Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 14 capitoli

Pubblicato: 26-11-08

Ultimo aggiornamento: 08-09-09

 

Commenti: 45 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Le lien perdu" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le lien perdu

 

Capitolo 14 :: Une nouvelle affaire

Pubblicato: 08-09-09 - Ultimo aggiornamento: 08-09-09

Commenti: Coucou, merci à tous ceux et toutes celles qui me lisent et qui aime mon style. Je vous met une suite qui j'espère vous plaira. A bientôt pour un très grand bouleversement, mais chut je n'en dis pas plus! Donnez-moi vos impressions c'est important pour moi !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Trois mois s’étaient écoulés sans incident dans la vie de City Hunter et son entourage.  

 

Chacun avait repris son train-train habituel, une fois de retour en ville dans leur monde. Miki a eu l’agréable nouvelle d’apprendre qu’elle était encore enceinte de quatre semaines. Lorsqu’elle l’a appris à son mari celui-ci était tombé dans les vapes devant sa femme. Sans plus s’en offusquer, elle s’est jetée sur son téléphone pour l’apprendre à son amie, Kaori, dont la grossesse était bien plus avancée que la sienne. Et depuis les deux femmes passent beaucoup plus de temps ensembles à parler couches, bébés, layettes et autres discutions de filles, dont Melinda venait se mêler de temps en temps, quand elle ne travaillait pas.  

 

Entre Ryo et Kaori, tout était rentré dans l’ordre. Plus complices, plus amoureux et inséparables que jamais, il était dorénavant difficile pour leurs amis de voir l’un sans l’autre. Malgré cela le nettoyeur fidèle à lui-même continuait à sauter sur les filles dans la rue. Il n’avait pas enterré le pervers sommeillant en lui. Il alternait entre le pervers invétéré et le charmeur et séducteur, au charisme qui impose seulement pour la déstabiliser. La seule différence avec leur relation passée, est qu’il le faisait par jeu cette fois et non pour maintenir une distance entre eux. Provoquer les colères, la jalousie et la gêne chez sa moitié, le rendait encore plus vivant et l’apaisait dans leur nouvelle vie en couple. Bien sur, il veillait à ne pas la pousser trop à bout, car elle portait son enfant en elle et de sa bonne santé dépendait cette merveille qu’il avait hâte de serrer dans ses bras. De temps en temps avec son pote de beuverie, il faisait la tournée dans le quartier chaud, pour la simple et bonne raison, qu’elles lui permettaient de garder un œil sur le milieu. Au début, il suivait Mick car il en avait besoin après qu’il ait vu son ex-fiancée, Kazue, dans les bras d’un autre où elle semblait y être très heureuse apparemment. Mick l’avait d’abord mal vécu, en plus de perdre son premier amour, il réalisait à peine combien l’infirmière lui était vitale mais hélas c’était trop tard pour lui, pensait-il. Alors il s’était mis à errer sans but en ville, Ryo sur ses talons ; il buvait jusqu’à l’inconscience dans ses plus mauvais jours et le reste du temps, il restait cloîtré dans la chambre que Kaori lui avait alloué chez eux, le temps qu’il redevienne lui-même.  

 

Aujourd’hui, il avait combattu tout cela et reprenait sa vie en main. Mick avait réintégré son ancien appartement sans plus d’envie, hormis celle d’être ailleurs loin du bonheur de son jumeau qui l’avait gardé sous son toit depuis leur réconciliation. Au début seul chez lui, il y passait le moins de temps possible, puis peu à peu il avait repris de nouvelles marques sans Kazue qui lui manquait énormément. Son seul soulagement est qu’elle se remettait de son grave accident, en plus du fait qu’elle était remise de leur séparation très douloureuse. Il allait l’épier de temps en temps juste pour s’assurer que sa décision de ne plus la déranger dans sa reconstruction, n’était pas vaine. Entre temps, il remplaçait Kaori dans leur duo, depuis leur retour à tous d’Osaka. City Hunter et l’ange de la mort ont frappé fort, très fort même ces derniers mois pour dissuader quiconque de s’en prendre à Kaori ou l’une des femmes de leur groupe.  

 

La seule ombre au tableau, du moins pour Ryo, est son inquiétude grandissante pour cet homme qui avait besoin de son aide sans qu’il puisse parvenir à lui sans prendre le risque de le mettre encore plus en danger. A chaque fois qu’il réussissait à l’approcher, celui-ci s’évaporait de nouveau dans la nature pour réapparaitre encore, hors de portée. Il comprend alors que l’homme préfère venir à lui seul, quand il s’en sentira prêt.  

