Capitolo 20 :: Retour au calme

Pubblicato: 03-09-09 - Ultimo aggiornamento: 04-09-09

Commenti: Me revoilà ! Tout d’abord j’aimerais vous remercier de me laisser vos commentaires à chaque maj. Merci à Kaori62, tokra, nanou, et tous les autres. J’espère que celui-ci vous plaira. Rosy

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Ryo face à Adam, se rend compte que celui-ci était absent, ailleurs loin de leur duel. Cette attitude, jamais de toute sa vie, il ne l’avait rencontré. Comment un homme prêt à tous les avilissements, au passé jonché de violence, souffrance et mort, pour obtenir le pouvoir se retrouve aujourd’hui hésitant devant lui. Néanmoins Ryo se ressaisie très vite et engage la discussion :  

- Eh bien Adam, que vous arrive-t-il ? Je n’ai pas l’impression que vous êtes prêt à combattre, le provoque Ryo, tout en restant sur ses gardes.  

- Détrompez-vous, … Saeba, je suis prêt à engager le combat, lui répond ce dernier en se crispant. « Comment fait-il ça ? Qui est réellement Ryo Saeba ? Pourquoi agit-il ainsi avec moi alors qu’il sait pertinemment que je suis responsable de la mort de son ami, de l’enlèvement de sa belle-sœur… s’interroge Adam qui ne se reconnaissait plus. Jamais il n’aurait laissé son esprit l’emporter dans une réflexion profonde face à un ennemi redoutable, alors pourquoi écoute-t-il le nettoyeur. Même si la réponse était évidente au fond de lui, il semblerait que…»  

- A quoi pensez-vous ? Insiste Ryo sans le quitter des yeux. Vous souhaitez la lire c’est ça, hein ? Et voir ce que renferme ce médaillon ? Où seriez-vous en train de vous poser des questions me concernant ?  

- Pourquoi… Pourquoi agissez-vous comme ça ? Rien ne vous poussez à tenir parole, mon père n’est plus de ce monde pour vous le reprocher. Pour un tueur professionnel, Saeba, vous avez de drôles de manières.  

- Je sais, je suis unique dans mon genre. Je suis celui qui fait toujours baver de jalousie quand on m’aperçoit. Un physique d’athlètes du haut de mes vingt ans, un mokkori dans la fleur de l’âge et toujours près à satisfaire n’importe quelle miss mokkori, et un charme à faire pâlir Casanova en personne. Vous êtes éblouie par ma beauté, n’est-ce pas Stanton, plaisante Ryo avec une voix aigue et efféminée, en sautillant comme une femme les yeux papillonnant avant de poursuivre le ton plus dur : - Le Milieu ne m’a pas fait alors pourquoi tentez-vous de me rentrer dans vos normes de crapules qui prétendent le contrôler ? L’interroge Ryo redevenu sérieux.  

- Je… Com… Mon père m’a …  

Une voilée de corbeaux tournée autour d’Adam désarçonné par le comportement peu conventionnelle de Ryo :  

- Vous êtes un grand …  

- Stop ! Vous ne connaissez rien de moi, ni sur ma vie, encore moins sur la vie de votre père. Vous étiez trop jeune pour vous en souvenir exactement. Il vous a préservé de son métier et des influences néfastes de ce monde sans pitié où il évoluait. J’ignore les propos qui vous ont été rapportés quand vous avez enquêté sur son passé afin de remonter jusqu’à moi, mais l’homme que j’ai rencontré…  

- Que vous avez tué lâchement, crache Adam, toute sa haine transparaissant dans le timbre de sa voix.  

