Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 26-11-08

Ultimo aggiornamento: 08-09-09

 

Commenti: 45 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "Le lien perdu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le lien perdu

 

Capitolo 11 :: Retour à la maison

Pubblicato: 21-03-09 - Ultimo aggiornamento: 23-03-09

Commenti: Coucou. Je viens de terminer la deuxième partie de cette fic. Il ne me reste plus que les dernières corrections avant de majer. Je remercie Nanou, Thalia, Zaza, Kaori62, Rkever, et vous tous pour les reviews. Je souhaite également un joyeux anniversaire pour tous ceux dont c'est le jour auj. A bientôt pour la suite! Rosy.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Une semaine s’est écoulée, dans le plus grand calme. Kaori avait bien récupéré de son accident, elle recevait continuellement la visite de ses amis, même celle de Reika qui avait fini par accepter que Ryo ne lui rendra jamais tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui car son cœur a toujours appartenu à Kaori.  

Ryo de son côté avait clos son affaire concernant la riche héritière, Melinda Satoshi, avec l’aide des relations de Saeko à Osaka, il a réussi à démasquer l’oncle de celle-ci qui voulait évincer sa cliente à tout prix pour être le seul à diriger le groupe, et surtout pour garder éternellement secret les malversations qu’ils avaient commises dans le dos de sa défunte sœur, Halena Satoshi. Il rend visite à sa cliente et à son ami Gage. Celle-ci avait une conversation téléphonique avec son second dans son bureau, permettant aux deux hommes de discuter en tête à tête.  

Installé dans un luxueux sofa face à Gage assis sur le grand canapé, Ryo lui donnait les dernières nouvelles de Kaori :  

 

- Alors par où commencer ? Sourit Ryo en se remémorant la dernière colère de Kaori envers son médecin qui ne voulait pas l’autoriser à sortir de l’hôpital maintenant qu’elle se sentait beaucoup mieux. – Tu aurais vu comment Kaori lui rentrait dans le lard, c’était trop tordant, hi hi hi… ho ho ho ! Rit-il en se tenant les côtes. - Elle est sortie d’affaire et le bébé va très bien. Je ne lui ai pas dit mais dès ce soir on rentre à la maison, continue-t-il plus sérieusement. Alors je suis venu vous dire au revoir !  

 

- Alors tu dois être aux anges, mon pote ! Dit Gage, heureux de le voir aussi joyeux. J’ai connu une Kaori qui détestait rester une journée sans rien faire, alors ce Han lui entravait cette liberté.  

 

- Elle est toujours la même, et heureusement pour moi ! Gage, tu es à mille lieux de savoir ce que je peux ressentir en ce moment, se confesse Ryo l’air rêveur. – J’ai failli la perdre pour de bon. Aujourd’hui, non seulement on est de nouveau ensemble mais en plus elle porte mon bébé, que demander de plus, finit-il en murmurant, une étincelle dans les yeux.  

 

- Tu as beaucoup changé mon ami. Il fut un temps où je me disais que tu ne ferais pas de vieux os, vue le rythme infernal que tu t’infligeais. Mais Kaori t’as sauvé de toi-même et elle a surtout réussi là où Hide et moi avons échoué …  

 

- Non elle m’a sauvé la vie dès notre rencontre, ensuite elle m’a permis de me pardonner ce lourd passé qui m’empoisonnait l’existence pendant toutes ces années où je lui en faisais voir de toutes les couleurs. C’est mon ange de la rédemption, le seul amour de ma vie. Il t’arrive la même chose à toi aussi, tu as tourné une page douloureuse de ta vie….  

 

- Je sais oui, elle est géniale, je ne m’imagine pas être séparé d’elle une seule journée, avoue-t-il en regardant la porte derrière laquelle se trouvait l’objet de ses pensées. Je l’aime tellement. Mais…  

 

- Tu as peur qu’elle te soit arrachée un jour, c’est ça ? A cause de ton passé ou alors que tu ne te sens pas capable de la rendre heureuse et qu’elle te quitte un jour, dit Ryo en fronçant les sourcils.  