 

Yusuke Ariego de son côté, continuait son enquête malgré les contrats pesant sur sa tête. Pourtant il se trouvait à proximité du domicile de Ryo. Il avait une vue imprenable sur le jeune couple à la vie très agité. Le ventre rebondi de Kaori expliquait ses sautes d’humeurs imprévisibles dont Ryo en supportait quotidiennement les conséquences, avec amour et dévotion pour son premier et grand amour. Et de temps à autre, Ryo provoquait la future mère de son enfant sciemment quand elle était dans ses moments calmes, ce que Yusuke n’a jamais pu se l’expliquer. Définitivement pour lui, ce Ryo Saeba était l’homme le plus étrange et complexe qu’il ne lui était donné de croiser. Il savait très bien que le couple l’avait remarqué depuis longtemps, mais il préférait amasser un maximum d’infos avant d’aller perturber leur vie.  

Yusuke avait élu domicile dans un petit appartement à quelques rues de l’immeuble en briques rouges des nettoyeurs. Il était obligé de dissimuler sa présence car il n’était pas le seul à avoir eu cette idée. D’ailleurs, il se demandait pourquoi Ryo ne faisait rien pour chasser tous ces observateurs de l’ombre. Il était perdu dans sa réflexion lorsqu’une personne se rapproche de la porte de son refuge. Cette personne se poste devant chez lui sans frapper. Il décide sur ses gardes et son neuf millimètres à la main, d’ouvrir et à sa grande surprise, Yusuke se retrouve face à Ryo qui lui sourit amicalement :  

 

- Entrez, l’invite-t-il à rentrer en s’effaçant du passage. - Je suis ravi de vous revoir, Ryo Saeba.  

 

- Moi de même. Je me demandais pourquoi vous m’avez signalé votre présence de cette manière et mettre autant de temps pour venir à moi ?  

 

- C’est le seul moyen que j’ai trouvé, navré, s’excuse ce dernier en lui tendant une tasse chaude du breuvage noir. Vous avez peut-être remarqué qu’en ville, on me recherchait partout, n’est-ce pas ? Et puis je voulais vous demander votre aide avec un dossier béton en main.  

 

- Oui, dîtes m’en plus à ce sujet, acquiesce Ryo en s’affalant sur l’unique fauteuil de la pièce.  

 

- Dans un instant, oui. Mais tout d’abord, comment va votre femme ?  

 

- Comme vous avez dû le remarquer, elle se porte à merveille. Sa grossesse se déroule sereinement, enfin dans la mesure du possible. Elle souhaiterait vous revoir au fait, répond Ryo en souriant. D’ailleurs sa patience est arrivée à bout, c’est pourquoi je suis ici devant vous, sourit gêné Ryo, avant que son regard rêveur le renvoie quelques minutes plus tôt et lui fait se remémorer la manière que sa femme lui avait demandé de le ramener chez eux illico presto.  

 

- Je la verrai avec grand plaisir au moment voulu, cependant laissez-moi vous raconter mon histoire avant de vouloir me trainer chez vous et mettre la vie de votre famille en danger. C’est une femme exceptionnelle que vous avez là ! Je n’aimerai pas qu’il lui arrive quelque chose….  

 

- Je le sais, mais c’est également une vraie tornade tout ce qu’il y a de plus imprévisible encore plus avec les hormones qui lui jouent des tours en ce moment. Elle serait capable, en colère, dans son état, de réduire à néant toute armée entière. Mais revenons à ma présence ici, j’ai réussi à calmer tout le milieu en ce qui concerne la sécurité de Kaori, alors je peux vous aider puisque vous semblait en avoir besoin. Qui est cette personne qui vous en veut énormément ? Demande sérieusement Ryo, en professionnel.  

 

- Je ne le sais pas exactement, je n’ai que des soupçons. La seule chose que je sais c’est qu’il ou elle veut me mettre la main dessus avant que je retrouve mon fils et ma fille, et cela depuis des années maintenant, explique Yusuke, l’air sombre et les points serrés. Ma sœur a été enlevée il y un an, sans que ses ravisseurs laissent aucune trace d’elle. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai plus aucune nouvelle, ni d’elle ni de ses ravisseurs, explique tristement Yusuke.  

