Capitolo 2 :: 1. Le début d’une nouvelle vie 2nd partie

Pubblicato: 06-02-09 - Ultimo aggiornamento: 06-02-09

Commenti: Coucou, me revoilà avec le deuxième chapitre. Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et je remercie plus particulièrement toutes les personnes qui ont laissé des reviews. Cependant, je suis désolée de vous apprendre que vous faite fausses routes. Mais je suis très contente car cela veut dire que mon objectif est atteint. J’ai également suivi le conseil de Cristina en préparant beaucoup de doliprane car, la suite ne va pas forcement vous faire plaisir. Bonne lecture tout de même. Kiss. PS, un grand merci à ma béta

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Ryo regarda sa montre, il était maintenant l’heure. Il descendit du véhicule de Falcon. Mick et celui ci étaient descendu peu avant pour de sécuriser le périmètre. Le nettoyeur avança d’un pas décidé en direction du hangar. Encouragé par le silence ambiant. Il poussa délicatement la petite porte de service du hangar et entra. Celui ci était grand, à vue d’œil, il devait faire au moins 4000 m² pour vingt mètres de haut.  

Son regard se porta sur les caisses entreposées de chaque côté de l’entrepôt et tout au fond, jusqu’au toit où il manquait des morceaux de tôles. Heureusement que c’était nuit de pleine lune car sinon, impossible de voir quoi que se soit. Il avait affaire à un vrai professionnel qui avait dû planifier son coup depuis plusieurs jours.  

En dehors, Mick et Umibozu se trouvaient à plusieurs mètres du hangar. Tout était calme, trop calme selon le mercenaire et il n’aimait pas cela. Depuis le départ du nettoyeur, il avait un mauvais pressentiment. Sa cécité l’avait forcé à développer ses autres sens et son instinct en faisait partie. Avec le temps, il avait apprit à s’y fier et celui-ci ne l’avait jamais trahi jusqu’à présent.  

La disposition des caisses permettait que deux approches : soit par le centre, soit par le dessus. Le choix était limité. Par le dessus, il y aurait des hommes pour le gêner et par le milieu les hommes positionnés le gêneraient également.  

« Et merde ! » Songea Ryo en serrant les dents.  

- Saeba ! Tu es en retard de deux minutes, retentit une voix provenant du fond du hangar. Tu ne dois pas tenir beaucoup à elle pour mettre sa vie en jeu comme cela.  

- Où est-elle ?  

- A mes côtés, regarde, dit son interlocuteur en poussant devant lui une jeune femme.  

- C’est moi que tu veux alors laisse-la partir ! Répondit fermement le nettoyeur.  

- Qu’est-ce qui te fait croire que je suis là pour toi ?  

Mais avant que le nettoyeur ne puisse répondre, un coup de feu partit et la jeune femme s’écroula à terre. Ryo n’eut pas le temps de réagir. Un rire diabolique à vous glacer le sang lui arriva aux oreilles.  

-Pathétique le n°1 !  

Des bruits de pas s’éloignant l’informèrent que l’individu sortait de l’entrepôt. Il se releva d’un bond et couru vers le fond du dépôt. En s’approchant, il vit une silhouette gisant au sol dans une mare de sang et son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine.  

- Kaooorriiii, noooonnnn ! Hurla-t-il en s’agenouillant à ses cotés.  

- Ryo…J’ai mal, lui répondit Kaori d’une voix éteinte.  

- Ne parle pas ! Garde tes forces ! Lui dit-il comme il la soulevait dans ses bras et l’emportait rapidement dehors.  

- Ryo que s’est-il passé ? Lui demanda Mick qui arrivait en courant vers eux imité par Umibozu.  

- On lui a tiré dessus, elle saigne tellement, murmura Ryo angoissé sans quitter des yeux le visage blafard de la sa belle.  

- Monte dans la voiture ! On va chez le Doc ! Ordonna Umibozu.  

Mick aida son ami à s’asseoir à l’arrière du véhicule. La tristesse au fond du regard de celui-ci le renvoya à sa propre douleur. L’amertume de voir encore une fois le destin se pencher sur eux avec tant de hargne lui fendit le cœur.  

Falcon conduisait à toute allure. Mick gardait le silence et jetait de temps à autre un regard inquiet à Kaori à moitié évanouit et blottie dans les bras de son partenaire.  

