Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-09-08

Ultimo aggiornamento: 03-09-09

 

Commenti: 60 reviews

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General

 

Riassunto: Ryo est contacté par un de ses vieux amis américains pour l'aider sur une affaire. En effet, celui-ci enquête sur un homme dont le nom circule partout dans le monde mais que personne ne semble reconnaître physiquement. Cet Ervins, un homme, sans foi ni loi, trempe dans toutes sortes de trafics: drogues, armes, vols informatiques et industriels, trafics humains. Bref un bon méchant. Sully Danes, en menant son enquête sur lui s'est fait repéré aux USA. Ayant des tueurs à ses trousses, et sachant de sources sûres qu'Ervins serait au japon pendant un certain temps, Sully a envoyé tous les infos qu'il avait à Ryo plus une lettre lui demandant de le récupérer à l'aéroport à son arrivée au japon. Mais voilà il n'est jamais arrivée car son avion s'est craché en pleine mer. Alors Ryo s'est juré de venger son ami et de finir ce qu'il avait commencé.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ça sera toujours TOI et MOI" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ca sera toujours TOI et MOI !

 

Capitolo 15 :: Quand Junior s'en mêle ...

Pubblicato: 22-01-09 - Ultimo aggiornamento: 29-01-09

Commenti: Voilà le nouveau chapitre comme promis. Le suivant ne devrait pas tarder non plus. Rosy!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Saiyuri toujours dans les mains de l’affreux homme que sa petite sœur avait défiguré, prend son mal en patience. Tout d’abord elle calme ses pleurs et ses nerfs, pour regagner un semblant de sérénité. C’est la tête froidie qu’elle inspecte la situation en commençant par sa cellule, comme sa cadette lui avait conseillée, en attendant les secours. Mais hélas pour elle rien autour d’elle ne pouvait l’aider au moment opportun. La pièce était vide de tout objet mise à part un dispositif vidéo, une enceinte et son caisson de basse, une rallonge et une caisse à outils. Ensuite elle regarde la manière, dont elle est attachée. Ses poignées ainsi que ses chevilles étaient menottés et reliés à deux grosses chaines encastrées dans le mur. Elle pouvait tout juste ramener la main sur sa poitrine quand à ses jambes, la longueur de la chaine l’éloignait seulement d’un mètre du mur. Ces brutes avaient tout calculé, elle ne pouvait pas s’assoir à cause de courte longueur de la chaine reliant ses mains au mur toutefois elle pouvait reposer ses bras le long de son corps c’est déjà ça de gagné.  

 

« Petite sœur, que se passe-t-il encore ? Tu avais surement une bonne raison pour en arriver à une telle violence au point de défigurer un homme. J’espère que ça n’a rien avoir avec ce je pense car je connais l’’empleur de ta colère ainsi celle de ton partenaire à la vie comme dans le travail, on peut craindre le pire. Mais je ne me fais pas trop de soucis, car Ryo va garder la tête froide pour vous deux et tout le monde aussi ; il va veiller sur toi. Je suis certaine qu’en ce moment, mon cher beau frère doit échafauder un plan pour me sortir de ce nouveau pétrin, se dit Saiyuri pour se rassurer. Ma petite va falloir te tenir tranquille et tenter de savoir ce qui se trame là-dessous et la meilleure façon est de les faire parler le plus possible, en conclue-t-elle, le côté professionnel recouvrant sa peur. »  

 

Son esprit combattif de retour, ainsi que son instinct de journaliste, Saiyuri attend avec beaucoup d’appréhension et de courage sa prochaine confrontation avec celui qui l’a faite séquestrée.  

 

 

De l’autre côté de la ville, Monsieur K venait de rejoindre son associé pour faire le point de la situation :  

 

 

- C’est bon pour le moment nous avons l’avantage sur eux, déclare calmement K en s’écroulant lourdement, sur un fauteuil. Aussi imposant qu’Umibozo, le fauteuil se plie sous son poids.  