 

- Oui, je vois que tu as déjà passé par là. C’est mon espoir après tout ce que j’ai déjà vécu, Ryo…  

 

- Oh oui, j’avais tord tout ce temps crois-moi, car je me donnais ces fausses excuses, pour ne pas prendre le risque d’aimer et de souffrir un jour si je la perdais. Je sais maintenant qu’aimer ouvre en grand les portes de la certitude et l’incertitude, de la joie et de la peine, du partage et de l’égoïsme, et bien d’autre sentiments tout aussi contradictoire que complémentaire dont le plus merveilleux pour moi est l’abandon du « moi » pour un « nous ». Mes doutes et mes peurs n’ont réussi qu’à faire souffrir celle que j’aime pendant longtemps, ce que je le regrette amèrement. Aujourd’hui je sais que c’est Kaori, mon adorable partenaire qui me rend plus fort face à tous ceux qui veulent ma mort. Mon amour pour elle, réveille en moi une telle force que rien ne peux me barrer le chemin quand il s’agit de la protéger et je ne te parle pas de l’ange des ténèbres qui sommeil en moi. En y repensant, elle est la seule à ne pas le craindre, au contraire elle le fait taire dès qu’il pointe son nez, reconnait Ryo, avec fierté.  

 

- Je n’ai pas eu votre passé, ni rencontré une Kaori comme toi, ni vécu ce que vous avez vécu ensemble … oui bon, euh… ce que j’essaye te dire Ryo c’est que je suis heureux pour elle et toi, car le pire est derrière vous maintenant. D’après ce que Miki m’a révélé, vous avez aidé beaucoup de gens à recommencer leur vie autrement.  

 

Et c’est mon cas à moi aussi, je dois te remercier de m’offrir une seconde vie avec cette affaire qui m’a permis de faire la connaissance de Melinda. Je l’aime tellement que je ne saurais comment te l’expliquer. Surement que dans quelques mois, je serai capable de l’expliquer avec autant d’aisance que toi. J’ai une énorme dette envers toi. Alors c’est quand tu veux et où tu veux, tu peux compter sur moi, Ryo, réussit Gage à dire avec hésitation et beaucoup de difficultés.  

 

- C’est encore une chose que Kaori m’a appris en vivant à ses côtés. Dire avec des mots simples se que l’on a dans le cœur. Melinda est faite pour toi, tu verras qu’elle t’ouvrira des mondes que tu ne soupçonnes pas encore, lui affirme Ryo quand une voix le coupe.  

 

- Je comprends pourquoi j’ai les oreilles qui sifflent, sourit Melinda en prenant place près de son homme qui la serre contre lui amoureusement.  

 

- Comment ne pas parler d’une belle femme comme toi… Lance Ryo quand son téléphone sonne. Il le décroche avant de l’éloigner pour protéger son oreille des hurlements de son interlocuteur.  

 

- « Ryo, ramènes tes jolies fesses ici, illico presto, où il t’en coûtera », crie une voix que les autres non pas de mal à reconnaitre tout de suite.  

 

- Ma chérie calmes-toi, ou tu vas nous faire un infarctus, lui conseille Ryo.  

 

- « Que je me calme ! Tu te fous de qui là ! Je viens d’apprendre que je pouvais sortir depuis hier, et monsieur se promène pendant que je deviens dingue ici, lui reproche Kaori hors d’elle. »  

 

- Je suis venu saluer Gage et Melinda, et j’avais l’intention de te récupérer juste après pour qu’on rentre directement après chez nous, se justifie Ryo, d’une petite voix en se faisant tout petit.  

 

- « Tu as dix minutes, le temps de remplir ma valise, et t’as intérêt d’être là, compris ? L’avertie-t-elle sans attendre de réponse puisqu’elle avait déjà raccroché. »  

 

- Oui, maîtresse, répond-il quand même, en rangeant son portable dans la poche de sa veste.  

 

- On dirait qu’elle te mène à la baguette, toi le plus grand nettoyeur du Japon, le numéro un incontesté dans le milieu, se moque Gage en riant.  

 

- Moques-toi. Tu es pareil car la demoiselle, dans tes bras, fait de toi ce qu’elle veut j’en suis sûr, pour l’avoir déjà vu à l’œuvre réplique bougon Ryo, la tête basse, l’air abattu. – Je crois que ma chère et tendre est définitivement guérie, soupire Ryo en se tenant la tête.  

 

- Et alors ? Tu devrais te réjouir au lieu de tirer cette tête, hein chéri ?  

