Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 26-11-08

Ultimo aggiornamento: 08-09-09

 

Commenti: 45 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Le lien perdu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le lien perdu

 

Capitolo 13 :: souviens-toi, je...

Pubblicato: 06-05-09 - Ultimo aggiornamento: 06-05-09

Commenti: Dites moi que ça vous plait, SVP!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Mick et Ryo se bousculent, comme de vrais gamins, afin de se présenter le premier devant la très belle réceptionniste. Manque de bol, durant leurs chamailleries dignes d’une maternelle, un autre homme aussi grand et costaud qu’eux les devance. Il était vêtu d’un costume bleu ciel, recouvrant à merveille son corps svelte et athlétique. Son teint mat, les cheveux châtains, striés de blond, encadraient un visage équilibré, étiré d’un sourire où s’attardait l’adolescence ; sa peau typée et ses traits latins témoignait bien que cet homme n’était pas au Japon depuis longtemps.  

 

Au premier coup d’œil on lui donnerait le bon dieu en personne. Mais son aura et son regard perçant le trahissent rapidement aux yeux des nettoyeurs qui savent reconnaitre un homme appartenant au milieu. De plus, la courbure de sa veste au niveau de son cœur prouve qu’il portait une arme sous son aisselle gauche. Ryo et Mick se mettent un peu à l’écart avec mille et une questions à l’esprit et surtout une qui revenait sans cesse « Qui est cet homme et pourquoi leurs indics n’en avaient pas parlé ? »  

 

Les deux hommes se contentent de l’observer, de loin pour l’instant :  

 

- Tu crois aux coïncidences, Ryo ? demande Mick déconcerté, ne sachant pas comment interpréter la venue de cet étranger en ville et surtout dans la même auberge où résidait l’homme que Ryo souhaitait retrouver.  

 

 

- Je ne sais pas, on verra bien, d’abord écoutons ce qu’ils se disent, répond Ryo en s’adossant au mur, les yeux clos.  

 

 

- Comment ça, écouter, s’étonne Mick en le dévisageant ?  

 

 

- Gage a placé un micro lors de sa dernière visite, mets-ça dans l’oreille et tais-toi, le somme Ryo qui venais de froncer des yeux en grognant, alors que Mick s’exécute avant d’ouvrir la bouche ébahi.  

 

 

- Je rêve, ou j’ai bien entendu ce que je viens d’entendre ! s’exclame Mick lâchant un soupir de lassitude. Quelque chose me dis que ton homme est très célèbre, car en voilà d’autres qui veulent sans doute le voir, raille Mick en pointant du doigt un groupe d’hommes suivants une vielle dame en kimono se diriger vers l’auberge.  

 

 

- Je crois comprendre maintenant ce que Gage m’a dit à propos de lui. Gage pense que cet homme à besoin de mon aide pour cela il laisse juste assez d’indice qui doivent me mener à lui. Une fois que je serais sur ses traces c’est lui qui viendra à moi en toute sécurité. Gage et moi, pendant notre recherche à Osaka, nous n’avons rien trouvé, comme si, il était évaporé. Et c’est seulement quand Kaori était sur le point de quitter l’hôpital, que Yusuke a fait parvenir un énorme bouquet de fleur avec une carte très chaleureuse de sa part. Tu connais ma femme, ajoute-t-il les yeux attendris. – Elle a le don d’émouvoir…  

 

 

 

- Ne me dis pas que tu as confiance en cet alors que tu ne l’as rencontré qu’une seule fois et qu’il t’a sciemment menti sur son identité, l’interrompt Mick en secouant sa tête. – Ryo, Kaori viens juste de sortir de l’hôpital et …  

 

 

- Je sais. Viens rentrons je meure de fin, conclue Ryo avant de sortir les mains dans les poches, le visage tendu.  

 

 

- Toi, tu ne me dis pas tout, mais je vais m’armer de patience, lui dit Mick en lui emboîtant le pas, avec dans sa main une petite fléchette.  

 

 

Il suit le rythme assez rapide de la foulée de son ami plongé dans une profonde réflexion. Le connaissant depuis bien des années, Ryo était en train de peser le pour et le contre, ce qui le rassure. Il devait s’inquiéter pour Kaori autant que lui. Beaucoup de personnes et pas des plus gentilles courent après cet homme. Cependant, Ryo est un homme incapable de tourner le dos à une personne en difficulté et ce Yusuke Ariargo a aidé Kaori en restant avec elle jusqu’à ce que Ryo les retrouvent. Mick pense qu’ils ont, Kaori, Ryo et lui-même, une dette envers lui. Et si, Yusuke a des ennuis, ils l’aideront même si cela va sans aucun doute leur compliquer la vie alors qu’elle venait à peine de retrouver son calme.  