 

- Votre sœur à disparue depuis un an, vos enfants aussi mais la maman ? comment s’appelle votre fils ?  

 

- Elle s’appelait Martina Frederik, la fille unique de Donald Frederik, un riche et puissant industriel. Les Frederik, anoblie par la famille royale depuis des siècles, représentent l’un des plus beaux parties et des plus grosses fortunes de tout le royaume britannique. C’est lors d’un échange universitaire anglo-japonais que Martine et moi, nous nous sommes rencontrés. On s’est très vite marié contre l’avis de son père. Quand elle a été enceinte, son père a fini par accepter notre mariage. De là, des faux jumeaux sont nés : une fille l’aînée, répondant au doux nom de Hope et un fils qui a hérité du nom du fondateur de la famille, Evan Frederick Premier du nom, mon fils étais donc appelé Junior le plus souvent et non Evan. Ils ont portés le nom de ma femme dès la naissance et non le mien, car c’était la tradition, puisqu’un héritier mâle est né de cet union, étant donné que Donald n’avait eu qu’un seul enfant, avant la mort de son unique femme.  

 

Quand les enfants avaient presque cinq ans, j’ai eu une urgence en Amérique Latine, au Venezuela pour mon travail, et naturellement ma femme a insisté lourdement pour qu’elle et les enfants m’y accompagnent et j’ai accepté. J’étais à l’époque un chirurgien réputé, mais une urgence de dernière minute m’en a empêché et ma femme s’est envolée avec les enfants, seule avec ma promesse de les rejoindre par le vol suivant. En arrivant à l’hôpital où je travaillais pour cette urgence de dernière minute, on m’a dit que personne ne m’avais fait revenir. Alors je me suis jeté sur le téléphone pour appeler ma femme, avec la peur au ventre et pendant qu’il sonnait, j’ai regardé l’écran plasma installé dans la salle d’attente, qui diffusé un flash spécial concernant le crash en pleine jungle d’un avion, il y a peine une heure. L’avion avait décollé de Los Angeles, trois heures auparavant. C’est avec horreur, que j’ai compris que ma famille venait de périr dans cette catastrophe. J’ai pris le premier vol en partance pour là-bas dès que j’ai pu, mais j’ai été enlevé à l’aéroport puis enfermé dans une maison dans l’Oregon, pendant une semaine. J’ai réussi à m’enfuir sans me retourner, et c’est à partir de là que je suis rentré dans la clandestinité. J’ignorais qui m’en voulais, une chose était clair dans ma tête, il fallait que je me rende sur les lieux du crash.  

 

Il y a près de trente ans, maintenant que je courre après mes enfants car je sais qu’ils avaient survécu à tout cela, contrairement à ma femme, dont le corps avait été retrouvé peu de temps après. Ma fille et mon fils sont portés disparus depuis ce crash. Depuis, je suis à leur recherche, mais au cours de mes investigations, j’ai attiré l’attention de ces gens qui me poursuivent pour je ne sais quelle raison. N’ayant qu’une seule et unique vie, je ne me suis jamais arrêté afin d’en savoir plus sur eux et sur le pourquoi du comment, si vous voyez ce que je veux dire, avoue Yusuke impuissant.  

 

Pendant près de deux heures, Yusuke explique davantage à Ryo, documents à l’appui, son parcours, ses découvertes et la raison de sa venue au Japon. Il lui révèle aussi sa véritable identité, comprenant qu’il pouvait se fier à lui en toute confiance du moins c’est ce que lui dictait son instinct depuis leur première rencontre à Osaka. Il lui apprend aussi que ses enfants sont tous les deux, ici au Japon au moment où il lui parle. Ryo lui propose alors de le suivre jusqu’à chez lui, pour montrer à tous ses poursuivants que dorénavant, Yusuke était sous sa protection. Il appelle ensuite Kaori, pour la prévenir de leur arrivée, pendant que ce dernier rassemble le peu d’affaires qu’il avait.  

Ryo et son nouveau client sortent de l’immeuble, sans précipitation et se rendent chez City Hunter. Le nettoyeur envoyait partout des regards noirs à toutes les ombres qui tentaient de dissimuler leur présence aux quatre coins du quartier, tout en progressant vers son antre. Il leur signifiait ainsi qu’elles étaient repérées, par lui, Ryo Saeba.  

