Capitolo 4 :: Course poursuite dans la ville^^ (Usakisa)

Pubblicato: 11-02-09 - Ultimo aggiornamento: 11-02-09

Commenti: Coucou tout le monde! Et voilà, Toto m'a aussi recrutée pour cette RRS!! donc voici le chapitre 4, qui je l'espère sera à la hauteur, car il est dur de passer après Paty et son super chap!! Bonn lecture kiss Usakisa

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- Heu…chérie… tenta Mick.  

Un regard glacial le coupa.  

- Y’as pas de chérie qui tienne, tu vas prendre tout ce qui te tombe sous la main, je vais faire regretter à cet oiseau de malheur d’être né.  

En entendant oiseau Kaori réagit et saisit Ryô par la manche.  

- Zut, elle vient encore de filer, il faut la suivre.  

Elle se précipita dehors pour voir où allait sa cliente. Elle pesta tout haut en constatant que la bête s’éloignait de l’immeuble et se dirigeait vers le centre ville.  

- Ryô!! Hurla-t-elle en empoignant son partenaire qui l’avait suivit. On fait comment maintenant pour la retrouver, hein?  

- Arrête de gueuler et laisse-moi faire.  

Le nettoyeur se dégagea et se positionna face à la rue. Il sortit de sa poche un minuscule émetteur, visa son magazine qui s’envolait et le lança. L’objet atteignit sa cible. Il se retourna vers Kaori et lui dit:  

- C’est bon, on va pouvoir la suivre où qu’elle aille.  

- Ouais, sauf si elle lâche ton magazine quelque part.  

- Bah, je retrouverais toujours mon magazine.  

- Je te conseille d’effacer ce sourire débile de ton visage. On doit retrouver Esméralda, c’est notre cliente, ne l’oublie pas.  

- Ouais ouais, tu le rabâches tout le temps je ne risque pas d’oublier.  

La jeune femme lui jeta un regard noir.  

- Ne me cherches pas, je ne suis pas d’humeur. C’est de ta faute si elle s’est échappée!  

- Comment ça ma faute? S’offusqua Ryô.  

- Oui c’est ta faute! Si t’avais pas ouvert la fenêtre jamais elle aurait pu s’envoler dehors!  

- Ah oui? Et c’est qui l’imbécile qui a laissé la porte de la cage ouverte hein? C’est pas moi, alors ne me gueule pas dessus. Toi aussi t’as tes tords!  

- Pardon?? C’était un accident! Et puis si tu m’avais aidée au lieu d’aller lire ta sale revue pourrie, rien ne serait arrivé!  

- C’est une revue collector, super importante! S’étrangla le nettoyeur.  

- Répète?? Importante?? T’as dépensé 120480 yens pour un torchon pareil, à cause de toi on est encore plus dans le rouge à la banque et t’oses me dire que c’est important??  

Sa partenaire l’avait agrippé par le col de sa chemise et avait approché son visage très près du sien. Elle lui criait sa rage tellement fort qu’il sentit des postillons atterrir sur ses joues.  

- Lâche-moi sale furie, tu me craches dessus!  

- Qui est une furie??  

Ryô comprit qu’il venait de dire le mot de trop. Kaori le regardait maintenant avec des flammes dans les yeux. Elle le repoussa si violemment qu’il retomba sur ses fesses. Le manche d’une massue fit son apparition dans les mains de la jeune femme, et d’un grand coup puissant elle l’aplatit sur la tête de son partenaire qui s’encastra dans le béton.  

- Dites?!  

Kaori se retourna. Mick et Kazue étaient descendus. Une goutte de sueur pendit de son front quand elle vit que l’infirmière, qui s’était nettoyée le visage, avait revêtue une tenue militaire.  

- Au lieu de vous disputer, vous ne croyez pas qu’il serait préférable de courser cette volaille? D’ailleurs elle est partie où?  

- Ah, heu, si Kazue, tu as raison. Et bien elle s’est envolée vers le centre ville.  

- Quoi? Et vous préférez casser le bitume? Vite, il faut la suivre!  

