la nuit...  

 

Car à chaque fois que la jeune femme fermait les yeux, sombrant un peu plus dans le sommeil, un homme apparaissait devant elle et lui murmurait des mots dont la compréhension lui échappait totalement. Elle ne parvenait à distinguer de son visage uniquement ses yeux. Des yeux mystérieux d’un noir très sombre et profond où on pouvait aisément se noyer… Ils dégageaient un je ne sais quoi de familier qui faisait battre son cœur comme si ces deux choses réunies ne formaient plus qu’un. Kaori tentait désespérément de comprendre les mots qui sortaient de la bouche de cet inconnu, mais le son qui lui parvenait aux oreilles n’était autre que les battements de son propre cœur dans sa poitrine et qui contrastaient fortement avec le silence glacial et brumeux des lieux. Elle connaissait cet homme, elle en mettrait sa main à couper, son cœur ne s’y trompait pas. Alors n’écoutant que celui-ci, la jeune femme se mettait à s’élancer dans sa direction. Mais plus elle se rapprochait, plus la distance qui les séparait grandissait inexorablement, creusant un gouffre infranchissable entre eux. Puis, brusquement, l’homme se faisait happer par une force invisible et disparaissait englouti par les brumes. Folle de rage et de douleur et ne sachant guère pourquoi, elle se mettait à hurler…  

 

- NOOOOONNNNNNN !  

 

 

Alors, elle se réveillait en sursaut, la bouche sèche et le souffle court. Son vêtement lui collant à la peau et le front couvert de sueur. Chaque nuit, depuis l’accident, elle faisait inlassablement ce même rêve ou plutôt cauchemar et à chaque fois qu’elle tentait de se souvenir de son visage, un violent mal de tête s’emparait d’elle refusant de dévoiler l’identité de cet homme.  

 

Mais plus les mois s’écoulaient et plus ses crises d’insomnies ainsi que ses maux de tête s’espaçaient pour ne revenir que très rarement. La présence de Kenzo y était pour beaucoup dans cette guérison. Il était toujours là, à la veiller et à la soutenir du mieux qu’il pouvait et ce malgré ses divers réunions ou voyages d’affaires à l’étranger.  

 

La jeune femme lui devait tout ! Sa vie…Sa nouvelle vie à vrai dire et Dieu seul savait ce qu’elle serait devenue si Kenzo ne l’avait pas recueillis… Elle lui était donc redevable à vie. Aussi avait-elle décidé un jour de se prendre en main et d’arrêter d’abuser inutilement de la gentillesse du jeune homme. Elle savait très bien la position sociale de Kenzo et la sienne ne pouvait en aucun cas s’aligner sur le sien. Elle se sentait tellement mal de demeurer là à l’attendre sans qu’elle puisse l’aider dans quoi que se soit, qu’elle avait pris une décision : celle de se trouver du travail pour tenter de lui rembourser ses dettes, même si elle savait pertinemment qu’une vie ne serait pas suffisante pour le dédommager. Elle était décidé fermement à le faire! Elle avait réussi à décrocher un travail : elle s’était faîte engagée comme mannequin amateur pour une petite agence qui était rapidement devenue grâce à son visage, une des plus cotées de Londres.  

 

Le milliardaire avait été réticent au départ en apprenant la nouvelle. Mais Kaori lui avait alors fait part de cette gêne qui la tourmentait depuis quelque temps et il avait cédé tout naturellement en la voyant si peinée. Il avait cédé LUI, l’homme d’affaire, devant ce petit bout de femme à qui il ne pouvait décidemment rien refuser.... Après tout il ne voulait que son bonheur et voir la façon dont ses yeux brillaient maintenant, cela suffisait à le rendre heureux.  

 

Les paparazzis avaient eu vent de cette intimité avec le milliardaire, ils s’étaient empressés de la traquer, tentant désespérément de savoir qui était cette femme et d’où elle venait. La situation avait empirée quand Kaori avait décroché son contrat pour le magazine RÊVE, la propulsant soudainement sous les projecteurs aux yeux de tous. Comment en était-elle arrivée à avoir autant de succès en si peu de temps ? Elle l’ignorait elle-même…Et, depuis qu’elle venait de signer pour le magazine PERFECT, les journalistes épiaient ses moindres faits et gestes. Voilà pourquoi, Kari et Kenzo étaient devenus rapidement le couple le plus en vu de l’actualité londonienne.  

 

 

Fin du flashback…  

 

 

 

Une flûte de champagne à la main, Kaori divinement vêtue, accompagna Kenzo de groupe en groupe, un grand sourire aux lèvres, bavardant aimablement et donnant l’impression qu’elle passait un agréable moment. Ils traversèrent ensuite la foule, suivis par des regards curieux et envieux chaque fois qu’ils s’arrêtaient pour saluer une connaissance. Personne ne pouvait nier que Kari Edouards et Kenzo Withemore formaient un couple parfaitement harmonieux.  