 

 

 

- Ne les sous-estime pas. Ce sont de vrais guerriers surtout quand l’un d’entre eux est en mauvais posture. Je te rappelle que c’est la sœur chérie de Makimura que nous détenons. Alors, non seulement, ils vont tout faire pour la sortir de là, en plus de cela, ils vont décupler leur force contre nous et notre organisation, le met en garde Stanton, l’esprit préoccuper.  

 

 

 

- Oh, ça va ils ne sont pas invincibles, tout de même. On va les détruire avec le plan que nous avons mis en place. Dès qu’ils vont remettre les pieds en ville, ils signeront leur perte. Avec le Ministre en personne de notre côté, la Police ne peut rien contre nous.  

 

 

- Tu oublies que c’est City Hunter qui tient cette ville depuis des années ; d’après mes sources, il l’a fait pour protéger sa partenaire et ses amis. Pourtant ces derniers sont des vrais professionnels dont la réputation n’est plus à refaire. Malgré cela, ils mettent sans hésitation leur vie dans les mains de Saeba en toute confiance, alors méfiance. D’ailleurs si tu portes aujourd’hui ce masque, lui rappelle Ervins, alias Adam Stanton, c’est que la moitié de City Hunter t’a provoqué en duel et vaincu anéantissant ton réseau par la même occasion. Tout cela parce que tu as enlevé, drogué et tué une de ses plus proches amies. Alors pense à sa réaction, en sachant sa propre sœur entre nos mains.  

 

 

- Merci de me le rappeler, je ne risquerais jamais de l’oublier, grogne Hernandez en caressant de l’index son masque argenté, la haine transparaissant dans ses pupilles noires. Mais cette fois, je ne me ferais pas avoir comme la première fois et cette maudite femme, Kaori Makimura, subira les pires tortures avant de rendre son dernier souffle.  

 

 

- Bien, gardes en tête ton idée fixe de vengeance mais je te préviens que si tout foire car tu n’as pas respecté mon plan, je te le ferais payer et les pires tortures qui habitent ton esprit tordu, ne seront rien comparées aux miennes, le menace son associe, d’un ton glacial et intraitable, en le fixant droit dans les yeux. Je veux récupérer notre marchandise avec notre atout en main.  

 

 

Les deux hommes se défient silencieux, en instant quand un de leurs hommes vient annoncer l’arrivée du Ministre. Stanton, soupire en se massant les yeux. D’une main lasse, indique à l’homme de le laisser venir. En attendant, il ordonne à Hernandez de doubler le nombre d’hommes assignés à la garde de la journaliste. Celui-ci avait protesté en soutenant que c’était impossible que Saeba sache où elle était retenue prisonnière. Mais Stanton ne voulant rien entendre, réitère son ordre, à laquelle cette fois-ci, Hernandez se plie non sans avoir rappelé qu’il était son associé et non un de ses sous-fifres et en sortant, il croise le Ministre qui était d’humeur joyeuse.  

 

 

Du côté de la bande, un brainstorming avait lieu au sous-sol de la maison des Saeba. Ils mettaient au point la marche à suivre. Ils avaient laissé le couple infernal en haut préférant leur laisser un peu d’intimité et surtout parce que Ryo avait encore une fois activé les foudres de sa femme. Ils avaient emporté Junior avec eux alors que Ryo et Kaori avaient une discussion houleuse dans la cuisine :  

 

- Mon ange, s’il te plait écoute au moins ce que j’ai…  

 

 

 

- Non, il est hors de question que tu mêle mon fils à cette histoire, tranche sèchement Kaori en s’éloignant vers le salon devant la cheminée, les points serrés. Le petit Ryo n’a que 5 ans, c’est encore un bébé, d’accord il est très très précoce pour son jeune âge, que ce qu’il connait dépasse largement nos espérances. Il apprend tellement vite que par moment on doit le calmer en lui rappelant qu’il n’a que 5 années de vie seulement, et qu’il a toute une vie devant lui, souffle-t-elle doucement, la gorge nouée en saisissant une de ses photos.  