- C’était un duel à la loyale entre deux pros. Mais j’ai eu le temps … enfin nous avons eu le temps d’avoir une petite discussion peu avant. Et c’est seulement après quelques coups de feu que le duel a pris fin. Il m’a blessé sans gravité malgré les trois balles logées dans mon corps, parcontre moi, je ne l’ai pas loupé en l’atteignant en plein cœur. Avant de mourir, il m’a avoué qu’il était obligé d’obéir à un chef de la pègre pour ne pas que sa famille soit punie pour avoir pactisé avec le diable. Il vous aimait plus que tout, votre mère et vous. Il espérait qu’après sa mort, vous puissiez tous les deux recouvrer une vie normale. Comme vous savez, on ne quitte pas le Milieu sans conséquence. Après sa mort, sa place de Numéro Un reviendrait à un homme de la même trempe que lui, c’est-à dire moi. Ce n’était pas un cadeau qu’il me faisait mais pour lui, sa mort lui permettait d’enlever l’épée de Damoclès qui vous menacez tous les deux. C’était un moyen, certes radical de se racheter pour tous ses mauvais choix passés. Il était certain qu’à cet instant je ne comprenais pas ce genre de sacrifice. C’est vrai qu’à l’époque rien n’avait de l’importance pour moi mise à part l’instant présent. Il me souhaitait de ne pas arriver au même point que lui pour épargner ce qui est le plus précieux et cher à son cœur. Il m’a fallu que très peu de temps afin de compte pour le réaliser. Bref là n’est pas la question, quand je vois l’homme que vous êtes devenu, à l’opposé de celui qu’il en rêvait et surtout les nombreux crimes qui doivent peser votre conscience. Je me dis que la vie de Nelson, qu’il a abandonnée pour sauver la votre, était beaucoup plus précieuse finalement. C’était un homme juste, droit, loyal avec une seule parole. En d’autre circonstance peut-être aurions-nous pu être ami, soupire Ryo. - Dans le Milieu peu d’hommes de l’ombre peuvent se vanter d’avoir autant d’idéologie que lui. Je ne cherche pas à expliquer mon attitude envers vous, mais j’ai donné ma parole et j’essaye de la tenir. Je vais vous donner deux options non négociables, pour votre père faîtes le bon choix. Sachez cependant que je serais inflexible dans les deux cas. Alors Stanton que décidez-vous ?  

- Je ne vous ai rien demandé, rejette Adam en balayant l’air de son bras pensant que Ryo avait pitié de lui. – Je suis un vrai pro alors quoique vous…  

- J’ai une dette envers votre père alors acceptez, ou du moins écoutez ce que j’ai à vous proposer comme alternative ?  

- Et pourquoi je ferais ça, d’abord ?  

- Disons que c’est une deuxième chance pour vous de commencer une nouvelle vie autrement comme Nelson l’aurait espéré...  

- Je ne ferais pas de prison, il n’en est pas question plus tôt mourir.  

- Dans ce cas, je ne peux plus rien pour vous, nous allons nous affronter jusqu’à ce que mort s’en suive, concède Ryo, le ton tranchant, dissimulant mal sa déception.  

- Bien, je ne suis pas le genre à me sacrifier pou les autres, dit Adam comme pour souligner cette différence entre son père et lui.  

- Je le constate malheureusement. Votre père ne vous a pas transmis cette notion dans vos gènes, ou alors c’est vous qui l’avez perdu en cours de route. Ce qui fait d’un homme un vrai, ce n’est pas son passé, ni ses ambitions personnelles, ni l’énorme somme d’argent dans son compte en banque mais sa capacité à se remettre en question, à grandir et apprendre de ses erreurs surtout à accepter la mort si elle peut sauver ceux qui nous aime. C’est dans leur regard que l’on voit si on est ou pas dans la bonne direction. Cependant ne croyez pas que votre père a été lâche et qu’il s’est laissé tuer sans résister, au contraire, il m’a donné du fil à retordre. C’est l’un des plus grands combattants que je n’ai jamais croisé dans ma vie. Jusqu’à aujourd’hui, je garde le même respect que j’avais pour lui aussi intacte qu’à l’époque. Je déplore simplement que son fis n’ait pas suivi ses traces, soupire Ryo en lui faisant face près à en découdre avec Adam Stanton.  