 

*****************************************  

 

Juste au moment où ils disparaissaient dans l’immeuble, de l’autre côté de la ville, un téléphone sonne dans un bureau fastueux, et c’est une femme décroche :  

 

- Sienna, j’écoute, répond-elle avec sa voix hautaine.  

 

- Votre homme est sous la protection de City Hunter maintenant, alors mes hommes et moi-même, nous nous retirons de cette affaire, lui annonce le chef de ce premier groupe en regardant la porte où sa cible venait de pénétrer.  

 

- Vous ne pouvez pas, nous avons un contrat, s’écrit Sienna en élevant la voix.  

 

- Désolé, je tiens plus à ma vie plus que tout, termine celui-ci en lui raccrochant au nez.  

 

- Dégonflé, bon dieu ce Saeba de malheur fait peur à tout le monde, s’énerve-t-elle en faisant voler en éclat son énorme miroir avec sa tasse de café qui finit lui aussi en morceaux.  

 

Sienna ne se sent pas calmé pour autant, car d’autres professionnels qu’elle avait engagés, l’ont appelée pour se désister eux aussi. C’est à bout de nerfs qu’elle contacte le seul lui restant sous la main :  

 

- C’est votre patronne, pouvez-vous venir me voir dans les plus brefs délais, lui ordonne-t-elle avant de raccrocher sans laisser le temps à son interlocuteur de lui répondre.  

 

Mais sa colère n’étant pas encore retomber, elle se met à saccager son bureau luxueux sous le regard navré de Déborah à qui il lui sera incombé bien évidemment de tout remettre en ordre.  

 

********************************************  

Chez City Hunter au même moment…  

 

- Mon ange, on est arrivé, se signale Ryo en refermant la porte derrière Yusuke à qui il montre le canapé. – Kao-chérie, tu es où ? L’appelle-t-il plus fort.  

 

Mais le silence lui répond, alors qu’une douce musique leur parvient de la cuisine. Ryo s’y rend immédiatement et d’entrebâillement de la porte, alors que son nouveau client s’écroulait sur leur canapé, lasse. Ryo observe Kaori se déhancher sur le rythme de la musique de la radio allumée, d’un œil gourmand, les bras croisés sur sa puissante poitrine. Il se rapproche d’elle tout doucement, entoure sa taille de ses bras et parsème son cou de doux baisers :  

 

- Hum, salut toi ! gémit Kaori qui ne se lasse pas des marques de tendresse de son homme.  

 

- Tu m’as manqué, tu sais, lui susurre-t-il à l’oreille qu’il mordillait. – Ca sent rudement bon qu’est-ce que tu prépares ?  

 

- Un ragout comme tu l’aimes, mon chéri, lui répond son ange en l’embrassant. – Au fait où est Yusuke lui demande-t-elle en le repoussant pour jeter un coup d’œil dans sa casserole.  

 

- Au salon, d’ailleurs je vais le chercher, se propose Ryo en attrapant ses lèvres avant de s’éloigner vers le salon.  

 

Quand il revient vers son invité, celui-ci s’était endormi sur le canapé. Ryo le recouvre d’une couverture, et s’en retourne dans la cuisine, le sourire aux lèvres. « Reposez-vous, vous êtes en sécurité, se dit-il alors qu’il refermait la porte de la cuisine derrière lui. »  

*****************************  

 

Le soleil vient à peine de se coucher quand Mick se rend dans une ruelle sombre où l’un de ses indics lui avait donné rendez-vous, mais son instinct le prévient qu’une personne l’épie depuis sa sortie assez mouvementé du Cat’s :  

 

- Jon, tu es là ?  

 

- Angel, avance encore un peu, je ne suis pas loin, répond Jon dissimulé dans l’ombre d’une benne à ordure.  

 

- Que de mystère, j’espère que tu as un gros scoop à m’annoncer, ricane Mick en se tenant le ventre, en voyant l’état déplorable de son indic qui était complètement débraillé.  

 

- Ne te moque pas de moi Angel, je risque ma vie avec tout ce beau monde en ville. Et à ce sujet, je t’annonce que beaucoup d’entre eux se sont retirés du marché en ce qui concerne ce Yusuke, puisqu’il est maintenant sous la protection de Ryo.  

