Capitolo 13 :: Révélations

Pubblicato: 22-11-08 - Ultimo aggiornamento: 23-11-08

Commenti: Merci pour tous les encouragements et de continuer à me lire. A bientôt !

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Le silence s’est installé dans le vaste salon des Saeba. Personne n’ose prononcer la moindre parole. Chacun se perd dans ses pensées où de multiples scénarios se suivent les unes aux autres indéfiniment. Ces sont les petits pas hésitants qui les ramènent à la réalité.  

- Maman, maman t’es où ? Appelle le petit garçon en arrivant dans le salon.  

- Calmes-toi, Ryo, viens dans les bras de tata, murmure Saeko doucement en le serrant contre elle.  

Cet élan de tendresse envers un enfant a surpris toute la bande, car la jeune femme plus tôt connu pour l’impassibilité de son visage et l’aura séductrice dont elle fait usage pour arriver à ses fins, se révèle être devant le petit Ryo comme la plus aimante et la plus rassure des mères face à sa détresse. Il est vrai qu’il a de qui tenir, c’est l’enfant de City Hunter tout de même.  

- Où est ma maman, tatie ? Lui demande Junior de sa voix encore ensommeillée.  

- Elle est au refuge avec ton papa. Ils reviennent demain, ils l’ont promis. Mais en attendant, on va tous ensembles s’occuper de toi, t’es d’accord ?  

- Tout le monde oui mais pas elle, dit-il en la regardant froidement. Je ne l’aime pas parce qu’elle veut rien que du mal à ma maman à cause de papa, claque durement sa voix avant de quitter les bras protecteurs de sa tante pour remonter dans la chambre de Claudia, sans un mot de plus pour personne mais en colère.  

- C’est bien le fils de Ryo, soupire Ethan face à la franchise dont ce p’tit bout venait de faire preuve.  

- Et encore je pense que Junior est pire que son père, n’oublie pas que c’est aussi l’enfant de Kaori, rappelle Claudia en souriant.  

- J’espère qu’elle va enfin tout lui raconter sur ce qui pèse dans son cœur, dit Miki en se calant mieux dans les bras de son mari, une pointe de tristesse dans la voix.  

- Ne t’en fait pas, Ryo est avec elle. Il saura comment nous la regonfler, le rassure Falcon.  

- On a besoin de City Hunter en grande forme, c’est pourquoi, je le dis bien haut, dit Mick en regardant vers la montagne, on reste ici et on les attend sag…  

- Mais c’est Sayuri qui vient d’être enlevée, s’écrit Torrens le ton vibrant de colère, coupant Mick au milieu de sa phrase.  

- Ryo nous demande une douzaine d’heures. Alors on va les lui donner, un point c’est tout, tranche implacable Mick qui en avait plus qu’assez de toutes les attentions et manières de ce Torrens envers son premier amour. Il sait depuis leur première rencontre que le bougre était tombé amoureux de Kaori, comme la plus part des hommes qui l’ont croisé. Mais voilà son cœur n’appartient qu’à un seul et unique homme, son meilleur ami. Mais malgré cela, il continue à l’aimer en secret et à veiller sur elle.  

- Pourquoi vous l’écoutez tous comme de bons soldats, s’énerve Steven qui n’arrive plus à contrôler sa jalousie. Depuis quand c’est lui votre chef, il n’est pas Dieu le père tout de même. Il peut se tromper, attendre plus tôt que d’agir, ce n’est pas mon truc. Ils ont tout le temps de faire souffrir Sayuri. Depuis que je vous ai rencontré j’ai eu largement le temps de me rendre compte à quel point vous étiez tous pendu à la moindre de ses paroles ou de ses décisions et qu’avant qu’il ne parle personne ne fait rien sans son consentement. N’êtes-vous pas capable d’agir sans lui comme de vrais professionnels de votre rang ? Leur demande Torrens au bord de l’explosion.  

- Tu n’as donc rien compris à City Hunter et tout ce qui représente, lui répond froidement Saeko dont la colère visible pour une fois transpirait d’elle. En plus avec toutes discutions qu’on a eu, tu oses encore douter de lui ainsi que de son engagement pour Kaori. Tu me dégoutes, sache pour ta gouverne que si on est là devant toi aujourd’hui, c’est grâce à Ryo et sans lui Dieu sait où nous serions. Il y a une chose que tu ignores.  

