Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-09-08

Ultimo aggiornamento: 03-09-09

 

Commenti: 60 reviews

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General

 

Riassunto: Ryo est contacté par un de ses vieux amis américains pour l'aider sur une affaire. En effet, celui-ci enquête sur un homme dont le nom circule partout dans le monde mais que personne ne semble reconnaître physiquement. Cet Ervins, un homme, sans foi ni loi, trempe dans toutes sortes de trafics: drogues, armes, vols informatiques et industriels, trafics humains. Bref un bon méchant. Sully Danes, en menant son enquête sur lui s'est fait repéré aux USA. Ayant des tueurs à ses trousses, et sachant de sources sûres qu'Ervins serait au japon pendant un certain temps, Sully a envoyé tous les infos qu'il avait à Ryo plus une lettre lui demandant de le récupérer à l'aéroport à son arrivée au japon. Mais voilà il n'est jamais arrivée car son avion s'est craché en pleine mer. Alors Ryo s'est juré de venger son ami et de finir ce qu'il avait commencé.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ça sera toujours TOI et MOI" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ca sera toujours TOI et MOI !

 

Capitolo 18 :: Toi et Moi (Partie 2)

Pubblicato: 26-02-09 - Ultimo aggiornamento: 08-08-09

Commenti: Merci pour toutes les reviews, je ne pense pas souvent à le faire, désolée. Voilà l'un des derniers chapitres, j'espère qu'il vous plaira.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Toute la ville semblait retenir sa respiration en attendant la fin de la bataille qui s’annonçait rude ce soir dans la zone industrielle.  

 

Les rues étaient quasiment désertes ce qui rassurait toute la bande, leur signifiant qu’il n’y a aucun risque de blesser, voir de tuer un innocent par inadvertance. C’est l’affrontement classique qui va avoir lieu, entre les gentils et méchants, afin de régler les « différents » qui les opposent. Même la Police se tient à l’écart en se faisant aussi discrète que possible depuis le retour de City Hunter en ville. Elle se contente de passer après lui, de ramasser les cadavres, faire quelques arrestations pour les survivants et remplir les formalités. Le préfet ayant ordonné officieusement à ses hommes, pour les plus fiables, encore du côté de la justice, de ne pas entraver le travail en cours sans plus de précisions, car tous avaient bien compris de quel travail et à qui il faisait allusion.  

 

Au dépôt, tous les invités étaient enfin présents, pour le plus soulagement de Zhao, qui voulait en finir au plus vite avec toute cette histoire, sentant l’étau se refermer sur lui. Contrairement à Ervins et Monsieur K, deux hommes d’ombre et qui n’existaient que dans le milieu, il avait beaucoup à perdre. Si son implication dans cette vente et sa complicité dans des affaires crapuleuses avec l’homme le plus recherché du moment étaient mises à jour, il risquait la peine maximale pour haute trahison.  

En effet, il avait couvert de son pouvoir de chef de gouvernement, pour facilité le déplacement de biens illégaux et dangereux sur le sol japonais. Sans parler de ce que Saeba pourrait lui faire subir, si jamais le plan d’Ervins ne marchait pas.  

 

Un de ses prédécesseurs, dont la vie rendue peu enviable par lui, peut lui faire craindre cet homme comme la peste. L’ancien Ministre croupissait en prison jusqu’à aujourd’hui pour avoir déjà emprunté dans le passé le même chemin que lui en ce moment. Avec cette épée de Damoclès au dessus de sa tête qui lui interdit toute espoir de libération un jour étant donné que Ryo lui avait promis d’atroces souffrances, si un jour il arrivait à sortir de sa prison. Choisir entre l’enfermement ou la souffrance avant la mort, cela n’enchantait nullement Zhao. Il envierait la mort dans ce cas plus tôt que de vivre entre quatre murs. Mais cette réflexion ne le tentait gère non plus car il voulait continuer à prospérer en amassant un maximum d’argent pour une retraite paisible afin d’en profiter jusqu’à la fin de ses jours.  