 

 

 

- Je sais, j’y suis pour quelque chose dans sa conception, clame Ryo en lui entourant la taille de ses bras robuste. D’ailleurs, je me souviendrais toujours de nos nuits enflammer qui ont conduit à ta grossesse, ajoute-t-il le mokkori réveillé contre les fesses de sa femme, les yeux exorbités par ses pensées perverses.  

 

 

Mais sa femme, le repousse, en lui criant qu’elle n’allait pas céder cette fois, même s’il lui faisait du charme. Ryo sentant que sa tentative d’amadouement par un câlin avait échoué, il reprend son air le plus sérieux en se postant devant la porte fenêtre qui donnait sur une des grandes terrasses de la maison :  

 

- Je te rappelle que Junior est aussi mon fils, débute Ryo, toujours le dos tourné et le ton neutre. Tu crois que je le mettrais en danger sans avoir tout prévu à l’avance, lui demande-t-il plus durement.  

 

 

- Le risque zéro n’existe pas dans notre métier, Ryo, murmure Kaori la tête et les épaules basses.  

 

- Je sais, j’ai bien failli te perdre à plusieurs reprises bien que j’avais tout prévu à l’avance.  

 

 

- Là n’est pas la…  

 

- Je sais que tu as peur, coupe court le père de son enfant, moi aussi j’ai peur pour lui depuis le jour où tu m’as annoncé que tu l’attendais. Et ça sera toujours le cas jusqu’à la fin de ma vie. Mais tu m’as dit un jour que l’on ne peut pas vivre quand on laisse ses peurs régenter son existence. Et depuis regarde-moi, aujourd’hui, de l’homme de l’ombre que j’étais, je suis devenue un homme presque comme tous les autres. J’arrive à t’exprimer mes craintes, mes doutes, mon amour sans aucune peur. J’ai une totale confiance en notre fils, en nos amis et surtout une confiance aveugle en toi, se déclare-t-il en lui faisant face, pour se plonger dans son regard. Durant ton absence, j’avoue avoir été un peu perdu au départ, parce que je n’avais plus l’habitude de ne plus t’avoir près de moi aussi longtemps.  

 

Voyant la jeune femme sur le point de parler, en deux enjambées, il la serre contre lui, enfouissant son visage dans son cou d’où il respire son odeur. Ce qui a eu pour effet de lui en couper l’envie. Du coup, il poursuit son monologue :  

 

- Mais une fois de nouveaux repères saisis, j’ai partagé mon temps de sorte à être le plus présent possible pour notre fils. Et cela a été difficile car tu nous manquais terriblement à tous les deux. Mais on n’a pas perdu notre temps entre hommes. Sur sa demande plus qu’insistante, qu’il a hérité de toi, j’en suis sûr, sourit Ryo en se noyant dans ses prunelles brunes. Je lui ai fait suivre un entrainement intensif, semblable au tien. En fin de compte, je n’ai fait qu’aiguiser ce que vous tous vous lui avez déjà enseignés.  

Et crois-le ou non, il est plus que prêt, si tu le défiais là de suite, je suis sûr qu’il te causerait pas mal de soucis. Il est très vif d’esprit, rapide de part sa petite taille, il a aussi une excellente mémoire, car quand dans nos face à face, je l’ai contré et que je lui ai expliqué où sa tactique avait échoué, il a appliqué mes conseils à la lettre et il me les retournait quasiment dans l’instant ou dans les coups d’après.  

 

 

- Tu as l’air sûr de ce que tu fais alors je te cède mais…Commence Kaori avant d’être interrompu de nouveau.  

 

 

- Il ne lui arrivera rien, et s’il le faut, au lieu de Riu-Han, c’est moi qui l’accompagnerait si tu le souhaite vraiment, termine Ryo en l’embrassant fougueusement.  

