Capitolo 17 :: Toi et Moi (Partie 1)

Pubblicato: 26-02-09 - Ultimo aggiornamento: 26-02-09

Commenti: Le début de la Fin, mais qui sera le vainqueur ?

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Début d’après midi, Adam Stanton et Zhao Tojiama arrivent au dépôt, ils descendent de la limousine sans échanger la moindre parole. Adam scrute les environs tout comme il avait fait en franchissant le périmètre des docks, qui lui appartient. Hernandez le rejoint et fièrement :  

- Tout est en ordre. Les hommes sont prêts à toutes les éventualités, si ses abrutis viennent ici ce soir, ils vont avoir une armée à combattre quelque soit leur nombre.  

- J’ai déjà entendu ces mêmes affirmations, et malgré cela, j’ai non seulement perdu beaucoup d’affaires fructueuses en ville en plus de quelques clients qui ont reçu la visite en personne de Saeba. Il leur a proposé deux options et ces crétins l’ont choisi lui et non moi, celui qui leur rempli les poches. Et heureusement pour ta misérable vie, on a récupéré notre bien avant que notre atout ne s’échappe de nos mains.  

- Tu vas encore me le rabâcher longtemps ? D’abord, c’est toi qui avais décidé de mettre à l’abri, la petite journaliste et d’utiliser à sa place une prostituée. Et qu’est-ce que j’avais dit à ce moment là ? J’avais dit que c’était une mauvaise idée. Et qu’il valait mieux la garder enfermée loin de nous dans un endroit isolé, que Saeba ne pourra pas l’y retrouver. Et voilà le résultat ! s’énerve Le colombien qui faisait de grand geste.  

- Recouvre ton sang froid, lui ordonne Adam d’une voix ferme et glaciale. On a encore du travail à abattre, alors cette fois j’espère que la seule tâche qui t’incombes, et je parle notre stratégie de défense, en bouclant le périmètre afin que rien ne puisse approcher jusqu’à nous pas même une souris.  

- Si votre dispute conjugale est terminée j’espère que vous êtes prêt à recevoir le premier acheteur potentiel, intervient Zhao en montant au bureau, pour y suivre à distance les enchères après la démonstration.  

Dans toute la zone portuaire, une atmosphère tendue se dégage au point d’imaginer qu’une petite étincelle pourrait l’embraser. Le bruit a couru partout dans le milieu comme quoi City Hunter n’avait pas fui devant la menace Ervins, mais qu’il s’était reculé momentanément pour revenir en force et anéantir Ervins que tous redoutaient depuis son arrivée au Japon. D’ailleurs certains d’entre eux se sont ralliés à lui pour se débarrasser d’un sérieux rival qui empiété sur leurs plates bandes. Donc en déclarant leur neutralité dans cette vendetta qu’il mène contre l’organisation de ce personnage mystique qu’Ervins et qui dérange beaucoup.  

Au restaurant de Sakura, le groupe se prépare à l‘assaut final. Mick, Falcon, Miki et Cal font une dernière vérification des armes et explosifs qu’ils entassent dans le van de Cal. Saeko passe plusieurs coups de fils à ses collègues de confiance dans la Police. Reika et Claudia glanent auprès de leurs indics respectifs, alors qu’à l’étage le couple de nettoyeur se réveille tendrement de leur sieste. Ryo réveillait le premier regardait sa femme amoureusement blottie dans ses bras, attendant qu’elle ouvre les yeux. Il se met alors à penser à leur vie et surtout au jour de la naissance de Junior. Un large sourire apparait sur son visage, car ce jour là il avait enfin réussi à effacer toute son ancienne vie dans la guerria et il était devenu un homme comme les autres et surtout un père. Certes, il avait quelques particularités de nettoyeur, mais il était enfin libéré de son lourd passé grâce à l’ange calé contre lui. D’ailleurs, il reporte son regard sur elle car elle remue en grommelant des mots incompréhensibles signe de son réveil :  

- Bonsoir, Sugar ! Dit-il en lui embrassant le front.  

- ’lut ! Répond-elle encore endormie. Il est quelle heure ?  

- C’est l’heure de te préparer les autres doivent nous attendre, en bas.  