 

Et pour cela, ses associés devaient absolument parvenir à le débarrasser de Saeba et de toute son équipe. Mais ils devraient également réussir à vendre, ce module encombrant relié au satellite déjà en orbite depuis quelques jours maintenant, et en finir avec cette maudite affaire pour passer à autre chose. Du haut de son perchoir, caché derrière la vitre teintée du bureau du chef d’équipe, il observe Ervins faire son blabla aux prétendants acheteurs pendus à ses lèvres. Hernandez dans son dos, il scrutait le moindre recoin de la pièce, à l’affut d’un quelconque mouvement suspect.  

 

Son visage cachait bien mal son impatience, tout était beaucoup trop calme pour lui : « Bon sang, montres-toi, Saeba, je te réserve un bon nombre de surprises. Cette fois, toi et ta chère partenaire allaient payer pour m’avoir ridiculisé et ruiné dans le passé. Et j’ai d’agréables projets pour elle, à commencer par des massages particuliers avant de rendre son dernier souffle, jubile Hernandez, en caressant le manche de son couteau aux trois lames. » Il se déconnecte des enchères qui venaient de commencer pour se perdre un instant dans ses plans démoniaques à l’encontre Kaori, le regard luisant de haine.  

 

Quand une gigantesque explosion retentit, brisant de son souffle les vitres de l’entrepôt surprenant tous ses occupants.  

 

Hernandez sur le qui-vive son 9 millimètres à la main, il sort un talkie-walkie de sa poche pour contacter la première équipe mais n’obtient aucune réponse. Il contacte alors la suivante, pas mieux. Il réitère avec les suivantes mais seul le silence lui répond. Les explosions ne s’étaient pas arrêtées depuis la première, de petits hurlements et des coups feux retentissaient tous autours du dépôt.  

 

- Hernandez, que foutent les hommes dehors, ils se rapprochent à vive allure ? Beugle Ervins, furieux d’autant plus quand ses clients prennent la fuite sous son nez comme les rats quittent un navire qui coule, sans pouvoir les retenir. C’est maintenant chacun pour soit et alors que sa vente est plus que compromise.  

 

- Ils sont plus nombreux qu’on le pensait, on dirait, ricane son associé, à gorge déployée. Maintenant les choses sérieuses vont pouvoir commencer, déclare-t-il.  

 

- Tu es devenu fou ma parole ! Je pensais que l’argent t’intéressait beaucoup plus, mais en réalité, tu m’as obéi seulement pour assouvir ta vengeance au dépend de mes intérêts, enfoiré, crache Ervins écœuré de s’être fait berner de la sorte, par un type qu’il pensait contrôler.  

 

- Je m’en fous de ce fichu satellite, j’ai attiré dans mes griffes, mes pires ennemis et je ne trouverai le repos que lorsqu’ils seront tous morts de ma main avant de repenser aux affaires, proclame le colombien gagné par sa haine et la folie en même temps.  

 

- Tu me le payeras si tu en sors vivant, lui promet Ervins, la colère transpirant de tous les pores de sa peau, en le fixant froidement.  

 

- Voyons Adam, je serai ravi de régler ce différent avec toi, si tu en ressors vivant ! réplique Hernandez, narquois quand une voix interrompt leur joute verbale.  

 

- Je m’en vais, et bravo pour tout ce fiasco Ervins, ou dois-je dire Adam Stanton, s’écrit hors de lui, Zhao qui était redescendu de sa cachette, à bout de nerf, accompagné par son garde du corps attitré.  

 

- Vous n’irez nulle part, Monsieur le Ministre, affirme Adam d’un ton neutre, sans rompre le lien visuel avec Hernandez.  

 

- Et qu’est-ce qui m’en empêche, le toise-t-il en lui tournant le dos, près à s’en aller malgré cette mise en garde.  

 

- Vous avez voulu jouer au truand avec nous, alors je vous invite à le rester jusqu’au bout, et ceci va finir de vous convaincre que je ne suis pas d’humeur à discuter d’avantage.  

 

PAN, PAN ! Deux coups de feu sont tirés, l’une des balles se loge dans le genou du Ministre qui s’étale sur le ventre, en criant des mots pas très élogieux à son encontre le stoppant net comme Adam lui avait promis, alors que l’autre transperce de part en part la tête de son garde du corps personnel qui n’avait pas eu le temps de dégainer son arme.  

