Capitolo 2 :: Kaori a disparu!

Pubblicato: 27-11-08 - Ultimo aggiornamento: 05-02-09

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Kaori a disparu  

Kaori est seule et encore souffrante dans les rues d’Osaka pendant que tout le monde se demande où a-t-elle pu vouloir aller dans son état. Mais …  

Une infirmière, faisant sa ronde de nuit pour débuter sa garde, arrive dans la chambre de Kaori. Au comble de la surprise, elle relie étonnée le dossier de sa patiente, avant de retourner au bureau, où d’autres collègues discutaient, tout en faisant leur paperasse.  

- Dîtes-moi, Dr Yoshio, la patiente de la chambre 214, Mlle Makimura est-elle en examen ?  

- Non, je n’ai rien demandé la concernant. Elle sort tout juste d’un coma de 38 jours. Han ne m’a rien dit en ce sens non plus. Elle doit être en train de dormir en ce moment. Je suis passé la voir il y a 20 minutes. Et tout est inscrit dans son dossier. Pourquoi me demandez-vous cela ?  

- Elle n’est plus dans son lit, c’est pour cela, révèle-t-elle le son de sa voix prise de panique.  

- Quoi ? S’écrient les personnes présentes en même temps, faisant Hérisser ses cheveux en l’air.  

- Je vous dis que la patiente n’est plus dans sa chambre, alors au lieu de me regarder comme vous faites ! Leur hurle-t-elle dessus à son tour car cette dernière n’est pas du tout ravi qu’on lui crit après. Surtout pour quelque chose dont elle n’est pas responsable, puisqu’elle a pris son service, il y a peine une heure.  

Elle les calme ainsi en quelques phrases avant que le Dr Yoshio se reprend le premier :  

- Vous avez raison. Alors, vous trois vous restez ici, pour assurer une permanence, et avec les autres, nous allons chercher et retrouver Mlle Makimura. Étage après étage, chambre après chambre, et n’oublions pas les cages d’escaliers, elle ne doit pas être très loin. Appelez le standard qu’il fasse circuler l’info au personnel de garde. Il faut la retrouver le plus rapidement possible.  

- Bien Docteur, et il faut faire vite elle est en danger à chaque instant, ajoute un interne très inquiet.  

Pendant des longues minutes, ils la cherchent partout, sans résultat. Jusqu’à ce qu’un patient, sorti fumer une cigarette une demi-heure plus tôt, les informe qu’elle l’avait vu montée dans un taxi.  

Le Dr Yoshio contacte l’inspecteur Nogami, mais il tombe sur la cadette, qui se charge de les prévenir. Ils accourent tous apeurés pour leur amie. On leur explique comment et quand elle a quitté l’établissement.  

- Mais c’est quoi cet endroit où les patients gravement malades peuvent quitter leur lit sans que personne ne les arrête, se mets à hurler Mick en tapant d’un pied rageur, sur tout qui se trouve sur son passage. Falcon le soulève des ses gros bras en lui intimant de se calmer, sinon il était près à le démembrer.  

Mais la colère avait pris toute possession de sa raison. Il tente de se dégager de son emprise quand le Dr Han-Lô arrivant à son niveau :  

- Calmez-vous Mr Angel. Ici, il y a plusieurs malades, alors respectez-les ; je vous en prie. Ensuite, savez-vous où habite Mr Ryo ? le questionne-t-il calmement en le regardant dans les yeux.  

- Pourquoi voulez-vous le savoir ? Il ne se sent plus concerné par Kaori, donc je ne vois pas la raison qui vous fait demander après lui, dit Mick froidement.  

- Je ne sais pas, qui sait, sourit-il narquoisement.  

- Il a raison Mick, Kaori est venue ici pour voir Ryo, alors il est possible qu’elle soit allée chez lui directement en sortant d’ici. Ryo et elle se sont vus le mois dernier, je sais qu’elle se posait beaucoup de questions depuis, leur révèle Saeko.  

- Comment osez-vous affirmer une chose pareille ? Vous avez vu dans quel état de déprime, il l’a laissé, s’emporte Mick. Miki, je croyais que tu aimais Kaori et que tu souhaitais son bonheur.  

- Je te l’ai dit, tu n’as pas toutes les données pour te permettre de juger, encore moins de n’en vouloir qu’à Ryo, lui avoue Miki, en le regardant froidement. Et nous non plus. Il s’est passé quelque chose de grave entre ces deux là et aucun des deux ne nous en a parlé. Bien que je ne sois pas d’accord, j’ai fini par accepter et me ranger à l’avis de tous. Il faut les laisser régler ça tout seuls comme ils l’entendent. Et de toute façon, on les connait…  

- Bin, vas-y puisque tu sembles tout savoir sur eux et sur tout. De toute façon, c’est que tu fais le mieux. Pense à Kazue, lui crache-t-il au visage.  

