Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-09-08

Ultimo aggiornamento: 03-09-09

 

Commenti: 60 reviews

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General

 

Riassunto: Ryo est contacté par un de ses vieux amis américains pour l'aider sur une affaire. En effet, celui-ci enquête sur un homme dont le nom circule partout dans le monde mais que personne ne semble reconnaître physiquement. Cet Ervins, un homme, sans foi ni loi, trempe dans toutes sortes de trafics: drogues, armes, vols informatiques et industriels, trafics humains. Bref un bon méchant. Sully Danes, en menant son enquête sur lui s'est fait repéré aux USA. Ayant des tueurs à ses trousses, et sachant de sources sûres qu'Ervins serait au japon pendant un certain temps, Sully a envoyé tous les infos qu'il avait à Ryo plus une lettre lui demandant de le récupérer à l'aéroport à son arrivée au japon. Mais voilà il n'est jamais arrivée car son avion s'est craché en pleine mer. Alors Ryo s'est juré de venger son ami et de finir ce qu'il avait commencé.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ça sera toujours TOI et MOI" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ca sera toujours TOI et MOI !

 

Capitolo 14 :: Saiyuri, en difficulté

Pubblicato: 15-01-09 - Ultimo aggiornamento: 15-01-09

Commenti: Coucou me revoilà. J'ai enfin un peu de temps libre, alors j'en profite pour majer. Ca m'a beaucoup manqué! Merci pour les rewiews.

 


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Saiyuri !  

 

C’est le matin, le soleil levant n’avait pas eu à réveiller certaines personnes dans la maison de City Hunter car un groupe prenait déjà le café. Des petits pas précipités se rapprochent de la cuisine, où Miki, Reika, Saeko, Mick, Cal et Falcon y faisaient le point sur l’affaire en cours. Un petit roux fait l’irruption :  

 

- Bonjour maman et papa ? s’écrit Junior en bondissant dans la pièce, d’abord joyeux avant de constater leur absence.  

 

- Désolé, petit mais ils ne sont pas encore rentrés, lui annonce Reika gentiment. Mais, je pou … « Ce petit ne manque pas de toupet, en m’ignorant de la sorte, moi Reika Nogami » S’offusque-t-elle en le suivant du regard. « C’est la mauvaise influence de sa mère qui est jalouse de moi », se rassure-t-elle mentalement.  

 

- Bonjour mes tatas et tontons d’amour. Tata Miki, j’ai faim, l’ignore-t-il royalement tout en s’installant sur les genoux de Falcon qui en rougit avec de la fumée sortant des oreilles.  

 

- Oui, mon chéri, dit Miki souriante face à la gêne de son époux. Tu veux manger quoi, ce matin ?  

 

- Tout, du moment que mon ventre ne me fait plus mal, se plaint Junior en mimant la douleur.  

 

- Avec modération, car quand tu manges trop tu finis toujours par avoir vraiment mal pour de bon, intervient une voix dans son dos.  

 

- Maman ! T’es revenue, super ! Se réjouit le petit en sautant au sol des hauts genoux de son oncle, pour se jeter dans ses bras maternels et chaleureux. Tu m’as manqué proclame Junior en la serrant dans ses petits bras.  

 

- Oui, toi aussi tu m’as manqué, mais je suis sûr que tes tontons et tes tatas se sont bien occupés de toi.  

 

- Tu peux faire des crêpes, maman chérie ?  

 

- Dis ça t’arrive d’écouter quand on te parle ou on te répond, sans sauter du coq à l’âne, lui demande Kaori en grimaçant devinant d’avance qu’il n’écoutait pas ?  

 

- Euh… oui « je ne sais pas pourquoi je dis oui, mais ça a l’air de passer, pense le petit avant de poursuivre. Tu peux me parler tout en faisant des crêpes, non ? Suggère-t-il en lui offrant sa bouille d’enfant au bord des larmes favorite qui la fait toujours céder ?  