 

L’info du jour est que l’unique descendante d’une famille très fortunée à la double nationalité, anglo-japonaise, ayant perdu des héritiers il y a près de trente ans, veut les faire disparaitre une bonne fois pour toute. La mère, unique fille du patriarche et ses faux jumeaux ont été portés disparus lors d’un crash d’avion. Le corps de la mère a été identifié, deux ans seulement après le crash. Cependant ces deux enfants n’ont, jusqu’à aujourd’hui, jamais été retrouvés. A la mort du patriarche de la famille, un certain Ronald Frederik, les jumeaux avaient été désignés comme les successeurs dans son testament. Mais leur disparition, a fait d’une certaine Lady Kalista Clark, la sœur de Ronald, la parente la plus proche comme étant l’héritière. Celle-ci a succombé à un accident cardio-vasculaire. C’est sa fille, Sienna qui lui a succédé à sa mort. Kalista avait engagé des détectives afin de retrouver les jumeaux, et l’un d’eux, un de mes vieux amis, les a situés ici au Japon. Il a aussi retrouvé la trace du père, Toji Satura, qui recherchait lui aussi ses enfants. Tous sont en ce moment en ville, et ça ne sent pas très bon. Mon ami a découvert que Toji Satura et Yusuke Ariego sont une seule et même personne. C’est pourquoi Sienna Clark Gilbert veut lui mettre la main dessus,…s’arrête Jon pour reprendre son souffle.  

 

- Mais qui a commandité l’élimination de Martina et sa famille ?  

 

- Je pense que c’est un règlement de compte entre deux familles rivales. A mon avis, c’est Kalista et sa famille, mais mon ami m’a dit qu’il n’a pas réussi à le prouver, ni à le démentir mais…  

 

- Où est-il ? Le coupe Mick pensif et inquiet car cette histoire ne lui est pas inconnu.  

 

- Justement, j’ai voulu lui poser d’autres questions, mais en arrivant à son hôtel, les pompiers et la Police étaient sur les lieux car sa chambre avait pris feu. Ils ont retrouvé après l’extinction des flammes le corps calciné d’un homme. J’en déduis qu’ils l’ont eu et que peut-être je suis le suivant, dit apeuré Jon en resserrant les pans de sa veste.  

 

 

- J’ai essayé d’appeler Ryo mais son portable est sur répondeur. Yusuke veut le rencontrer…  

 

- Mais bien sûr, Ryo, s’écrit Mick en tapant sa pomme gauche avec son point droit. « C’est à lui que me fait penser cette tragédie, il faut que Jon lui répète tout ce qu’il vient de me dire.  

 

 

- Quoi ? S’étonne Jon, alors que Mick gardait silence.  

 

- Rien, viens avec moi, tu vas lui répéter tout ça au calme et en personne. Je pense que ça va l’aider, dit Mick en le tirant vers sa voiture.  

 

 

Jon le suit sans hésiter, sachant qu’avec ces deux là, il serait en sécurité ; mais ça ne l’empêche pas de s’interroger sur la santé mentale actuelle de Mick. Tous les deux sont en route et à vive allure vers le domicile du couple de nettoyeurs.  

 

 

**********************************  

 

Gage discute depuis un bon moment avec Falcon très sérieusement autour d’un café. Le cafetier lui apprend que son ennemi de toujours était en ville et qu’il travaillait sur une affaire concernant son pote japonais. Une demi-heure après son tête à tête avec Falcon, il fait une bise sur la joue à Miki qui servait une table et s’en va sans plus de cérémonie. Miki, étonnée, regarde son mari qui lui dit qu’il avait une course à faire avant de suivre le même chemin que Gage. Celle-ci sait très bien où allait son mari quand il partait ainsi, et finit par hausser les épaules et reprend son travail, malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir. Melinda la rejoint au comptoir avec le fils Ijuin dans les bras :  

 

- Bah ! Où sont passés nos hommes ?  

 

- Dieu seul sait où ? répond Miki, qui tend deux assiettes à ses deux serveuses et amis venues lui donné un coup de main depuis sa nouvelle grossesse. - Je crois que nous allons finir la journée entre fille, ajoute Miki en prenant place à ses côtés. – Les filles, je vous laisse terminer le service, j’en peux plus, leur dit-elle en se massant le bas du dos.  

 

 

********************************************************  

 

 

Dans un bar chic non loin de là, Saeko discutait avec une cliente potentielle pour City Hunter, du moins c’est ce qu’elle se disait :  

 

- Si je comprends bien Mademoiselle, vous vous sentez menacée depuis des mois maintenant, mais vous ne savez pas toujours pas par qui, c’est bien cela ? Résume l’inspecteur en croisant les jambes tout en remettant une mèche de cheveux en place. – Pourtant depuis notre dernière entrevue, vous ne m’avez plus donné signe de vie, expliquez ?  

