Capitolo 5 :: Première altercation

Pubblicato: 12-10-08 - Ultimo aggiornamento: 21-03-09

Commenti: Coucou!!J'ai enfin trouvé du temps pour vous écrire.Merci à tous ceux qui me soutiennent et qui me laisse des reviews.Un coucou aussi aux lecteurs fantômes.La suite dans quelques jours.BSX!! !!

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Une jeune femme marchait d’un pas rapide dans la rue pour arriver quelques minutes plus tard devant une grande bâtisse. Elle entra et se dirigea vers un bureau bien connu. Elle ne prit pas la peine de toquer à la porte et s’introduisit dans la pièce, surprenant le lieutenant.  

-Reika ? Que fais-tu ici ? Tu n’as pas une cliente ?  

-J’aimerais te demander un service.  

-Dis toujours.  

-Je voudrais que tu fasses des recherches sur Kaori Tachiki.  

-C’est ta cliente n’est-ce pas ?  

-Exact.  

-Mais pourquoi veux-tu faire des recherches sur elle ?  

-Ca c’est personnel.  

-Mais…  

-Saeko, la coupa t-elle. Fais juste ça s’il te plait.  

-Ok.  

-Merci et surtout, n’en parle pas à Ryo.  

-D’accord, répondit-elle alors que sa sœur refermait la porte de son bureau.  

En sortant du bâtiment, Reika entreprit d’aller faire un tour chez quelques indics pour glaner quelques infos sur Kaori en attendant que Saeko lui passe le dossier entier de celle-ci.  

C’est avec un magnifique sourire qu’elle hâta le pas.  

**********  

Accoudée au bar du comptoir, Kaori attendait Reika. Celle-ci lui avait demandé de ne pas bouger jusqu’à ce qu’elle revienne alors en bonne cliente, elle était resté sagement assise. Mais cela faisait maintenant plus d’une heure que Reika était partie. Elle se décida donc à engager la conversation avec le gérant puisque sa femme était partie faire quelques courses.  

-Vous connaissez Ryo depuis longtemps ?  

-Quelques années. Pourquoi ?  

-Simple curiosité.  

-Humpf, se contenta de répondre Falcon.  

-Je peux vous poser une question ?  

-C’est ce que vous venez de faire.  

Kaori sourit.  

-J’aimerais que vous me donniez votre avis personnel.  

-A propos de quoi ? demanda Falcon qui n’était pas du genre à poser des questions.  

-Si vous aviez fait une bêtise énorme et que vous ne vous en souveniez plus, que feriez-vous ?  

Falcon prit un instant pour réfléchir avant de répondre.  

-Si vous parlez de Ryo, c’est avec lui que vous devriez en discuter.  

Kaori fut étonnée de sa réponse. Comment pouvait-il savoir qu’elle parlait de Ryo ? Elle le remercia en le gratifiant d’un sourire.  

-Merci beaucoup...  

-Falcon, répondit-il en rougissant.  

-Merci Mr. Falcon.  

-Appelez-moi Falcon.  

-Bien Falcon, sourit Kaori alors que Falcon devenait de plus en plus rouge.  

C’est à ce moment là que la clochette du café tinta et que Ryo entra en sautant en direction du comptoir. Malheureusement pour lui, il ne s’aperçut que trop tard que Miki n’était pas là et se prit le poing de Umibozu en pleine tête.  

-Ouch ! dit-il avant de tomber à terre.  

Se relevant prestement, il s’adressa à Falcon en criant.  

- Non mais ca ne va pas, tu as failli abîmer mon sublime visage ! Et puis où est ma Miki d’amour ?  

-Laisse ma femme en paix si tu veux vivre encore longtemps, répondit Falcon en s’énervant.  

-Ca va, ce que tu peux être susceptible.  

Puis faisant mine de réfléchir, il rajouta :  

-Mais oui je comprends.  

Il s’avança vers Umi.  

-Il fallait me le dire. J’ai remarqué les œillades incendiaires que tu m’envoie. Je n’osais pas l’avouer mais j’ai des sentiments pour toi Umi-chou d’amooouuur !  

Kaori tomba à la renverse alors que Ryo approchait ses lèvres de celles de Falcon. Le regardant avec dégoût, celui-ci pris son bazooka et le plaça devant la tête de Ryo.  

-Eloigne-toi lentement si tu veux voir le jour se lever demain.  

-Ah ah, rit bêtement Ryo en plaçant ses mains devant lui pour se protéger. C’était une blague Umi-chou.  

Pour toute réponse, Falcon se contenta de ranger son bazooka en grognant et de reprendre sa vaisselle.  

Soupirant de soulagement, Ryo s’assit à côté de Kaori.  

-Salut.  

-Salut.  

-T’es toute seule ? Où est Reika.  