 

- Je suis sûr qu’elle va céder, murmure Cal à Ryo, qui hoche la tête de haut en bas mais celui-ci était dans une autre pensée « Je lui en ferais bien un autre de bébé, … oui une fille même, … comme ça elle ressemblera à sa mère … Oh ! mon amour tu as fait de moi un homme comblé, se dit-il en souriant devant le spectacle se déroulant sous ses yeux.  

 

- Eh mon petit fils est le meilleur ! le supporte Riu-Han avec des drapeaux japonais dans les mains. Aller Kaori accepte, car personne ne les fait aussi bien que toi, ma chérie !  

 

- D’accord, … Attendez-vous deux, mais il y a déjà des crêpes sur la table, constate Kaori en regardant tour à tour son fils, le vieil homme et les crêpes.  

 

- Oui, c’est moi que les ai faites, déclare fièrement Reika. J’ai même fait fondre le chocolat moi-même. D’ailleurs, tient Ryo, je t’en ai mis de côté seulement pour toi.  

 

- Non, merci, j’ai déjà bien mangé, affirme Ryo en repoussant gentiment l’assiette pleine.  

 

- C’est elle, qui les a faites donc je n’en veux pas, avoue Ryo junior en se cachant dans le cou de sa maman. Reika sent son cœur se serrer d’une part par le refus du père mais ensuite par la façon dont le petit Ryo parle d’elle.  

 

Claudia qui arrivait à ce moment là, lui presse l’épaule pour la soutenir « Pauvre Reika, Junior est pire son père, il ne mâche pas ses mots, se dit-elle »  

 

- Ce n’est qu’un enfant, ça lui passera, lui murmure-t-elle à l’oreille, mais Reika pense tout autre chose : « Il ne m’aimera jamais, pas après ce que j’ai fait subir à sa mère. Pourtant c’est le fils de Ryo, alors je me dois tout faire pour me rapprocher de lui. Qui sait, une fois le fils en poche, pourquoi pas le père ! »  

 

« Pauvre Reika, ça ne doit pas être facile pour elle d’encaisser les paroles dures de mon fils, … comment faire. Quand il a une idée dans la tête celui-là… Je me demande de qui il tient ça ? soupire Kaori et secouant la tête par désespoir.  

 

- Tu vas m’écouter petit homme, dit ferment Kaori en le reposant par terre. Tu aimes ta tante et marraine Saeko, n’est-ce pas ?  

 

- Oui.  

 

- Donc, tu sais également qu’elle a des sœurs ?  

 

- Oui. Et elles sont géniales, souri-t-il en sautillant sur place. On s’est beaucoup amusé ensemble quand elles sont venues me voir la dernière fois !  

 

- Quoi, tu connais mes sœurs, s’étonne Reika en regardant tour à tour d’abord Kaori, puis Saeko et enfin Ryo avant de revenir au petit Saeba, les yeux écarquillés ? « Alors tout le monde savait pour Junior sauf moi apparemment, pense-t-elle tristement ».  

 

- Mais maman…, tente le petit Ryo mais celle-ci ne le laisse pas en placer une.  

 

- Tu sais que Reika est l’une d’entre elles aussi. Donc, …  

 

- J’adore mes autres tatas qui sont aussi les sœurs de ma tata préférée, mais elle non, dit-il montrant Reika du doigt, le regard noir. Tu as dit à papa que l’on a le droit de ne pas aimer tout le monde, alors c’est mon droit à moi aussi, s’il te plait maman, ne m’oblige pas, hein maman chérie ! la supplie-t-il en se collant à ses jambes.  

 

- Euh oui, mais … « Ce gosse est trop perspicace en plus d’être précoce, … à l’aide mon chéri, se dit-elle en se tournant vers son mari debout derrière elle » … Ryo, je suis à cours d’arguments.  

 

- Mon ange, laisse pour le moment il ne veut rien entendre, viens là mini-moi, sourit-il à son fils en le prenant dans ses bras. Écoute-moi bien, tu as le droit de ne pas aimer tout le monde mais tu ne dois pas manquer de respect envers cette personne. C’est indigne d’un gentleman qui porte le nom de Saeba comme toi. Tu comprends ? Pense aux filles à tu ferais mauvaise impression, et… aïe, grimace Ryo en sentant le talon de sa femme sur son pied. Hum hum, donc te dois d’être gentil malgré tout ce que tu ressens chez les personnes que tu croises, termine-t-il fermement sans quitter son fils de yeux.  