- Pouf ! pousse Kaori lascivement en s’étirant de tout son long, les bras et les jambes tendus quand les lèvres gourmandes de son mari la coupe dans son élan. C’est à bout de souffle qu’ils se séparent, heureux, le cœur battant la chamade. Ils se fixent sensuellement, le désir brûlant dans leurs yeux trahissant le court de leurs pensées à cet instant là, quand Kaori rompt ce doux contact, sachant très bien comment ça allait finir si elle ne se levait pas immédiatement.  

- On y va ? suggère-t-elle en faisant quelques mouvements pour réveiller son corps avant de s’éloigner du lit mais Ryo la retient par le bras et l’assoie sur ses jambes.  

- Oui, qu’est-ce qu’il y a ? Lui demande Kaori, devinant d’avance de quoi il voulait lui parler. Elle le serre dans ses bras en lui caressant amoureusement son épaisse chevelure sombre. Sous cette caresse, Ryo savoure les yeux fermés quelques secondes en silence, son visage enfouie dans son cou et reprend la parole en s’écartant un peu d’elle, pour accrocher son regard.  

- Kaori, il faut que tu me promettes de ne pas laisser ta colère t’emporter, quand on sera là-bas, lui demande-t-il, le visage tendu.  

- Ryo, je … tente-t-elle de lui répondre quand il la coupe.  

- Je sais de quoi tu es capable, mon ange. Et contre ses ordures tu en gros sur le cœur et c'est légitime, souviens-toi de ce que tu as fait subir à Hernandez, un redoutable pro, et par la suite tu as mis une éternité pour t’en remettre le croyant mort. Je te propose d’agir en équipe cette fois et non pas te lancer dès qu’on aura le dos tourné pour faire ta vendetta personnelle. Ils comptent sur cela pour mieux nous atteindre, j’en suis certain.  

- Et qu’est-ce qui te fais affirmer ça ? S’étonne son épouse, en se levant les mains posées sur ses hanches.  

« Que j’aime quand tu prends cette pose, tu ignores complètement quel effet ça provoque chez moi, oh mon dieu comme je t’aime, mon amour, pense-t-il en la regardant tendrement. »  

- Ryo, … Ryo ? Tu m’écoutes ? L’appelle-t-elle en lui posant une main sur la joue, rubiconde face à l’intensité son regard et cette flamme oscillante qu’elle reconnait très vite chez son homme.  

- Hein ? Euh oui, je disais donc que je dois être certain que tu ne feras rien de démesuré dès que tu ne seras plus dans mon champ de vision, insiste Ryo fermement.  

- Sois tranquille mon cœur, je serai à tes côtés pour les vaincre, comme une vraie partenaire, répond Kaori en prenant son visage en coupe et dépose ses lèvres sur les siennes. City Hunter est de retour, déclare-t-elle fièrement le point levé.  

- Non, Toi et Moi, on est de retour et ça va faire très mal, clame Ryo heureux de la retrouver telle qu’il l’avait toujours connue.  

Ils s’embrassent langoureusement avant d’enfiler leurs chaussures et descendre au restaurant où les autres fin prêts, avaler un morceau :  

- Vous voilà enfin, leur reproche Mick, boudeur. Pourquoi c'est toujours les mêmes qui travaille pendant que Mossieur se la coule douce avec ma tendre Kaori chérie?  

- Arrête de gindre comme un bébé ! Tu vois, on te l’avait dit qu’ils n’avaient pas besoin d’un pervers comme toi pour les faire descendre, réplique Falcon. Ryo est tout à fait capable de lire l’heure !  

- Merci, ma luciole, pour m’accorder une telle confiance, dit Ryo en lui sautant au cou, pour déposer un bisou bien sonore sur le haut du crâne.  

Ce qui devait arriver arriva. Falcon, l’attrape et l’éjecte contre le mur du fond où Ryo s’encastre, avant de sortir de l’établissement, en grognant dans sa barbe, de la fumée sortant des oreilles, ce qui provoquent des éclats de rires derrière lui, détendant l’atmosphère, alors que Ryo se remettait les vertèbres en place.  

Puis reprenant son sérieux, Ryo annonce le départ en leur demandant à tous d’être prudent et que les seuls morts devaient être du côté de l’ennemi seulement.  

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