La tension, déjà bien élevée, a atteint son paroxysme à l’instant où Ryo s’est tu après sa tirade. Le reste de la bande a gardé le silence tout au long de leur joute verbale. Chacun jette un dernier coup d’œil à son arme, le barillet ou chargeur avant de la rengainer dans son holster. Au moment où le point de non retour est arrivé, tous les autres ont spontanément retenue leur respiration oubliant même de faire le moindre geste pour ne pas perturber les deux hommes.  

Adam, sans quitter Ryo du regard, se concentre et rassemble toutes ses facultés tout en contrôlant sa respiration. Pour Ryo l’opération est plus rapide, puisqu’il passe du mode nettoyeur au mode faucheuse des ténèbres en une fraction de seconde. Il avait juste à penser aux personnes qu’Adam, sous le nom d’Ervins et autres identités avaient blessées et tuées, pour que l’Ange de la mort sommeillant en lui déploie tout son aura destructrice. Autours des deux hommes, l’atmosphère était tellement tendue que la moindre étincelle aurait pu embrasée toute cette partie du port. Ryo sort une pièce de sa poche :  

- Du calme, ce n’est qu’une pièce, lui montre Ryo en souriant. – On va faire ça à l’ancienne. Je vais la lancer dans les airs, et quand elle touchera le sol la première fois, on tire une fois, comme dans le temps des cowboys. C’est bon pour toi ?  

- Oui. Mais une question.  

- J’écoute.  

- Je sais ce que je gagne si je perds ce duel. Mais si je l’emporte… que m’arrivera-t-il ? Demande Adam en faisant un mouvement de tête sur le côté en direction du groupe.  

- Vous ne gagnerez pas rassurez-vous, tranche sèchement Ryo en le fusillant du regard … mais si par chance vous y arrivez, j’espère pour vous que l’inspecteur Nogami réussira à vous protéger de ma femme car vous avez vu comment Hernandez a très vite mordu la poussière. Elle est capable de bien pire, si c’est ...  

- Je vois donc il me faudra continuer à me battre pour me sortir de vos griffes à vous tous, comprend-il en les regardant tous un à un, avant d’être libre...  

Un rire gras et caverneux le coupe. C’était le Ministre Zhao Tojiama en personne qui se moquait de lui ouvertement :  

- On dirait que le grand Ervins, alias Adam Stanton avec ses grandes ambitions et ses grands airs, a enfin trouvé un adversaire de… kouf ! kouf, kouf ! ajoute-t-il avant qu’une quinte de toux violente, l’arrête dans son élan.  

Pendant qu’il s’étouffait dans son coin ce qui indiffère tout le monde car c’était le signe qu’il n’en avait plus pour longtemps, Ryo reprend la parole :  

- Puisque tu n’as plus de questions, je lance la pièce à trois. Un… Deux… Trois !  

Celle-ci s’élève très haut, alors que les deux hommes restent fixes sur leurs gardes, ne montrant aucun signe de d’émotion particulier à l’autre. Aucun des deux ne se lâchait du regard, chacun essayait d’intimider l’autre. Faut reconnaitre qu’en y regardant de plus prêt, seul, l’un des deux avait l’ascendant sur l’autre.  

Plus les secondes s’écoulaient plus Adam semblait se faire avaler par le gouffre sans fond qu’offrait les yeux sombres de Ryo.  

« Oh, mon dieu, Ryo. Tu dois le battre ou tu me le payeras je te le jure…. Oh grand frère protèges-le, je t’en supplie. J’ai encore beaucoup de chose à lui dire… prie en silence Kaori le cœur battant la chamade. »  

« Mon pote, tu vas gagner haut la main car cet imbécile n’a pas flairé la toile que tu as tissé tout autour de lui pendant votre blabla, se dit Mick, admiratif avec une pointe d’inquiétude tout de même pour son pote. »  

« Encore quelques secondes et j’aurais l’immense plaisir de voir cet ordure goûter à la mort avant moi, jubile Zhao qui agonisait, le souffle de plus en plus court depuis sa dernière intervention. »  

Tous les autres avaient une pensée d’encouragement pour Ryo.  