 

- Oui, mais…  

 

- Il n’y a pas de mais qui tienne, c’est à toi de voir après cela. Dis-toi que de ton comportement bon ou mauvais, il peut y naître de la souffrance ou du bonheur des gens qui t’entourent. Maintenant, tu vas t’assoir à côté de tonton nounours, et tu vas goûter aux crêpes que Reika a faites pour tout le monde, d’accord ? termine Ryo en déposant son fils sur le siège haut près de la table sans lui laisser le temps de protester, le serre une assiette avec du sirop d’érable, coupe une bouchée et la tant à son fils.  

 

- D’accord, mais c’est bien parce que c’est toi qui le veut bien, soutient le petit pour avoir le dernier mot. « Il est aussi tenace que sa mère… au moins il est honnête et entier, pense Ryo en lui embrassant le front. »  

 

 

- Oh, merci Ryo, tu m’as bien défendu, lui sourit Reika en se posant une main sur la poitrine.  

- Ce n’est pas que pour toi que j’ai fait ça. Il faut qu’il apprenne à composé avec son environnement mais aussi avec les gens qui l’entourent.  

 

- Très beau discours, papa ! C’est bien ton fils, y a pas à discuter, Ryo, se moque Kaori, en lui servant une tasse de café.  

 

 

- Et le tient aussi, ne l’oublie pas mais j’en suis fier, affirme-t-il en bombant le torse. Merci, pour le café. Alors quoi de neuf par ici, dit-il à l’attention des autres ?  

 

- Oh rien si ce n’est que nous avons eu un nouvel appel d’un des indics de Falcon, qui nous a annoncé un grand rassemblement au port demain soir pour une démonstration, soupire Mick en se resservant une nouvelle tasse de café.  

 

- Moi, je sais où est retenue ma belle Sayuri, et je me propose d’aller la délivrer et qui sait, j’aurai droit à un bi….  

 

Bam ! Une massue venait de s’abattre sur sa tête.  

 

- C’est l’occasion de trouver les preuves qu’il te faudra, Saeko, pour dénoncer et arrêter les coupables, jubile Kaori les yeux brillants en rangeant sa massue.  

 

- Du calme toi, je te vois venir avec ce sourire, la coupe Ryo en accrochant son regard. On n’ira pas là-bas tout de suite, je sais ce que tu veux et c’’est non, je sais aussi de quoi tu es capable en ce moment.  

 

- Enfin, des paroles sensées, pourquoi l’en empêcher de parler, Saeba, Kaori a raison, on ne peut pas rester ici éternellement ? Intervient Torrens.  

 

- Ryo, je …  

 

- Je sais mon ange mais Junior a grand besoin de toi et d’un bon bain avec sa maman et d’être chouchouter par elle pour le moment, déclare Ryo sans la quitter du regard.  

 

- J’ai compris, ça va, dit Kaori furieuse avant de sortir de la maison d’un pas rapide en claquant la porte.  

 

- Ryo, je… commence Miki inquiète qui est coupée à son tour.  

 

- Ca va, je m’en occuperai plus tard laisse lui le temps de se calmer, elle se rendra compte que j’ai raison. Pour le moment, on doit avoir tous les atouts dans notre manche avant de passer à la contre-attaque. Alors je vous propose de descendre. Ethan, Cal, Mick et Saeko, nous dirons ce qu’ils ont trouvé dans les docs envoyé par Sully ?  

 

- Et en attendant, Saiyuri est entre leurs mains et dieu sait ce qu’ils lui font subir pendant que nous sommes là à faire du surplace, leur rappelle Torrens. Et vous, vous ne pensez qu’à cet Ervins. Riu-han sait où elle est prisonnière, alors…  

 

- Torrens, je sais que vous ne me portez pas dans votre cœur, mais croyez-moi, ces zozos ont déjà eu à en découdre avec nous, donc sachant l’importance que la sœur de ma femme a pour nous, il ne la toucheront pas sinon, ils savent à qui ils devront rendre des comptes, affirme Ryo durement en le regardant droit dans les yeux.  