Saeko s’arrête pour se reprendre avant de continuer plus calme et posée :  

- Ryo n’a jamais connu sa famille. Lors d’un accident d’avion, il a perdu toute sa famille. Seul au milieu de la jungle, il croise le chemin d’un chef rebelle démonique qui lui apprend tout de l’art de la guerre pour faire de lui un parfait soldat, son cœur ni âme. Il n’a dés lors connu que la douleur, la solitude, la violence, la haine, le combat et le sang. Mais il a lutté car au fond de lui, il aspirait à une autre vie sans vraiment y croire. Deux rencontres lui ont donnés raison. C’est d’abord Hide qui lui a ouvert les yeux sur autre chose que la mort et la survie ; puis Kaori qui lui a offert un foyer, elle s’est imposée à lui et dans sa vie, pour enfin devenir la partenaire parfaite que Ryo n’aurait jamais imaginer avoir un jour. Leur foyer s’agrandit de plus en plus, au fur et à mesure qu’ils concluaient des enquêtes ensembles. Chacun de nous sait ce qu’il leur doit mais aussi ce qu’il représente pour eux. Là-dessus, il n’y a aucun doute. Kaori est le cœur, la pureté ainsi que l’atout charme de notre grande équipe et Ryo en est la force, le courage, le gardien et la colonne vertébrale. On a chacun nos propres rôles dans l’équipe mais on ne forme qu’une seule et même personne, luttant pour les plus faibles contre les plus…  

- Les plus forts ? propose Reika fièrement.  

- Non contre tous ceux qui se trouvent de l’autre côté de la barrière. C’est ça l’esprit de City Hunter. Le milieu pense a un seul homme, Ryo Saeba ou au duo qu’il forme avec Kaori mais en fait c’est un petite armée composée par les plus redoutables professionnels : Falcon expert en piège et armement lourd ; sa femme Miki ex-mercenaire et aussi reine du combat au corps à corps ; Claudia et ses deux gars t’ont été présenté ; Mick Angel, la fine gâchette, est numéro un aux USA ce n’est pas rien quand même ; et beaucoup d’autres en font parti quand leur aide est nécessaire.  

- Je comprends, affirme Steven la tête basse, un nœud dans la gorge. Sans le cœur et la colonne vertébrale, le corps ne peut exister. C’est bien ce que tu as dit ce matin ? Tu parlais…  

- Ce que Saeko tente de t’expliquer, rajoute Falcon jusque là, silencieux, c’est nous agissons ensemble, comme une entité unique contre tous les méchants. C’est pour cela que nous sommes craints dans le milieu. On intervient là où la police et la justice ne peuvent pas intervenir.  

- Une dernière chose, si nous laissons Ryo décider c’est tout simplement parce qu’il est naturellement fait pour être leader, en cas de coup dur c’est vers lui qu’on se tourne automatiquement. Je ne dis pas qu’il a toujours raison mais il pense à nous avant tout, plus à notre sécurité qu’à la sienne ce qui à plusieurs reprises aurait pu lui coûter sa vie. Je pense parler à notre nom à tous, « tous les autres approuvent d’un hochement de tête » en affirmant que Ryo a toute notre entière confiance et réciproquement, en termine Saeko qui se surprenait elle-même de s’ouvrir autant aux regards de tous. Ce n’est pas dans ses habitudes de montrer ainsi ses sentiments mais personne ne semble perturbé plus que cela.  

Torrens, dont les révélations qui viennent de lui être faites résonnent encore en lui, quitte la maison silencieusement sans un regard pour qui que ce soit. Le reste de la bande regarde fièrement Saeko qui a posée une main sur sa poitrine, pour se reprendre.  