 

Ils se dirigèrent vers le buffet où Kenzo prit une assiette de canapés qu’ils allèrent déguster sur le balcon à l’écart de la foule et du bruit.  

 

- Tu m’as l’air exténuée et vidée Kari, fit Kenzo. Je sais que tu t’es sentie obligée de m’accompagner à cette soirée ma douce, mais il ne fallait pas te forcer, j’aurai pu venir seul. Surtout que ta journée a été épuisante. Je n’aurai jamais du t’inviter, c’est ma faute ! Pardonne-moi s’excusa-t-il l’air anxieux et coupable.  

 

- Ne dis pas de bêtises Kenzo, tu sais très bien que j’aime être en ta compagnie même si tu sais que je déteste ces genres de réceptions. Tu ne m’as pas forcé la main et c’est toujours un plaisir d’être ta cavalière, tenta-t-elle de le rassurer. Je n’échangerai ma place pour rien au monde et voir ces femmes m’enviaient d’être ici à ton bras est un spectacle assez divertissant je dois l’avouer ! Alors ne t’excuse pas.  

 

Il la regarda un long moment, un sourire aux lèvres. Décidément, c’était toujours comme ça avec elle. Elle pensait avant tout à lui et négligeait par la même occasion sa propre santé. C’était pour cette raison qu’il aimait passionnément cette femme, elle n’était vraiment pas comme ces rapaces de femmes, toutes égoïstes les unes que les autres et qui tournaient sans arrêt autour de lui uniquement pour sa fortune. Non. Elle était vraiment différente ! Kari était vraiment à part et c’est pour cette raison que son cœur l’avait choisi.  

 

- Sinon, comment cela s’est passé avec tes futurs associés ? C’est dans la boîte ? A voir ton humeur je dirai que Oui n’est-ce pas ? Interrogea Kaori de but en blanc, le faisant sortir de ses pensées.  

 

- Presque mon ange, rétorqua Kenzo son sourire toujours aux lèvres. Néanmoins, dit-il en se rapprochant d’elle, je dois t’avouer quelque chose, je serai obligé de repartir demain matin pour une semaine.  

 

Son sourire s’effaça et il reprit :  

 

- Je serai à New York pour finaliser la signature du contrat. Je suis désolé ma douce, j’aurai tellement voulu passer cette semaine en ta compagnie.  

 

 

Il tendit sa main et lui caressa la joue du bout des doigts. Kaori eut un frisson d’excitation au contact de sa peau, provoquant une légère teinte rosée sur ses joues. Il adorait la voir réagir de la sorte et ce petit air innocent qui ne la quittait jamais était pour lui semblable à une bouffée d’oxygène. Mais ce qui l’aimait par-dessus tout c’était son rire, un rire cristallin mêlé à son magnifique sourire, qu’elle lui accorda aussitôt.  

 

- Ne t’inquiète donc pas Kenzo, avait-elle répondu dans un sourire, je ne serai d’ailleurs pas au manoir cette semaine. Emilie, ma manager (Nb : Clin d’œil à ma bêta Grifter ^^) m’a contactée pour me dire que plusieurs séances photos avaient été rajouté au planning avant le défilé de PERFECT. Avançant par ailleurs mon voyage d’une semaine, termina-t-elle en buvant une gorgée de champagne.  

 

- Je vois. Et où auront lieu ces séances photos ? Finit-il par demander buvant à son tour une gorgée du pétillant breuvage.  

 

- Au même endroit que le défilé, au Japon… Répliqua-t-elle les yeux baissés sur sa coupe et l’air songeuse.  

 

Kenzo nota l’anxiété de Kaori et comprit en voyant ses yeux ce qui la tracassait. Venant se positionner par derrière elle, il la prit par la taille et lui donna un furtif baiser sur la tête. Il n’aimait décidemment pas la voir dans cet état  

 

- Je sais ce qu’on va faire. J’écourte mon voyage pour venir te voir ma douce, tenta-t-il de la rassurer en resserrant son étreinte autour de la fine taille de la jeune femme.  

 

Réalisant soudainement qu’elle se trouvait dans les bras de Kenzo, elle posa ses mains sur celles du jeune homme et tout en se retournant, lui fit son plus beau sourire.  

 

- Ce n’est pas la peine murmura-t-elle, je ne veux pas t’importuner. Tu dois avant tout te concentrer sur la signature de ton contrat, je m’en voudrai si cela venait à tomber à l’eau par ma faute. Alors ne t’en fait pas pour moi Kenzo et je te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi !  