 

Pendant quelques minutes ils se câlinent dans le plus grand silence. Ryo redouble de tendresse pour calmer les craintes de sa femme et la rassurer par rapport à la décision qu’ils viennent de prendre concernant l’implication pour la première fois de leur fils dans l’une de leurs affaires. Il le fait aussi pour faire taire sa propre angoisse quand au fait d’exposer leur fils au milieu. Il resserre son étreinte autour des épaules de sa femme en priant Hide intérieurement de protéger Junior contre le mauvais sort.  

 

Il sait cependant que le fait que Kaori préfère que ça soit lui qui accompagne leur fils, change complètement son plan de départ. Il fallait en parler aux autres et pour cela, il faut qu’il se sépare des bras de sa femme et qu’ensemble, ils descendent rejoindre les autres, bien que son corps souhaite autre chose que le boulot :  

 

- Sugar, va falloir…  

 

- Je sais, je voulais profiter un peu de la chaleur de tes bras, sourit-t-elle en se détachant. Elle lui dépose un baiser volant sur la pointe son nez, avant de s’éloigner vers le sasse qu’elle active. Au boulot, partenaire !  

 

 

- Et c’est tout ce dont tu avais besoin ? Lui susurre-t-il en parcourant son cou de ses lèvres brulantes et son corps de ses mains baladeuses. Il la pousse dans l’ascenseur, actionne la descente avant de fondre sur les lèvres tentatrice de sa moitié. Ils s’embrassaient à en perdre l’alène que un raclement les ramène sur terre.  

 

- Vous ne vous arrêtez jamais, s’écrit Mick en les regardant un sourire en coin, tout comme les autres sauf deux d’entre eux qui détournent leur regard, une pointe à la poitrine.  

 

C’est essoufflé et rouge de confusion de s’être emportés ainsi dans leur échange buccale qu’ils font face à leurs amis, un sourire gêné. Ryo cache son état d’excitation derrière sa femme, qui avait les joues en feux.  

 

- Ryo faut que tu voies ça, se manifeste Ethan, les yeux rivés sur le grand écran central, où il avait affiché une vidéo qui se chargeait.  

 

- Qu’est-ce que c’est ? se rapproche-t-il toujours Kaori dans ses bras.  

 

- Tu vas voir, patience mon ami, répond celui-ci sans le regarder et le silence retombe dans la pièce, car tous attendait la réaction du couple puisqu’ils savaient déjà le contenu. Leur progéniture avait était emmené à l’étage par sa tante Claudia comme la première fois.  

 

 

Ethan continuait de pianoter sur le clavier une recherche faciale, ce qui s’affichait sur un deuxième écran, à partir d’un portrait robot fait par Riu-Han, concernant un homme accueilli en VIP, quelques semaines plus tôt dans un bordel à Okinawa. D’après lui, ce serrait là sans doute le véritable visage de Ervins, mais il n’en été par sûr.  

 

A la fin de la vidéo, tous les yeux étaient rivés sur le couple Saeba. A la fin du visionnage de la bande trouvé sur Internet, Ryo fait un pas sur le côté et fixe intensément sa moitié sur ses gardes. Tout le monde retenait presque sa respiration. Ne voyant aucun mouvement de celle-ci, il tend une main vers elle :  

 

- Sugar, … prononce-t-il tendrement et douloureusement à la fois mais elle l’interrompt.  

 

- J’ai changé d’avis, envoie Junior là-bas avec le grand-père ou c’est moi qui y vais et je fais un vrai carnage, je sais que je t’avais promis de ne plus me laisser déborder par mes sentiments, car ils faisaient de moi une arme incontrôlable, mais là, je vais vous aider à coincer ses pourritures demain Ryo, annonce Kaori, étrangement calme, sur un ton n’admettant aucune contestation. Et pour cela, tu mèneras la contre-attaque comme tu l’avais prévu au départ et moi à tes côtés.  

 

« Elle se contient, c’est mauvais signe, oh, mon amour, je déteste ce que ces monstres t’obligent à devenir quand ils s’en prennent à ce que tu aimes. Ton cœur se remplie de haine, pour pouvoir les contrer. Tu es un ange pur de l’amour, la plus aimante et douce de femmes, des mères et des amies.  