 

- Je vous avais dis de ne pas bouger, et voilà le résultat vous souffrez inutilement, soupire Adam en rageant son arme.  

 

- Es-tu sûr que c’est la seul raison qui te force à le garder près de toi, Stanton, intervient d’un ton moqueur un homme qui avait assisté discrètement à la scène depuis la joute entre lui et le colombien. Le Ministre vient de commettre surement sa dernière erreur, celle de t’avoir avoué connaitre ta véritable identité. En cela, il vient de signer lui-même son arrêt de mort, n’est-ce pas Adam Stanton, fils unique de Nelson Stanton, le plus célèbre tueur à gage à son temps.  

 

- Saeba, déjà là ? S’étonne faussement Hernandez en lui faisant face, de toute sa haute stature.  

 

- Tu pensais vraiment que tes petits avortons là dehors allaient me retenir une éternité, ou alors tu es plus stupide que je le pensais, se moque ouvertement Ryo cette fois en s’avançant au centre de la salle, tout en conservant une bonne distance afin de les garder tous dans le même champ de vision, ses réflexes de nettoyeur très affutés. Son regard noir et perçant glaçait le sang d’Hernandez pour l’avoir déjà croisé, il savait que devant eux, ce n’était pas seulement Ryo Saeba ou City Hunter qui se tenait devant eux, mais l’ange de la mort en personne. Cependant quelque chose le troublait, alors des yeux il parcoure du regard les environs à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un :  

 

- Je suis là, si c’est moi que tu cherchais, je suis juste derrière toi, coucou, prononce une voix avant de lui asséner un magistral coup de pied en plein visage le déstabilisant, faisant voler son masque, et avant qu’il ne puisse comprendre ce qui lui arrivait, cette personne en une prise de catch, le retourne sur le ventre en immobilisant ses bras tendus vers l’arrière tout en bloquant ses genoux sous ses fesses. Alors on s’encroute Hernandez le provoque-t-elle satisfaite de son œuvre quand elle l’entend geindre sous elle.  

 

- Mau… Maudite Maki…mura, souffle-t-il avant de crier quand elle force la pression exercer sur sa colonne vertébrale, de part sa position inconfortable de soumission totale.  

 

- Ta mère aurait dû t’apprendre à bien parler aux dames, tu es vraiment grossier comme personnage ! Le réprimande-t-elle en faisant craquer une de ses vertèbres. Moi qui me faisais une joie de nos retrouvailles ! Soupire Kaori en faisant la moue enfantine.  

 

- Non, non, non Adam, le stoppe Ryo en braquant son regard sur lui quand celui-ci allait intervenir pour aider son associé, son magnum toujours dans sa main droite. Laisse-les régler leur malentendu à la régulière, ensuite ça sera notre tour à nous deux.  

 

- Et pourquoi, je ferais ça ?  

 

- Nous sommes des professionnels avec des règles bien définies. Aurais-tu peur de moi maintenant que je suis devant toi pour tenter d’aider ce fumier face à une femme ?  

 

- Ce n’était pas mon intention, et d’ailleurs son sort m’est complètement égal, se défend Adam ôtant sa main de la crosse de son arme. Makimura, dépêchez-vous de me débarr…  

 

- Allez au diable, Adam, je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous ! Le coupe sèchement Kaori, sans pour autant baisser sa garde, ni même le regarder.  

 

- Mon ange, je crois que tu devrais le relâcher avant qu’ils ne perdent connaissance, lui suggère Ryo, en voyant le bonhomme virer au bleu.  

 

- Je le crois aussi, acquiesce-t-elle en se relevant, sans oublier de lui ôter son arme et surtout son énorme couteau de tortures.  

 

Kaori sur ses gardes attend sagement qu’il reprenne ses esprits, pour que le combat commence entre eux deux. Le colombien secoue sa tête de gauche à droite et une fois remis :  

 

- Tu vas me payer cet affront, grogne-t-il les points serrés.  

