Capitolo 6 :: Quelques jours de répits! Suite.

Pubblicato: 01-10-08 - Ultimo aggiornamento: 25-10-08

Commenti: C'est les vacances pour City Hunter!

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Partie 2  

Ryo avec son fils dans les bras, suivi par Kaori un plateau dans les mains arrive dans la cuisine où leurs amis riaient sous le regard meurtri de Reika qui ne s’était pas encore remise.  

- Je vois que tout le monde s’amuse ici, dit Ryo en reposant son fils à terre. Qu’y a-t-il d’aussi drôle ?  

- Ils se foutent de moi, franchement il n’y a rien d’hilarant à ce qui s’est passé là haut.  

- Voyons, Reika. Qu’as-tu vu de si terrible !  

- Qu’ai-je vu de si terrible ? Crit-elle presque en avalant difficilement sa salive. Tu te moques de moi ! Tu m’as indiqué un placard à balai comme ta chambre, et de plus ce matin, grâce à ce petit, j’ai eu la bonne surprise de te retrouver au lit avec Kaori… Mais attendez une minute s’arrête-t-elle en se tournant vers le petit garçon.  

Celui-ci assis sur les genoux de sa grande sœur sent son regard posé sur lui, se retourne l’air naïf avec une tartine entre les lèvres. Ils se fixent yeux dans yeux une minute. Elle se recule de trois pas la bouche ouverte et le visage rouge.  

- Quoi ? S’étonne-t-il, en mastiquant sa bouchée, l’air de rien. J’ai rien fait, moi ! Ajoute Junior la voyant encore perplexe, avalant une gorgée de lait.  

- Tu… Tu… Non, c’est impossible ! Je suis en plein cauchemar, mon dieu faite que je me réveille, supplie-t-elle en se pinçant avant de pousser un "aïe" face à la douleur ressentie.  

- Ça dépend, dit toujours on peut peut-être t’aide, l’encourage Mick un sourire en coin, les coudes appuyés sur la table.  

- Il a dit… Noooon ! Hurle Reika faisant survoler des corbeaux à travers la pièce.  

- Mais, t’es pas bien de crier comme une folle ! Lui reproche Ryo excédé. Tu va réveiller le vieux… Aïe, bonjour Doc, sourit Ryo ayant senti une tape sur la tête.  

- Bonjour à tous les salue Doc en revenant dans la cuisine dans le dos de Ryo, juste à temps pour entendre ses paroles. Et, toi, commence-t-il en le pointant de l’index l'air mauvais, j'ai une chose à te dire : NE M’APPELLE PAS LE VIEUX, NI L'ANCETRE, NI AUTRE SURNOM DEBILE DU MÊME GENRE, C’EST COMPRIS LA ? S’époumone Doc rouge de colère, dans l’oreille du nettoyeur qui se l’est bouché les cheveux hérissés sur la tête.  

- C’est bon, pas la peine de s’énervé comme ça, tu vas avoir une crise cardiaque si tu continus…  

- Ose dire en plus que je suis vieux, le défie ce dernier en le coupant ?  

- STOP ! Vous deux, vous avez quel âge ! Intervient Kaori avec une massue chacun. Une bonne chose de faite, ajoute-t-elle en se frottant les mains. Deux vrais gamins je vous jure !  

- Ryo a un fils et avec Kaori en plus, dit Reika en se relevant brusquement dégoûtée.  

- Oui et alors. Moi aussi je peux me reproduire comme tout le monde je ne vois pas où est le problème ? Réplique Ryo pas content de sa remarque.  

Ils tombent tous à la renverse devant sa remarque débile. Reika, qui en se relevant, se posait des questions pendant un instant :  

- Vous ne semblez pas surpris vous autres ? Comment se fait-il que je sois la seule à en tomber des nus ? Leur demande-t-elle.  

- Tout d'abord hier tu t'es endormi tôt avant le retour de Ryo et parce que pour ma part, je le savais depuis près de trois ans, n’est pas mon p’tit Junior ?  

- Hum… De quoi, tonton ? Lui demande celui-ci innocemment. J’ai pas écouté, j’essaye de vite finir mon bol comme ça je peux sortir jouer dehors.  

- Oh, toi tu prépares quelque chose, c’est louche ! Le soupçonne sa mère.  

- Je… je veux juste aller jouer dehors, c’est tout, maman. Je te promets que je vais pas faire de bêtises.  

- C’est ça oui ! On verra ! Tel père tel fils, je vous jure!  

- Je peux y aller j’ai fini, demande Junior en sautant des genoux de sa tante, près à courir dehors après l'autorisation de sa mère.  