Mais grâce à tout ce que nos amis, au milieu et à moi-même, nous t’avons appris, te voilà enfermée dans un monde qui n’est pas le tient. Tu peux passer d’un être de lumières, à un être de ténèbres tout comme moi, quand l’ange de la mort apparait.  

Un ange de la destruction lorsque la colère et la haine prennent le pas sur cette bonté qui est toi et tienne à la fois, pense Ryo les poings serrés. Tu auras beau dire que tu en as fait ton propre choix, et qu’à plusieurs reprises tu avais eu l’occasion de partir mais que tu te sentais incapable supporté de vivre sans moi, c’est pour cela que tu es encore avec moi aujourd’hui. Mais, je reste conscient que tu n’étais pas faite pour la violence, le sang et le milieu mais au contraire…continue-t-il à ruminer quand sa voix le tire des ses sombres pensées. »  

 

 

- Ryo… Ryo, tu m’entends ? S’inquiète Kaori en lui posant une main sur le torse.  

 

 

- Oui, je t’ai entendu, répond-il sans la regarder, puis se tourne vers les autres fuyant le regard remplie de colère devant lui. Alors Falcon a dû vous expliquer ce que j’envisage de faire.  

 

- C’est risqué malgré tout, même pour des pros comme nous, signale Mick en se passant une main dans les cheveux.  

 

- Oui, je sais mais on doit absolument les prendre encore de cours, encore une fois. Et pour que le plan soit le plus efficace possible, il faut nous partager les missions. Chaque groupe agira selon le mode opératoire défini par Riu-han, pendant que lui ira récupérer Saiyuri avec Junior. Je sais que vous ne semblez pas ravi de cette suggestion, …  

 

- Ryo, ton fils est petit, et comment arrivera-t-il à … Tente Reika de le raisonner.  

 

- Je te l’ai déjà dit, commence le concerné en arrivant avec Claudia, habillé d’une combinaison noire près de corps, offerte par sa tante Kasumi, à son dernier anniversaire. Je suis en train de grandir, et d’abord je suis le fils de Ryo Saeba alors rien ne me résiste, affirme fièrement en bombant son petit torse, se passant une main sur sa crinière rousse. Pas vrai papa ! Termine-t-il en clignant de l’œil, la langue tirée et les doigts en « V » de victoire.  

 

Tous en tombent à la renverse ne s’attendant pas à cette répartie de sa part. Les adultes se relèvent sous les rires du petit. Il était allongé par terre sur le dos en se barrant le ventre d’un bras mort de rire, puis roulant sur le côté en tapant du point le sol, pris par dans un fou rire qui ne contrôlait plus. Les autres le regardent attendris par le spectacle qu’il offrait jusqu’à ce qu’il se calme seul et se relève d’un bond :  

 

- Saeba Junior au rapport, mon papounet, dit-il aux gardes vous devant Ryo. A vos ordres.  

 

- Décidément cet enfant passe beaucoup de temps avec toi, Ryo, la taquine Miki, les mains sur les hanches.  

 

 

- Et en plus, il prend tous ses travers, ajoute Saeko un sourire en coin.  

 

- De petit ange, il va finir en véritable démon, termine Claudia en riant, imitée par tous les autres sauf Kaori, perdue dans ses pensées.  

 

 

Ryo, ignorant leurs paroles s’accroupie devant son fils, le regarde un moment avec beaucoup d’amour et de fierté, et lui ébouriffe les cheveux, en souriant :  

 

- Je sais que tu es prêt, mais rappelles toi, il y a une différence entre…  

 

 

- Entre être prêt et foncer tête baisser, finit Junior qui entoure le cou de son père en se collant à lui. Junior reste malgré tout un enfant qui a besoin d’affection, de tendresse et de la chaleur des ses parents. Et dans ce geste, il puise en son père la force, le courage et l’assurance qui lui sera nécessaire.  