 

Ils ont fait le tour des indics pendant quelques heures avant de prendre le chemin du café, mais en faisant les pitres en accostant comme à leur habitude les passantes mokkoriennes en les harcelant avec leurs tactiques perverses de dragues. Et ce qui devait arriver, arriva. Non seulement aucune n’a répondu à leur attente, mais en plus, elles les avaient frappés avec tout ce qu’elles pouvaient trouver à portée, mais en plus des gifles, coup de pieds bien placés et autres réflexes typiquement féminines de défense.  

 

*******************************  

 

A l’autre bout de la ville un portable sonne. Une jeune femme, croisant nonchalamment les jambes fuselées, au profil distinctif, aquilin et pâle, quoique enorgueilli de lèvres généreusement ourlées et d’yeux verts et félins, bordés de longs cils noires. Sa chevelure noire dont les boucles lui roulaient sur des épaules, ondulent si gracieusement dans les airs au moment où elle porte son téléphone à son oreille et d’une voix douce, sensuelle à la limite de l’indécence, s’annonce en décrochant :  

 

- Bonjour, Sienna vous écoute.  

 

Un homme répond, indifférent au charme de sa voix :  

 

« C’est moi, votre nouvel associé. Notre homme est bien en ville, réplique un homme avec distance et une voix grasse et cassante, sans aucune once de douceur. »  

 

 

- Bien et l’avez-vous rencontré ? Avez-vous remplie votre devoir, demande Sienna, une impatience mal dissimulée dans la voix.  

 

 

« Non, pas encore. Mais ma chasse ne fait que commencer, je vous rappelle bientôt. »  

 

 

- Rappelez-vous qu’il ne doit en aucun cas retrouver notre « ami », précise Sienna, haineuse.  

 

 

« Je sais quelles sont les termes de notre accord. »  

 

 

- Bien, dans ce cas remettez-vous au travail et je veux un bon résultat et très vite, lui ordonne-t-elle sèchement.  

 

 

«Écouter petite madame. Je travaille temporairement pour vous, en aucun cas je suis devenu un de vous sous-fifres, n’oubliez pas qui je suis et d’où je viens, d’accord, lui réplique-t-il plus durement pour bien lui faire comprendre qu’elle n’est en rien son maitre, avant de raccrocher juste après. »  

 

 

Sienna, folle de rage de s’être faite remettre en place aussi brutalement, envoie valdinguer son portable contre le mur. A bout de nerfs, elle hurle le nom de son souffre douleur favoris, Déborah, son assistante personnelle. Cette dernière arrive en courant en se maudissant dans sa tête celui qui l’avait mis en colère. Sienna en l’apercevant, lui tend une longue feuille où figurait une longue liste de tâches à faire dans l’heure. Elle lui annonce qu’elle va se rendre à un rendez-vous au poste de Police et qu’ensuite elle passerait la soirée à un gala en ville mais qu’à son retour il faudrait qu’elle est accomplie tous ce qu’elle voulait. Sans égard pour Deborah, Sienna attrape son sac à main avec son petit chien à l’intérieur, ses clés de voiture et passe devant la pauvre désespérée qui regardait fixement la feuille dans sa main, les yeux exorbités.  

 

 

Après le départ de son horrible patronne, celle-ci s’écroule sur une chaise en soufflant bruyamment et murmure des noms d’oiseaux à l’encontre de cette dernière.  

 

 

***************************************  

 

 

Au Cat’s, l’ambiance était chaleureuse et bon enfant ; en effet Falcon avait suggéré à sa femme de fermé plus tôt ce soir afin de pouvoir choyer leurs amis plus tranquillement. La clochette annonce un visiteur, ce qui attire tous les regards vers la porte :  

 

 

- Vous êtes déjà là, tous les deux, s’étonne Miki qui portait deux grandes assiettes bien garnies dans ses mains.  

 

 

- Ils sont revenus parce qu’ils sont morts de faim, tout simplement, explique Kaori qui tenait contre elle, l’enfant du couple Ijuin.  