- Là, grande sœur tu m’épates. Je ne te connais pas ce que côté émouvant, ça te rend plus…  

- Humaine, finit-t-elle pour elle, les yeux noircis. Si tu ne changes pas de comportement Reika, tu va finir seul et malheureuse. Je peux comprendre à quel point ça fait mal de perdre l’homme que l’on aime. Mais il y a une différence entre aimer et posséder. On ne possède pas les gens qu’on aime par son bon vouloir mais on les aime tels qu’ils sont et c’est tout ce qui compte ! Mais je te préviens, je ne veux plus t’entendre médire sur un des membres de cette pièce et surtout sur Kaori. Elle est surement la femme que tu rêvais d’être auprès de Ryo, mais c’est elle qu’il a choisit pour donner son cœur, il faut t’y faire. Tu mets une mauvaise ambiance ici, à tout le temps lui reprocher le moindre de tes maux. Réfléchit un peu, à la manière que Ryo te perçoit. Il te sait sincère dans tes sentiments pour lui, et crois-moi il en est triste mais tu t’exprimes de la pire façon. Tu agis exactement comme les femmes qu’il déteste profondément.  

- Mais qui es-tu pour me parler comme ça ? S’énerve-t-elle piquée à vif. Je te rappelle que toi, tu utilises ses faiblesses pour lui faire faire tout ce que tu veux de lui, en l’aguichant ouvertement.  

- C’est là que l’on voit que tu ne le connais pas si bien que ça. Crois-tu vraiment qu’il est si faible que ça face aux femmes.  

- Saeko a raison. Ryo n’affiche qu’une facette de pervers seulement pour déjouer ses ennemis. Mais dans le fond, il n’est l’homme d’une seule femme. Et quand il accepte les dossiers sensibles de ta sœur, c’est pour ne pas qu’elle-même courre le moindre danger.  

- Pour ta gouverne sans Kaori, tu ne nous aurais pas rejoints. Ryo s’y opposait fermement et moi je le comprenais. Tu veux l’obliger à choisir entre la mère de son enfant et toi, mais soit sûre d’une chose, personne n’a réussi à les séparer depuis leur rencontre. Pas même Hide. Alors toi,… ricane-t-elle avant de se lever, Bon, je monte me coucher, bonne nuit à tous, achève Saeko avant de monter.  

- Puisque tout le monde est en forme pourquoi ne pas utiliser tout cette énergie à bonne escient. On descend pour coordonner nos infos ? Propose Cal pour les faire réagir et changer l’ambiance lourde qui s’est installée.  

- Bonne idée, et d’ailleurs Ryo nous a laissé du travail d’après ce dossier qu’il m’a déposé dans ma chambre ce matin, dit Falcon gravement.  

- Allons-y tout de suite, les motive Miki prête à tout pour ne plus penser à la douleur qu’éprouve Kaori en ce moment.  

Ils descendent au sous-sol, où chaque petit groupe de deux sur un d’ordi relié aux 5 autres en réseau, travaille sérieusement. Reika, restée seule au milieu du salon, fulminait contre les paroles blessantes de son aînée. Jamais de sa vie elle n’avait autant été humiliée. Elle monte dans sa chambre et à peine la porte refermée son dos s’appuyant dessus, la tête basse, que les larmes jaillissent toutes seules. Elles s’écoulent sur ses joues sans qu’elle puisse les arrêter. Elle se jette sur le lit pleurant tout son soul, tout en martelant du point le matelas.  

Plus haut sur le sommet Hojdjiua l’Hummer, que Kaori avait offert à Ryo pour son anniversaire lors de son passage éclair aux USA, vient de s’immobiliser devant une petite cabane en pierre après vingt cinq minutes passé dans un tunnel partant de leur maison jusqu’à trois kilomètres de la cabane. Ryo dépose sa femme endormie sous les draps du très grand lit fait par lui-même ; il effleure ses lèvres avec les siennes et ressort comme un félin de la chambre. Il se rend ensuite à la cuisine pour concocter un léger encas. Pris par sa préparation, il sent au dernier moment deux bras lui encercler la taille et un corps chaud se coller au sien.  

- Je te pensais profondément endormie, petite maline, sourit-il en se retournant face à elle.  

- Mon mari m’a lâchement abandonné sur un très large et long lit toute seule, alors je viens le chercher, avoue-t-elle en se lovant contre lui tout en déposant une pluie de baisers sensuels le long de son cou et sur le haut du torse, ravivant le désir de son homme, visible au formidable coucou qu’elle sent au niveau de son ventre ?  

- On va manger d’abord ensuite, nous devons parler très sérieusement, Ryo voyant sa femme sur le point d’ouvrir la bouche pour parler, l’embrasse amoureusement avant de rajouter fermement, tout en s’écartant un peu de la belle par peur de lui céder : - Mon amour tu ne m’auras pas encore cette fois, je veux savoir ce que tu me caches et dans tous les détails.  