 

- Tu ne la connais pas si bien que ça, c’est une vraie furie quand elle s’y met. Elle va me faire payer très cher, le fait de lui avoir caché sa délivrance de la dictature des blouses blanches comme elle répète souvent, et …  

 

- Elle t’aime alors tu y survivras, et je suis sûre que tu trouveras le moyen de la calmer et efficacement, avant qu’elle ne t’achève lui dit Melinda en faisant un clin d’œil.  

 

- Ma chérie, Kaori est une vraie tornade, voir un véritable ouragan quand la colère la surmène. Mon pauvre vieux, je viendrais à tes funérailles si tu ne survis pas à ce qu’elle va t’infliger, compatie Gage, l’air affligé et moqueur à la fois.  

 

- C’est faux frère, tu jubiles de me voir dans cette mauvaise posture, grogne Ryo en relevant sa tête, près à en découdre avec lui, envoyant au passage un regard noir.  

 

- Ryo, à ta place je me dépêcherai, car dix minutes ça passe très vite tu sais, et Kaori ne semblait pas plaisanter, au son de sa voix ? Rappelle espiègle Melinda en consultant sa montre, pour stopper dans l’œuf la très longue dispute entre les deux amis.  

 

- Oui, c’est vrai, bon bah salue et à bientôt, lance Ryo rapidement avant de disparaitre de leur vue.  

 

C’est en entendant la porte d’entrée claquer qu’ils éclatent de rire, pendant que Ryo saute dans sa voiture et démarre sur les chapeaux de roues.  

En moins de cinq minutes le voilà sur le parking ; en effet il avait fait toutes les infractions possibles du code de la route, pour y arriver dans le délai qui lui avait été accordé par sa douce moitié. Essoufflé, il parvient sur le seuil de la porte ouverte de Kaori où il se retient de son avant bras pour ne pas tomber :  

 

- Tiens, Ryo ! Tu es déjà là ? Regarde comme ce bouquet est magnifique, s’extase Kaori en le lui montrant.  

 

- Qu… Quoi ? Mais… Tu… au téléphone… Bafouille-t-il en constatant son changement d’humeur.  

 

 

- Oh, oui, c’est vrai je me suis un peu importé, tu sais les hormones…, rougit-elle en se cachant derrière ses fleurs.  

 

- Bonjour Ryo, comment vas ? Intervient Eriko en lui proposant sa chaise, pour qu’il puisse se reposer de sa course.  

Ryo n’en revenait pas, sans un regard pour la styliste, il s’écroule dans les bras de sa femme qui l’enlace par réflexe :  

 

- Qu’est-ce que tu as ? S’inquiète-t-elle en passant sa main dans son épaisse chevelure, geste qu’elle a toujours aimé faire, surtout depuis qu’ils étaient ensembles.  

 

- Rien, j’ai juste besoin d’un petit câlin, murmure Ryo frottant son visage contre son imposante poitrine tout en humant son odeur vanillé.  

 

 

- Rien que ça ! Et mon bouquet, comment tu le trouves ? Insiste-t-elle en lui relevant la tête.  

 

- Quoi ? S’étonne-t-il, en quémandant un baiser.  

 

- Eriko me l’a offert, il est beau, hein ? Tu as visé juste ma chérie, félicite Kaori en gratifiant Eriko d’un grand sourire accompagné de quelques larmes, le rouge aux joues. Ce qui alarme Ryo et la styliste. – Ne vous inquiétez pas comme ça, c’est des larmes de joies. Je ne sais pas ce qui m’arrive mais je passe des rires aux pleures et vise et versa en deux temps trois mouvements.  

 

- Oh bah tu me rassures, soupire Ryo en se détendant tout comme Eriko. – Tu es prête à rentrer ?  

 

- Oui, mon sac est là sur le lit, et j’ai déjà signé les papiers de sortie et j’ai aussi mon traitement dans ce petit sac avec l’ordonnance dedans.  

 

- Bon dans ce cas, on peut y aller. Eriko t’es venue comment ?  

 

- C’est maintenant que tu te rends compte de ma présence, lui reproche-t-elle les mains sur les hanches ?  