Deux coups de feu retentissent faisant presque sursauter les témoins ; et qui sont immédiatement suivis par un troisième. Malgré cela, les deux hommes étaient encore debout, immobiles, l’arme toujours au point :  

- Qu’est-ce que mon père vous a dit pour moi, demande Adam en relâchant son arme qui tombe à ses pieds, des goutes de sang s’écoulant de sa main gauche.  

- « Ne fais pas les mêmes erreurs que moi, choisis une vie plus saine que je n’ai pas eu le courage de vivre jusqu’au bout par facilité. Saches que quelque soit l’endroit où je me retrouverai à ma mort, je continuerai à veiller sur toi. Construits-toi une vie des plus heureuses, mon fils. Je t’aime à tous jamais », répète Ryo sans le quitter du regard. – Voilà les dernières paroles qu’il a eues pour vous, je suis désolé sincèrement, Adam Stanton.  

- Ne le soyez pas, Ryo Saeba. Vous avez essayez jusqu’au bout de me sauver malgré mes actes. Tout comme mon père, je n’ai jamais pris la bonne décision jusqu’à maintenant. Vous êtes un être à part, je comprends aujourd’hui, pourquoi dans le Milieu en Asie, Europe et partout dans le monde, vous êtes craint, admiré, haïe mais surtout respecté. J’ai eu la prétention de pouvoir me venger de vous en vous détruisant, d’être capable de vous vaincre et prendre votre place. Au lieu de ça, vous m’avez donné ma dernière leçon, hors d’habitude c’est moi qui en infligeais à mes victimes et à mes ennemis. Vous avez non seulement arrêté ma balle avec la votre mais en plus vous avez été le plus rapide pour en retirer une autre. Une vraie prouesse.  

Adam sort la lettre qu’il parcoure rapidement des yeux, avec sa main droite encore valide. Il affiche à la fin de sa lecture un sourire triste et désolé. Quand en ouvrant le médaillon, une douce mélodie résonne partout dans le hangar, des larmes s’écoulent le long de ses joues. Il regarde les deux photos qui y étaient enfermés ; l’une représentait une femme blonde, aux yeux verts, ayant entre 30 et 35 ans environ et l’autre un petit garçon d’environ 10 ans.  

Avec le revers de sa manche, Adam efface toutes traces de larmes, relève la tête pour rencontrer le visage impassible de Ryo :  

- Il vous admirait et comptait sur vous pour veiller sur moi…  

Adam s’arrête de parler quand il recrache une gerbe de sang qui lui était monté à la bouche. Quand la pièce a touché le sol, Ryo lui logeait une balle en plein thorax. La balle a transpercé une artère et le poumon engendrant une hémorragie interne. L’afflux sanguin qui remplissait ses poumons a fini par remonter dans sa gorge. Adam sentait sa fin proche, alors avant de s’écrouler. Dans un dernier geste, il tend la fameuse lettre vers Ryo avant de tomber face première, le regard absent de toute vie, avec une respiration sifflante et un sourire indéchiffrable pendu aux lèvres. « Père, je viens te rejoindre mon heure vient de sonner. J’ai été vaincu par plus fort que moi. Je vais enfin vous rejoindre, maman et toi. Pardon, pardon pour tout… se dit-il avant d’expier son dernier souffle.  

Pendant quelques longues secondes un silence douloureux règne dans le hangar. Ce sont les sirènes hurlantes se rapprochant et les crissements des pneus qui réveillent Ryo :  

- On se bouge et rapidement, lance-t-il en accourant vers Kaori qu’il soulève dans ses bras sans lui laisser le temps de comprendre ce qui lui arrivait.  

Les autres réagissent aussitôt et se dépêchant en suivant le couple City Hunter pour vider les lieux. Seule Saeko reste sur place car c’est elle qui les avait prévenus. Elle est donc seule à assister à la mort du Ministre. Il gisait au milieu d’une grande flaque de son propre sang :  

- Allez tous brûler en enfer, réussit-il à dire avant de se taire à jamais.  

- Vous d’abord, Monsieur le Ministre Zhao Tojiama, prononce Saeko, un air moqueur et ravi quand la première voiture de Police pénètre dans l’entrepôt.  