 

- Et je suppose qu’il s’agit de vous ?  

 

- Non.  

 

- Tiens donc ! dit-il sarcastique. Et on peut savoir de qui vous parlez si ce n’est pas le grand nettoyeur que vous êtes ?  

 

- De Kaori, répond Claudia à sa place. En ce moment, elle est susceptible de faire plus que la grande tornade est capable de détruire.  

 

- Kaori ? Mais de qui vous vous moquez. Kaori ! Ma Kaori ? Ils devraient la craindre, je conçois qu’elle est très efficace mais de là à penser qu’ils ne feront rien à sa sœur…  

 

- De un, elle n’est pas votre Kaori, et de deux, vous ne la connaissez pas aussi bien que vous le pensez. Hernandez l’a déjà affronté et il s’en est mordu les doigts. Vous doutez des ses capacités surtout que je l’ai personnellement entrainée en plus de mes amis ici présent, alors que vous vous dites être son partenaire, claque durement la voix de Ryo alors que Doc, et Kazue faisaient leur entrée dans la cuisine. Quand on est partenaire, on se doit d’avoir une totale confiance en l’autre, ce qui n’est pas votre cas on dirait ?  

 

- Stevens, savez-vous au moins ce que ressent Ryo, alors que sa belle-sœur est entre leurs mains. Et Kaori n’en parlons pas, intervient Saeko à son tour. Vous vous refusez à les comprendre pour une raison évidente, mais je la tairais. Mais, la stratégie de Ryo est celle que nous adopterons car elle est la plus sûre pour ne pas être pris de court et tomber dans une embuscade. Saiyuri est loin d’être aussi faible que vous semblez le penser. Et, si on y allait tout de suite, qu’est-ce que l’on aurait à y gagner si ce n’est qu’improviser une foi sur place. C’est ça votre raisonnement ?  

 

- Kaori ne supporte pas que l’on s’en prenne à sa grande sœur et nous non plus. Les derniers qui ont osé, elle les a tous…  

 

- Mick, ça suffit, le stoppe Ryo en croisant son regard noir lui intimant de se taire, avant que son fils attire son attention.  

 

- Papa ?  

 

Tous ont la même pensée : « on l’avait oublié celui-là. Il sait maintenant pour sa tante, Ryo va être furieux »  

 

- Oui, fils.  

 

- Est-ce que je peux aller voir maman ?  

 

- Oui, pourquoi tu me le demandes, s’étonne Ryo en ébouriffant les cheveux roux ondulés de son fils.  

 

- Parce qu’elle est en colère contre toi, répond simplement Junior en souriant à son père. Tous les autres se regardent en riant sous cape.  

Ryo le regarde sortir une épaule dénudée et un corbeau passant au dessus de sa tête avec un drapeau où est inscrit : «Il dit la stricte vérité, c’est chaud pour toi ! Hi hi hi ! »  

- Mouais, c’est exact, mais tu peux la rejoindre dehors si tu le souhaites. « De toutes façons, elle ne te fera jamais rien, mon fils ».  

 

Ethan « Comme je t’envie, Ryo, d’avoir un enfant comme Junior » s’assoit à la place laissée vacant par le petit en s’étonnant de la pensée qu’il venait d’avoir :  

- Bon maintenant que le petit est sorti, je peux vous montrer ceci, commence-t-il en ouvrant le portable sur des plans.  

 

- Qu’est-ce que c’est ?  

 

- Une vue d’ensemble du nouveau site d’importation de la United K&S Industrie. Et là c’est une vidéo qui circule sur le net en ce moment, regardez ça va vous intéresser.  

 

- C’est les nouveaux entrepôts d’Ervins, reconnait Claudia, mais qu’est-ce que l’on voit, là zoom, dit-elle en pointant un coin de l’écran,  

 

- C’est un message pour nous. Il est marqué que nous détenons une personne importante à vos yeux, mais que dans les 24 heures à venir, sa sécurité ne sera plus garantie si aucune proposition n’est fait avant, lit Ryo en souriant, ce qui étonne tout le monde.  