- Monte d’abord t’habiller, soupire Kaori en se tenant la tête. Pas un pour rattraper l’autre, crise-t-elle en voyant son homme mange comme un mort de faim, alors que Junior disparaissait à l’étage comme une fusée.  

- Hey ! J’ai rien fait moi se défend Ryo la bouche pleine.  

- Non à peine. Regardes-toi manger et tu me comprendras !  

- Hey ! Se rappelle Reika. J’ai posé une question, alors j’exige une réponse. Ryo ! Braille-t-elle les points serrés.  

- Quoi encore. Y a rien à comprendre, si ce n’est que Kaori et moi sommes mariés avec un enfant. C’est bon, là ? Demande Ryo en se frottant le ventre, un cure-dents à la bouche.  

- AAAAH, mais c’est qu’il se fout de moi. Tu n’arrêtes pas de me draguer, me faire espérer en plus de sortir avec moi de temps en temps.  

- Et alors, je sors avec une amie comme je sors avec Saeko ou Mick. Je ne vois pas la différence.  

- Mais jamais il ne t’est venu à l’idée que je méritais au moins la vérité, se révolte Reika, dépassée par ses révélations. La vérité sur ta vrai vie pas ce fumiste, à la préoccupation de trouver son plaisir que dans tout ce qui est éphémère. « Je ne veux aucun attache. L’imite-t-elle avec une voix plus grave. »  

- Je t’ai dit à plusieurs reprises que je n’étais pas fait pour toi, mais c’est toi seule qui t’es entêtée.  

- Tu pouvais au moins me dire que tu étais avec celle-là, une pauvre fille qui t’as déjà largué une fois, crache Reika les larmes lui montant aux yeux. Et vous autres, pourquoi personne ne s’est dit que….  

- Assez, le coupe Ryo d’une voix dure et ferme.  

Ils sursautent tous en le dévisageant Reika, son regard s’est durci et le visage fermé.  

- Quoi ? Quelle est le problème. Ils sursautent tous Reika la première. J’en ai plus assez de tes jérémiades. Même mon fils, âgé seulement de 5 ans, ne pleurniche pas autant que toi. Oui, je suis marié et alors, avec Kaori en plus et alors, j’ai un fils avec elle pour mon plus grand bonheur, oui et alors. Où est ton problème. Tu as passé ton temps à vouloir la rabaisser devant moi depuis qu’elle est revenue et je t’en ai empêché à plusieurs reprises. Tu ne t’es pas posé une seule fois la question du pourquoi je la défendais autant, hein ? Tu sais quoi aucun de nos ennemis n’a survécu après l’avoir seulement insultée. Par estime pour ta sœur, la marraine de mon fils, je t’ai mise en garde verbalement. Là, chez nous, tu continus encore, alors je dis stop. T’es-tu seulement demandée pourquoi je ne t’ai rien dit. Hein ?  

- Non, juste que je pensais qu’on formait une équipe, donc…  

- Erreur, on fait ponctuellement équipe quand une affaire exigeait une présence féminine pendant l'absence de Kaori. Sinon c’est avec Mick que je travaille le plus part du temps. Et même ai-je eu un comportement différent que celui que j'ai avec Saeko, Miki, Kazue ou n'importe qu'elle autre femme, qui t'a fait croire que tu m'étais spéciale ? Non, c’est toi et toi seule qui t’aies fait des films comme une grande.  

- Et pourquoi, tu… sanglote Reika, blessée par ses paroles qui lui sont parvenues comme la seule vérité sous forme de gifle.  

- Pourquoi je ne t’ai pas mise à la porte de ma vie. Tout simplement parce que tu fais partie de l’équipe et surtout pour que tu reste sous ma surveillance. Dieu seul sait de quoi tu pourrais être capable juste par vengeance. Autre chose, je n’ai révélé qu’à six personnes mes secrets. Et tu…  

- Ryo, arrêtes ! Je crois qu’elle a compris, tranche Kaori lui posant une main sur son épaule. Tu devrais monter voir ce que fabrique Junior.  

- Très bonne idée, j’y vais et avec plaisir même. En se relevant il termine ses dire pour la cadette des Nogami. Maintenant, que tu sais presque tout de moi, tu vas me laisser tranquille si tu…  

- Ryo monte, lui ordonne Kaori en le poussant vers les escaliers. Ryo, pas calmé du tout, quitte la cuisine sans un regard pour personne, les points serrés.  

- Reika, tu peux venir avec moi au bureau, on va parler toute les deux. Tu n’étais pas présente hier… Du moins ce matin, car tu t’étais endormie sur le canapé.  