3H45, pendant que notre inspecteur accomplissait son travail, Ryo ayant jugé de rester hors de la ville le temps que Saeko donne son feu vert. Nos nettoyeurs répartis dans trois véhicules, où chacun était perdu dans ses pensées, s’éloignent de la ville à vive allure. Une heure plus tard, Ryo actionne la télécommande qui ouvre l’accès souterrain de leur propriété. Mick et Falcon plus en retrait s’assure que personne ne les a suivi avant de les rejoindre.  

Une fois au QG, Ryo sans un mot pour personne, remonte seul par les escaliers de secours sous les regards compréhensifs de ses amis. Kaori se dirige vers l’ascenseur, suivie par tous les autres néanmoins une fois au salon, elle monte directement se coucher en grommelant un « bonne nuit » du bout des lèvres.  

Chacun prend place dans le salon, silencieux. Miki sert à tout le monde un verre de whisky avant de se lover dans les bras de son mari pour siroter le tien. Après un long silence, Mick lance :  

- Qu’il est doux d’être au calme !  

Cette simple phrase lance tout un débat jusqu’à ce que Ryo revienne dans le salon au bout d’une heure, se serre un verre lui aussi et s’installe près de Claudia et Ethan dans le grand canapé. Son arrivée avait stoppé les discussions en cours ce qui le fait sourire :  

- Vous parliez de moi pour vous arrêter de parler comme ça ? Où est Kaori ?  

- Elle est montée se coucher, il y a une heure de ça. Et elle dort à point fermé, le rassure Mick en s’étirant. J’ai vérifié, mon pote.  

- Papa ! T’es rentré, youpi, s’écrit le petit en lui bondissant dans ses bras. Elle est où maman ?  

- Elle dort mais toi tu t’es levé bien tôt aujourd’hui, lui fait remarquer Ryo qui savait d’avance que c’est lui qui l’a réveillé quand il est allé l’embrasser peu de temps auparavant.  

- J’ai faim, papa chéri et…  

- Fils, il faut que tu arrêtes d’ignorer les personnes qui te parlent, un jour où l’une d’elle te dira quelque chose d’important, tu passeras à côté, avec la possibilité de le regretter toute ta vie. Et quand on pose une question, en principe on écoute la réponse avant de passer à autre chose, explique Ryo en ébouriffant l’épaisse chevelure de son fils.  

- D’accord papa, acquiesce-t-il, je promets d’écouter la prochaine fois, continue-t-il en tirant sur les joues de son père. - Maman !  

- Ah vous êtes tous là, je me disais aussi, grommèle Kaori en se frottant les yeux comme une enfant. - Doc, Kazue vous demande.  

- C’est à quel sujet ? Lui demande-t-il avant de filer avant la réponse.  

- Saiyuri vient de se réveiller et…  

- Chérie, il est déjà parti. Oh là, toi, tu n’es pas encore réveillée, se moque gentiment Ryo en lui ouvrant le bras que Junior avait laissé libre. – Viens dans les bras de ton bel étalon, la charme-t-il.  

Kaori complètement dans les vapes obéit sans résistance et va se blottir contre lui. Junior s’écarte un peu pour lui laisser plus de place.  

- Quel beau tableau ! La famille Saeba au complet, s’extasie Mick.  

- C’est vrai mon cher Ryo, ajoute Ethan qui avait Claudia endormi sur ses genoux.  

- Dis-moi Max c’est pour quand avec la belle blonde sur tes genoux ? Le taquine Ryo, alors que Junior descend se lover contre Claudia qui remue à peine.  

- Max ? Mais je pensais qu’il s’appelait Ethan, fait remarquer Reika.  

- Ryo, grrr ! grogne ce dernier en le fusillant des yeux.  

- Oups ! désolé, mon pote je dois être sacrément fatigué, s’excuse Ryo sachant que le mal était fait. Bien qu’il ne comprenne pas pourquoi l’utilisation de faux noms en la présence des ses amis.  

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