 

- C’est bien ça, mais pourquoi souris-tu comme ça, l’interroge Ethan. Ne me dis pas que tu…  

 

- Descendez au sous-sol, explique leur mon plan puisqu’il nous pousse à agir pendant que je vais chercher notre cheval de Troie, la vidéo montre surement la disposition de la maison. Riu-Han se chargera de vous expliquer le reste.  

 

- Ryo, Kaori ne voudra jamais. Elle… commence Falcon avant de se taire en grognant pour lui signifier son mécontentement et surtout parce qu’il a senti l’aura de Kaori.  

 

- Je sais ce que je fais et puis il a de qui tenir. Tout comme sa mère si on le motive bien, il pourrait nous surprendre le rassure Ryo, de la fierté dans le regard.  

 

- C’est de mon fils, que tu parles ? prononce une voix glaciale dans son dos entourée par une aura meurtrière.  

 

- Ma chérie, tu es déjà là, lance maladroitement Ryo raide comme un piqué. « Mince, elle m’a encore eu. Heureusement qu’elle m’aime sinon elle serait la seule capable d’envoyer Ryo Saeba dans l’au-delà. Enfin, en parlant de son amour, je vais avoir fort à faire pour la convaincre, mais d’abord, je dois la calmer. Oh Hide, aide-moi ! » supplie-t-il avant de se retourner vers Kaori les mains au dessus de la tête.  

 

- Oui comme tu le vois, répond Kaori avec les flammes dansant dans ses yeux et les crocs plus que voyant.  

 

 

Pendant ce temps au cœur de Shinjuku, dans une petite maisonnette isolée sur une colline, il se jouait une autre scène. Deux hommes, l’un grand et l’autre petit, en costumes noirs complètement débraillé et au visage tuméfié, se tenaient devant un autre plus grand et plus costaud qu’eux deux réunis :  

 

- Dis-moi, qu’au vue de votre état, elle est encore parmi nous, grognent Monsieur K, une main posée sur son 9 millimètre.  

 

- Oui, Monsieur, on l’a enchainé en bas, mais…  

 

- Bien, je descends, le coupe-t-il en le poussant brutalement sur le côté.  

 

- Attendez, on doit vous avouer que…  

 

Trop tard, l’homme était entré dans la petite cellule. Une jeune femme était attachée inconsciente au mur. Sa tête penchée vers l’avant dissimulée son visage. Alors il s’approche, la relève par le menton et lui écarte l’épaisse et longue chevelure auburn. L’homme se raidit, son visage devient plus dure, son aura plus haineuse. Derrière lui, les deux hommes, tremblants de peur, attendaient la sentence accroupie le point au sol en signe de soumission.  

 

- Quels sont vos noms ?  

 

- Rocky et lui c’est Tchen, Monsieur répond le plus petit des deux.  

 

- Bien. Rocky et Tchen, que lui est-il arrivé, claque froidement la voix de Monsieur K, sans se retourner.  

 

- Elle a résisté et même essayé de fuir, donc on a été obligé de la calmer, Monsieur Hernandez, déclare Rocky tendu à l’extrême connaissant les réactions imprévisibles de leur patron.  

 

- Qu’est-ce que je vous avez dit ?  

 

- De ne pas la toucher ni lui faire de mal, Monsieur, mais je… bafouille-t-il alors que Tchen gardait le silence, elle ne m’a pas laissé le choix, si…  

 

Pan ! Un coup de feu puis un deuxième. Hernandez avait logé deux balles sur chaque jambe de Rocky. Un hurlement presque bestial réveille la dormeuse qui constate avec horreur qu’un homme gisait au sol dans une mare de sang. D’autres hommes, arme aux points surgissent dans la cellule avant de figer d’effroi :  

 