 

- Voyons mon ange, tu ne m’importuneras jamais, alors chasse moi ça de ton esprit tu veux bien ?! Le contrat est pratiquement signé alors TOI ne t’en fait pas pour moi Kari. Ensuite, sache que tu ne me dois absolument rien, c’est plutôt moi qui dois te remercier pour tous les jours passés à tes côtés… Tu sais que tu m’es spéciale et en tant que tel, je me plierai en quatre pour venir te voir, répondit-il en lui rendant son sourire  

 

- Kenzo tu ne changeras jamais ! Et je te remercie pour tout ce que tu fais… Merci ! Merci pour tout ! Je ne pourrai probablement jamais assez te remercier Kenzo… Dit-elle en posant sa main sur la joue du jeune homme. Tu es aussi quelqu’un de spécial pour moi, tu le sais ?  

 

- Je le sais mon ange, fit-il en prenant sa main et en la portant à ses lèvres pour y déposer un chaste baiser. Et si tu tiens vraiment à me remercier, je me contenterai de ça…  

 

Il se pencha sur les lèvres de la jeune femme et y déposa un baiser aérien. Les joues de Kaori se tintèrent d’une jolie coloration et elle baissa les yeux, incapable de soutenir son regard vert émeraude. Décidément il ne se lasserait jamais de la voir ainsi, timide et si craquante à la fois, songea le milliardaire satisfait de l’effet qu’il produisait chez Kaori.  

 

La jeune femme n’était toujours pas habituée à ce genre de démonstration, certes elle ne les détestait pas, au contraire elle éprouvait un réel plaisir quand Kenzo tentait de faire avancer les choses entre eux deux. Mais il y avait CET homme, SON mystérieux inconnu, celui qui peuplait ses rêves et dont elle ne se souvenait que des yeux.  

 

 

Kenzo s’était montré très patient jusque là, restant très attentif à ses moindres besoins et l’aidant du mieux qu’il pouvait, sans jamais la bousculer. Il ne voulait en aucun cas la brusquer et la voir s’en aller de sa vie. Il savait qu’elle n’était pas insensible à ses avances et que tôt ou tard elle lui appartiendrait. Mais voila, à chaque fois qu’il pensait avoir gagné la partie, il voyait une ombre passée dans les yeux de sa belle et elle se rétractait aussitôt comme si quelque chose ou plutôt quelqu’un venait la perturber… Aussi avait-il pris une décision, celle de lui demander sa main le jour du défilé.  

 

Ils restèrent un long moment dehors, sans pour autant changer de position. Puis sentant l’air se rafraîchir et de peur que sa cavalière n’attrape froid Kenzo l’invita à rentrer dans la pièce où se trouvait le buffet toujours bien garnis. Ils rejoignirent ensuite des amis se trouvant ici et là et discutèrent de tout et de rien.  

 

La soirée s’acheva, et ils rentrèrent au manoir. Kaori s’était endormie de fatigue durant le trajet, laissant tout le loisir à Kenzo d’admirer le spectacle de sa belle endormie.  

 

Arrivée à la demeure, il la souleva délicatement et la porta dans sa chambre. Il lui donna ensuite un dernier baiser sur le front avant de refermer silencieusement la porte de sa chambre à coucher.  

 

 

 

A son réveil, Kaori se redressa les cheveux en batailles et le souffle court. « Encore ce cauchemar » Songea-t-elle en tentant de remettre ses cheveux en place. Il revenait inlassablement chaque nuit, depuis qu’Emilie lui avait appris le lieu du défilé.  

 

- Le Japon…Murmura-t-elle dans un souffle avant de retomber lourdement sur le lit. Cela faisait déjà 11 mois qu’elle n’y avait pas mis les pieds. Et elle se sentait doublement anxieuse à l’idée d’y retourner.  

 

Elle fixa un long moment le plafond, perdue dans ses pensées. Puis se leva d’un bond et se positionna devant le miroir qui faisait face à son immense lit.  

 

- Allons Kari, ressaisis-toi ma grande !! Tout va très bien se passer. Et puis d’abord, Kenzo sera là à tes côtés, alors ne panique pas et respire un bon coup ! fit-elle pour elle-même en tapotant légèrement ses joues comme pour lui donner du courage.  

 

Puis fixant les cernes sous ses yeux, son regard fut attiré par une chose au coin du miroir. Celui-ci lui renvoyait l’image d’un magnifique bouquet de roses rouges posé sur la table. Elle se retourna aussitôt et le vit. Un doux sourire illumina son visage et s’approchant des roses, elle en huma l’odeur. Comme à son accoutumée, Kenzo lui avait déposé ces fleurs qu’il lui offrait à chaque fois qu’il partait en voyage d’affaire. Une carte y était jointe et c’est avec empressement qu’elle se dépêcha de la lire…Décidément Kenzo avait le don de lui remonter le moral pensa-t-elle en refermant le petit carton. Elle ferma les yeux comme pour mieux s’imprégner de cette délicieuse odeur émanant des roses et qui embaumait la pièce  

 

- Merci Kenzo…Murmura-t-elle  

 

 

 

A suivre…  

 

 


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