- Et toi, tu as tendance à avoir des trous de mémoires formidables, je vois ça, lui réplique-t-elle sèchement. Si Kazue est là où elle est c’est ta faute et à personne d’autre.  

- Tu vas… dit-il en s’avançant vers elle le regard mauvais, mais Falcon la protège de son corps.  

- Mais nounours, laisse-le approcher, je l’attends, s’emporte-t-elle en décalant vers sa gauche.  

- Miki ça suffit, lui ordonne son mari pour la calmer. Mais celle-ci ne l’entendait pas de cette oreille.  

- Oh arrête un peu ! se moque Mick en ricanant. Je t’écoute qu’est-ce que je ne sais pas sur …  

- Ryo et Kaori, se contente-t-elle de dire ce qui la calme instantanément, un sourire satisfait sur les lèvres.  

- Quoi, c’est tout ? s’étonne Mick la bouche grande ouverte, les yeux exorbités.  

- Tu sembles oublié que c’est de Ryo et de Kaori que l’on parle. Ils sont inséparables. Tu es le premier à t’en être rendu compte. Tu espère une chose qui ne pourra jamais arriver. Tu connais pourtant la moralité de Kaori. Elle est fidèle en amitié, mais ne ferait jamais rien qui pourrait nuire à une des personnes qu’elle aime. Elle est honnête, franche et surtout elle ne sait pas mentir. Elle a fait une erreur, certes dans le passé, mais elle tente de changer les choses. Alors réponds à cette question, qu’a-t-elle fait pour te faire croire qu’elle pourrait oublier l’amour qu’elle a eu pour Ryo durant de nombreuses années, pour t’ouvrir les bras ? Elle s’en veut énormément pour Kazue.  

- …  

- Tu ne dis plus rien. C’est bien ce que je pensais, tu n’as pas de réponse valable. Tu ne sais rien de ce qui s’est passé, et tu oses prétendre rétablir les choses alors que tu ignores tout. De plus, tu ne veux rien entendre, des raisons qui les ont séparées, poursuit-elle durement.  

- Je ne dis pas que je sais tout, mais seulement un fait. Kaori est très malheureuse et que je peux lui offrir ce que Ryo a refusé et refuse encore de lui donner. Il a eu longtemps sa chance mais ne la jamais saisie. Je te rappelle à une époque, elle semblait être prête à me suivre,…  

- En es-tu sûr ? Ou est-ce là, la manifestation de tes désirs qui parle, la toise la barmaid.  

- De toute manière, Kaori m’a promis qu’on se retrouverait dés qu’elle aura mis de l’ordre dans ses idées que pour le moment, elle avait besoin de mon amitié.  

- Oui, de ton amitié, le souligne-t-elle. Alors dis-moi pourquoi à son réveil, elle l’a demandé Ryo et non toi, malgré son amnésie. Ne penses-tu pas que tu fais comme ses hommes que tu m’as décrits plusieurs fois. Ces hommes qui profitent de l’état de faiblesse de certaines femmes pour arriver à leur fin ? Quelque soit les différents, elle revient toujours à Ryo, c’est à lui qu’elle s’accroche pour se rassurer. Ryo Saeba est, sera toujours le seul qu’elle demandera éternellement.  

Mick garde le silence face à tous les arguments de Miki. C’est le Dr Han qui met un terme à leur face à face quand il voit son collègue accourir vers lui un sourire aux lèvres :  

- Elle vient d’arriver aux urgences en bas. Elle va bien et son bébé aussi, Dieu soit louer, souffle-t-il de soulagement.  

- Son bébé ? S’écrient tous les autres ensembles estomaqués par cette nouvelle.  

- Quoi vous ne le saviez pas ? s’étonne Yoshio. Oups ! S’exclame-t-il en reculant de deux pas face au regard furieux de Han.  

- Bien jouer, confrère ! dit Han désespéré par la nouvelle gaffe de son ami et collègue. Bon je vais vous conduire auprès d’elle. Suivez-moi.  

Le groupe suit les deux médecins encore sous le choc de la nouvelle : Kaori est enceinte, mais de qui ? Tous les regards se tournent vers Mick ; mais à voir toute la succession des expressions différentes sur son visage, il ne restait plus qu’une solution : Ryo. Mais, quand et où ? Mick savait que ce n’était pas lui le père de l’enfant que porte l’amour de sa vie. Et c’est le cœur lourd, en colère et complètement perdue et avec les points serrés qu’il suit le mouvement.  

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