- Quand je dis quelque chose, j’entends bien qu’on le respecte, dit sèchement Hernandez en les regardant tous, bien qu’un masque dissimule son visage, il pouvait imaginer sans problème son visage furibond. Je ne voulais pas que l’on lui abîme le visage, ni que les simples cafards que vous êtes, vous faisiez couler son sang, déclare-t-il fou de rage. Toi, emmène ton abruti d’équipier loin d’ici, et que je n’entende plus parler de vous deux, compris ? Lui hurle-t-il dessus en rengainant son arme alors que celui-ci ne faisant par prier tirait son collègue hors de la pièce. Quant à vous autres sortaient d’ici, je souhaite m’entretenir avec la belle qui vient de se réveiller. Ceux-ci s’exécutent dans le silence.  

 

 

Saiyuri, qui ne savait pas où elle était, tente de s’éloigner le plus possible de cet homme qui ne lui inspirait rien de bon, mais elle est vite stopper dans ses mouvements par les chaînes qui lui entravaient les membres.  

 

- Alors voilà donc la grande sœur de ma pire ennemi, Saiyuri Hisashi sourit étrangement Hernandez en se rapprochant d’elle. C’est vrai, vous vous ressemblez comme de vraies jumelles, aussi belle l’une que l’autre, reconnait Hernandez en lui caressant la joue, mais elle se dégage :  

 

- Qui êtes-vous ? s’entend-t-elle dire encore dans le brouillard.  

 

- Je suis le responsable de ta présence ici, déclare-t-il avant de se reprendre. Non, c’est plus tôt ta sœur qui en est la responsable.  

 

- Kaori ? Mais que vient-t-elle faire là dedans ? Et où suis-je ?  

 

- Au Japon. J’ai besoin de toi pour régler un différent avec ta sœur, mais sache que pour le moment il ne t’arrivera rien, tant que mon associé et moi, nous n’aurons pas récupéré ce que City Hunter nous a volé.  

 

- Comment ça ? que vous ont-ils dérobé ? « Il connait City Hunter, c’est bien ma veine encore. Mais que se passe-t-il ici ? Oh Ryo et Kaori j’espère que vous viendrait vite me délivrer, espère-t-elle rapidement avant de reporter son attention sur la brute épaisse face à elle.  

 

- Peut importe, je tiens à te montrer pourquoi tu vas payer pour ce que ta sœur m’a fait.  

 

- Quoiqu’elle vous ait fait, il doit surement y avoir une bonne raison.  

 

- Quelle raison, peut justifier ceci ? Lui demande-t-il en ôtant son masque.  

 

- Oh mon dieu ! Quelle horreur, s’écrit Saiyuri en détournant son regard, mais Hernandez ne l’entendait pas ainsi, et la force à le regarder.  

 

- Oh non, tu ne te déroberas pas, ta Kaori n’a pas que me défigurer et elle m’a aussi enlevé mon frère.  

 

- Et alors, je n’y suis pour rien, moi, se défend Saiyuri sachant d’avance pourquoi il l’avait fait enlever.  

 

- Grâce à toi, je vais lui rendre la monnaie de sa pièce en t’éliminant devant ses yeux. Pour qu’elle ressente la même chose que moi, ricane Hernandez, fier de son plan diabolique.  

 

- Kaori et Ryo vont vous descendre pour m’avoir enlevé et vous regretterez d’être venu au monde, lui crache-t-elle au visage. Et la cicatrice, que vous avez, correspond parfaitement au monstre que vous êtes. Elle est méri… Paf !  

Elle avait réussi à le faire craquer et donc une gifle l’a coupé dans son élan. Hernandez hors de lui :  

 