 

- Je n’attends que ça, mais au fait, ouille aille aille ! Grimace de douleur Kaori en mettant une main sur sa bouche. Je vois les dégâts que notre dernière rencontre à laisser comme trace. Je comprends pourquoi tu m’en veux tellement. Tu ressembles à Elephant-man, quoique je le trouve plus beau, maintenant que je t’ai devant moi, en rajoute-t-elle en ricanant.  

 

- Tu ne devrais pas me mettre en colère, si…  

 

- Sinon, quoi ? Le toise-t-elle les mains posées sur les hanches.  

 

 

Sans attendre Hernandez lui fonce dessus, la rage le contrôlant lui envoyant des coups de pieds de jambes et autres enchainements destructeurs qui ne rencontrent que le vide. Car avec l’agilité d’un singe, la grâce d’une danseuse et la rapidité d’un félin, Kaori esquivait aisément toutes ses attaques. Adam se réprimande mentalement de s’être associer avec un tel énergumène. C’est surement ce qui va causer sa perte bien, que la différence d’âge avec Ryo lui donnait de biens meilleurs chances, qu’Hernandez avec Makimura vu la grande différence d’âge entre eux. Ryo le surveillant du coin de l’œil, aperçoit un sourire d’autosatisfaction en coin. Il décide alors de le lui retirer habilement pour gagner le combat mental avant l’heure :  

 

 

- Moi aussi j’aurais honte de m’être associer dans n’importe quel bizness avec un type comme celui-là, mais ce que je ne comprends pas c’est comment tu as pu te fourrer dans mes pattes alors que je n’étais pas intéressé à toi à aucun moment depuis la première fois où ton nom est apparu dans l’une de mes affaires. Si au moins, tu étais resté loin de moi, jamais tu te serais retrouvé dans une telle situation. Tout ce que tu avais mis en place vient de voler en éclat en plus du fait que tu va devoir me régler des comptes.  

 

- Ne sois pas trop sûr de toi, Saeba, la partie est loin d’être gagné, réplique-t-il pour cacher sa surprise que Ryo est si bien deviné ses pensées.  

 

- Oh, tu crois ? Mais d’abord explique moi, pourquoi un type aussi intelligent que toi, avec une réputation grandissante comme te la procurait ta nouvelle identité, tu es venu ici, au Japon, chez moi et prétendre prendre ma place sans t’attendre à une contre réaction de ma part, hum ? En plus tu enlèves ma belle-sœur pour me déstabiliser. Tu as surement fait des recherches sur moi, et on t’a appris qu’à chaque fois qu’un des miens a été menacé, ma réplique a toujours été très sanglante. Alors tu m’expliques ?  

 

- Tu te crois en position de force maintenant que tous tes amis sont là, et toi arrêtes tes gémissements, ou je t’achève c’est compris, crit-il à Zhao qui venait de se recevoir un coup à l’estomac lui arrachant des râles insupportables.  

 

- Kao chérie, termines-en avec le colombien, Adam s’impatiente à mort, la prévient-il en la couvant d’un regard tendre et empli de fierté, avant d’ouvrir grands ses yeux, en constant qu’elle était en difficulté.  

 

En effet, pendant que son mari posait ses questions, Hernandez avait repris le dessus. Il lui avait flaqué son point dans les côtes qui lui avait coupé le souffle et déstabilisée par la même occasion. Il en avait profité pour s’assoir sur elle, les mains entourant sa gorge. Tout en resserrant la pression de ses mains sur cou, il n’avait pas remarqué, que son adversaire l’avait conduit dans un piège, car Kaori avait passé sa main sous ses hanches pour en ressortir une lame dissimulée à sa ceinture. Elle retient sa respiration et finit par sourire à Hernandez en lui plantant son couteau dans la poitrine, ce qui l’immobilise et lui fait lâcher prise. Elle en profite pour se dégager en le poussant sur le côté le souffle court, alors qu’il se mettait sur ses genoux la main posée sur l’arme plantée dans sa poitrine :  

 

- A ta place, je ne le toucherais pas, le met-elle en garde en se massant le cou. Ton cœur subit en ce moment une forte pression, car l’afflux sanguin est bloqué par la lame en partie seulement ce qui te maintient encore en vie. Cette prise s’appelle la « morsure du diable ». Tu dois bien la connaitre, car ton visage surpris parle de lui même.  