 

- C’est ça oui. Ton heure va arriver bientôt rassures-toi, mon fils, et je sais que tu en ressortiras encore plus grand dit Ryo, en l’entourant de ses bras sous le regard attendri de tous. Comment avez-vous répartie les groupes ? leur demande-il en les regardant tour à tour tout en se relevant.  

 

- On va leur rendre l’appareil pour qu’ils pensent qu’on a mordu à l’hameçon, dit Falcon. Et…  

 

- Nous savons que la réunion se fera dans une zone loin de la ville, d’après les données par satellite, il y a déjà beaucoup de remues ménages, donc Reika et Cal feront équipe ensemble pour neutraliser leur système de communication. Ils vont ensuite installer les dispositifs que Cal et Falcon ont fabriqués avec soins. Claudia, Saeko et moi, ont prendra le flan Sud avec panache pour faire quand Kaori et toi, vous attaquerez par le centre couvert par notre nounours nationale… Aïe ! crit-il quand Falcon lui frappe la tête avec toute la délicatesse qui le caractérise.  

 

- Mick, je ne ….  

 

- Du calme vous deux, les stoppent Ryo en tendant son fils à sa mère pensive depuis quelques minutes. A tel point qu’elle réceptionne sans plus de réaction. « Je me demande ce qui se trame derrière ce jolie minois, se questionne-t-il en l’observant du coin de l’œil. »  

 

 

- Ryo, c’est peut-être un piège qu’ils nous tendent. Ils cherchent d’abord à nous diviser avec Saiyuri enfermée en ville, et en organisant leur vente en dehors demain. Qui nous dit qu’ils n’ont pas découvert les micros que nous avons installés au QG d’Hernandez, s’inquiète Claudia ? Et qu’ils nous mènent en bateau.  

 

- Premier point, j’ai eu la confirmation car un ami, c’est infiltré sur la demande de Sully, dans l’entourage de ce Monsieur K en personne ; il est son chauffeur attitré depuis de longs mois. Deuxième point, ils sont pressés par le temps car les acheteurs ne vont pas attendre longtemps après un objet qu’ils n’ont pas encore vu ; il en va aussi de leur crédibilité dans le milieu. Le problème, c’est que pour respecter le délai, sans perdre de l’argent, il leur faut récupérer le satellite par tous les moyens et dès ce soir ou demain au plus tard, poursuit Ryo sérieux et concentré sur ses dires. C’est pourquoi, on a cet ultimatum pour sauver Saiyuri…  

 

- Puisque ce qu’ils ont perdu est entre nos mains, continu Claudia à sa place. L’enlèvement de Saiyuri, leur donne un avantage. Les séquences vidéo nous montrent différentes séances de tortures sur elle toutes les 3H jusqu’à ce que nous le leur restituions.  

 

- C’est exact oui, confirme Ryo en reprenant la parole. Mais le hic dans leur plan, c’est que la femme qui est torturée dans ce film n’est pas Saiyuri, c’est là, le premier faux pas qui va leur coûter cher, n’est-ce pas Ethan ?  

 

- Dans le mille ! J’ai opéré une reconnaissance faciale, et la concordance n’est que de 10% seulement, répond Ethan en s’étirant le dos. Et en ce moment, un virus de ma fabrication est en train de remonter le réseau jusqu’à l’expéditeur.  

 

- Et pourquoi tu nous as rien dit quand tu nous as montré le film, l’interroge Reika, qui avait les nerfs à vif depuis quelques jours. Et pourquoi, ils feraient ça, d’abord ?  

 

- C’est simple, Hernandez veut voir Kaori souffrir devant ses yeux, donc c’est devant elle qu’il envisage de torturer Saiyuri. Donc, ma très charmante belle-sœur chérie doit être saine et entière à l’endroit que le papy a réussi à découvrir.  

 

 

- Ryo finalement, je ne veux pas faire équipe avec toi pendant la descente, lance Kaori en sortant de sa torpeur captant ainsi l’attention de tous.  