- Pourquoi faire, te vanter ou alors me…  

- Suit moi. Je t’assure ce n’est pas du tout mon genre, tu ne me connais pas. Je ne frappe pas quelqu’un qui a mal. Je veux juste te raconter notre petite histoire de famille, puisque maintenant, tu entrais ici, tu vas prendre connaissance des responsabilités qu’incombe d’être dans les secrets des Saeba. Tu veux bien ?  

- Très bien, mais je ne dois rien à personne, donc je ne fais aucune promesse en te suivant.  

- C’est là que tu te trompes on ne te laisse plus le choix car tu as vu la maison, mais tu comprendras par toi-même pourquoi. Viens, lui sourit Kaori pour la rassurer.  

Les deux femmes sortent de la cuisine pour s’isoler sous le regard silencieux des autres.  

- Ne t’en fais Saeko. Elle est solide, elle va comprendre.  

- Je l’espère. Elle est assez… comment dire…  

- Centrée sur elle-même, dit Ryo en arrivant avec son fils.  

- Ryo. Soupire Saeko, sachant très bien qu’il a trouvé le mot juste.  

- Écoute-moi bien p’tit monstre. L’exercice du jour est de trouver une chose plus qu’inattendu dans un endroit plus qu’insolite.  

- C’est tout ? le questionne Junior les yeux ronds comme des recoupes.  

- Quoi encore ?  

- C’est juste ça l’indice, demande Junior les épaules basses.  

- Oui. Si t’es pas content, abandonne, le défie Ryo.  

- Tonton Umi-Chou ? soupire ce dernier en se tournant vers le concerné.  

- Oui. Dit Falcon rouge comme une tomate, de la fumée lui sortant du haut du crâne.  

- Tu viens avec moi, comme ça tu vas voir combien j’ai fait des progrès.  

- Si tu veux, oui. Mais écoute, appelle-moi Tonton ça suffira.  

- Na veux pas ! Je préfère tonton Umi-chou, c’est plus rigolo ! T’es d’accord ? Le questionne Junior avec une voix sanglotant et un reniflement grossièrement retenu.  

- Si ça peut te faire plaisir, soupire Falcon la tête basse. Viens on y va. Tel père, tel fils !  

- On peut dire que mon chéri est totalement sous l’emprise de ce bout de chou, sourit tendrement Miki en les regardant sortir, Junior qui se hissait sur son large cou.  

- Faut se méfier de sa bouille angélique ! Elle cache un vrai démon. Tiens c’est la même que ça mère.  

- Tu vas nous faire croire Ryo que tu t’en plaints peut-être ! Le toisant Mick en se raccrochant à son cou. Elle est tellement….  

- Lâche-moi et je ne te permets pas de baver sur ma femme ; stop ou je te tues.  

- Tu peux partager avec ton meilleur pote, hein ?  

- Et celle-là tu l’as oublié on dirait, s’écrit Kazue furax. Elle lui a asséné une massue prêtée par sa nouvelle amie, Kaori.  

- No, darling, I do still love you, sweety. Ca fait mal, very hurts ! se plaint Mick en s’extirpant de la massue.  

- Au fait Ryo, tu nous as caché ton jeu, fait remarquer Miki les yeux frondés.  

- Oui, je sais. Pour des raisons évidentes vu ma situation.  

- Tu n’as donc pas confiance en nous alors.  

Ryo détourne le regard en soupirant :  

- Ce n’est pas ça. Écoute Miki. J’ai une entière confiance en toi, en vous tous même… Mais, je n’ai jamais connu de vie de famille et vous en fait bien parti soyez en sûr. Mais, à la mort de Hide, je me suis juré de ne plus voir un des miens mourir. Quand Kaori m’a annoncé sa grossesse, j’ai d’abord paniqué. Déjà que j’avais du mal à la protéger de mes nombreux ennemis, alors un enfant, qui plus est le mien, j’étais heureux et effrayé à la fois. Alors, je l’ai obligé à me quitter. Elle est partie aux USA auprès de sa sœur, mais elle est très vite revenue n’assumant pas de mettre au monde notre enfant seul, surtout quand elle a su que j’allais être père d’un garçon. Et c’est ici dans cette maison que, Ryo Hideyuki Saeba, est né. C’est sous le toit de celle qui restera pour Kaori et moi notre mère adoptive à tout jamais et la grand-mère de mon fils pour toujours. Elle, qui nous a non seulement reçu chez elle, alors qu’on essayait de fuir uaprès un accident de voiture,… s’interrompt-t-il rêveur, bref… sans poser de questions. Elle nous a soigné et aidé Junior à naitre, puis elle nous a quittés trop tôt, en nous laissant tout ce qu’elle possédait sans que nous ayons notre mot à dire.  

- Pourquoi que lui est-il arrivé, demande Miki, sentant la tristesse dans la voix du nettoyeur.  