 

- C’est impossible, seuls les grands maîtres en connaissent l’existence, comment une moins que rien comme toi a pu me l’infliger ? Prononce difficilement Hernandez en recrachant une gerbe de sang par terre.  

 

- La moins que rien, comme tu le dis, a appris d’un grand maître juste après son accouchement quand il l’entrainait pour remettre son corps en forme. Je sais que lors d’un combat, c’est une technique très risquée à exécuter, car elle oblige une baisse considérable de sa défense, livrant son propre corps à une contre-attaque mortelle. Toutefois si l’on mène son adversaire exactement là où c’est lui qui est obligé de livrer le sien, alors elle est très facile à placer par la suite sans le moindre risque. Le tout est de trouver un moyen astucieux pour y parvenir. Il faut se concentrer au maximum et contrôler ses émotions et son rythme cardiaque, afin de gagner le plus possible en rapidité et en précision au moment de la frappe, termine-t-elle son explication, fière de lui avoir donné cette leçon. Tu es en sursis, tant que tu ne touches pas cette lame. C’est à toi de choisir : Si tu veux vivre, attend les secours mais si tu préfères mourir alors…, Laisse-t-elle sa phrase en suspend, le regard triste. Tu as encore le choix comme la dernière fois.  

 

- Tu avais raison, la première fois quand tu affirmais qu’il y avait un monde entre nous, et que tu ne pouvais pas perdre contre un type comme moi. Je suis capable de t’infliger de part mon expérience militaire et mon statue d’homme de l’ombre, les pires souffrances. Tandis que le respect de la vie, l’amour et la compassion, entre autres sentiments, tous considérés comme des faiblesses, étaient les armes de lumières qui sont nécessaires à des personnes comme toi pour te battre jusqu’au bout et vaincre coûte qu’au coûte, en plus des capacités physiques. Et ta victoire te viendrait essentiellement de là. Je remarque qu’aujourd’hui, il y a aussi la paix qui règne en toi qui fait de toi la plus redoutable des combattantes. C’est la première chose que mon maître m’avait appris, pendant mon apprentissage au dojo. Sans la paix de l’âme, la défaite n’est que plus précipité. Kaori, tu viens de me donner la dernière leçon de toute ma vie. Tu m’avais déjà donné la chance de me repentir et recommencer une nouvelle vie en assumant mes méfaits, mais j’ai choisi la voix qui devait inévitablement me mener à ma perte, lui sourit Hernandez reconnaissant quelque part. Il lui tourne le dos quand il la voit s’avancer vers lui prête à le stopper, et il arrache brusquement son propre instrument de mort, pousse un douloureux cri de souffrance et s’écroule, face contre terre. Tu es un ange de lumière, Kaori Makimura, je suis heureux de mourir de ta main, prononce-t-il difficilement, avant de se taire à jamais.  

 

Kaori, qui avait compris où il voulait en venir, avait tenté de l’en empêcher en avançant une main vers sa poitrine mais son geste reste suspendu. Il s’était dérobé en lui tournant le dos, avant de s’écroule durement sur le sol en envoyant son fidèle compagnon valsé loin devant lui comme pour expier tous ses péchés par ce dernier geste. Ses yeux fixant l’ouverture principale, il contemple les lumières de la ville de l’autre côté du port, en souriant avant de rendre son dernier souffle, suite à un arrêt cardiaque.  

En entendant ses dernières paroles, Kaori s’écroule à son tour sur ses genoux, les larmes aux yeux. Elle était dévastée et vidée, car le meurtrier, d’une de ses meilleures amies, était bien mort cette fois-ci.  

 

Le silence retombe dans l’entrepôt, toutes les personnes présentes avaient les yeux rivés sur eux. Le colombien à l’imposante stature semblable à celui de Umibozo, a été vaincu par une jeune femme deux fois plus petite que lui. Kaori venait d’accomplir un exploit sous ses yeux qui les marquera tous à jamais. Son mari avait déjà vu ce côté noir chez sa femme, quand son amie avait été enlevée. Il connait également le revers et les conséquences que ça créait par la suite.  