- Je te promets les pires souffrances avant que tu rendes ton dernier souffle. Nous verrons qui sera le dernier à rire, lui promet-il dans un ton étrangement doux, mais qui contrastait avec son regard glacial, rempli de haine et de colère, à la limite même de la folie. Je vois que c’est dans vos gênes, l’entêtement, l’insoumission et le courage quelque soit la circonstance. Au moins vous êtes dans cette famille des femmes de caractère et d’exception. Vous rendriez n’importe quel homme fou de bonheur car on aurait plus tôt envie de vous aimer qu’autre chose. Tiens ça me donne une idée ! Et si je te faisais mienne tant que les choses sont calmes pour le moment, je suis sûr qu’on prendrait beaucoup de bons temps ensemble, jubile-t-il le désir brillant dans les prunelles déjà bien sombres, mais la tendresse au pieu n’est pas mon fort, d’après mes ex qui ne sont plus là pour en témoigner. La nature m’a trop gâté parait-il, à tel point que je suis le seul à chaque fois à prendre du plaisir. Mais je ne t’en dis pas plus, puisque tu t’en rendras bientôt compte par toi-même, rit-il à gorge déployée.  

Saiyuri, malgré la terreur d’être violer par lui avait d’abord coupé le souffle, ne veut pas lui montrer sa peur face aux propos qu’elle venait d’entendre :  

 

- De toute façon, un porc comme vous, ne sent sa virilité d’homme confirmé, que lorsqu’il a forcé une femme dans son intimité. Sinon, je suis certaine qu’aucune digne de ce nom pour vouloir éprouver de la tendresse pour la chose que vous êtes. Pour ma part, je sais d’avance que je n’aurais aucun plaisir, si ce n’est la douleur d’avoir eu une abomination comme vous comme amant. Pire encore, en enfer ou paradis, je serais la risée de tous car j’aurais succombé des mains de quelque chose d’indéterminé. Ma honte sera telle en y pensant, que si mes mains n’étaient pas lier, je me serais moi-même donner la mort pour ne pas à subir ça, et ma sœur aurait compris mon geste en vous retrouvant face à elle, ricane-t-elle en exagérant ses rires qui certaines lui apporteront des représailles douloureuses. Je préfère encore qu’un âne me passe dessus au moins je sais à quoi il ressemble et à quel espèce il appartient, mais vous, ha ha ha ha ha ho ho ho ho ! En rajoute Saiyuri prise par un fou rire, mais elle est coupée net.  

 

- Tu me le paieras, sale petite garce, crache-t-il en lui donnant un coup au ventre qui la sonne et qui la fait tomber dans l’inconscient. Hernandez était fou de rage car il n’avait pas obtenu l’effet rechercher au contraire, elle s’était foutu royalement de lui et de sa virilité. De la peur qu’il voulait lire dans ses yeux, elle l’a humilié comme jamais personne ne l’avait fait. Le pire c’est que face à ses paroles il n’avait trouvé aucune parade si ce n’est que la faire taire par tous les moyens possibles. Il s’en voulait encore plus puisque ses hommes avaient surement entendu la tirade de Saiyuri.  

 

Il lui tourne le dos, après s’être assuré qu’elle respirait encore et que son pouls avait un rythme normal. Dans le couloir, quand il apparait, ses hommes se redressent aux gardes à vous dans le silence. Il ordonne à ses hommes de surveiller son état de santé et de voir si, il lui faut une aide médical. Et sans attendre de réponse de leur part il poursuit sa marche jusqu’à disparaître de la vue de ses hommes. C’est quand la porte d’entrée claque, qu’ils se détendent. Avant pouffer de rire, en jetant un coup d’œil dans la cellule :  

 

- Quelle femme ! déclare admiratif un des hommes.  

 

- Ouais, elle est plus qu’en mauvaise situation, et malgré ça elle arrive à humilier l’homme qui nous terrifie tous.  

 

 

- Bien, dit mon pote le félicité un autre. Mais si j’étais toi, je ne le dirais pas trop fort, d’ailleurs il vaut mieux que ce qui vient de se passer ici, reste entre nous si nous tenons à la vie.  

 

- Oui, acquiescent-ils en cœur.  

 

- Bon, un poker ça vous tente, propose l’un d’entre eux en refermant à clé la cellule. Elle semble dormir, alors on peut se relaxer.  

 

 

Ils s’en vont tous à l’étage abandonnant la prisonnière au sous-sol. Saiyuri dormait profondément, mais ce qu’elle ignore, c’est que bientôt, sa tranquillité sera perturbée.  

 

 

 


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