- Ne t’inquiètes pas, Ryô a réussi à placer un émetteur sur la revue. On va pouvoir la retrouver sans problèmes. Allez Ryô, lève-toi maintenant. Faut qu’on aille chercher le matériel.  

Le nettoyeur se releva difficilement et suivit Kaori qui s’engouffrait déjà dans leur immeuble.  

- On se rejoint ici dans dix minutes, leur cria Mick.  

Dix minutes plus tard.  

Les quatre amis formaient un cercle et regardait le moniteur de Ryô qui indiquait que le perroquet s’était posé dans une rue pas très loin de là. Le petit groupe se mit en marche s’en prêter attention aux regards ébahis que leur lançaient les passants qu’ils croisaient. En effet Kaori et les deux hommes avaient suivit le modèle de Kazue et avaient enfilé une tenue de commando et ils s’étaient peints le visage. De plus ils avaient tout un attirail de chasseur: des arbalètes, des flèches, des lances, des filets, des cordes.  

Ils aperçurent bientôt un attroupement qui s’était formé autour d’un lampadaire. La cliente de City Hunter s’était posée là-haut, la revue toujours entre ses pattes et criait:  

- Mokkoriiiii! Carambaaaaaaaaa!  

En voyant l’oiseau narguer tout le monde ainsi, Kazue perdit son sang-froid; elle arracha l’arbalète des mains de son fiancé, prit une flèche, arma et visa le perroquet.  

- Tu vas voir sale piaf, ce qu’il en coûte de se moquer de moi! Fais ta prière et va griller en enfer!  

- NOON! s’écria Kaori. Tu ne dois pas la tuer, rappelle-toi!  

Elle bouscula son amie. La flèche partit. Kaori vit la scène au ralentit, le cœur battant la chamade, se demandant si sa cliente allait trépasser sous ses yeux. Elle imaginait déjà son maître faire une crise cardiaque et mourir sous ses yeux en apprenant la nouvelle. Les garçons, eux, se précipitaient les mains en avant, près à récupérer le magazine qui risquait de chuter.  

Mais la flèche passa à trois centimètres du crâne d’Esméralda qui s’envola de frayeur en caquetant:  

- Collectorrrrrr! Mokkoriiiiiiiii!  

Kaori poussa un soupir de soulagement. Ils l’avaient échappé belle. Mais la belle infirmière n’était pas de cet avis. Elle jeta un regard noir à son amie mais n’eut pas le temps de dire quoi que se soit. La nettoyeuse s’était lancée après le perroquet. Ses trois amis durent la suivre et une folle course poursuite s’ensuivit dans les rues de Tokyo.  

L’hallucination fut telle cet après midi-là que certains commerçants appelèrent la télévision.  

Bientôt on entendit un hélicoptère survolant la ville. Un caméraman se penchait et filmait la scène qui se déroulait sous ses yeux tandis qu’une journaliste la commentait.  

- Nous sommes en direct du quartier de Shinjuku que nous survolons en ce moment même. Comme vous pouvez le constater sur les images nous assistons à une scène des plus rocambolesques. En effet deux couples habillés en commando sont en train de pourchasser un perroquet qui tient une sorte de magazine entre ses pattes. Est-ce un document important ? Quelque chose de top secret?  

Quoiqu’il soit il nous est impossible pour l’instant de zoomer dessus. Nous allons suivre ces personnages étranges et vous tenir au courant de leurs moindres faits et gestes. En attendant voici leurs visages. En fait non, il semblerait que ces personne se soient peintes le visage…. Heu…  

La journaliste ne savait plus quoi dire. Quel étrange spectacle !!  

Dans la rue nos quatre compères continuaient leur folle poursuite, ignorant totalement les badauds sur leur chemin. Leur concentration était uniquement rivée sur la volaille qui filait à toute allure devant eux. Kazue qui en avait marre prit une lance et la jeta en l’air. Elle manqua Esméralda qui changea de direction d’un seul coup. Les amis, entraînés par la course n’eurent pas le temps de ralentir et ils foncèrent les uns dans les autres et finirent par percuter des poubelles. Ils se redressèrent tant bien que mal, des ordures recouvrant leurs corps.  