- Ryo…Je suis désolée…  

- Chut ! Ne dis rien. Tout ira bien, tenta de la rassurer le nettoyeur.  

- Menteur.  

- On va t’emmener chez le Doc. Il te donnera des médicaments pour la douleur et demain on fêtera mon anniversaire ensemble comme si de rien n’était.  

- Je… Je vais pas tenir…J’ai froid.  

- Je sais, attends, dit-il en passant son manteau autour des ses épaules.  

- Bon…Bon anniversaire Ryo.  

- Kaori, chut, il faut garder tes forces.  

- Laisse-moi finir, insista-t-elle d’une voix de plus en plus faible en puisant dans ses maigres forces pour garder les yeux ouverts. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps. Il faut que…Que tu saches. Ton cadeau est…Dans ma table…De chevet, dans la boite en bois….  

- Kaori, je…  

- Porte-le en mon souvenir.  

- Ne dis pas ca, tu vas t’en sortir ! Tu m’entends ?  

- Je t’aime, dit-elle en rendant son dernier souffle.  

- Moi aussi Kaori, je t’aime, lâcha Ryo en nichant son visage contre le sien, serrant son corps sans vie de toutes ses forces.  

Il ne voulait pas la lâcher de peur de la perdre définitivement.  

La voiture s’arrêta finalement en face de la porte de la clinique. Kazue et le Doc en sortirent mais les regards défaits de Mick et de Umibozu les arrêtèrent. Kazue porta sa main devant sa bouche et se laissa tomber à genoux quant au Doc, il s’avança refusant d’y croire mais arrivé à la hauteur de Ryo, il comprit qu’il ne faisait pas un cauchemar en voyant le nettoyeur pleurer à chaudes larmes et bercer toujours tendrement contre lui le frêle corps sans vie de sa partenaire.  

Trente minutes plus tard, le couple se trouvait toujours dans la voiture, Ryo totalement hagard et le cœur brisé. Puis, tout à coup, le nettoyeur sortit de la voiture et se dirigea sans un mot ni même un regard pour ses amis en direction de la clinique. Miki qui venait d’arriver le suivit en sanglotant jusqu’à la chambre où il posa son précieux fardeau délicatement dans un lit. Puis, il la couvrit et l’embrassa sur les lèvres devenues bleues. Ceci fait, il se laissa tomber dans une chaise proche du lit et se couvrit la tête entre ses mains tandis que Miki prenait la main glacée de son amie dans la sienne et laissait libre cours à son chagrin.  

Bien plus tard, Ryo qui refusait de quitter le chevet de sa belle accepta dans un état second de renter chez lui se reposer quelques heures. Il resta un long moment au volant car il redoutait de rentrer dans leur appartement. Sans elle, rien ne serait plus comme avant.  

Prenant son courage à deux mains, il gravit les escaliers d’un pas lourd. Parvenu sur le seuil, il tourna la clef et pénétra dans le salon, le visage indéchiffrable. Chaque coin de la pièce lui rappelait douloureusement son ange. Ses derniers mots lui revinrent en mémoire. Il se rendit donc dans la chambre de sa partenaire dans un état second et trouva son cadeau.  

Assis sur le lit, il prit la boite, l’ouvrit et son regard se voila.  

Il n’y avait que Kaori pour faire des cadeaux comme celui-là. Elle lui avait offert une chaîne en argent toute simple mais très masculine, dont le pendentif portait les initiales RS. Il s’aperçut qu’il y avait une minuscule photo de Kaori et lui au dos ainsi que sa date de naissance suivie de CH.  

Ce cadeau qui avait l’apparence d’un rudimentaire pendentif revêtait à ses yeux une importance capitale. Il représentait sa vie. Il lui devait tant ! Grace à sa partenaire et son frère, le nettoyeur avait appris ce qu’était l’amour, avait gagné une identité concrète par la date de naissance que lui avait attribué la jeune femme et ouvert son cœur. Il accrocha le pendentif à son cou puis se coucha tout enserrant le précieusement contre son cœur le médaillon. Le sommeil le gagna peu à peu et il s’endormit bercé par les effluves de vanille émanant de l’oreiller de sa partenaire.  

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