- Depuis quand tu refuses les câlins, toi, s’étonne-t-elle en faisant les gros yeux ?  

- Justement, je ne refuse pas mais je veux qu’on discute avant c’est tout. On a suffisamment remis cette discussion. Et puis crois-moi que je n’ai pas fini de rattraper les treize mois d’abstinence que tu m’as imposé, lui reproche-t-il tout en faisant le service. Alors à taaaable ! Crit-il une poêle à la main et une spatule dans l’autre pour détendre l’atmosphère mais il surprend Kaori qui en tombe sur les fesses.  

Ils grignotent dans le calme en parlant et riant de tout et de rien, jusqu’à ce que Ryo pose la question :  

- Qu’est-ce que tu as contre Ervins et où l’as-tu connu ?  

- Oh, Ryo ! soupire Kaori en se levant pour aller se poster dos à lui devant la cheminée.  

- Parle-moi, tu m’inquiètes par ton silence. N’as-tu plus confiance en moi ?  

- Ce n’est pas ça, se défend-t-elle. Mais je ne sais pas par où commencer.  

- Par le début tout simplement, l’encourage Ryo tendrement.  

- Promets-moi de ne pas m’interrompre. Voilà, tout à commencer le jour où mon ami Jake Black avait disparu. C’était un formidable informaticien qui collaborait avec le FBI sur certaines affaires. Un jour alors que je lui rendais visite, il avait réussi à mettre la main sur l’identité d’un célèbre tueur de la pègre. Il avait fait passer l’info à ses supérieurs. Peu de temps après il a été assassiné.  

- C’était qui ce type ?  

- Un dénommé Nelson Stanton qui travaillait pour l’Union…  

- C’était donc toi l’informateur secret de Hide sur cette affaire. C’est vrai à l’époque je venais à peine de le rencontrer, reconnait Ryo, surpris qu’ils aient participé indirectement à la même affaire sans qu’ils se soient rencontrés.  

- À cette époque là, je n’avais que treize ans, alors je crois que mon frère voulait me protéger. Quelques années plus tard, Torrens a appris que c’était vous qui aviez mis un terme à leurs trafics et que c’était toi qui avait vaincu Stanton lors d‘un duel.  

- C’était un homme loyal qui n’a pas toujours pris les bonnes décisions. Quand on s’est affronté, il m’a avoué qu’il était heureux de mourir de ma main parce que sa famille pourra enfin vivre sans aucune menace pesant sur sa tête. Il avait longtemps attendu celui à qui il offrirait son titre pour les mettre à l’abri car il savait de par ma réputation que je ne tuais ni femme ni enfant. Pour preuve, il m’a remis une lettre pour son fils mais je n’ai jamais pu le retrouver pour la lui remettre, c’est comme si, il avait disparu de la surface de la terre. Sa femme est morte peu de temps après lui.  

- Mais pendant qu’on menait l’enquête avec Torrens et Sully sur ce dénommé Ervins, on est tombé sur cette histoire de la plus grosse vente qui aura lieu ici Japon. Mais Sully, par l’intermédiaire d’un indic à l’état major au Pentagone, a reçu une info qu’il voulait vérifier seul. Alors il est parti, …  

- Et tu l’as suivi malgré tout, sourit Ryo en reconnaissant bien là sa partenaire.  

- Oui, mais il a réussi à me semer. Et quand j’ai retrouvé sa trace dans un entrepôt, il était étendu par terre, baignant dans son sang avec deux hommes au dessus de lui, dont l’un près à l’achever. Alors j’ai tiré les surprenant tous les deux. L’un des deux est tombé en faisant feu sur moi, j’ai esquivé en répondant pareillement. Et ça a marché puisque j’ai réussi à blesser le deuxième aussi, et pas qu’un peu. J’ignore qui, il était mais il n’est pas resté plus longuement en abandonnant son ami qui se vidait de son sang près de Sully. Il avait reçu ma balle en plein poumon car sa respiration sifflante me le confirmait. Je l’ai fouillé pour ôter toute menace, pour ensuite voir comment allait Sully. Quand …, la voix de Kaori se fait plus hésitante, devenant un murmure.  