 

 

« Que tu es merveilleuse avec ce bébé contre toi, ma douce. J’ai hâte de te voir avec le notre dans tes bras, se dit Ryo, une flamme brillant dans ses mirettes noires. »  

 

 

Mais il se reprend tout de suite en affichant un air mécontent, contre elle juste pour le principe :  

 

 

- Non pas du tout, conteste Ryo alors que son jumeau bavait littéralement sur les assiettes que portait la cafetière, deux baguettes apparaissant instantanément dans sa main.  

 

 

- Ah ouais ? … Ce n’est pas l’impression que donne Mick portant, dit amusée Kaori, alors que le petit gazouillait, tout en jouant avec son collier.  

 

 

- Pour lui, je ne sais pas mais moi, je le crie haut et fort que tu me manquais, mon amour, affirme Ryo en pointant son index vers elle, affichant un franc sourire charmeur et un clin d’œil complice.  

 

 

Cette déclaration fait rougir aussitôt sa belle satisfaisant son égo, mais le grondement bien sonore de son ventre le fait mentir. Des éclats de rires emplissent le café, alors que Ryo rouge comme une tomate, s’assoit rapidement près de sa moitié et cache son visage dans le cou de sa femme.  

 

 

Mick qui avait avalé entièrement une des assiettes que tenait Miki, l’appelle en lui redemandant un nouvel plâtré alors qu’il s’attaquait à la deuxième. C’est à cet instant précis que Miki horrifiée se rend compte que le blondinet l’avait eu et qu’il venait d’avaler l’assiette de sa meilleure amie :  

 

 

- Ce premier plat t’a plus au moins ? L’interroge-t-elle, étrangement calme éloignant son bras de la bouche de Mick.  

 

 

- Euh… oui, très bon même. Et j’en veux encore, s’il te plait, mais d’abord je veux finir celle que tu tiens dans l’autre main, reconnait-il en faisant claquer ses baguettes entre ses doigts, bras tendu vers l’assiette hors de portée.  

 

 

- Désolée, mais c’était le plat du jour, et tous mes clients l’ont adoré eux aussi et tu n’es pas le seul à en vouloir. Ce soir il ne restait plus qu’une assiette et elle était réservée pour Kaori, car c’est son plat préféré, un poulet au curry accompagné de champignons noirs et de jus de soja. Ca te dit quelque chose, Hein ?  

 

 

- Oh, Kao chérie chui’ désolé, je … je savais pas… écoute… euh, se confond en excuse Mick, en fixant ses pieds.  

 

 

 

- Oh, arrête Mick, rit cette dernière, tout comme Ryo. Tu ne vois pas que Miki te fait marcher !  

 

 

- Il ne marche pas, il courre ma chérie, ricane Miki, en le poussant à prendre place à côté de Melinda.  

 

 

- Je crois mon pote que tu viens de te faire avoir en beauté, en rajoute Gage, mort de rire.  

 

 

- Melinda ma douce, regarde comment ils sont tous méchants avec moi, pleurniche Mick en se lovant contre sa poitrine bien généreuse.  

 

 

A peine avait-il fait ça, que Mick est stoppé net par Gage qui permute sa place avec lui. Du coup le beau blond, récemment célibataire, se retrouve entre Falcon à sa droite et à sa gauche, un Ryo faisant des grimaces pour faire rire le bébé qui l’applaudie de ses petites mains poussant de petits cris et gazouillis. Les grimaces font également rire la jeune femme qui portait l’enfant sur ses genoux, dont le rire cristallin réchauffait le cœur de tous. Il observe cette photo qu’offrait le couple de nettoyeurs avec l’enfant et sans s’en rendre compte laisse-t-il échapper :  

 

« Comment ai-je pu vouloir rivaliser avec toi, Ryo dans le cœur de Kaori. Tu es la seule personne capable de la faire rire ainsi. L’ange Kaori ne rayonne à nous éblouir que lorsqu’elle est en ta présence. De plus, tu lui as fais un enfant qu’elle porte à merveille, reconnait intérieurement Mick. Je sais que tu dois douter de tes capacités à être un bon père, mais c’est à tord car tu seras le meilleur des pères. Et …»  

 

 

- Votre enfant va avoir une vie merveilleuse que beaucoup aurais aimé avoir avec vous deux comme parents. Je n’ai plus aucun doute là-dessus, laisse-t-il échapper à haute voix, attendri par ce doux spectacle. Il se perd dans sa contemplation, le sourire aux lèvres.  