- Elle est morte, répond Kaori la voix chagrinée, les larmes aux yeux, elle revenait avec Reika quand son mari a évoqué leur regrettée défunte. Elle était gravement malade. Nous le savions, mais c’est arrivé beaucoup trop vite sans qu’on ne s’y attende, je suis sûre qu’elle aussi ne s’y attendait pas.  

- Viens là, dit Ryo en tirant sa femme à lui pour l’étreindre.  

- C’est pas juste c’est toujours les meilleurs qui nous quittent les premiers, ajoute Steven qui revenait de l’étage où il s’était éclipsé une demi heure plus tôt.  

- Oh, Steven, je suis vraiment désolée, mais je n’ai pas eu le courage de te le dire à notre rencontre, avoue-t-elle en se serrant davantage dans les bras protecteur de son mari.  

- Je sais, Kaori et je te comprends. Mais je souhaiterai plus tard qu’on en parle tous les trois d‘elle. Mais je crois qu’on a un travail à finir, non ?  

- Pas aujourd’hui, ni demain, le coupe Ryo. Je pense qu’on a bien mérité un ou deux jour de repos, et c’est valable pour tout le monde. Car le seul travail à faire est pour les pros de l’informatique.  

- Pourquoi je me sens concernée ?  

- Mon ange tu sais très bien que de nous deux, c’est toi la reine du clavier. Donc pour les autres c’est quartier libre.  

- Moi je peux aider je suis doué en informatique moi aussi, se propose Mick.  

- Ca tombe bien, que tu dises ça car Steven et toi allez ouvrir le bal. On va faire des équipes de deux ou trois comme vous voulez. Un bon stock d’infos est en train d’arriver en bas. J’ai lancé aussi un certain nombre de recherches, vous verrez, sourit Ryo, fier de son effet.  

- Mais vous venez de dire que vous n’y connaissez rien en ordinateur ? S’étonne Torrens. Kao… ? …?  

- Nuance j’ai dit que c’est elle la plus douée de nous deux ! Bon, moi je monte me doucher, ensuite j’irai voir les progrès de mon fils.  

- Il est en plein travail avec Falcon alors laisse les tranquille !  

- Mon ange, je veux seulement observer, se défend Ryo innocemment.  

- A d’autre, je te connais, réplique Kaori qui commence à faire du rangement. Explique-moi pourquoi quand c’est toi qui te mets au fourneau, ma cuisine entière est à nettoyer.  

- Parce que je cuisine toujours avec mon cœur et toute ma passion, répond-il en lui volant un baiser avant de disparaître à l’étage comme un voleur.  

- Celui-là alors, y a rien à en tirer.  

- Kaori, laisse-moi faire s’il te plaît. J’ai besoin de m’occuper les mains. Je vais tout ranger et préparer le déjeuner par la même occasion, et demain ça sera ton tour ajoute-t-elle voyant Kaori ouvrir la bouche afin de protester. C’est plus équitable, non ?  

- Bon, très bien, mais je tiens à signaler que ça me gêne, lui sourit Kaori en retour.  

- Bon, moi je descends me mettre au travail. Ma chère Kazue veux-tu venir me tenir compagnie ? Lui demande-t-il un air charmeur.  

- Désolée, amour. Mais, j’ai emmené du travail que je dois faire avec Doc. Mais Torrens et Saeko vont t’aider.  

- Tu parles, ils vont se tourner autour pendant ce temps moi je vais travailler comme un esclave, c’est pas juste, fait-il en s’éloignant à pas lourd vers l’ascenseur. Les deux concernés n’osaient plus se regarder tellement, ils sont gênés.  

- Il raconte vraiment n’importe quoi, celui là. Mick, attends-nous au moins, s’écrit Saeko en le rattrapant de justesse avec Steven juste derrière.  

Ils descendent à la salle informatique, sous le regard navré des autres. Reika se lève et déclare sortir se promener dans les environs.  

- Reviens au moins pour le déjeuner, lui rappelle Miki.  

- Ma chère Kazue, on les fait ces dossiers ?  

- Je vois que vous êtes bien motivé !  

- Plus vite nous aurons fini, plus vite je pourrais aller aux sources chaudes.  

- Je comprends, allons-y, soupire Kazue.  

Kaori, que Miki avait chassée de la cuisine, monte se doucher pour rejoindre les autres dehors. Elle se glisse sous le jet quand deux bras l’emprisonnent au moment où des lèvres glissaient de son oreille au cou. Elles laissent dans leurs sillons une douce chaleur et des frissons.  

- Tu en as mis du temps à monter, murmure Ryo en lui caressant les épaules avant de la tourner face à lui.  

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