- Il semblerait que le perroquet est joué un tour à ses poursuivants. L’une des femmes a tenté de l’embrocher avec une lance, mais l’oiseau l’a évité en déviant. Les personnes n’ont pas put stoppé leur course et ont fini dans un tas d’ordures. Nous les voyons maintenant se relever, des peaux de banane sur la tête. Ils sortent un objet de leur poche. Pouvons-nous faire un zoom pour voir ce que c’est?  

Ah trop tard, ils l’ont déjà rangé. La course reprend.  

Ryô avait sortit son moniteur.  

- Elle se dirige vers le parc. Vite!!  

Esméralda était arrivée au parc qu’elle survola tranquillement, n’étant plus poursuivie.  

Elle aperçut une aire de jeux pour enfants et s’y dirigea. Elle se percha sur une balançoire.  

Les enfants la virent et se précipitèrent vers elle, tout content de voir cet étrange oiseau ici.  

- Oh t’as vu? Il est beau!  

- Oui. Tu crois qu’il a un nom?  

- Esméraldaaaa! Collector!!  

- Ohh il parle!!! Maman, je veux le même!  

- Papa, attrape-le !! Je vais l’appeler Banzai!  

- Dégage de là sale mioche, rugit Ryô qui venait d’apparaître comme par magie.  

Devant la vue de cet homme aux yeux noirs et féroces et qui en plus puait les égouts tous les enfants s’enfuirent en hurlant.  

- Mokkoriiiii!! Banzaiiiiiiiiiiiii!  

- La ferme le piaf! Souffla Kazue, éreintée par la fatigue.  

Mick se saisit de la corde et forma un nœud. Il fit tourner son nouveau lasso au dessus de sa tête et le lança, mais l’oiseau s’envola avant d’être pris et alla se poser un peu plus loin, sur un réverbère.  

- Tu vas voir…. grogna Ryô.  

Un bruit au-dessus de lui le coupa. Tous relevèrent la tête et virent un hélicoptère d’une chaîne de télé en train de les filmer. Surpris, ils ne bougèrent plus. Puis Ryô, oubliant sa mission, se mit à faire l’idiot: il salua la caméra qui faisait un zoom sur eux.  

Une mini massue le rappela à l’ordre.  

- Nos poursuivants sont maintenant dans le parc. Ils ont fait fuir les enfants et tentent toujours d’attraper cet oiseau qui se tient tranquille pour l’instant. Nous retentons un agrandissement sur ses personnes.  

Au Cat’s Eye vide de clients, Miki regardait la télé. Elle poussa des yeux ronds en voyant soudain les visages familiers apparaître à l’écran. Elle n’eut aucun mal à reconnaître ses amis malgré la couche de maquillage qu’ils avaient.  

- Nounours!  

- Hum.  

- Tu ne croiras jamais ça. Kaori, Ryô, Mick et Kazue passent à la télé !  

- Hein ? Et pourquoi ?  

- Heu… apparemment ils poursuivraient un perroquet.  

Une libellule traversa la salle.  

La journaliste dans l’hélico enchaîna.  

- Nous allons pourvoir faire un zoom sur ce que tient l’animal entre ses serres. Alors il s’agit……  

Le caméraman faillit faire tomber sa caméra. Dans les maisons les mères cachaient les yeux de leurs enfants.  

- Heu… il s’agirait d’un numéro collector du magazine «Lapines en chaleur».  

Miki et Falcon tombèrent à la renverse.  

- Pff. Ils ne sont pas croyables.  

- Ca m’étonne des filles quand même, dit Miki.  

Umi haussa les épaules et sortit plutôt balayer le trottoir en laissant la porte ouverte tandis que Miki se mettait à laver les vitres.  

Au parc les quatre amis tentaient d’ignorer le bruit de l’hélico et essayait de trouver un moyen de capturer l’animal. Mais l’engin se rapprocha et ses pales firent peur à Esméralda qui s’enfuit une fois de plus.  

- Banzaiiiiiiiiiiiiiii! Carambaaaaaaaaaaaa!  

- Ahhhhhhhhhhh!!! Hurla Kaori.  