Mais ces dernières paroles jettent un blanc dans le café seulement entrecoupé par Ijuin junior et ses babillages. Le visage de Mick s’illumine encore plus lorsqu’il entend le fou rire du petit. Toutefois chacun était d’accord avec ce qu’il avait lâché involontairement et se plonge un court instant dans ses pensées.  

 

« Il a raison pour une fois. Ma chérie comme tu es heureuse, tout comme toi Ryo, vous avez traversé beaucoup de moments durs de parts vos passés respectifs et autres complications. Aujourd’hui c’est révolu et bientôt le fruit de votre union viendra agrandir votre foyer et nos vies à tous, se dit mentalement Miki émue, une larme coulant le long de sa joue. »  

 

 

« Oh, Ryo ! J’espère pouvoir rendre Melinda aussi heureuse que tu le fais avec Kaori, tu as enfin trouvé ce que tu recherchais et attendais tant, quand nous nous sommes rencontrés à l’époque. Que votre nouvelle vie soit des plus tendre jusqu’à la fin pour vous deux car vous le méritez plus que quiconque ici bas sur terre. Merci mon pote, de m’inclure dans cette seconde famille que tu t’as reconstruit ici au Japon ! Pense Gage à son tour en observant le couple fac à lui. »  

 

 

 

 

 

Le silence retombé d’un coup, le fait relever son regard sur Kaori étonné de ne plus l’entendre ; c’est alors qu’il constate qu’elle était rubiconde aux bords des larmes.  

 

- Mais…Qu… Kaori, tu vas bien ? s’inquiète-t-il avant de croiser le regard de Ryo faisant de gros yeux, la bouche grande ouverte. Mick jette un regard circulaire à la tablée, et comprends qu’il était le centre d’attention de tout le monde ce qui le perturbe ne comprenant pas pourquoi ils le dévisageaient tous comme cela. – Bah quoi, j’ai quelque chose entre les dents ou sur le visage alors ? lance-t-il à tout hasard puis se rappelant sa dernière pensée, le rouge aux joues il marmonne : - Je crois que j’ai dû penser tout haut c’est pour ça que vous faites tous cette tête.  

 

 

- Je sais que tu le penses sérieusement que Kaori seras une mère parfaite, et moi aussi d’ailleurs néanmoins tu doutais de MES capacités à MOI d’être père, n’est-ce pas ? le défie Ryo pas content du tout. Tapant du point sur la table.  

 

Mick remercie intérieurement son pote de le sortir de cette panade où il s’était fourré tout seul comme un grand. Il est surtout heureux de l’avoir retrouver comme avant, son meilleur complice de toujours :  

 

- Bah quoi, tout le monde sait que tu as l’âge mental d’un enfant de 3 ans enfermé dans le corps d’un vieux de quarante piges dépassés, voilà pourquoi j’ai eu des doutes.  

 

 

- Je suis tout à fait d’accord avec toi, Mick le soutient Gage les bras croisés sur la poitrine, la balançant d’avant vers l’arrière. – Heureusement Kaori est là pour ce pauvre enfant.  

 

 

- Dit tout de suite que Kaori a fait un enfant avec un enfant et je…, le toise Ryo en collant son front contre le sien, les yeux lançant des éclairs.  

 

 

- Tu m’enlèves les mots de la bouche, réplique Mick fortement avant d’ajouter plus bas : - Mon pote, je sais aussi qu’avoir des comportements d’enfants gâtés a des côtés pratiques parfois, hein… ? Murmure-t-il en donnant un coup de coude complice à Ryo qui ricane aussitôt, comprenant ce à quoi il faisait allusion mais il le tape sur la tête en toussotant.  

 

 

- Hum, hum, je ne vois pas de quoi tu parles, dit Ryo le plus sérieusement du monde.  

 

 

- Bon si vos enfantillages sont finis, on va pouvoir manger, grogne Umi en disposant les plats sur la table.  

 

 

- Tête de poulpes est de mauvaise humeur on dirait se moque Ryo en se collant à Kaori, obligeant le géant à arrêter son geste quand il s’était saisi son bazooka.  

 

- Arrête Ryo de l’embêter, tu devrais le remercier au contraire, dit Kaori tout en rendant le bébé à sa mère.  