 

- Quoi ? S’écrient tous, le souffle coupé par son annonce sauf Ryo qui la fixe les sourcils froncés : « J’en étais sûr, qu’est-ce que tu mijote encore mon ange, pense-t-il en ».  

 

- Kaori, tu peux faire équipe avec moi si tu le souhaites, propose Torrens, jusque là absent de toutes les discussions.  

 

 

 

- Je ne vais faire équipe ni avec Umi et Ryo ni avec toi Steven, pour la simple et bonne raison que sur ce coup, je préfère couvrir vos arrières aux côté Miki.  

 

- Et quoi d’autre ?  

 

- Rien d’autre !… Ryo, pourquoi… tente de se justifier Kaori,  

 

- Parce que je te connais par cœur et que la seule chose que je ne sache pas chez toi c’est, … commence Ryo en bouchant les oreilles de son fils avant de lâcher, c’est le goût que tu peux avoir dans un grand bain au caramel ! Déclare-t-il avec la bave dégoulinante ajoutant à cela un regard plein de sous-entendus.  

 

- Ryo ! hurle-t-elle désarçonnée, d’abord. Ensuite, elle se reprend rapidement, dépose son fils, le visage blême. Elle se rapproche d’Ethan le doigt pointé sur l’écran. C’est lui, Ryo c’est lui qui a tué Sully, dit Kaori, les larmes coulant sur ses joues.  

 

- Tu en es sûr, Kaori, régit Stevens le premier en s’approchant d’elle.  

 

- Il a quoi oncle Silu ? s’inquiète le petit les larmes aux yeux en s’accrochant à la jambe de son père, qui le soulève dans ses bras. Le petit triste niche sa tête au creux du cou de son père, en reniflant.  

 

- Ryo, passe le moi, je vais… se propose Miki.  

 

- Non, c’est trop tard il a compris, je vais le garder, soutient ce dernier, la voix grave en s’installant près d’Ethan en pianotant sur le clavier d’une main, et il se tourne vers sa femme au moment où un sous-fichier caché apparait aux yeux de tous. C’était une série de photos. Kao regarde le visage de cet homme et dis-moi, s’il te parle ?  

 

- Oui, c’est lui que Hide voulait coincer à une époque. Je veux bien finalement me tenir au plan initial annoncé par Mick.  

 

 

- Bon, petit va falloir qu’on y aille, on a notre part de travail à faire et dès ce soir, proclame Riu-Han en le récupérant des bras de son paternel et se dirige droit vers l’ascenseur. Il avait senti que son petit fils ne devait pas entendre tout ce qui allait suivre.  

 

- Je vais venir avec vous puisque je ne peux pas aller avec vous autres, dit Kazue en les suivant.  

 

 

- Moi aussi, Je viens, dit Doc en les rattrapant dans l’ascenseur. Je vous servirais de chauffeur, sourit-il en caressant la tête du petit. Ca te fait plaisir, hein ?  

 

 

Junior ne lui répond pas mais s’adresse à son père :  

 

 

- Papa, je ferai ce que tu m’as dit de faire. Je vais jouer à cache-cache avec les hommes qui ont fait prisonnier, ma tante Saiyuri, la détacher et l’aider à ressortir sans nous faire voir.  

 

 

- Je compte sur toi et soit prudent, l’encourage Ryo souriant le pouce levé vers le haut jusqu’à ce que les portes se referment sur eux tout comme son visage.  

 

 

Ryo fixe un court moment les portes closes. Il se tourne vers la maman qu’il doit aussi regonfler car il en est sûr en revoyant le visage du meurtrier de leur ami, ses démons remontaient à la surface, la connaissant, il faut qu’il les fasse taire avant qu’il ne la pousse à agir en solo et foncer tête baisser :  

 

 

- Kaori, tu ne dois pas… « Non, plus le temps d’être gentil avec elle, soit ferme Ryo, c’est toi l’homme de la maison après tout, s’encourage-t-il intérieurement en gonflant son torse avant de se dégonfler comme une baudruche quand l’image de la furie à la massue qu’elle pouvait être lui revient comme une gifle… »  

 

Les autres le regardent marmonner dans sa barbe, avec un point d’interrogation au dessus de la tête. C’est la massue de Miki, prêtée par Kaori qui sort Ryo de sa réflexion intérieur.  