Ryo voyant la peine de sa femme à s’exprimer, se rapproche d’elle et l’entoure de ses bras musclés, pour lui procurer tout l’amour et le courage de terminer sa confession. Il lui souffle à l’oreille de mots doux et rassurants pour l’apaiser et lui montrer qu’il était là pour elle. Kaori pleure un bon moment contre lui avant de se calmer, après avoir évacué tout son mal être.  

- Dit le, ça te fera du bien d’en parler, répète-t-il doucement en lui caressant le ventre pour la détendre un peu.  

- C’est trop dur, refuse-t-elle en resserrant ses bras autour de lui.  

- Je … Il a … renifle-t-elle un enfant après les pleurs. Ryo en l’entendant sourit en lui caressant les cheveux en se disant «Que tu es désirable quand tu te comporte comme un enfant »  

- Aller, encore un peu de courage et tu te sentiras mieux après tu verras, la pousse-t-il.  

- Quand je me penché sur lui, j’ai… commence Kaori en reprenant son souffle, la balle était logé en plein cœur. Je l’ai pris dans mes bras et il m’a agrippé le cou et à mon oreille il m’a dit de ne pas te retrouver car c’est un piège Adam… Et il est mort dans mes bras. C’est vraiment injuste, il n’aurait…  

- Chut ! Calmes-toi c’est fini. Tout va bientôt rentrer dans l’ordre je te le promets. Jure Ryo les yeux noirs. Notre brave Sully m’a envoyé, surement le jour de sa mort sans doute un colis où il y avait tout un tas de docs, surtout de bons tuyaux sur Ervins. Je sais maintenant qui il est. Ervins n’est autre que le fils de Nelson Stanton, Adam Stanton.  

- Ryo, je veux sa tête, déclare Kaori en captant son regard où il peut y lire tristesse pour leur ami décédé, haine envers son meurtrier et l’envie de le venger.  

- Oui, mon ange. Mais dans les règles de l’art, c’est ma seule condition, répond-il en l’embrassant pour celer leur accord.  

- J’ai besoin de toi, j’ai si mal que mon cœur me fait souffrir, et….  

Mais elle est coupée par les lèvres de Ryo qui dévoraient les siennes ; il la soulève dans ses bras pour aller dans la seule chambre de la cabane et referme la porte avec son pied.  

Pendant plusieurs heures Ryo et Kaori se donnent l’un à l’autre comme si leur vie en dépendait avant de s’écrouler épuisés dans les bras l’un de l’autre. Kaori, se dégageant délicatement des bras de son époux, se rend à la cuisine, étancher sa soif. C’est assise sur un des tabourets du plan de travail que Ryo la rejoint :  

- Cette fois, c’est toi qui m’as abandonné !  

- Tu va t’enrhumer comme ça, rit Kaori en constant sa nudité.  

- Je te rappelle que tu porte ma chemise. Et puis tu es là pour me réchauffer, au lit biensûr, suggère-t-il en s’asseyant sur ses genoux face à elle, affichant son visage pervers.  

- T’es lourd tu sais ! se plaint-elle en grimaçant avant de rire. Ryo la regarde un moment heureux qu’elle retrouve son rire cristallin.  

- Qu’est-ce que tu as ? Demande-il redevenu sérieux.  

- Je veux qu’on en finisse une bonne fois pour toute, avec Ervins, Hernandez et toute la clic. Pour que notre vie redevienne comme avant, avoue-t-elle clairement, lasse de toute cette histoire.  

- Exactement comme avant ?  

- Non, je ne veux plus que l’on soit séparé comme avant, ajoute Kaori en le regardant dans les yeux.  

- Je suis entièrement de ton avis, mais d’abord je dois te donner un peu de détente avant de rentrer à la maison, dit Ryo en tirant sa moitié sur l’épais tapis près de la cheminée. Je veux que tu m’aimes comme tu sais si bien le faire, je suis tout à toi.  

- Alors, ne bouge plus et laisse moi faire, c’est compris ?  

- A vos ordres, Maîtresse ! lui sourit Ryo amoureusement les yeux animés de désir.  

Ils reprennent leurs ébats très sensuels tout comme ils l’avaient fait auparavant. C’est vers huit heures qu’ils prennent une longue douche ensemble avant de rejoindre leurs amis car c’est une longue journée qui les attend.  

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