 

Adam se demandait comment une femme aussi frêle et d’apparence si inoffensive avait pu terrasser un Goliath comme l’était son ex associé. Il se disait que finalement sa réputation, acquise aux States, était peut-être usurpée, car pour s’affirmer le meilleur, il fallait avoir vaincu le meilleur avant ça. Il avait sous-estimé ce groupe, ou c’est lui qui avait présumé de ses forces au point de le faire pêcher par orgueil, en venant défier City Hunter sur ses terres dans l’espoir de venger son père qui avait dû commettre la même erreur que lui dans le passé sans doute. Il n’allait pas tarder savoir ce qu’il valait dans quelques instants, maintenant en affrontant Ryo Saeba en combat singulier. « C’était pile ou face, au fond j’espère que la chance qui l’avait accompagné jusque là, serait encore ce soir avec lui. Ryo Saeba est l’homme le plus redouté dans le milieu. Tous ceux qui l’avaient provoqué, l’avaient payé de leur vie. Je ne le laisserais pas faire pareil avec lui, car j’ai tout de même des arguments très efficaces dans ma manche, se dit-il en lui regardant déterminé »  

 

Ryo avait assisté à la fin du duel et surtout au risque énorme qu’elle avait pris. Il ne revient pas de la rapidité d’exécution de sa femme pour abréger leur lutte. « Oh, Hide, ta petite sœur va me rendre fou ! Mon cœur tout jeune n’y survivra pas longtemps à ce rythme là, se lamente Ryo intérieurement, alors qu’un oiseau traversait la pièce sous son nez ». Ce qui lui permet de se reprendre très vite car il sait que sa femme a besoin de lui après ce qui vient de se passer, cependant, son duel l’attendait contre Adam Stanton. Il devait le régler au plus vite, car sa femme effondrait devant le corps sans vie d’Hernandez, le pressait. Il devait toutefois, la mettre à l’abri, hors de portée de Stanton. C’est le visage redevenu neutre que sa voix résonne durement à nouveau dans l’entrepôt :  

 

- On dirait que ma femme a gagné, alors à nous deux, Adam Stanton, ou dois-je t’appeler Ervins ?  

 

- Mais à combien d’adversaire, dois-je me mesurer ? lui demande-t-il en jetant un coup d’œil aux autres derrières lui. Miki avait les larmes aux yeux, Mick jouait avec une grenade, Reika était assise sur une caisse à côté de Claudia, Stevens et Ethan, Cal les couvrait plus loin à l’écart avec Falcon.  

 

- Je n’ai qu’une parole, voyons. Je t’ai dit que l’on s’affronterait en duel dès qu’ils auront fini. Et c’est chose faite, alors ? Veux-tu renoncer et m’épargner une suée supplémentaire ?  

 

- Moi aussi, Saeba, je n’ai qu’une parole, lui sourit-t-il en retour. Je vais toujours au bout de ce que j’ai commencé, quoiqu’il arrive.  

 

- Bien, en sourit Ryo avant de se tourner vers sa femme. Kaori va te joindre aux autres et n’en bouge pas, c’est mon tour d’amuser la galerie lui ordonne-t-il le cœur en miette en lisant sur son visage, combien cette mort avait fait comme ravages en elle. « Mon ange. Tu n’es pas faite pour ce monde, pourtant tu es devenu aussi forte que moi. Combien de temps encore ton cœur si bon et si pur va encore supporter tout ça. L’avenir nous le dira. Patience, bientôt je serai près de toi, en attendant il faut que j’élimine cette crapule, se dit-il en durcissant son regard, qui était devenu tendre quand il l’avait posé sur sa moitié. »  

 

- A nous deux, Stanton ! C’est entre toi et Moi seulement, déclare Ryo en faisant quelques pas pour s’éloigner du groupe que Kaori venait de rejoindre en titubant.  

 

Par cette phrase, il interdisait aux autres d’intervenir sous aucun prétexte. Ils lui montrent qu’ils avaient compris en s’écartant au maximum, pour laisser autant de place que possible.  

 

 


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