 

- Et pourquoi, d’abord ?  

 

- Laisse tomber Kaori, il est irrécupérable, soupire Umi, rouge comme une tomate car il sentait le regard affectueux de celle-ci posé sur lui. – Mangez tant que c’est chaud, termine-t-il en attrapant ses couverts.  

 

Le repas se déroule plus tranquillement car Ryo et Mick d’ordinaire très agités, s’étaient tenus à carreaux de leur propre chef. Les autres se demandaient bien ce qui leur étaient passé dans la tête pour qu’ils se tiennent convenablement. Mais les connaissant mieux valait ne pas poser la question par prudence. A peine le dessert avalé, que les amis se quittent afin de profiter d’une bonne nuit de sommeil chacun de leur côté.  

 

Ryo, allongé sur le dos, perdu dans ses pensées, soupire de contentement quand il sen Kaori se lover contre lui. Il la colle un peu plus à lui avec son bras droit enserrant sa taille :  

 

- Tu vas bien ?  

 

- Oui, maintenant que je suis dans tes bras. Mais toi par contre…  

 

- Ne t’inquiète pas, je vais bien. Avec Mick, on est allé à l’auberge de Yusuke et tiens-toi bien, on n’est pas les seuls à le rechercher.  

 

- Et qui d’autres ? S’étonne Kaori en se relevant sur le coude afin d’accrocher son regard.  

 

- Bonne question. Cet homme semble m’attendre quelque part tout en fuyant ses ennemis.  

 

- Et c’est ça qui te préoccupe. Tu te demande si c’est le bon moment de nous amener d’autres ennuis, maintenant que tout est calme autour de nous et que je suis enceinte.  

 

- Oui et non. En fait, j’ignore pourquoi mon instinct me pousse à le retrouver, quoiqu’il arrive car c’est important. D’un autre côté, je me demande si maintenant que j’ai clairement calmé le milieu en ce qui te concerne, je dois prendre le risque de briser cette tranquillité que j’ai enfin obtenu pour toi et moi en nous attirant les foudres…  

 

- Mon amour, fais ce que nous faisons toujours. City Hunter viens toujours en aide à toutes personnes ayant besoin d’une aide que la police est incapable de leur apporter. Je n’ai pas peur car je sais que tant que nous serons ensembles rien ne pourra m’arriver. Tu es mon héros, Ryo Saeba, déclare-t-elle avant de s’emparer des lèvres de son homme fougueusement, tout en se hissant sur lui.  

 

- Alors laisse à ton héros le soin te montrer l’étendu de ses talents en te couvrant de baisers comme ceux-ci, dit-il en parcourant son cou avec ses lèvres, pendant que ses mains faisaient remonter sa nuisette rose pale le long de son corps, tout en laissant sur la peau soyeuse de sa belle, une douce chaleur qui la fait aussitôt frissonner. Mais Kaori se remet sur le côté, interrompant leurs baisers. – Qu’est-ce qu’il y a mon ange, demande-t-il la voix rauque.  

 

- Ce n’est rien, j’oubliais que mon ventre ne supportait plus cette position aussi agréable qu’elle soit, explique-t-elle en faisant des petits cercles avec sa main sur celui-ci tout en contrôlant sa respiration. – Je ressemble de plus en plus à une vraie baleine.  

 

- Oh ! Désolé, grimace Ryo en lui caressant la joue amoureusement. Tu dis des sottises, tu es très belle au contraire, et tu porte magnifiquement bien notre enfant. Et tu sais quoi ? Je connais heureusement d’autres positions qui te seront confortables et qui vont me permettre de te faire atteindre le septième ciel, ma douce tentatrice, termine-t-il en la dévorant son cou tout en la rallongeant sur le dos.  

 

- Des promesses, toujours des promesses, vantard, le provoque-t-elle remplissant leur chambre de son rire cristallin.  

 

Ryo satisfait de sa bonne humeur, ignore sa provocation et décide de passer à la vitesse supérieure des préliminaires. Et delà commence pour le couple passe une nouvelle nuit d’amour aussi intense que les précédentes.  