 

- Désolé, rit jaune Ryo en se grattant les cheveux. – Mais… euh je…  

 

- Bon ça va aller pour cette fois, mais ne recommence pas à m’ignorer sinon je ne serais pas aussi avenante la prochaine fois. Et pour répondre à ta question, j’ai ce soir un défilé en ville alors je suis venue avec ma voiture. Donc vous pouvez rentrer sans moi et profiter de votre soirée en tête à tête, répond-elle en clignant de l’œil.  

 

- Génial, ma Kaori pour moi tout seul, ça va être grandiose ! jubile Ryo en serrant ses points contre son torse, les yeux brillant et une larme menaçant de couler.- Mokkori à volonté, youpi !  

 

- Ryo ! Dit Kaori une aura sombre et grandissante autour d’elle.  

 

- Bah quoi ? Sursaute ce dernier, une moue enfantine et surprise sur le visage.  

 

- Eriko ma chérie, on se reverra à ton retour, promis ? Déclare Kaori sans quitter son homme du regard furibond qui l’obligeait à ne pas pousser plus loin sa plaisanterie.  

 

- Promis aller, j’y vais, répond-elle en attrapant son sac. Et n’oublie pas mes petits cadeaux, lance-t-elle avant de partir sans se retourner.  

 

Ryo jette un coup d’œil dedans et sautille de joie, impatient de voir son ange avec. Mais une massue le calme aussi sec. Kaori lui arrache le dit sac et suit le même chemin que son amie avait pris. Ryo, tant bien que mal, se débarrasse de la massue, attrape la valise sur le lit, les bouquets de fleurs et sort à son tour de cette chambre qui avait été comme sa deuxième maison durant ces derniers temps. C’est avec soulagement qu’il referme la porte, comme pour tourner cette page douloureuse de leur existence à tous les deux.  

 

La route se fait dans la bonne humeur pour le couple de nettoyeur. Ils avaient parlé du bébé, mais aussi des aménagements qu’ils auront à faire une fois rentrer. Kaori avait fini par s’endormir, et Ryo tout en conduisant, la couvait d’un regard tendre, amoureux et surtout soulagé que les choses sont enfin rentrées dans l’ordre. Plus jamais, il ne la laisserait s’éloigner de lui sous aucun prétexte cette fois-ci. Si un problème leur tombait dessus, chose qu’il ne leur souhaitait pas, ils le résoudraient à deux. C’est repensant à leur vie depuis leur première rencontre à aujourd’hui, qu’il stoppe enfin la voiture devant l’entrée du garage. N’entendant plus le ronronnement moteur, que Kaori se réveille et s’étire :  

 

- On est arrivé, réussit-elle à prononcer en bayant ?  

 

- Oui chérie, on est de retour à la maison, sourit-il en l’attirant dans ses bras pour un baiser sulfureux.  

Le manque d’air les fait se séparer, à bout de souffle. Ryo, avec difficulté, reprend sa conduite et gare sa mini rouge à sa place habituelle juste devant la porte menant à l’étage. Kaori sort la première imitée par son homme. Mais Ryo replonge aussitôt la tête à l’intérieur pour récupérer les affaires de sa belle sur le siège arrière ; il lui tend les bouquets en lui disant qu’il s’occuperait du reste.  

 

Ils montent en silence vers leur appartement un peu tendu. Devant la porte, Kaori sort ses clés et ouvre la serrure. Ensuite hésitante elle tourne la poignée, et pousse la porte. Elle constate que le ménage avait été fait car une bonne odeur emplissait leur refuge :  

 

- Hum, ça sent bon ! Tu as fait le ménage ?  

 

- Non, ma douce, je crois que nous pouvons remercier nos cafetiers préférés, lui répond Ryo en déposant ses fardeaux.  

 

 

- On devra les invités à dîner prochainement pour les remercier, lui dit Kaori en allant ouvrir les volets pour profiter des derniers rayons de soleil.  

 

- Oui, mais pas ce soir, concède Ryo en se postant derrière elle, tout en parcourant son cou de doux baisers qui la font fondre. Elle noue ses doigts à ceux de Ryo lui barrant le ventre. – Je t’aime, … Non. Je vous aime tous les deux, déclare Ryo en la retournant face à lui.  

 

 

- Nous nous t’aimons plus que tout, répond-elle à son tour en entourant son cou des ses bras, avant de prendre possession de ses lèvres.  

Ryo se laisse faire un temps, avant de la porter dans bras et courir dans les escaliers, vers sa chambre dont la porte claque derrière eux.  

 

 


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