 

- Oui, c’est bien ça, acquiesce cette dernière, en frissonnant. Tout était redevenu calme, mais j’ai appris récemment qu’un tueur très réputé m’en veut.  

 

- Avez-vous un nom ou une description. Il y a deux jours vous avez dit que vous vous renseignerez, avant que l’on se revoie, alors ? Insiste Saeko en la scrutant froidement car elle avait sentie que cette femme n’était pas si innocente que ça.  

 

- J’ai réussi seulement à avoir un nom, Sasha…. Non c’est quoi déjà Saesha ? … Euh non Saeba je crois, dit-elle en essayant de mettre le plus de conviction possible dans ses dires.  

 

- Saeba, c‘est bien ça ?  

 

- Oui, il parait que c’est lui qui m’en veut, sans que je sache pourquoi et…  

 

- Je vois et qui vous l’a dit à vous ?  

 

- Un des hommes qui travail pour moi que j’avais chargé d’enquêter pour moi, en rajoute-t-elle les larmes menaçant de couler.  

 

- Qu’attendez-vous de moi, exactement ?  

 

- J’aimerais savoir qui est cet homme et pourquoi en a-t-il après moi, j’en peux plus de vivre comme ça avec cette menace permanente au dessus de ma tête, vous me comprenez. Je dirige une très grosse société et j’ai besoin d’être sereine pour mieux gérer mes affaires, continue la demoiselle, en pleurant à chaudes larmes.  

 

- Calmez-vous, Mademoiselle Frederik, je vais voir ce que je peux faire pour vous, annonce Saeko qui se relève prête à partir.  

 

- Vous me tiendrez aux nouvelles ? J’ai envie que ma vie reprenne son calme.  

 

- Oui, nous vous en faites pas, on se reverra très vite, Mademoiselle Frederik, la rassure-t-elle en s’éloignant.  

 

Saeko quitte le bar et monte dans son cabriolet qui démarre et se perd dans le flux de circulation. Pendant qu’elle conduisait, elle se posait beaucoup de questions à propos de cette dernière. Comment et pourquoi c’est Ryo qu’elle a désigné comme étant son poursuivant. Pourquoi souhaite-t-elle avoir l’aide de la police dans son affaire. Elle se promet de passer voir Ryo avant de retourner à son bureau. C’est pourquoi elle prend un embranchement qui la mènerait vers Shinjuku, plus précisément vers les quartiers chauds, mal famés.  

 

**************************************************  

 

Chez le couple l’ambiance commençait à se chauffer entre les deux nettoyeurs. En effet, ils étaient dans les bras l’un de l’autre, en plein préliminaires lorsqu’à l’entrée, devant leur porte une personne s’impatiente en pressant longuement sur la sonnette au son strident :  

 

- Ryo, il … faut que tu ailles ouvrir, dit Kaori qui n’arrivait pas à se dégager des bras musclés de son compagnon, en retenant difficilement des gémissements à cause des douces tortures que lui infligeait depuis quelques minutes Ryo.  

 

- J’ai pas envie là tout de suite, j’ai autre chose en tête…. Se refuse-t-il en poursuivant son exploration sur le cou de sa femme.  

 

- Ryo, Yusuke dort dans le salon, la sonnette va le réveiller. Si tu n’y vas pas alors c’est moi qui y vais puisque j’ai fini de cuisiner, le menace-t-elle en se dégageant rapidement. Trop vite au goût de Ryo qui grogne de mécontentement.  

 

- Bah, vas-y, pendant que je me ressaisie, soupire-t-il en regardant son mokkori bien réveillé.  

 

Mais Kaori était déjà partie ouvrir, il se rassoit esseulé dans la cuisine quand un grondement résonne dans la pièce ce qui le fait rire tout seul. Puis l’histoire de Yusuke lui revient en tête :  

 

« C’est bizarre, ce crash, la date et tout ce qu’il m’a raconté…. Tout semble correspondre à …. Non impossible, se reprend-il en réfutant cette idée. C’est simplement une coïncidence… se dit-il pour se rassurer. Le problème Ryo, tu n’as jamais cru aux coïncidences, alors pourquoi aujourd’hui ? »  

 

Il était perdu dans sa réflexion quand il entend des pas se diriger vers la cuisine, donc vers lui…  

 

 


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