Furieuse elle prit une lance qui restait et la lança vers l’hélico. Ce dernier l’évita de justesse, mais il percuta un arbre et chuta. Ne prenant pas la peine de s’inquiéter pour les passagers ils se remirent en chasse, sortirent du parc et retournèrent dans la rue.  

Leurs cris se répercutaient dans la rue et les gens se poussaient pour ne pas se faire piétiner.  

Soudain ils aperçurent Falcon qui balayait la rue.  

Ryô se mit à hurler :  

- Umi chou !!! Attrape la bestiole !!!  

Falcon releva la tête en entendant le nettoyeur. Il ne comprit pas sur le coup ce qu’on lui disait, surtout que les autres criaient eux aussi. Il sentit néanmoins une présence qui arrivait vite, et droit sur lui en plus. Il sentit un frôlement sur son crâne puis une douleur tandis que quelque chose se trouvait devant son nez.  

Il entendit Ryô et Mick éclater de rire. En effet, ils avaient la vision d’un Falcon servant de perchoir à un perroquet !  

Miki ne trouva pas cela très drôle. Voulant faire fuir l’oiseau, elle prit ce qu’elle avait sous la main, c’est à dire le seau d’eau qu’elle lança sur la tête de son mari.  

Falcon se retrouva trempé de la tête aux pieds tandis qu’Esméralda rentrait dans le café.  

Kaori s’écria:  

- Bravo Miki, on va pouvoir la coincer maintenant. Vite, tous à l’intérieur et surtout fermez la porte derrière vous.  

Ils lui obéirent. Une fois à l’intérieur ils virent que le perroquet se tenait sur le comptoir. Il n’avait pas lâché le magazine.  

- Excusez-moi mais on pourrait savoir ce qu’il se passe?  

- Heu, ah oui, désolé Miki. Voilà, en fait ce perroquet est notre cliente et on doit la récupérer.  

- Ok. Et c’est quoi cette histoire de revue porno?  

Tous la regardèrent une goutte sur la tempe.  

- Bin oui, on l’a fait voir à la télé, tout comme vous d’ailleurs.  

- Ahahaha. Kaori riait jaune. Mince, plus personne ne voudra se marier avec moi après ça.  

Ses amis la fixèrent ce qui la fit rougir.  

- Heu, oui, bon, heu il faut attraper ce volatile.  

- Oui, renchérit Kazue et on va la faire griller cette horreur!  

- Kazue !! S’offusqua la nettoyeuse.  

- Quoi?  

- J’ai dit qu’on ne la tuait pas.  

- C’est bon…  

- Banzaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!! Mokkoriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!  

Esméralda se faisait rappeler à leur bon souvenir.  

Six paires d’yeux se tournèrent vers elle. Ryô sortit un filet. Il s’approcha doucement de l’oiseau et le lança. Manque de chance, Esméralda s’envola et c’est Falcon qui reçut le filet sur la tête. Elle se reposa sur son crâne ce qui l’énerva. Comment ce perroquet osait-il le défier comme ça? Enervé, le géant commença à faire des moulinets avec son balai qui percuta la tête du nettoyeur blond.  

- Non mais ça ne va pas?!  

- La ferme et enlève cette chose de mon crâne!  

Le mercenaire s’énervait!! Miki fit un geste qui fit fuir le perroquet. Tous se mirent à lui courir après, Falcon balai au vent, Kaori et Ryô tenant un filet, et Mick et Kazue chargeant une arbalète et lançant des flèches à tout va.  

Seule Miki restait immobile. En fait elle était figée par le spectacle devant elle. Les chaises et les tabourets volaient, des lances se fichaient dans les murs.  

Mais le pire moment fut quand son mari passa derrière le comptoir et se saisit de son éternel bazooka. Il visa le piaf et se mit à tirer dans tous les sens. Il n’écoutait pas Ryô ni Mick qui le frappaient en criant et des trous se formaient dans la salle qui dix minutes plutôt était encore dans un bon état.  

- Miaou!!!  

Kaori finit par imiter le chat afin de calmer les ardeurs du mercenaire. Elle ne voulait pas que sa cliente soit transformée en rôti.  

Falcon lâcha son arme et se recula contre le mur, se cachant avec ses mains.  

A ce moment là la porte du café s’ouvrit.  

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