 

******************************  

 

 

 

Mick, qui avait peiné à s’endormir la veille décide de se lever. Il enfile son pantalon rapidement ainsi que sa chemise froissée, avant de sortir de la chambre d’ami où il avait été installé par Kaori. En passant devant la chambre du couple, il entend des gémissements ce qui le renvoie à son célibat et surtout à la réalité que la femme qu’il aime encore, est dans les bras d’un autre que lui. Cette douleur est vite remplacée par la certitude qu’elle était heureuse et c’est ça qui compte le plus. C’est dans de bien meilleurs dispositions, qu’il rejoint la cuisine, où il s’affaire pour préparer un petit déjeuner digne de ce nom à ses amis. Tout en préparant les crêpes, des souvenirs de sa vie avec Kazue lui reviennent en mémoire. Une boule se forme dans sa gorge et des larmes menacent de couler.  

 

« Ah, Kazue. Comment j’ai pu me perdre ainsi ? Je comprends que tu ne souhaites plus me voir après tout ça. Si tu savais combien je regrette toutes ses souffrances dont je suis le seul responsable. Je ne me fais plus d’illusions, jamais tu me pardonneras et plus jamais je pourrais te me voir sourire comme toi seul savait le faire. Je n’ai aucune excuse et je n’en cherche pas d’ailleurs. J’espère que tu retrouveras le chemin de l’amour et que je ne t’ai pas fait renoncer définitivement à refaire confiance aux hommes. Je suis sincèrement désolé, ma jolie infirmière. Un jour, nous pourrons nous parler sans aucune colère, tristesse, honte et que l’on pourra tisser ensemble le lien si précieux qu’est celui de l’amitié. Je t’ai sincèrement aimé, hélas tu ne sauras jamais à quel point malgré les sentiments que mon cœur s’évertue encore à porter à Kaori. L’avenir est devant puisse-t-il être le doux possible pour toi car tu le mérite plus que quiconque, murmure Mick comme une prière au divin. »  

 

- Alors on parle tout seul, maintenant Angel !  

 

- Ryo ! S’écrit-t-il en sursautant. Mais… Euh… Depuis quand tu es là ?  

 

- Assez longtemps et si j’étais un ennemi, tu serais mort déjà et de mille façon, se moque Ryo en entrant dans la cuisine après avoir espionné son ami dans l’embrasure de la porte. - Où étais-tu ?  

 

- Oh, nulle part. J’ai préparé le p’tit dèj’. Kaori n’est pas avec toi ? Demande-t-il pour changer de sujet et surtout honteux de s’être fait surprendre bêtement.  

 

- Elle s’est endormie de nouveau, et j’avais faim alors je suis descendu pour ça, voilà tout !  

 

- Bonjour vous deux !  

 

- Bonjour tout seul, répondent ensembles à Gage qui venait de les rejoindre. Kaori n’est pas là ?  

 

- Mais qu’est-ce que vous avez tous avec ma femme à la fin ?  

 

- Calmes-toi, Ryo, ces derniers temps on ne voit pas l’un sans l’autre c’est tout alors…  

 

- Bonjour les garçons.  

 

- La voilà, vous êtes contents ! dit Ryo en ouvrant en grand les bras à Kaori habillée d’un caleçon de Ryo trop grand pour elle et une chemise de Ryo qui dévoilait une de ses épaules, avec un énorme sourire communicatif, réchauffant l’âme des trois hommes et ravivant le désir chez Ryo qui sent une irrépréhensible envie de l’enlacer. – Viens là ma belle !  

 

- Vous parliez de moi ? Les questionne-t-elle en s’asseyant sur les genoux de son homme qui l’emprisonne dans ses bras, en humant son odeur dans son cou. – Hum, ça sent bon, j’ai meure de faim. Au fait Gage où et Melinda ?  

 

- Elle est au téléphone et ne devrait plus tarder, lui sourit-t-il en prenant place à table.  

 

 

Quand elle arrive, ils déjeunent tranquillement dans la petite cuisine, parlant de tout est de rien. Attrapant de fous rires à causes de Mick et Ryo qui faisaient les idiots, ils passent deux longues dans la joie et la bonne humeur. Kaori n’avait pas quitté les genoux de Ryo qui ne s’en est pas plein une seconde au contraire. De temps en temps il caressait le petit ventre rebondi de Kaori, parfois il s’adressait au bébé sous le regard attendri des autres, provoquant toutefois un pincement au cœur de l’américain.  

 

« Mick voyons, elle est heureuse alors sois-le toi aussi. Souviens-toi, je… Se sermonne Mick »  

 

 


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