-Aucune idée. Ca fait un moment qu’elle est partie. Elle m’a dit d’attendre et qu’elle ne serait pas longue.  

Ryo la regarda un instant puis lui demanda :  

-Tu n’a rien de prévu pour les prochains jours ?  

-Tu fais bien de me le rappeler parce qu’il y a une réception dans 2 jours et je suis invitée.  

-En quel honneur ?  

-C’est pour récompenser le meilleur styliste de cette année.  

-Tu compte y aller ?  

-Bien sur, répondit celle-ci.  

Alors qu’ils commençaient un débat sur les réceptions, une dizaine d’homme entrèrent dans le café. Ils remarquèrent bien vite leur victime. Ils s’avancèrent un peu plus pour ne plus être qu’à un mètre de Ryo et Kaori.  

Se sentant observés, les deux concernés relevèrent la tête au même moment. Reconnaissant les hommes présents, Kaori secoua la tête sachant que le combat était perdu d’avance pour… eux.  

Celui qui semblait être le chef (NDA : c’est juste que les autres sont un peu plus peureux que lui) s’avança pour se mettre à la hauteur Ryo.  

-Saeba ?  

-Oui, répondit Ryo pas très étonné. Vous avez quelque chose à me demander ?  

-Pas vraiment. Je viens vous donner un conseil et je vais parler au nom de tous mes camarades : arrêtez votre histoire avec Kaori sinon tout cela pourrait très mal se finir pour vous.  

Ryo ne répondit pas immédiatement.  

« Ainsi, ces hommes sont les prétendants de Kaori. Il n’y en a aucun qui m’arrive à la cheville » pensa t-il un sourire moqueur sur les lèvres.  

-Qu’est-ce qui vous fait rire ?demanda l’homme devant son sourire.  

Ryo se décida à répondre.  

-Ecoutez, je pense vous devriez rentrer et emmener vos camarades avec vous. Ca vaudrait mieux.  

-Vous êtes quoi, psychologue ?  

-Non mais je déteste être menacé. Kaori et moi resteront ensemble et vous n’avez pas intérêt à vous mettre en travers de mon chemin.  

Cette fois-ci, il s’adressait à eux tous.  

-Hors de question, rétorqua l’homme. Je vais vous le demander une dernière fois, laissez Kaori tranquille.  

-Et moi je vais vous répondre une dernière fois, allez vous en maintenant.  

-Bien, j’aurais tout essayé.  

L’homme brandit son poing et s’élança de toutes ses forces sur Ryo. Beaucoup plus rapide que lui, Ryo déplaça légèrement sa tête sur le côté et l’homme s’écrasa sur le comptoir. Voyant leur camarade tomber au sol, les autres décidèrent d’intervenir.  

Le combat était déséquilibré depuis le début. Ryo mit vite fait bien fait ses adversaires à terre.  

Il se rassit et s’adressa au « chef » d’une voix froide.  

-De simples amateurs comme vous n’ont aucune chance contre moi. Et pour des gens qui disent être amoureux de Kaori, vous n‘êtes pas très motivés alors barrez-vous !  

-Vous n’êtes pas humain. Comment avez-vous fait ?le questionna l’homme. Vous êtes seul. Qui êtes-vous ?  

-Je suis celui qui va te tuer si tu ne t’en vas pas immédiatement.  

A cet instant, la voix de Ryo n’avait plus aucune douceur.  

-Dégage ! Dégagez tous !reprit-il d’une voix qui n’admettait aucune objection.  

Apeurés par cette voix qui les appelaient vers la mort, ils décampèrent en vitesse alors que Kaori riait aux éclats.  

-Dis-donc, tu leur as fichu une sacrée trouille !dit Kaori qui avait repris son souffle.  

-Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Maintenant, je pense que l’on va avoir la paix pendant quelques temps.  

-Je l’espère.  

Sa phrase à peine terminée que Miki entrait dans le café énervée.  

-Non mais y’a pas idée de bousculer les gens dans la rue alors qu’ils ont pleins de courses entre les mains, grommelait-elle dans sa barbe.  

Elle posa les courses sur le comptoir et se servit un verre d’eau.  

-Euh Miki, est-ce que ça va ?osa demander Ryo.  

-J’ai l’air d’aller bien ?!répondit-elle un brin agressive. Il y a des hommes dans la rue qui m’ont bousculés et le pire c’est qu’ils ne ce sont même pas excusés. Tu te rends compte ? J’avais des œufs ! Je ne sais pas qui ils fuyaient mais si tu avais vu leur regard, on aurait dit que le diable les poursuivait.  

Kaori et Falcon tournèrent leur tête vers Ryo qui haussa les épaules.  

-Enfin le principale c’est que mes œufs ne soient pas cassés, finit Miki toute souriante en allant ranger ses courses.  

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