 

- Merci, ma douce ! Je disais quoi déjà ? Ah oui, Kaori, se souvient-il en se relevant, adoptant un air concentré et sérieux. Kaori va dans la salle de sport, défoules-toi sur ce que tu veux et fais ce que bon te semble, débute Ryo froidement, les mains dans les poches.  

 

 

- Et pour qui tu te prends, réagit-elle au quart de tour, les mains sur les hanches, tapotant du pied droit le sol, signe de l’énervement.  

 

« Holà ! Elle est énervée, fout la jouer serré car qui dit énervement, dit aussi massue très proche, se dit Ryo en serrant les dents. »  

 

- Pour, une personne qui va faire équipe avec toi et dont sa vie va dépendre de tes réactions, la cloue-t-il sur place par cette réplique sèche. Celle-là même qui sait que tu souhaite agir en solo, dans notre dos à tous.  

 

 

Ce qui fait mouche puisque sa femme, de rage avaient fermé les points et le fusillait du regard les dents serrés. Il se dit que c’est le moment d’enfoncer le dernier cloue :  

 

- On part dans quelques heures maintenant. Il faut absolument que nous soyons unis face à eux. Notre plan repose sur l’efficacité du travail en équipe. Par conséquent demandes-toi qu’elle sera ta priorité une fois là-bas, qu’elle sera ta position au sein de cette équipe et ...  

 

- Saeba, je ne vous permets pas de lui parler comme ça, intervient Steven en agrippant Ryo par le col, prêt à lui mettre un coup de point, lorsque la voix de Kaori le stoppe dans son élan.  

 

- Steven ne fait pas ça ou il te le fera regretter, tu ne fais pas le poids contre lui. Il a raison, je sors faire un tour, conclue-t-elle, avant d’ajouter ou plus tôt d’aplatir son mari sous une massue 1000t où il était inscrit « Ne me reparle plus jamais sur ce ton où je tue moi-même la prochaine fois ! »  

 

Sans un mot de plus, elle quitte le sous-sol, monte dans leur chambre enfile un maillot de bain. La natation avait le don de la calmer depuis quelques années maintenant, plus précisément depuis sa grossesse.  

 

Ryo se dégage de dessous la massue, un franc sourire aux lèvres. Steven en l’apercevant lui demande pourquoi. Ryo se contente d’un « Elle va mieux c’est pour cela ! », le dépasse pour s’écrouler sur le sofa près des consoles derrière Ethan. Celui-ci se tourne vers lui :  

 

- Tu as donné ton cœur à la femme la plus… comment dire réfléchie haut Ethan…  

 

- La plus imprévisible, une authentique tornade ! propose Ryo, une lueur étrange dans ses yeux.  

 

- C’est ça, Kaori est une femme exceptionnelle. Tu as de la chance…  

 

- Oui je sais. Mais elle me fera payé cher si son unique fils et sa sœur ne rentre pas saint et sauf, rappelle Ryo plus sombre.  

 

- Ne t’inquiète pas, d’après ce que j’ai vu à son entrainement l’autre jour, tu en as fais un vrai pro. En grandissant, il sera de plus en plus dur à battre, même par nous, le rassure Umi de sa grosse voix bourrue.  

 

- Je l’espère, Falcon, je l’espère. Bon si on continuait les préparatifs, lance Ryo pour changer de sujet.  

 

 

La bande se regroupe sur l’énorme plan de travail face aux trois écrans muraux. Ils passent le reste de la journée à peaufiner leur plan, pendant que Doc, Riu-Han et Ryo Junior se dirigeaient vers le centre ville à leur planque, jusqu’au feu vert de Ryo, ce soir.  

 

 

 


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